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Le luxe de la victoire

Publie le lundi 7 mai 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

La France de Sarkozy : Fouquet’s, fric, morale et peoples ringards

Nicolas Sarkozy débute son futur mandat présidentiel d’une manière qui augure bien de ce qui attend les Français : il dîne au Fouquet’s.

95% des électeurs de Nicolas Sarkozy ne pouraient pas se payer un apéritif au Fouquet’s.

Alors un repas entre amis, c’est réservé aux plus riches d’entre nous.

Nombreux sont les français qui ont voté pour Nicolas Sarkozy en voyant en lui un homme moderne, capable de résoudre leurs problèmes du quotidien.

Mais Nicolas Sarkozy est du côté des grands patrons libéraux, pas du côté des gens qui travaillent dur.

Bientôt la France qui se lève tôt pour travailler dur va réaliser que les bénéfices vont aux plus favorisés d’entre nous et que les travailleurs ne garderont que leur sueur et leurs larmes.

Il était donc logique que Nicolas Sarkozy se vautre dans le luxe d’un restaurant hors de prix pour fêter sa victoire.

Car c’est une poignée de nantis qui a gagné contre la multitude des plus faibles des français.

Premier geste politique de Sarkozy : aller dîner au Fouquet’s pendant plus de deux heures avec des peoples. Ses supporteurs massés place de la Concorde peuvent bien attendre. Choquant et déplacé, mais surtout très révélateur ce passage au Fouquet’s, tout comme le discours sur l’autorité et la morale, tout comme les « artistes » présents sur la scène de la Concorde. Mireille Mathieu, Jeane Manson, Enrico Macias, Bigard, Johnny… tout sauf modernes et intellectuels !

L’impression de revenir des décennies en arrière. A suivre le déroulement de la fête UMP, entre salle gaveau, Fouquet’s, peoples, Velsatis sécurisée et motards de presse encerclés, boite de nuit « branchée » … on a la sensation de plonger dans la France dont la seule valeur est l’argent. La France de la culture zéro : télé, show biz, costume-cravate, fric et apparence.

La France éprise d’Amérique et de réussite personnelle où triomphe le chacun pour soi. Sensation de dégoût. Non, M. Sarkozy, tous les français ne vous ont pas choisi… 53% c’est un tout petit plus que la moitié, seulement, ne l’oubliez pas.

Messages

  • 53% ... des votants
    ce qui donne ... 45% des français !!!
    qu’on se le dise

    • CONSCIENCE POLITIQUE Le journal à contre-pied de la pensée unique
      www.conscience-politique.org

      Edition du 8 mai 2007

      Elections présidentielles 2007

      1.569.450 votes blancs ou nuls soit 4,2%

      Sarkozy a obtenu 18.983.408 votes soit 50,8% des suffrages

      Progrès technologique ou nouvelle source de manipulation des suffrages

      Après les sondages, les enquêtes d’opinion et de popularité,

      les machines à voter !

      Machines à voter : la mauvaise solution à un faux problème sur journaldunet.com

      Elections présidentielles 2007 Total des inscrits:44.472.363 100,0% Total des votants : 37.343.469 84,0% Sarkozy:18.983.408 50,8% Royal:16.790.611 46,9% Blanc:1.569.450 4,2%

      Comme je le pensais, il y a eu "trucquage des élections"

      par les machines à voter (1.400.000 électeurs y ont eu droit)

      Il faut re-voter

      MACHINES A VOTER, MACHINES A TRUQUER

      http://www.voltairenet.org/rubrique346.html

      Michèle

  • Ben oui ça va être comme ça maintenant. Travaillez plus pour gagner plus pour les riches. Y en a qu’avait pas compris le discours de Notre Seigneur. Avant son élection ça se faisait discrètement maintenant ça va se voir. J’suis président je fais ce que je veux avec vos sous bande de crétins. Na !

  • Sarko a dit : "plus c’est gros et plus on le croit". Mais là franchement parler de morale, du travailler plus pour gagner plus et s’offrir le jour de sa victoire ce qu’on fait de plus chic à Paris, en 2 endroits, ça m’incite pas à faire des efforts, pour nourrir cette "reine" un peu trop gourmande et sans moralité aucune. Le foutage de gueule a des limites !

    J’ai hate de voir la mine déconfite de ces 53 % d’électeurs dans quelques mois ! C’est peut-être les ouvriers de droite qui risquent de descendre dans la rue pour demander leurs miettes du gâteau qui ne vient pas ! Si c’était pas dramatique j’en rirais volontiers. J

  • il s’était installé dans un quartier populaire en provocateur, la petite turquie !!!

    ils sont tous cocus ; une fois le résultat annoncé, on change de quartier, on retrouve LES BEAUX QUARTIERS et on ne les quittera plus.

    Tous les autres, ils peuvent rester chez eux et attendre...

  • C’est tout à fait ça, la France de la culture zéro ! Les peoples les plus ringards du marché, avec une Mireille Mathieu sénile en plein trip, qui ne s’arrêtait plus sur la Marseillaise tandis que Sarko avait dû kidnapper les filles de sa femme pour qu’elle daigne le suivre. Jamais vu une femme qui avait autant l’air de s’ennuyer, l’horrible Arthur et puis Enrico Macias, qui n’a pas changé de noms ni renié ses origines quand ça l’arrangeait, un Faudel tout gonflé après des cures de désintox, non vraiment, le gratin de l’intelligentsia française, on se sent valorisés...

    • le show business de sortie... Hallidays heureux d’avoir reccupéré de l’argent sur sa succession...Les ouvriers de droite contents de voir leurs idoles (avec sarko) manger du caviar....
      ..les heures sup. paieront le manque à gagner des heritages, maintenant tous les riches vont etre contents de mourir..... un monde de fou en perspective...vive les 53 % d’élécteurs qui ont mis en place une nouvelle royauté,.
      A moins qu’un ouvrier de droite gagnera peux etre plus qu’un ouvrier de gauche ?
      AH AH AH ..
      e

    • A propos de Mireille Mathieu, j’ai eu uen pensée pour ma grand-mère décedée il ya presque 2 mois) qui adorait Mimi et qui détestait le nabot de Neuilly (et pourtant elle était de droite). Elle a dû s’enretourner dans sa tombe.

      En totu cas, vous connaissezle point commun entre Bigard, Johnny et Arthur ? Ben, je peux pas les sentir alors si en plus ils soutiennent le maréchal.

  • En développant une rhétorique identitaire à caractère xénophobe et nationaliste et en pratiquant un discours à double sens, elle a pris à contre-pied toutes les forces se réclamant du mouvement social et citoyen.

    Le slogan sur la « valeur travail » masque la destruction du droit du travail et de la protection sociale ; la rengaine « travailler plus pour gagner plus » dissimule l’aggravation criante des inégalités, la stagnation des salaires et l’envol des profits ; le martèlement sur la sécurité fait oublier la restriction des libertés ; l’incantation à la modernisation de la France ouvre la voie à son alignement sur les dogmes néolibéraux.

    Le second tour de l’élection présidentielle confirme aussi l’échec de toutes les gauches. Échec de la gauche traditionnelle qui n’a pas réussi à rendre crédible un projet de transformation sociale véritable, empêtrée qu’elle est dans des dilemmes terribles.

    Accompagner la mutation du capitalisme visant à tout marchandiser ou bien en combattre la logique en lui mettant des bornes solides ; approfondir la dérive libérale de l’Europe ou bien engager celle-ci vers un objectif social et écologique. Échec également de la gauche anti-libérale qui, dans une cacophonie désastreuse, a enterré la construction de l’unité qui avait permis la victoire contre le traité constitutionnel européen en 2005.

    A ce titre, les rendez-vous essentiels sont devant nous : la résorption du chômage appelle une répartition juste des richesses, sans laquelle il ne peut y avoir de base sociale populaire à la transformation sociale.

    Les services publics pour tous demandent des impôts progressifs sur tous les revenus ; des retraites équilibrées ont besoin, non de fonds de pension, mais de cotisations sociales progressant au rythme de la richesse produite.

    L’écologie exige une régulation planétaire ; un monde vivable pour tous et en paix doit impérativement substituer la coopération à la concurrence dont sont surtout victimes les plus démunis dans les pays les plus pauvres ; la solidarité, la justice et la démocratie sont incompatibles avec les impératifs dictés par les capitaux circulant librement.

    Résister c’est possible