Accueil > Joli Mai

Joli Mai

Publie le jeudi 10 mai 2007 par Open-Publishing
26 commentaires

Bienvenue Pedro, mon ami…

A mon invitation de prendre sa place
parmi les Fous et Folles du Fou de Bassan,
une nouvelle plume, Pedro da Nobrega.

Tzigane

JOLI MAI
 
Il suffit d’un brin de muguet
Pour que vienne le joli mai
Et que fleurissent les pensées
Les souvenirs de défilés
Pour nous insuffler de l’élan
Pour les luttes du temps présent
Combattre la résignation
Et refuser la régression
Ce mois porteur de tant d’histoire
Ce mois berceau de tant d’espoirs
Quand le printemps s’épanouit
Quand l’audace a souvent souri
Quand d’aucuns cultivent l’oubli
Pour voir la mémoire évanouie
Faisons renaître cette flamme
Revivifions les oriflammes
Ces cortèges ont été joyeux
Ces jours ont été lumineux
Riches de promesses à venir
Riches de mille et un sourires
Des espérances partagées
De tous ces regards échangés
Qui rendent les jours plus légers
Qui rendent les corps moins figés
Quand les paroles se libèrent
Les tenues se font printanières
Tous les rêves ont droit de cité
Fraternité battant pavé
Le plaisir est aussi convié
Dans ces luttes renouvelées
Toutes les envies sont permises
Quand le soleil nous électrise
Celle d’éloigner l’obscurité
L’allégresse ressusciter
Nos rires unis donneront tort
Aux sombres desseins des plus forts
Il reste encore des aurores
Encore tant de boutons d’or
A cueillir et à dessiner
Sur des visages éclairés

Pedro DA NOBREGA

Messages

  • A ce mois de mai,que de souvenirs !c’est le mois de ma naissance alors tu parles moi le petit jeune,qui en 58 au mois de mai s’insurgea..cela a mal fini ,passons dix ans plus tard le romantisme aidant c’était nettement mieux ,il faisait beau ,les manifs bariolées de rouge et la rue nous appartenait.L’amour,la poésie,le bon vin,et sans cesse les muses qui nous accompagnent !oh !

    Oui ,ils veulent nous prendre ce que nous aimons le plus notre liberté,mais franchement peuvent-ils prendre nos idées ,notre révolte,notre amitié ?

    Allons fréres du Fou c’est impossible et nous sommes bien là solidaires et différents à la fois.Nose écrit chaque jour et prouve ainsi qu’il est toujours debout,toi Tzigane tu recrutes,Esteban s’investi dans son midi,Francis nous rapelle qu’unis nous serons forts !Et nos muses Anna a déja pris le maquis !,Léa pantère provoquante"provoquée" se fait discrète,Juju va retrouver sa maminette , d’autres tout aussi inspiré préfère rester en retrait,manque à l’appel un pingouin (j’espère, pas pour des raisons de santé).

    Allons frères nous sommes tous là !Alors buvons et continuons !

    Roger bretagne

  • Pourtant ce lundi 7 mai dès le matin, le ciel était gris et il a très froid. Il ne pouvait pas en être autrement.
    C’est comme si on avait déversé un torrent d’une substance toxique et menaçante sur 53 % de la surface de la France. J’ai du mal à respirer normalement.
    C’est le mot catastrophe qui revient le plus souvent, l’horreur, le cauchemar.
    J’ai bu le plus possible pour oublier, je n’ai même pas réussi à m’enivrer ... Quelqu’un aurait-il une nouvelle mixture choc pour assistance à Léa en danger ?
    Help !
    Léa.

  • TZ, sinto os bom perfumes do mês de Maio...

    Obrigado para tudo camarada Pedro...

    Esteban

  • A Léa ,vient en Bretagne seule région à gauche ,Anna y a pris le maquis,et moi il me reste du Muscadet,d’accord il ne fait pas trés chaud et un coup de vent pour cette nuit ,n’empêche qu’une cocotte de lotte aux St.Jacques est toujours possible,à moins que tu préfères un morceau de travers grillé et un petit vin de la loire rouge et frais comme le temps !aller ,te désole pas toi tu as tout fait pour que cela n’arrive pas..on devrait nous remercier d’avoir limité la casse ,mais je crains que nous payerons l’addition nous aussi.fraternellement .

    Roger bretagne

  • Léa,ne sois pas négative ,Esteban reste cet Adonis sorti tout droit des flots,et même si ..parfois il s’éloigne c’est pour mieux revenir !

    Pour te reconciller avec la bonne humeur je t’offre un extrait de chanson,

    Une panthère dorée,

    dans un éclair de strass,

    m’attira vers le fond,

    une main dans son sac.

    Pendant du’tout l’quartier

    ratissait la boutique.

    Des aveugles,des armoires,

    Des blacks,des Chicanos,

    Des Junkies de soixante-dix,

    Rien que la peau sur les os.

    Des maquerelles,des gourous,

    Des mouchards,des pompistes,

    Des poêtes,des marins,

    Des tueurs,des analystes,

    Des chauffeurs syndiqués,

    Des gardiens d’cimetieres,

    Des laveurs de carreaux,

    Des rouleur de carrure,

    Des joueurs de go,

    Des ramasseurs d’ordures,

    Tout ce que la ville produit

    De sportif et de sain,

    Avait rendez vous là

    ELLE ME DIT : ALLEZ VIENS

    ET CET OISEAU DE NUIT M’EMPORTA DANS SA JUNGLE,

    DANGEUREUSE,SECRETE,DU VENIN SOUS LES ONGLES.

    JE L’AIMAIS....

    PETIT MONSTRE,PETIT MONSTRE,POURQUOI M’AS-TU PLAQUE......B.Lavilliers

    Bises de Roger bretagne

    • Euuhh ... des Junkies ... des maquerelles ... des tueurs ... des cimetieres ... des ramasseurs d’ordures ... Au secours !!! Personne n’arrive à me remonter le moral !
      Léa.

    • juste une pensée matinale :

      j’ai regardé le ciel

      scrutant pour y trouver

      l’arabesque d’une aile

      qui le rendrait léger

      Pedro

    • Un rayon de soleil a traversé les nuages ce matin ! Merci.

      M.

    • Chez moi aussi. J’ai regardé le ciel après Pedro et le soleil s’est dégagé des nuages.
      Bises à tous !
      Léa.

    • Mais si, mais si... Léa !

      Monte déjà sur un escabeau c’est bon pour une vue plus dégagée de l’ensemble... Puis Nose a bientôt fait le plein d’excellentes fioles pleines de bulles... Aller, pleure pas, on arrive !!

      Smack !

      TZ.

    • "LE PETIT-BOURGEOIS GENTILHOMME"

      par Alain Accardo
      (Editions Labor, Espace de libertés)

      Nous avons oublié, dit le "bourdivin" Alain Accardo, et même radicalement évacué "la question qui était explicitement au cœur de l’affrontement des forces politiques et sociales depuis le XIXe siècle : comment mettre fin à la domination d’une poignée d’hommes sur le plus grand nombre ?" Autrement dit, comment faire une révolution (rires dans la foule). Notre société est l’une des plus féodales qui ait existé : nous nous en accommodons. Pourquoi ?

      C’est comme si nous avions déjà parcouru tout le chemin. Comme si l’économie libérale avait réussi à nous faire croire qu’elle était à la source de la prospérité généralisée, de la paix, de l’abondance et de la sécurité qui - chacun ne s’en rend-il pas compte ? - règnent à la surface de la planète (autre version : qui règnent en Occident, mais ne devraient pas tarder à gagner le reste du monde, un peu de patience, SVP).

      Pourquoi ne peut-on plus imaginer que les choses puissent être différentes de ce qu’elles sont ? Certes, parfois, des millions de salariés sont "conduits à clamer leur colère ou leur désespoir d’être traités comme quantité jetable par leurs employeurs", mais cela "sans s’interroger un seul instant sur la légitimité d’une organisation sociale qui autorise un petit nombre d’êtres humains privilégiés (des managers et des actionnaires) à s’arroger un droit de vie et de mort sociales sur une foule de leurs semblables".

      Pourquoi, encore une fois ? Parce que, dit Accardo, nous sommes tellement façonnés pour nous adapter à cette société que nous finissons par croire que nous y adhérons spontanément. Même - et surtout - les plus instruits ont du mal à penser leurs propres déterminations sociales. Entre autres responsables, le "champ des médias", qui, "sous l’empire irrésistible de l’audiovisuel et de sa logique commerciale, est devenu une immense et ubuesque machine à décerveler, à fabriquer de l’agenouillement et du consensus".

      Ce bref, vigoureux et très éclairant ouvrage invite qui se veut de gauche à "clarifier et changer la part de soi-même qui est asservie au système". Un appel à l’effort moral personnel, n’est-ce pas ridicule, obsolète, par les temps qui courent, où chacun ne cherche qu’à étancher sa "soif inextinguible de jouissance immédiate, sans fin et sans frein" ? On a la très vive impression, qu’au contraire...

      Jean-Luc Porquet

      in Canard Enchaîné 23.07.2003

      via Tzigane

    • S U P E R B E !

      Thanks TZ

      Esteban

    • Esteban, tu as un usurpateur de ton pseudo qui se prétend Esteban, PCF section du Mans sur l’article Gayssot ! TZ.

    • Il y a un autre 89**105*** qui usurpe ton pseudo !!!

    • Nous sommes tous des Esteban !

      Pingouin Esteban

    • Esteban de tous les pays UNISSEZ-VOUS !

      M.

    • Estebans unidos

      Jamás seran vencidos

      Es Teban

    • PINGOUIN JMH ET CHER COUSIN...

      .... J’apprécie particulièrement comme toi la franche rigolade - tu le sais - et beaucoup d’autres choses encore. Je croyais d’ailleurs que ta contribution venait après nos invitations à venir prendre un verre avec nous (même plusieurs) après une si longue absence, que nenni...

      "NOUS SOMMES TOUS DES ESTEBAN" !

      Là, tu as creusé profond JeanMimi (comme dirait mon autre cousin algérois Djaffar). Presque du Colombani...

      Amicalement à toi,

      Tzigane

      NB : Voir la mise au point de Esteban (le vrai) sur l’autre fil.

    • Mon cher cousin Tzigane,

      Le pastis 51 passe très bien, le pernod 45, le Vat 69 aussi et même le 43 (liqueur espagnole)....

      C’est le 1,93 que j’ai sur l’estomac et ça me donne encore des aigreurs. Et dans ces moments-là, je ne suis pas de bonne humeur. Et ce ne sont pas quelques commentaires acides qui ont suivi qui m’ont servi de bicarbonate, bien au contraire...

      Nabetse ( ça, c’est pour l’autre cousin torero qui a réussi la multiplication des IP à défaut de pains...)