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Marie-George Buffet : un plan pour la viticulture

Publie le mardi 10 avril 2007 par Open-Publishing
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de René Mari

À 44 ans et 2 enfants, Patric Roux, animateur d’un centre de formation, a décidé de se lancer. Il sera candidat aux législatives sur l’arrondissement de Narbonne et représentera le Parti communiste français. Car il veut que cela change dans ce pays et il le dit. Sur l’emploi, les salaires, les retraites.

Il accueillera donc Marie-George Buffet vendredi à Fabrezan pour sa troisième venue dans l’Aude. Les deux premières fois, c’était pour la fête de Coursan en 2006 et la visite de Pech Rouge en octobre dernier.

« À chaque fois, elle a rencontré des viticulteurs », note-t-il. Et à Fabrezan, elle souhaite rencontrer un maximum de représentants de la viticulture. « Mais la vraie question, c’est celle de la marge. On doit contraindre les négociants et la grande distribution à faire un effort. Ainsi, un prix plancher rémunérateur doit être imposé.

Cette question-là est essentielle. Ensuite les banques doivent autoriser une année blanche gratuite tandis que la solidarité nationale doit intervenir pour aider les mutuelles dont la MSA. Enfin, le vin doit être sorti de la loi Evin ». Pour Patric Roux, c’est clair, le vin est un produit alimentaire. « On n’est pas contre l’arrachage, mais ce n’est pas la solution à la crise ». Et Patric Roux de stigmatiser ces directives européennes toujours appliquées alors que les Français ont dit « non » au traité de Maastricht. « L’engagement de tous doit être de combattre cette Europe libérale et le vote utile dans ce cas-là, c’est de voter Marie-George Buffet ».

« Maintenant, il n’y a pas que la viticulture. Il y a l’emploi et les retraites, avance Patric Roux. Les gens savent que l’on veut défendre les services publics dans les villages comme La Poste à Moussan. Il y a aussi des enjeux notamment pour La Poste de Ginestas et le désenclavement du Lézignanais. Nous avons gagné tous seuls la bataille des arrêts de trains à Lézignan et le lycée.

Mais Gaz de France a disparu et EDF va quitter Lézignan. À Narbonne, le carrefour de l’Europe du sud, c’est une plaisanterie. Le site ferroviaire est largement battu en brèche avec des pertes d’emplois tandis que le fret SNCF a disparu ». Patric Roux peut conclure par le diagnostic suivant. « On est dans une zone totalement sinistrée.

Un député doit se rapprocher des entreprises mais il doit aussi peser pour une politique fiscale. Il s’agit de défiscaliser les entreprises qui réinvestissent dans l’emploi ».

Midi Libre

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