Accueil > Souvenez vous : Les Loups
Pardon à Serge Reggiani, mais je n’ai pas pu m’empêcher de faire le paralelle. Ashera
La france avaient perdu le goût
De vivre, et se foutait de tout
D’ses fils, d’ses filles, les fesses,
Pour elle c’n’était que du bussiness
Le peuple redevenait sauvage,
Tout un chacun s’cachait l’visage... alors
Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups étaient loin de Paris
Qui à Broerec, qui à Solznok
Les loups étaient loin de Paris
Paix sur nos âmes, belle Marianne
Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s’en viennent la nuit venue... alors
Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups ont regardé vers Paris
Qui de Broerec, qui de Solznok
Les loups ont regardé vers Paris
Tu es sous l‘charme, belle marianne
Les loups regardent vers Paris.
Et v’là qu’il fit un rude hiver
Les patrons n’en avaient que fair’
Geler à l’ombre d’un Metro
Ou bien griller dans un transfo
On investit dans un karsher
Pour bien nettoyer les trottoirs... alors
Les loups ououh ! ououououh !
Les loups sont entrés dans Paris
Par Argenteuil, et par Neuilly
Les loups sont entrés dans Paris
Tu t‘mets en panne, Pauvre Marianne
Les loups sont entrés dans Paris.
Le premier n’avait plus qu’un œil
l’avait toujours bon pied bon oeil
Avec sa t’nue de léopard
Il s’en rev’nait d’Colom-Bechard
Encourager ses p’tits copains
Et tous les enfants de Vichy... alors
Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups sont entrés dans Paris
Qui de Broerec, qui de Solznok
Les loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.
L’second pas plus qu’trois pommes
Était jeun’ loup du barreau
Qu’on appelait Carêm’-Prenant
A ses p’tits amis du MEDEF
Il put offrir six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh ! ououououh !
Les loups ont envahi Paris
Qui de Broerec, qui de Solznok
Les loups ont envahi Paris
Cache tes larmes, Pauvre Marianne
Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l’ fric et le sang
Il en vint des mille et des cents
De la cagoule, de la phalange
amenés par le CAC quarante
Et alors enfin pour mille ans
L’quatrième reich put commencer .... écoute
Les loups ououh ! ououououh !
Les loups ont dévoré Paris
De par Broerec, de par Solznok
Les loups ont dévorés Paris
Relèv’ la tête belle Marianne
Les loups dévorent notre pays
Reprends les armes, belle Marianne
Boutons les loups hors de Paris...
Messages
1. Souvenez vous : Les Loups, 12 avril 2007, 22:31
Mon cher Moustique, elle est super ta chanson ! Je sens que ce weekend il y aura de l’ambiance dans les cars menant aux rassemblements pré-électoraux .
J’ai essayé de trouver quelques termes qui riment aux endroits où il en manquait en espérant ne pas avoir trahi ta pensée. Si mes rimes te déplaisent, vire-les sans remords car cette chanson chantée par Reggiani s’adapte parfaitement à la période que l’on vit .
La France avait perdu le goût
De vivre, et se foutait de tout
D’ses fils, d’ses filles, les fesses,
Pour elle c’n’était que du business
Le peuple redevenait sauvage,
Tout un chacun s’cachait l’visage... alors
Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups étaient loin de Paris
Qui à Broerec, qui à Solznok
Les loups étaient loin de Paris
Paix sur nos âmes, belle Marianne
Les loups étaient loin de Paris.
Mais ça fait bien cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s’en viennent la nuit venue... alors
Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups ont regardé vers Paris
Qui de Broerec, qui de Solznok
Les loups ont regardé vers Paris
Tu es sous l‘charme, belle Marianne
Les loups regardent vers Paris.
Et v’là qu’il fit un rude hiver
Les patrons n’en avaient que fair’
Geler à l’ombre d’un Métro
Ou bien griller dans un transfo
On investit dans un karsher
Pour nettoyer squatts et artères... alors
Les loups ououh ! ououououh !
Les loups sont entrés dans Paris
Par Argenteuil, et par Neuilly
Les loups sont entrés dans Paris
Tu t‘mets en panne, Pauvre Marianne
Les loups sont entrés dans Paris.
Le premier n’avait plus qu’un œil
l’avait toujours bon pied bon oeil
Avec sa t’nue de léopard
Il s’en rev’nait d’Colomb-Bechard
Encourager ses p’tits amis
Et tous les enfants de Vichy... alors
Les loups, ououh ! ououououh !
Les loups sont entrés dans Paris
Qui de Broerec, qui de Solznok
Les loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.
L’second pas plus haut que trois pommes
Jeun’ loup du barreau à la gomme
Qu’on appelait Carêm’-Prenant
au MEDEF et à ses enfants
Il put offrir six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alors
Les loups ououh ! ououououh !
Les loups ont envahi Paris
Qui de Broerec, qui de Solznok
Les loups ont envahi Paris
Cache tes larmes, Pauvre Marianne
Les loups ont envahi Paris.
Attirés par l’ fric et le sang
Il en vint des mille et des cents
De la cagoule, de la phalange
amenés par le CAC quarante
Et alors enfin pour mille ans
L’quatrième reich put commencer .... écoute
Les loups ououh ! ououououh !
Les loups ont dévoré Paris
De par Broerec, de par Solznok
Les loups ont dévorés Paris
Relèv’ la tête belle Marianne
Les loups dévorent notre pays
Reprends les armes, belle Marianne
Boutons les loups hors de Paris...