Accueil > Souvenez vous : Les Loups

Souvenez vous : Les Loups

Publie le jeudi 12 avril 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

Pardon à Serge Reggiani, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire le paralelle. Ashera


La france avaient perdu le goût

De vivre, et se foutait de tout

D’ses fils, d’ses filles, les fesses,

Pour elle c’n’était que du bussiness

Le peuple redevenait sauvage,

Tout un chacun s’cachait l’visage... alors

Les loups, ououh ! ououououh !

Les loups étaient loin de Paris

Qui à Broerec, qui à Solznok

Les loups étaient loin de Paris

Paix sur nos âmes, belle Marianne

Les loups étaient loin de Paris.

Mais ça fait cinquante lieues

Dans une nuit à queue leu leu

Dès que ça flaire une ripaille

De morts sur un champ de bataille

Dès que la peur hante les rues

Les loups s’en viennent la nuit venue... alors

Les loups, ououh ! ououououh !

Les loups ont regardé vers Paris

Qui de Broerec, qui de Solznok

Les loups ont regardé vers Paris

Tu es sous l‘charme, belle marianne

Les loups regardent vers Paris.

Et v’là qu’il fit un rude hiver

Les patrons n’en avaient que fair’

Geler à l’ombre d’un Metro

Ou bien griller dans un transfo

On investit dans un karsher

Pour bien nettoyer les trottoirs... alors

Les loups ououh ! ououououh !

Les loups sont entrés dans Paris

Par Argenteuil, et par Neuilly

Les loups sont entrés dans Paris

Tu t‘mets en panne, Pauvre Marianne

Les loups sont entrés dans Paris.

Le premier n’avait plus qu’un œil

l’avait toujours bon pied bon oeil

Avec sa t’nue de léopard

Il s’en rev’nait d’Colom-Bechard

Encourager ses p’tits copains

Et tous les enfants de Vichy... alors

Les loups, ououh ! ououououh !

Les loups sont entrés dans Paris

Qui de Broerec, qui de Solznok

Les loups sont entrés dans Paris

Cessez de rire, charmante Elvire

Cent loups sont entrés dans Paris.

L’second pas plus qu’trois pommes

Était jeun’ loup du barreau

Qu’on appelait Carêm’-Prenant

A ses p’tits amis du MEDEF

Il put offrir six ministères

Et tous les gardiens des fourrières... alors

Les loups ououh ! ououououh !

Les loups ont envahi Paris

Qui de Broerec, qui de Solznok

Les loups ont envahi Paris

Cache tes larmes, Pauvre Marianne

Les loups ont envahi Paris.

Attirés par l’ fric et le sang

Il en vint des mille et des cents

De la cagoule, de la phalange

amenés par le CAC quarante

Et alors enfin pour mille ans

L’quatrième reich put commencer .... écoute

Les loups ououh ! ououououh !

Les loups ont dévoré Paris

De par Broerec, de par Solznok

Les loups ont dévorés Paris

Relèv’ la tête belle Marianne

Les loups dévorent notre pays

Reprends les armes, belle Marianne

Boutons les loups hors de Paris...

Messages

  • Mon cher Moustique, elle est super ta chanson ! Je sens que ce weekend il y aura de l’ambiance dans les cars menant aux rassemblements pré-électoraux .
    J’ai essayé de trouver quelques termes qui riment aux endroits où il en manquait en espérant ne pas avoir trahi ta pensée. Si mes rimes te déplaisent, vire-les sans remords car cette chanson chantée par Reggiani s’adapte parfaitement à la période que l’on vit .

    La France avait perdu le goût

    De vivre, et se foutait de tout

    D’ses fils, d’ses filles, les fesses,

    Pour elle c’n’était que du business

    Le peuple redevenait sauvage,

    Tout un chacun s’cachait l’visage... alors

    Les loups, ououh ! ououououh !

    Les loups étaient loin de Paris

    Qui à Broerec, qui à Solznok

    Les loups étaient loin de Paris

    Paix sur nos âmes, belle Marianne

    Les loups étaient loin de Paris.

    Mais ça fait bien cinquante lieues

    Dans une nuit à queue leu leu

    Dès que ça flaire une ripaille

    De morts sur un champ de bataille

    Dès que la peur hante les rues

    Les loups s’en viennent la nuit venue... alors

    Les loups, ououh ! ououououh !

    Les loups ont regardé vers Paris

    Qui de Broerec, qui de Solznok

    Les loups ont regardé vers Paris

    Tu es sous l‘charme, belle Marianne

    Les loups regardent vers Paris.

    Et v’là qu’il fit un rude hiver

    Les patrons n’en avaient que fair’

    Geler à l’ombre d’un Métro

    Ou bien griller dans un transfo

    On investit dans un karsher

    Pour nettoyer squatts et artères... alors

    Les loups ououh ! ououououh !

    Les loups sont entrés dans Paris

    Par Argenteuil, et par Neuilly

    Les loups sont entrés dans Paris

    Tu t‘mets en panne, Pauvre Marianne

    Les loups sont entrés dans Paris.

    Le premier n’avait plus qu’un œil

    l’avait toujours bon pied bon oeil

    Avec sa t’nue de léopard

    Il s’en rev’nait d’Colomb-Bechard

    Encourager ses p’tits amis

    Et tous les enfants de Vichy... alors

    Les loups, ououh ! ououououh !

    Les loups sont entrés dans Paris

    Qui de Broerec, qui de Solznok

    Les loups sont entrés dans Paris

    Cessez de rire, charmante Elvire

    Cent loups sont entrés dans Paris.

    L’second pas plus haut que trois pommes

    Jeun’ loup du barreau à la gomme

    Qu’on appelait Carêm’-Prenant

    au MEDEF et à ses enfants

    Il put offrir six ministères

    Et tous les gardiens des fourrières... alors

    Les loups ououh ! ououououh !

    Les loups ont envahi Paris

    Qui de Broerec, qui de Solznok

    Les loups ont envahi Paris

    Cache tes larmes, Pauvre Marianne

    Les loups ont envahi Paris.

    Attirés par l’ fric et le sang

    Il en vint des mille et des cents

    De la cagoule, de la phalange

    amenés par le CAC quarante

    Et alors enfin pour mille ans

    L’quatrième reich put commencer .... écoute

    Les loups ououh ! ououououh !

    Les loups ont dévoré Paris

    De par Broerec, de par Solznok

    Les loups ont dévorés Paris

    Relèv’ la tête belle Marianne

    Les loups dévorent notre pays

    Reprends les armes, belle Marianne

    Boutons les loups hors de Paris...