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"Il est temps de dépasser la référence au parti"

Publie le vendredi 11 mai 2007 par Open-Publishing
54 commentaires

JEAN-CLAUDE GAYSSOT, ancien ministre PC

Comment analysez-vous la situation actuelle ?

Jean-Claude Gayssot. La recomposition politique est à l’oeuvre : Nicolas Sarkozy règne sur la droite conservatrice et la gauche lorgne désormais vers le centre. Face à ce scénario à l’américaine, il faut donner naissance à une troisième force. Le PC ne doit plus regarder passer les trains. Il doit prendre l’initiative de proposer et de construire une nouvelle formation politique prônant la transformation sociale.

Quelle forme prendrait cette nouvelle formation ?

Elle doit être ouverte avec des communistes mais aussi des socialistes, des écologistes, des altermondialistes. Les appels du pied du PS au centre déstabilisent un certain nombre de socialistes encore attachés à l’idée que le système capitaliste n’est pas la fin de l’histoire. L’idée d’Henri Emmanuelli de créer un grand parti progressiste rejoint ma suggestion. Il y a une place à la gauche du PS pour une force souhaitant occuper des responsabilités.

Ce nouveau parti doit-il porter le nom PCF ?

Non. Il est temps de dépasser la référence au strict Parti communiste. J’entends poursuivre mes combats, mais pas absolument sous cette étiquette. A quoi cela servirait-il de prolonger des références qui n’ont plus d’avenir ? Ceux qui pensent que le dogme doit continuer à exister ne seront peut-être pas contents. Mais ouvrons les yeux : dans le monde, les partis communistes ont pratiquement disparu au profit de nouvelles forces progressistes. N’attendons pas notre prochain congrès en décembre pour faire preuve d’audace.

Vous attendez-vous à une nouvelle défaite lors des législatives ?

Ce sera compliqué : depuis trente ans, à chaque élection, on prend des coups. Le vote utile joue, mais il n’explique pas tout... Toutefois, face à cette droite dure, il faut un maximum de députés de gauche et de députés communistes pour contrer les projets néfastes de Sarkozy. S’il n’y a pas de groupe PC, ce sera un nouveau recul qui ne fera pas simplement mal aux communistes, mais au pays tout entier.

EH
Le Parisien du 11 mai 2007

Messages

  • Les liquidateurs peuvent s’en aller. S’ils n’y croient plus, qu’ils laissent la place aux autres.

    Des PC, il en existe plein de part le monde. Cela arrangerait bien la classe dirigeante mondiale qu’ils disparaissent.

    Des drapeaux rouges flotteront de nouveau sur certains bâtiments en France et ailleurs.

    Et ce ne sera pas pour servir de caution au capitalisme.

    Signé : bleu blanc ROUGE.

    • Le résultat du 1er tour de l’élection présidentielle confirme l’échec de la stratégie du dit
      « rassemblement anti-libéral ».
      Nous avons voulu voir dans le résultat du Non au référendum une majorité antilibérale. Il ne s’agissait, à mon sens pas de cela, mais simplement du rejet d’une constitution qui est apparue aux citoyens antisociale et antinationale.
      Il est vrai que c’est grâce au parti communiste que le débat sur cette constitution a pu s’ouvrir et éclairer beaucoup de monde, fallait t-il pour autant mettre le pied à l’étrier à des courants de pensée n’ayant aucun ancrage auparavant dans la société comme « les bovétistes » ?
      Nous avons voulu croire que des luttes communes, comme par exemple le combat contre le CPE, qui a rassemblé différentes forces et courants d’extrême gauche pouvaient constituer une majorité capable d’aller au gouvernement.
      La LCR a été rapidement très claire sur le sujet, elle a désigné son candidat et porté les valeurs qui sont les siennes : Protestation et refus de prendre des responsabilités dans les affaires du pays.
      Que pouvait gagner un parti comme le nôtre à se tourner vers l’extrême gauche alors que nous avons des milliers d’élus, un groupe parlementaire à l’assemblée nationale et vocation à accéder au gouvernement ?
      Il me semble qu’un parti politique doit avoir pour but de défendre ses propres valeurs, son propre programme, sa philosophie et de présenter des candidats sous ses couleurs aux élections.
      Faudrait t-il aujourd’hui avoir honte de ce que l’on est ? Moi je suis fier d’être communiste et fier des valeurs humanistes dont est porteuse la visée communiste !
      Dans le cas contraire il faut se poser la question sur l’avenir du parti et envisager sa disparition, c’est d’ailleurs ce qui est souhaité par certains, dont aujourd’hui Jean Claude Gayssot. Comment expliquer que des adhérents, ayant des responsabilités nationales, aient pu mener en toute indépendance campagne contre la candidate de leur parti ?
      Notre allié naturel a été jusqu’à présent le parti socialiste, nous avions avec lui une règle, celle du désistement républicain.
      Le parti socialiste est réformiste, il souhaite réguler la société sans la transformer, le parti communiste a pour vocation la transformation de la société, c’est en gros ce qui nous différencie.
      En politique il y a un élément incontournable qui s’appelle le rapport de forces. Nous savons qu’à la différence de la droite le parti socialiste peut prendre des mesures allant dans le sens de la transformation de la société lorsque le parti communiste est en mesure de lui opposer un rapport de forces suffisant.
      Le poids électoral du parti communiste ne cessant depuis 1981 de diminuer, le rapport de forces est certes aujourd’hui infime. Mais comment ne pouvait t-on pas penser avant l’élection présidentielle qu’en tournant le dos au parti socialiste on allait inévitablement le pousser dans les bras du centre droit et se couper de notre électorat ? Pourquoi n’a t-on pas voulu entendre les gens du peuple lorsqu’ils nous disaient : nous ne voulons pas revivre avril 2002, nous voulons un candidat de gauche au second tour !
      L’élection présidentielle précédent les élections législatives a créé une situation de bipartisme et de vote utile en faveur du parti socialiste, plaçant hors course un parti comme le nôtre. Ne fallait t-il pas s’interroger sur le jeu des alliances, notamment avec le parti socialiste ? Aurions nous été moins communistes, moins bien perçu par notre électorat et moins efficace pour le peuple en passant des alliances pour les élections législatives avant la présidentielle ?
      Serons nous demain plus utile et plus efficace pour le peuple avec moins de députés ?
      Nous en sommes réduit aujourd’hui , affaiblis jusqu’à l’os , à aller quémander le maintien d’un groupe parlementaire au parti socialiste alors que nous avons contribué par notre stratégie à le faire évoluer vers le centre droit de Bayrou !
      Le Parti Communiste, lors de son dernier congrès, a accouché d’un programme et d’une visée communiste que nous attendions pourtant depuis longtemps. Nous ne nous en sommes pas saisis. Nous avons préféré nous laisser entraîner dans des débats interminables avec les mouvances d’extrême gauche, oubliant pendant ce temps de s’adresser à notre électorat et plus globalement aux gens en souffrance de cette société capitaliste.
      Je pense sincèrement que Marie Georges Buffet a été une bonne candidate mais sa campagne électorale s’est inscrite dans une logique d’un pseudo rassemblement des forces antilibérales qui a gommé notre identité, ainsi je l’ai rarement entendue prononcer le mot communiste durant cette campagne !
      L’échec à cette élection présidentielle doit être assumé collectivement, il est normal que Marie Georges Buffet ait retrouvé sa place à la direction de notre parti. Pour autant, je pense, que le prochain congrès ne devra pas se contenter de colmater les brèches mais qu’il devra adopter une ligne politique et une stratégie claire.

    • Je ne partage en rien ton analyse sur la situation depuis le 29 Mai ni sur l’état des discussions des partenaires de gauche pour les législatives.

      C’est une analyse où comme par miracle le poids des compromissions sur le fond entre 1997 et 2002 est gommé de l’histoire pour laisser la place à une descente aux enfers lente et régulière depuis 1981.

      La descente avait commencé de manière significative dès les années 70 du passage de Duclos autour de 21% à Marchais et ses 15/16 % .....

      Le score est faible en 2007 d’abord à mon sens parceque l’espace politique du message est étroit : il fallait convaincre des antilibéraux que les idées du rassemblement pouvaient inonder toute la gauche , que cette gauche pouvait diriger le pays sur la base de propositions contenues dans le programme et c’était pas tout....que sans changements nets au niveau européen ( BCE repolitisée ...) il n’y avait pas de porte de sortie à la crise de la société française, ouf rien que ça !!

      C’est plus facile de faire son petit facteur agité ou bien sa répétitrice de cathéchisme pour rassembler ses ouialles égarées !!

      Pour autant la position est juste, d’autant plus qu’il est assez cocasse de remarquer que ceux qui disaient que MGB ne pouvait pas être candidate car elle allait nous vendre le soir du premier tour ont appelé ce même soir à voter Ségolène Royal !!!! Petit facteur agité mais pas inconscient, ça rassure quelquepart !!

      Maintenant Gayssot pose une vraie question, mais j’ai peur qu’il veuille enterrer le PCF, la tête tournée sur sa droite et là je ne le suis pas du tout.

      Les déclarations de quelques camarades au Cn sur l’ambition à donner à notre futur Congrès me semblent au contraire tout à fait pertinentes et pas uniquement celles de camarades de l’équipe dirigeante.

      Mon avis est qu’il faut admettre que le PCF tel qu’on l’a connu a accompli sa mission historique et que l’on peut se regarder dans la glace pour dire : je suis fier d’être communiste !

      Mais maintenant il faut poser les bases d’une organisation qui prenne à bras le corps la question de la libération humaine dans les conditions historiques de notre époque, celui du monde mondialisé non pas seulement dans la conscience des marxistes et de quelques autres comme aux XIX ème et XX ème siècles mais le monde mondialisé vécu par le plus grand nombre, réellement ou médiatiquement pour les moins fortunés.

      A ce sujet j’ai été le parrain d’un guinéen sans papiers à Limoges, réfugié depuis 2003, l’amitié s’est installée et nous avons même causé ballon, foot si tu préfères.....il m’ a donné la composition d’équipe du club de CHelsea à quelques éléments d’une époque où il était en Guinée, tentant de se soustraire à la dictature de ce pays. Dans son pauvre pays , il suivait le championnat de football qui brasse le plus d’argent dans le monde et était membre de l’opposition....ça donne à réfléchir !!

      JP VEYTIZOUX

    • autour d’une interview qui à l’air d’un article signé JCG MAIS DONT ON NE CONNAIT PAS LA SOURCE EXACTE.

      Je n’ai rien pour JCG ni contre lui non plus mais j’aimerais avant de me faire mon opinion ou donner un avis, savoir quand et où et tout ce qu’a dit le gars en question.
      alfare

    • Que ceux qui veulent un autre parti le fassent et quittent ce parti communiste qui ne leur convient plus, qu’ils arrêtent de profiter de l’appareil à des fins personnelles, c’est une question d’honnêteté !

      Bruno Noble.

    • Je ne veux pas pour ce qui me concerne quitter le parti communiste. Je veux que le parti communiste soit l’aiguillon de la force de transformation sociale anticapitaliste dont il ya un besoin urgent pour la France , l’Europe et le Monde au XXI ème siècle.

      Ce n’est pas une refondation, ce n’est pas une rénovation , c’est une "renaissance marxiste humaniste" plaçant l’homme au coeur du projet de transformation sociale !

      Nous ne sommes pas des voyageurs sans bagages pour construire un tel projet.

      JP VEYTIZOUX

    • Cette réponse est presque digne des slogans gadgets de Ségolène (ex. les drapeaux tricolores aux balcons) !
      Trêve de romantisme, camarade, réveille-toi !!!!
      Gayssot a tout à fait raison. Lui, au moins, a le courage de réagir et de secouer le cocotier (si j’ose dire !)

    • Je ne suis pas d’accord avec Jean-Claude Gayssot. Avant d’inventer une nouvelle stratégie, faisons d’abord l’analyse, de ce qui c’est passé et de ce qui ce passe.
      Les analyses politiques profondes que nous avons à mener, méritent un niveau de conscience politique bien supérieur a des calculs comptables ou politiciens de ramasse voix. Au contraire laissons s’exprimer le plus grand nombre d’adhérents et de sympathisants faisons de ce congrès à venir un immense champ de réflexions politiques.

      Intégrer les sympathisants, en les associant à nos réflexions politiques, puis organiser des minis référendum c’est créer les conditions pour qu’ils participent à cette construction politique. Bien sur se sont les adhérents qui démocratiquement décideront de la finalité du projet, mais avec une vision plus large parce qu’ils auront travaillé collectivement avec les sympathisants dans la transparence politique. Voilà comment je conçois ce congrès.

      Des camarades se plaignent de ne plus parler du capitalisme, mais dépasser le capitalisme, c’est prendre la société là où elle en est, aujourd’hui, pour aller vers l’épanouissement social de l’individu. Le système capitaliste induit les différentes formes de libéralismes ou dictatoriales, et nous baignons dans le libéralisme.
      Les différentes formes de libéralismes que depuis 82, nous avons vécu, et auxquelles nous avons participées, ne nous a pas permis de démontrer qu’il y avait d’autres solutions. Je ne jette la pierre à personne parce que nous savons que la droite est très forte en France et il fallait en tenir compte. Je pense que ce chemin que nous avons mené avec la social-démocratie, a donné une image fausse de ce que nous sommes réellement.

      Aujourd’hui le positionnement antilibéral est juste, allons plus loin. Par exemple : le positionnement de Marie-George Buffet vis à vis d’une éventuelle participation à un gouvernement socialiste conditionné pas par le nombre de ministre à pourvoir, mais pour obtenir du contenu politique me semble déterminant. Pour moi ce positionnement là, il faut l’avoir partout, quelle que soit l’élection. Nous avons besoin d’efficacité politique, pas de stratégie bassement comptable.

      L’échec entre les organisations des collectifs et le PCF, est dû à un immense décalage, de la perception de ce qu’est le Parti Communiste, de son esprit des responsabilités, de son ancrage partout dans la société, du respect de la démocratie. Le choc frontal entre ce que représente le Parti Communiste et l’enthousiasme parfois immature, parfois irresponsable mais aussi cette fougue faisant fi de la démocratie ne pouvait que mener à l’échec. Personnellement je n’ai pas admis et je n’admettrai jamais que la démocratie soit bafouée car c’est la porte ouverte à n’importe qu’elle dérive c’est excessivement dangereux. Je n’ai pas accepté que M Mélanchon arrivant après la bataille, sans se soumettre au débat et au vote des collectifs arrive dans la nuit du 9 au 10 décembre 2006 en sauveur suprême, venir proposer ces services, ce n’est pas de la politique, c’est inacceptable.

      En fait, cette construction venue des états majors était en contradiction avec ce que doit être un mouvement populaire. C’est le mouvement populaire qu’il faut dynamiser.

      Le Parti Communiste Français se positionne d’abord sur les questions politiques et ensuite choisi la personne la plus apte à mener le combat, c’est cette conception de la politique, qui n’est absolument pas comprise chez les non communistes. C’est cette facette là que nous devons donner à voir à tous ceux qui participeront au congrès.

      Aline Pinault (ex Baneux Bobigny)

    • Il arrive assez souvent hélas que lorsque que nous avons des dirigents qui nous semblent bons avec leurs actions révolutionnaires et de défence de la classe populaire nous leurs apportons nôtre soutient parceque ils sont un peu de notre classe social mais souvent nous sommes tres déçùs parceque quand ils ont obtenus notorieté et qu’ils ont améliorés leurs conditions sociales ils tournent la veste et passe de l’autre côte de la barrière la déception qu’il créent ne les interessent plus ils ont assurés leur vieux jours et plus confortablement que nous !!!AL DE TOULOUSE

    • Le commenrtaire de Gayssot ne peut pas ne pas être une réponse à l’article de Frèche paru dans le Midi-Libre, qui dit en substance "il faut s’ouvrir au centre, si les communistes ne sont pas contents qu’ils partent". Il y a longtemps que Gayssot et son réseau, "le communisme du XXIe siècle, voulait être la gauche de la gauche du PS ! Frèche l’a obligé à sortir plus tôt que prévu du bois, puisque normalement c’est le petit télégraphiste de Hue, Blottin, qui est chargé de ce genre de besogne (ça lui va bien, c’est un besogneux, l’imbécile qui sourit toujours !). Encore faudrait-il pour juger de la poisition précipitée de Gayssot que les lecteurs de Bellaciao puisse lire l’intégralité de l’article de Frèche...

      Jean-Claude de Nîmes

    • Que celui qui après être parti de la suite de Georges Frèche, y est revenu pour un petit cadeau, humoristique, de délégation aux droits de l’Homme, évite de se moquer du monde.

      Les égos anti cocos ont encore de beaux jours.

      Mare de ces apparatchiks qui deviennent socio dém ou même libéraux si vite.

      Salut fraternel.

      Le Renard Rouge

  • Oui ouvrons les yeux : où sont les "nouvelles forces progressistes" ?
    il est temps d’arrêter les postures et de prendre les défroques du "progressisme anti libéral" pour autre chose que des costumes pour le grand théatre médiatique bourgeois.
    il est temps de se pencher sur le contenu : vers le socialisme ou vers l’habillage social chrétien de la crise du capitalisme ? Sarko le grand diable ou la marionette de l’impérialisme au service des Directives capitalistes de l’Union Européenne ? la Cgt grand syndicat ouvrier ou future ONG payé via la CES par l’association capital travail de la nouvelle gouvernance européenne ?
    Va falloir tracer les frontières de classe à travers tout le fatras du sociétal et "des propositions innovantes" de la gôche. Dylan31

  • Ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on fait disparaitre la fièvre.

    La décision du dernier CN d’ouvrir très largement et très méthodiquement une dynamique très large de réflexion sur la société française ,sur la place et le rôle du PCF dans son évolution,les réalités d’un dépassement possible du capitalisme,est une bonne et nécessaire initiative.

    Prenons le temps de bien faire pour repartir durablement.

    RASPOUTINE

  • A COMBIEN évaluez vous le nombre d’imposteurs qui ont fait carrière au sein du PCF ces 40 dernières années ?

    • Gaissot avait d’excellentes relations avec un milliardaire à l’époque ou il était ministre et il ne voyait là aucune contradiction. Il n’a pas laissé des empreintes profondes concernant son apport politique lorsque qu’il était à la direction du parti.
      Il ne faut pas s’étonner que le PC soit en difficultés avec ce dirigeant comme avec Hue.
      Cependant qu’il sache que l’époque ou les militants de base suivaient aveuglément la direction du parti est révolue.
      Donc Gaissot retour à la base et à la distribution de tracts. VF

    • la stratégie ça interresse qui ?le peuple s’en fout complétement de la sratégie !

      Jean Claude des Landes

    • Le nombre d’imposteurs des 40 dernières années, au PCF, est égal au nombre d’imposteur des 40 prochaines années.

    • 45 000 embauches statutaires à la SNCF entre 97 et 2002 ! alors que cette entreprise avait perdu des dizaines de milliers d’emplois et qui reprend les suppressions depuis 2002.

      Allez jouer aux révolutionnaires purs et durs et expliquer à ces 45000 embauchés qu’un ministre communiste c’est pire que la droite !

      bon courage

    • Jean-Claude GAYSSOT dénonce les propositions de la
      Droite et du MEDEF concernant le service public ferroviaire.

      En rupture avec cette politique de déclin du chemin de fer, marquée par 87 000 suppressions d’emplois entre 1984 et 1997, un endettement atteignant 208 Milliards de francs, et la fermeture de milliers de kilomètres de lignes et de centaines de gares, le gouvernement a mis en œuvre depuis juin 1997 une politique de développement du transport ferroviaire. Le trafic voyageurs s’est accru de plus de 20 % depuis le début 1997, 40 000 embauches ont été réalisées à la SNCF entre 1997 et 2001, les schémas de services collectifs de transports ont retenu l’objectif du doublement du trafic de fret ferroviaire en 10 ans, les volets ferroviaires des Contrats de Plan Etat-Régions ont été multiplié par 8, de nouvelles sources de financement ont été dégagées pour les projets ferroviaires, l’endettement a été stabilisé, la régionalisation des services régionaux de voyageurs est effective depuis le 1er janvier 2002, et l’Europe ferroviaire a été réorientée sur la base de la coopération, de la sécurité et de l’interopérabilité des réseaux, dans le cadre du paquet législatif ferroviaire adopté en décembre 2000 sous présidence française de l’Union européenne.

      donc la droite en supprime 87 000 Gayssot en crée 40 000 et non pas 45 000 dont 17 000 emplois jeunes !

      Il en manque donc combien d’emplois pour faire face à l’accroissement du trafic revendiqué ?

  • Les liquidateurs me dégoutent. Je suis rentrée il y a trois ans au parti COMMUNISTE et je veux bien endosser son histoire dans ce quelle a de négatif et de positif comme toute histoire où pour des idées le sang a coulé : une histoire qui entre dans l’Histoire ce n’est ni tout noir ni tout blanc. Le communisme est une expérience basée sur l’idéologie marxiste. Le monde capitaliste est entré aujourd’hui dans une phase où ce sont les trusts financiers qui font la loi avec les grands patrons et ça sur le dos des travailleurs, des chômeurs, des jeunes, des vieux, des exploités.
    Et des communistes osent prétendre faire un grand parti du style : "on mélange tout- on secoue..." et qu’est-ce qu’il en sort ?
    De la M...e ! C’est du bla bla, du baratin, du raclage de fond de tiroirs, de la manipulation, du tir à vue sur ce qui bouge encore au PCF, ça me dégoûte. Quand ce ne sont pas des fachos, des extrémistes de tous poils qui veulent la peau des communistes, ce sont les cocos eux mêmes ceux qui en leur temps étaient des durs de chez durs, des pas gentils gentils, qui osent piétiner les fondamentaux d’un Parti descendu à 2%. Allez, et qu’ on se rue dessus, ça respire encore ! Un petit coup par ci un petit coup de dent par là ! On l’aura !

    On est des durs à cuire, vous inquiétez pas les gars ! Les communistes qui viennent d’arriver au Parti, ils s’en fichent de commencer à 2% , d’être petit. Le principal c’est d’y croire, de militer, d’avancer pour que la gauche dont on se gargarise tant soit vraiment à gauche SANS CONCESSION ! Pour que la justice sur cette terre puisse exister dans un monde de partage des richesses, des cultures, pour que les valeurs autre que le fric soient dans les têtes, rendent créatifs, que le travail ne soit pas un esclavage et que l’on utlise le progrès technique pour travailler moins et vivre bien. Et non pas travailler plus pour gagner plus (et j’ajoute : vivre moins longtemps). Alors aujourd’hui la gauche elle bat de l’aile, la droite est triomphante. Mais quelle droite ? Des petites gens qui regardent avec avidité la boite à merde qui rase gratuit, ces petites gens de la "France d’en bas"qui croient aux belles paroles cyniques du journal télévisé des chiens écrasés, la France des petits commerçants qui rêvent d’avoir derrière leur tiroir caisse une arme pour se débarasser des petits délinquants ? La France des usagers de ceci et de cela que l’on dressent les uns contre les autres pour mieux régner ? Que l’on flatte d’une bone claque sur les fesses : "Allez, au boulot maintenant !On a assez rigolé !" "Cette droite, ces français (et nous avec) ils vont se la prendre dans les gencives pour 5 ans et j’espère que cette France bleu blanc rouge de mes deux, se réveillera au bout de cette peine. En attendant - pas question pour moi de pleurnicher, de me replier, de suivre les beaux parleurs qui ont la bonne recette, qui ouvrent grands les bras à du vent !

    EL

    • merci El pour ta contribution pure et dure !
      je partage ton analyse sur ces français qui ont bu les paroles de sarko. mais rassures-toi, ce sont les mêmes français qui ont conduit mitterand au pouvoir en 81. et nous cocos nous avons plongé. nous avons servi de strapontin à la social démocratie made in PS.
      le pc à perdu son âme et s’est fait laminer au moment même où le bloc communiste commençait à se fissurer. nous connaissons la suite...
      mais la france et le monde ont changé. le capitalisme a enclenché la surmultipliée. la droite pure et décompléxée utilise la lutte des classes des riches contre les pauvres.
      je suis triste et en colère, mais que faire ?prendre le train de la social démocratie ? prôner la révolution ?
      je pense que notre route est ailleurs. mettre en marche une conscience progressiste dans l’esprit des hommes. la société que nous voulons doit d’abord naître dans les têtes. il faut mettre en action ce qui nous caractérise le mieux : la solidarité, la fratérnité. faire marcher ensemble les ouvriers et les hommes de science. développer à la base une économie en autogestion, respectueuse de la terre, de l’eau et de l’air.
      je sais la route est longue... mais la liberté est à ce prix.
      maxime68

  • Mais ce n’est pas la fin du pcf, de vouloir dire qu’il faut imaginer penser à quelque chose de différent. Je ne sais pas si la voolonté de Gayssot est fondée mais au moins elle me paraît plus crédible du rassemblement anti-libéral qui voulaiit unir des forces différentes à partir des appareils des organisations. La démarche que propose Gayssot me semble pertinente ; il faut partir de l’intérieur du pcf, discuter et éventuelmlemnt décider d’ouvrir une phase constituente en l’ouvrant à toutes les forces, à tous les citoyens qui le souhaitent. Et puis changer de nom, de bases idéologiques ne signifie pas rénier le passé de lutte et de gouvernement du pcf qui resterait toujours la base, le fondement de l’éventuelle nouvelle formation. En tant qu’adhérent au parti je suis d’accord à condition qu’elle parte de l’intérieur du pcf, d’abord, avec le vote des militants et à partir de là décider vers qui et comment s’ouvrir aux autres. Mais pour l’heure ce qui importe c’est d’être tous unis au maximum pour confirmer nos députés pcf sortants et tenter d’en ravir quelques uns à la droite où au centristes de l’udf et du modem.(ce serait vraiment beau de reconquerir la 5 de seine-saint-denis.......)..... Nous aurons largement le temps de débattre et de se confronter après le 17 juin.
    dominique

  • Autant Gayssot est l’icône (mais pas le seul responsable) de la compromission du parti lorsqu’il est au pouvoir ; autant l’idée de ne pas en rester à une crispation identitaire sur le sigle (tout en ayant, je vous le rappelle, abandonné nombre de principes marxistes au profit d’un réformisme pseudo-radical) me parait bonne.

    L’avenir est à l’union des forces de transformation sociale et environnementale. Et cela exclut le ps en tant que tel.

    En France :
    Le parti -qui a gommé toute trace de son nom pendant la campagne- est à 2% sur une présidentielle avec une candidate qui était à bien des égards une très bonne candidate. La crispation sur le nom est porteuse à tout casser et si tout réussit bien ce qui est loin d’être acquis, à nous remettre à 5-6 peut-être 8-10 %. Mais que d’efforts pour porter et assumer "fièrement" un nom qui est un boulet dans la tête même (certes bien bourrée par les médias) des classes populaires et moyennes !

    Au Vénézuela, en Bolivie, en Equateur, etc., vous croyez que l’absence du sigle communiste est fortuite ?

    Allons, allons, en ce qui concerne le communisme, le dire c’est moins bien que le faire. ce qui compte, c’est l’efficacité.

    de plus, comme me le faisait remarquer un camarade, "la gauche", ça commence à gonfler.
    Le terme même ne veut plus rien dire aujourd’hui où droite dure, droite extrêmiste du centre et social-mollasssonerie "de gôche" s’emberlificotent en permanence, tous inféodés au dogme libéral.

    Le vrai clivage aujourd’hui n’est plus gauche-droite, il est libéral-antilibéral. Continuer aujourd’hui à parler de gauche, c’est continuer à entretenir une confusion, un écran de fumée.

    L’antilibéralisme est le socle (attention, là je parle pour moi, un marxiste est antilibéral mais n’est pas que cela.).
    Bon une fois dite ce qui me parait moi une évidence, mais qui ne doit pas l’être pour tous, je pense, y’en a une autre bien désagréable et gênante : on peut pas se blairer avec les zotres (les bovétistes s’il en restent et nos très chers et pinailleurs camarades de la ligue, plus LO, je parle même pas de PT).
    Ils ne nous aiment pas. Nous ne les aimons pas.

    Bon, le but c’est pas de s’embrasser sur la bouche mais je vous signale que le luxe de la division ne nous était pas permis (nous avons vu et nous allons voir le résultat), aujourd’hui ce serait un suicide.

    Jean-Michel (PCF)

    • Jean-Michel
      C’est sûr qu’en amérique latine,et plus présisément au vénézuéla le parti communiste tout en soutenant fortement chavez ne rentre pas dans la regroupement des partis progréssistes du pays parcequ’il veut garder la possibiliter de critiquer ou de soutenir ou non en toute liberté le gouvernement en cas de déviation de ce nouveau parti, peut être ont ils en tête le programe commun de 1974 qui fût complétement dévié vers la social démocratie et plus récemment encore avec jospin,je ne pense pas que changer le nom du parti apporterait quelque chose nous avons l’exemple de tous ces pays qui ont essayés de le faire et qui sont pratiquement inexistants (espagne,italie portugal sans compter les pays de l’est) je pense au contraire que le parti communiste doit redevenir un vrai parti communiste dans ce qu’il a de meilleur parceque les acquits que nous avons obtenus l’ont été sous un parti communiste fort,je pense qu’il a déjà fait l’autocritique de tous ce qui étaient mauvais maintenant il faut repartir sur de vrai bases parceque malgré tout ici il n’a pas de sang dans les mains on ne peut en dire autant d’autres partis, les communistes en amérique latine luttent vraiment contre le capitalisme (je préfére ce mot à l’anti libéralisme) qui embrouille un peu les gens, et eux n’ont pas peur de nationaliser tous ce qui est fondamental pour la survie de leur mouvement , la différence avec nous c’est qu’étant dans une situation de grande pauvreté ils sont en majorité bien plus politisés que nous et ils savent ce qui ne leur convient pas ayant pus avant nous ce rendrent compte du résultat néfaste de cette politique (capitaliste )libérale, pour preuve il commence a ce défaire de la banque mondiale et du fmi,et ils créent la banque d’amérique du sud ,je crois que c’est un peu un exemple qu’ils nous donnent bien que nous partons sur d’autres bases économiquement,là-bas ils ont le courage de se débarasser des médias qu’ils ont parcequ’ ils se sont rendus compte de la puissance médiatique et de son rôle néfaste pour les pauvres,chose que nous avons pas sus faire par deux fois qu’il nous a été possible de le faire sous prétexte de chasse aux sorciéres nous voyons aujourd’hui le résultat !!! j’espére que ma contibution au débat sera publiée .Amicalement AL DE TOULOUSE

  • Si Gaissot, ou Bob voulaient encore servir le parti qui leur a permi de fouler, un moment, les planches médiatiques, ils publieraient leurs mémoires sur :

     Les négociations de 97 sur la participation gouvernementale ? Pourquoi ils n’ont même pas demandé à "nos partenaires" de la majorité plurielle, au nom de la solidarité gouvernementale, de rien faire passer contre nous ? le pseudo vote des communistes de l’époque ? etc

     les privatisations de France Télécom, Airbus, Air France...etc

     Gaissot pourrait, utilement, revenir sur ses rapport avec le personnel DDE...

     Hue pourrait nous réexpliquer les avantages du quinquennat ("où l’on vote plus souvent") sur le septennat et ces "risques de cohabitation".....l’inversion du calendrier électoral...

    Mais, je rève, c’est tellement plus simple d’éffacer le mot "communiste".

    CN46400

    • Un peu dur, Gaissot a fait du bon boulot à la SNCF. Par contre, lui, les siens et d’autres, (Gremetz etc) qui ont menacé de présenter un candidat si MGB n’était pas candidate, serait plus crédibles si leur commentaires, à postériori, s’agrémentaient d’un brin d’autocritique.

    • Je note au passage - quitte à ce que ce site ne le publie pas - que des consultations des communistes peuvent être bidon ("pseudo-vote"). C’est parfois le cas, je le pense aussi.

      Notamment quand on enferme les communistes dans un non-choix.

      Ainsi, lorsqu’on refuse de consulter les communistes sur un choix statégique "candidature unitaire de toutes les forces anti-libérales" ou "candidature de rassemblement issue du parti" pour en rester à des votes flous comme nous l’avons vécu au deuxième semestre de 2006. Jamais le noyau dirigeant du parti n’a posé les vrais termes de ce choix. Il est bien temps, après les élections, de s’exclamer que c’est la droite qui n’a jamais acceptée les compromis sociaux de la Libération ou de 1968 qui vient de s’installer au pouvoir. Si tel était - et je pense que c’était le cas - l’enjeu de l’élection présidentielle, alors l’unité de candidature autour des 125 propositions était incontournable.

      Dire les choses ainsi aurait éviter le pseudo-vote... de décembre 2006.

      gib

    • 100% d’accord. Remplacer le centralisme démocratique par des votes non signifiants, sur des question biaisées, revient à introduire la dictature des bruits et magouilles de couloirs. Il faut introduire dans les statuts un dispositif qui, à tous les niveaux, organise, contrôle et valide les votes.

      j’espère que tous les fanas de la candidature pur jus vont enfin lever le masque et assumer leurs responsabilités !

      CN46400

    • Je suis plutôt heureux de ce qui se dit sur le site et dans cette discussion.Il va falloir discuter sur plusieurs niveaux :

      1/respect des déçisions majoritaires

      2/revenir à une analyse marxiste de la société,et je ne dis pas marxiste léniniste.La théorie marxiste doit s’enrichir dans les luttes,avec les apports des philosophes du Parti et en dehors.

      3/retourner dans les entreprises,être avec les ouvriers et les employés.On doit arrêter de dire que la classe ouvriére n’existe plus alors qu’elle représente 26% de la population active,plus de 11 millions de personnes.Remarquons que si ils avaient vôté selon leurs intérêts nous ne serions pas dans la situation actuelle.

      4/les élus se doivent d’assister aux instances déçisionnaires et d’en respecter les déçisions,et nous ne devons plus les laisser se "démerder" avec leurs "problémes" qui sont aussi les notres.

      5/nous devons nous ouvrir sur la société et faire des collectifs des collectifs de masse et non pas des réunions de gens entre eux théorisant à l’infini sur le sexe des anges.

      J’en ai quelques autres comme ça en réserve.Les discussions risquent d’être animées dans les mois qui viennent,nous devons les aborder avec tranquillité d’esprit et avec fraternité.

      j’ajouterais que la stratégie les gens s’en foutent,ce qu’ils veulent c’est que nous soyons présents sur le terrain et que nous cessions de nous perdre dans des discussions stériles.

      Jean Claude des Landes

    •  [de RBBR à Jean Claude des Landes]

      Complétement d’accord avec toi, JC des Landes et notamment sur tes 5 points.

      Je pense vraiment qu’une *critique critique* de notre pratique depuis 1997 sera salutaire permettant d’entrevoir plus précisemment le type d’outil politique dont *le mouvement prolétaire* a besoin à présent pour contrer l’offensive du capital financiarisé à outrance, lequel dètruit comme une gangrène *la vie sur terre*.

      Il nous faut re-travailler sur le concept *d’en-commun des hommes* développé, en son temps, par Ralite (dans son combat contre l’A.M.I, souvenez-vous !)

      Je crois sincèrement que nous avons, à présent, aux vues de toutes les erreurs et avancées accumulées depuis ces dix dernières années, les moyens théoriques et pratiques de redresser la barre et *d’aller de l’avant* à nouveau !

      La PÉRIODE QUI S’OUVRE, à présent, a toutes les chance d’être particulièrement PRODUCTIVE... FÉCONDE... ET PARTICULIÉREMENT EXALTANTE !

       ...ET QUE NAISSENT -ENFIN !!- DE LA PENSÉE THÉORIQUE DE MARX (intériorisée EN NOUS... anticapitalistes de la première heure) *LES OUTILS PRATIQUES ET THÉORIQUES* DES NÉCESSAIRES CHANGEMENTS À -enfin- *METTRE AU MONDE* !

      Dans l’espoir retrouvé...

      ...RBBR - http://wwwlavie.over-blog.com

  • Ci-joint un article de L’Huma sur les Municipales de Béziers : on notera que monsieur Gayssot s’y connait plus en matière de "branchitude" que de résultats probant puisqu’il prit la raclée du siècle face à un maire de droite réélu dès le premier tour., cela n’empêche pas de conseiller de suivre sa voie....aie, aie, aie.

    De notre correspondant régional.

    Plus de 1 200 personnes ont assisté, mercredi soir, au palais des Congrès au meeting de la liste Béziers rassemblée conduite par le ministre des Transports, Jean-Claude Gayssot, et le député socialiste, Alain Barrau. De nombreux élus locaux avaient fait le déplacement, dont le président du conseil général de l’Hérault, André Vézinhet. Les représentants des formations politiques engagées ont pris la parole (PS, PCF, MDC, PRG).

    De nombreux messages de sympathie ont été adressés à la liste tout au long de la soirée. Ainsi, des membres de la société civile biterroise ont tenu à affirmer le choix de Jean-Claude Gayssot pour leur ville, tels Michel Palmié, dit " La Palme ", ancien joueur de rugby et dirigeant de l’ASB, Jean-Louis Martin, lui aussi joueur à l’époque du " grand Béziers ", aujourd’hui chef d’entreprise. Deux autres figures de la cité, Gérard Bèze, président de la Chambre de commerce et d’industrie, ainsi que Robert Margé, directeur des arènes, étaient présentes dans la salle. De nombreuses associations ont, elles aussi, adressé leur soutien à Jean-Claude Gayssot. Ce qui n’est visiblement pas du goût du maire sortant, Raymond Couderc. Avant d’appeler à la mobilisation pour le premier tour, le ministre a d’ailleurs condamné vigoureusement les " méthodes staliniennes " de la droite.

    Côté national, après la visite de Roger Hanin dimanche dernier dans le quartier populaire de la Grangette aux côtés du candidat Gayssot, des personnalités de la gauche plurielle ont également répondu présent : citons, parmi d’autres, les messages de Jean-Pierre Chevènement, Marilyse Lebranchu, Jack Lang, Bernard Kouchner, Robert Hue... Avant la tenue du meeting, Jean-Claude Gayssot avait reçu une lettre de Lionel Jospin. " Depuis trois ans et demi, j’ai pu apprécier, écrit notamment le premier ministre, les qualités dont tu as fait preuve dans des secteurs de l’action gouvernementale si importants et sensibles pour nos concitoyens [...] . Les Biterroises et les Biterrois te connaissent et savent que l’avenir de leur ville, bâti sur une véritable dynamique économique, sur une solidarité plus affirmée et sur un positionnement culturel digne de son histoire, implique une équipe municipale renouvelée et motivée. ".

    L. F.

  • il est dure de se remettre du ministère des transport après Fisherman voila Gayssot
    jcf

  • Apparemment pour des raisons internes, le PCF n’a pas su prendre conscience de la déviance du système capitaliste qu’est l’Ultralibéralisme.

    Ce système économique dominant en Europe, où la commission de Buxelles lui est acquis corps et âme, a maintenant pris le pas sur celui que théorisait fort bien P Boccara, Ph Herzog ... au sein du PC : le capitalisme monopoliste d’état, où système Keynesien dans l’approche économique non marxiste. L’Ultralibéralisme a commencé à s’installer sous Mitterrand, puis est devenu dominant à l’époque de la Gauche plurielle, dont une partie de l’action : privatisations, début de démantèlement de l’appareil d’état, - abscence de plan dans le domaine clé de l’énergie (si l’on relit maintenant les écrits de C Pierret qui voulait du gaz majoritairement, on voit qu’il n’y avait aucune vision même à court terme)-, vente des actifs de l’Etat.

    Aujourd’hui être anti-capitaliste en France, ces être anti-ultralibéral ou antilibéral.

    Rien n’empêche une aproche marxiste de ce système..

    Là le PCF est un peu à la remorque des analyses extérieur.

    Il est un peu inquiétant de constater qu’il refuse l’analyse interne, jusqu’à préent, de son échec plus que cuisant.

    J-M Berniolles

    • Le problème c’est que depuis des années, pour des raisons politiques évidentes, il n’y a plus d’analyse théorique fondamentale, d’analyse économique, plus rien sur l’impérialisme au sein du PCF
      On reste dans les clous de la science économique bourgeoise, ce qui donne les confusions que l’on connaît actuellement sur le libéralisme et l’antilibéralisme, le capitalisme industriel et le capitalisme financier, sans que la question d’un anticapitalisme réel et non en paroles soit posée, sans que la question de la société socialiste soit posée.
      JY

    • Il faut un grand coup de balai dans le parti.
      Changer le nom qui est le même depuis sa création, c’ est le seul parti qui n’a pas changé !

      Changer l’emblème, la faucille et le marteau c’était bon il y a 30 ans (le symbole des paysans et des ouvriers), les jeunes ne savent même pas ce qu’est une faucille

      Changer la majorité des responsables. Marre de voir depuis 3 ans uniquement MGB pour représenter le parti dans les médias

      Rajeunir

      Féminiser

      Avoir un discours dans lequel les gens se reconnaissent, parler comme eux, éviter la langue de bois

      Aider la jeunesse communiste à se développer ; pourquoi voit on le MJS et pratiquement pas la JC ? Qu’a fait le parti pour notre mouvement de jeunesse ?

      Ne pas faire d’exclusive entre les tendances du parti. Je regrette les critiques trop souvant présentes par exemple sur ce site par rapport aux communistes unitaires. Ces derniers sont loin d’avoir complètement tort. Oui le parti a fait une grave erreur politique en imposant MGB. J’aurai préféré voter pour Autain au 1er tour que voter Ségo au 2ème tour.

    • Changer l’emballage ne trompe pas longtemps sur la marchandise !

      Les partis qui changent de nom veulent surtout nettoyer les placards. La SFIO est devenue PS pour faire oublier son attitude sur les guerres coloniales. Y a-t-il tant de cadavres dans les placards de Fabien, que tu ne puisse les assumer ?

      CN46400

    • Ne crois-tu pas qu’en vrais lecteurs de Marx, nous pourrions faire la différence entre le fétichisme pour le contenant et la richesse du contenu ? Il est indéniable que de Pyonyang à Prague, bien des crimes ont eu lieu au nom du communisme. Et à Paris même, la faute politique du groupe Duclos-Tréand ne fait pas honneur au communisme. Les réponses sur le thème "nous voulons autre chose que..." ne suffisent pas. Certes, à chaque génération, il s’est trouvé des jeunes adhérents pour endosser tout le passé communiste (et même son passif). Mais de crise en crise, ils sont de moins en moins nombreux. Jusqu’à récemment, c’est la carte du monde qui connaissait des taches blanches où l’implantation communiste avait disparue. Depuis plusieurs annés, la carte de l’hexagone en connait de plus en plus. « 2002 avait marqué la perte de notre implantation nationale, 2007 c’est la disparition des territoires de forte influence communiste. Aujourd’hui il n’est pas sûr que l’histoire de notre pays continue de s’écrire avec le PCF » a dit Isabelle Lorand au dernier CN du PCF. Je crois qu’il faut mesurer à quel point cela est vrai.

      Faut-il pour autant "nous faire oublier" ? Je ne le crois pas non plus. Dans l’apport propre aux communistes, il y a au moins ces deux traditions :
       chercher la source des phénomènes plutôt que se contenter de dénoncer les conséquences (c’est, dans les conditions de son temps, l’essentiel de l’apport de Marx) ;
       inscrire les luttes progressistes d’aujourd’hui dans le mouvement de l’Histoire (avec le risque non évité malgré les préventions de Marx de transformer cette dernière en une mythologie).

      Je me sens communiste parce que je réfléchis ainsi.

      Parallèment, des questions se posent aujourd’hui qui n’étaient pas imaginables lorsque Marx écrit "le manifeste communiste" : la mondialisation, l’atteinte des limites des ressources de la planète. Et, que Marx l’ait voulu ou non, la croyance (car on ne peut l’appeler autrement) que tous les combats sont résumés dans la lutte des classes s’est avérée fausse. On peut trouver des sources sociales à la domination des femmes par les hommes mais on ne construira pas un monde nouveau sans s’attaquer en même temps aux questions économiques, démocratiques, sociales, environnementales et sociétales. En résumé en combattant toutes les dominations parce que chacune d’elles se nourrit et s’entretient des autres.

      Jean-Claude Gayssot commet donc une erreur en dessinant d’abord le contour de ceux qui pourraient se rassembler avant de définir une vision du monde et un projet alternatif. Mais il n’est franchement pas le seul dans ce cas. Je suis de ceux qui pensent que le temps est venu de rédiger à milliers de voix un nouveau manifeste : un manifeste de l’émancipation humaine et de la transformation sociale.

      gib

  • Je ne suis pas sur, mais vérifié les uns et les autres, depuis 1972 avec le programme commun, et donc l’union, nous perdons des voix. A chaque fois, nous voulons l’union et à chaque fois nous perdons des électeurs.

    Je laisse à JC GAYSSOT, la responsabilité de sont intervention, s’y c’est la sienne et à quel moment il a dit ça. Mais je ne peut laisser dire qu’un ministre de gauche et de droite c’est la même chose.

    En effet, dire cela, c’est également accepter que nos électeurs choisisse, aussi bien un gouvernement de droite, puisque c’est la même chose.

    Arrêtons de toujours, critiqué pour critiqué et avançons des idées pour former un rassemblement de gauche anti capitaliste, (antilibérale ne veut rien dire) et donner un espoir à des millions de salariés qui nous font confiance, mais qui en même temps sont pris dans l’étaux du vote utile.

    L’avenir, ce n’est pas avec ou sans le PCF. Plutôt un rassemblement ou chaque entité apporte ces idées et ces reflexssions. Il y aura toujours des miséreux( comme je les appels) qui profiterons du système pour faire une carrière personnelle. Mais cela ne doit pas nous empêcher de garder le meilleurs et de travailler pour l’ensemble des gens qui ne veule pas de la droite.

  • Je suis membre du PCF depuis 1972 et ne l’ai jamais quitté.
    Depuis cette époque, à chaque revers électoral, j’ai entendu critiquer, non pas la direction du Parti, non pas la ligne politique majoritaire choisie par les adhérents, mais ceux qui osaient porter un regard autre sur notre politique, sur nos alliances, sur notre identité.
    Combien de nos dirigeants ont-ils ainsi été conduits plus ou moins doucement à la rupture parce qu’on les traitait de renégats, de liquidateurs ?
    Je crois que le Parti n’a jamais complètement rompu avec les pratiques de l’époque du stalinisme.
    Et je suis tout à fait désolé que de jeunes camarades continuent à se comporter comme certains de leurs peu glorieux ancêtres.
    Allez-y, camarades, continuez à exclure toute pensée non conforme et aux prochaines élections, nous n’existerons plus !

    P.

    • ce qui nous tue, ce n’est pas la volonté de clarification révolutionnaire et le franc parler de certains camarades, mais les magouilles de carriéristes et de liquidateurs qui ne veulent plus rien transformer, mais au mieux "aménager".

      Ca ne date pas d’aujourd’hui.
      Depuis toujours, le mouvement révolutionnaire -sous toutes ses formes et partout- est confonté au chant des sirènes liquidatrices.

      Ce n’est pas nouveau, dès la création du PCF, ça s’est posé.
      Il n’y a qu’à lire les premiers numéros des "Cahiers du Bolchévisme" (l’ancêtre des "Cahiers du Communisme" -revue théorique du PCF- liquidée par R. Hue) et regarder l’histoire.

      Etre révolutionnaire, c’est toujours aller à contre-courant des idées établies et des modes.
      C’est savoir que nous vivons dans une société de classes et d’exploitation et que c’est ça la clef de tous les problèmes.

      Ou on "aménage" d’une façon (UMP) ou de l’autre (PS), ou on se fixe un autre objectif : le socialisme : ni celui de l’URSS, ni de la Chine, ni de Cuba qui sont le résultat d’histoires nationales toutes spécifiques, mais un socialisme à la française.

      C’est pour cela qu’a été créé le PCF à Tours.

      Si certains ne sont plus d’accord avec cet objectif, qu’ils laissent ceux qui croient que le communisme a encore un avenir en France et créent un autre parti.
      Qu’ils prennent un autre chemin comme l’ont fait les "majoritaires" de l’ex PCI, transformé en DS (adhérent à l’Internationale socialiste), puis maintenant rassemblé dans un même parti que les résidus de la Démocratie Chrétienne derrière Prodi !

      El Viejo Topo.

  • Nombreux , enfin relativement, sont ceux qui, comme hélas dans la direction d’ATTAC-France, considèrent que la recomposition ou le rassemblement à gauche doivent et peuvent se faire sans le PCF, et sans se mouiller dans la gestion " réformiste" de l’espace public, comme la LCR : on est dans le bac à sable, et on en jette sur les passants avec quelques invectives à l’appui. Ne pas oublier qu’une motion au Parlement Européen appuyant le principe de la Taxe Tobin sur la taxation des spéculations financières a été rejetée à trois voix près, les députés de la LCR s’abstenant sous prétexte de refus du réformisme.

    Les histoires, les cultures politiques, les distinctions à l’œuvre, ont amené à la division et à la dispersion de la gauche anti libérale dans la campagne des élections présidentielles. Un raisonnement à courte vue, uniquement nombriliste, a aussi fait oublier de tenir ensemble les trois échéances électorales : présidentielles , législatives, municipales.

    L’union politique reste un combat démocratique, pour lequel le PCF a une longue expérience.
    L’appel à constituer des collectifs unitaires antilibéraux est une des avancées les plus importantes de ces derniers mois.
    Nous avons oublié que l’individualisme hédoniste ( tourné vers la satisfaction des désirs individuels, dont la joviale et prospère figure de M. Daniel Cohn-Bendit est la meilleure illustration) n’a fait qu’ouvrir la voie à la consommation individuelle généralisée. " TOUT EST À VENDRE ". C’est là l’héritage de Mai 68 que M. Sarkozy ne remettra pas en cause, puisque ça a enrichi tous ceux qu’il sert obséquieusement.
    C’est-à-dire que les forces dominantes ont isolé les individus, corrompu les solidarités, égocentré les débats de l’espace public, et amnésié les luttes.

    La stratégie des collectifs unitaires antilibéraux est la voie qui permettra de construire une force à gauche et de gauche. L’élection présidentielle rtelle qu’elle est définie par la 5ème république est un plébiscite qui en ouvrant la voie à la personnalisation des candidatures renforce cette propension à consommer du politique et à individualiser le débat démocratique, sous forme de consommation électorale.

    Bon voilà,

    NOTE AU MODERATEUR : merci de me retourner ce message, qui peut nous servir de base de travail pour la suite

    Dominique Remy

    • La stratégie des collectifs unitaires antilibéraux est la voie qui permettra de construire une force à gauche et de gauche. Sauf que la plupart des membres du PCF qui s’y sont essayés n’en veulent plus. On attend la fin des législatives et après BASTA. Ce qui ne veux pas dire ne pas travailler à de nouvelle forme de rassemblement, mais sur la base de l’autonomie de réflexion et d’intervention du PCF - Mais surtout pas chaperonné par un tink tank type Fondation Copernic. La plupart de ceux que j’ai croisé dans les collectifs sont en proie à des doutes existentiels qui les rends inaptes au combat de classe Ils sont de fait presque tous enférrés dans le sociétal Renoncer à être ce que nous sommes (Abandon du PCF) C’est dèjà céder à l’adversaire, refuser le combat et capituler en rase campagne. Le nom du PCF est lié à un nombre considérable d’acquis sociaux et l’on ne tardera pas à s’apercevoir du lien entre les DEUX. Notre recul se traduira immanquablement par des reculs sur ces acquis. Avec la LCR aucun risque il n’y a pas d’acquis. Bernard Trannoy PCF Arcachon

  • Jean Claude Gayssot, Jean-Claude Gayssot, mais dites-moi, ce n’est pas le meme qui soutient toujours le raciste Georges Freche et qui a toujours essayé, par tous les moyens, de couler la candidature de Marie-Georges Buffet ?

    Si c’est ce Gayssot, je trouve qu’il a bien du toupet d’oser donner des lecons.

    Bruno Lamothe

    • notre dernier congrés a bien avancé, mais l’Histoire avait déjà pris beaucoup plus d’avance !

      Il faut savoir l’espace d’une pensée critique, imaginer quel "décalage" nous sépar encore d’une réelle prise de pouvoir sur le cours des choses !

      Refonder pour refonder, NON !

      Mais penser librement, OUI !

      Car il nous faut les uns et les autres réfléchir vraiment, comme des "chercheurs", car c’est bien cette "prétention" que Marx voulait transmettre à "la classe ouvrière" :

      la fameuse "conscience de classe", c’était loin de nos indignations partisanes, contre de soi-disant "liquidateurs" :

      la "conscience de classe", si devait en exister aujourd’hui un équivalent, ce serait la conscience du peuple face à la distance grandissante entre sa "souveraineté populaire" et la réalité du pouvoir totalitaire acquis par le Capital contre lui, dans le processus de la mondialisation ultralibérale.

      Il est temps, "pour rester fidèle" à l’exigence d’une "intelligence du peuple", de savoir imaginer la suite du "manifeste du Parti communiste" qu’imagina Marx en son temps !

      Que les nouveaux adhérents des partis et autres organisations "révolutionnaires" se mettent enfin autre chose que "le coeur à gauche" : qu’ils se forcent à penser vraiment, ce qui suppose de savoir "imaginer " ce que de vieux militants "fidèles" leur suggèrent de "dépasser", pour que l’Histoire ne tourne pas en rond !

      alain de nantes

      Je recommande Penser avec Marx , de Lucien Sève (La Dispute).

  • Il faut effectivement un rassemblement des forces anti-libérales, et ça ne se fera pas deriière le PCF ou la LCR ou quel que soit le sigle.. j’avais eu l’occasion de participer au rassemblement organisé par le PCF à Villepinte après le succès du NON au_ référendum... puis ce fut le trou... rien. ...Il faut reconstruire, mais pour ça il faut le vouloir, ce n’est pas le cas d’un certain nombre de cadres du PCF, puisque la réponse que l’ai reçue, à ma question "il faudrait se voir et disuter pour les législatives" c’est " nous avons nos candidats il n’ y a rien à discuter". Je le regrette profondément, mais ceci étant, le PCF en est à 1,34% à combien vont ils se décider à réfléchir ? le PS est en train de négocier au centre le PCF risque d se sentir bien seul.
    Amicalement,

    François Lucas

    • Et si on réfléchissait à la sitution réelle du fait de la victoire de la droite. Le PCF n’est pas un parti électoraliste mais un outil qui aide la population à se prendre en charge pour agir et défendre ses droits. Les gens qui refusaient de parler politique il n’y a pas si longtemps s’expriment et observent. Ceux qui ont voté à droite ont peur de l’avenir, des jeunes, ils osent dire leurs frustations. Notre Parti est vital pour eux. Car bien mesurer que Sarkosy à ratisser large en mobilisant tous les réseaux de la jeunesse doré. Mais la majorité de leur électorat se recrutent dans les maisons de retraite, ainsi que tous les aigris et ceux qui ont peur de leur voisins.
      De toute façon la lutte de classe se propagent en paroles aussi.
      Un nouveau Parti avec qui comme responsables. Ceux qui ont sacagés les collectifs antilibéraux, il nous faut être sérieux. Changer de nom peut-être mais pour être plus efficace comme communistes. De plus céder sur cette question c’est être orphelins de toute perspective pour longtemps. Si les médias et la finance internationale veulent nous faire disparaitre c’est que le mot Communiste est issu de notre histoire en commençant par Babeuf. Le povre à son époque il était bien seul. Ce n’est pas le cas nous concernant.
      Amicalement. Serge.

    • d’accord avec Esteban :

      il faut refonder tout en inscrivant cette "refondation" dans la perspective d’une "gauche Européenne Antilibérale, communiste et verte", c’est-à-dire, en anticipant la possible et nécessaire stratégie globale, au minimum européenne, et au moins assez ouverte à une dynamique "internationaliste" pour être en mesure d’embrasser toute la problématique du "pouvoir des peuples" face à l’hégémonie totalitaire du capital transnational :

      la question est : quel "parti nouveau" face à la mondialisation nouvelle ?

      sous-entendu : la "mondialisation, " Marx l’avait déjà "décrite" telle qu’on pouvait la concevoir déjà au XIXè !

      Ce n’est donc pas être "liquidateur " que de chercher des stratégies plus "communistes" en fait que celle qui consiste à sauver un mot !

    • Mon ami françois Lucas je te soutiens et confirme que l’appareil du PC ne veut pas discuter avec ses partenaires et cela les ménera droit dans le mur seul isolé au milieu d’une mer bleutée à l’assemblée Nationale
      Aprés tout comme de nombreuses personnes n’arrête pas d’écrire on profitera plus de leur argent ni de leur logistique puisque il va falloir la vendre et rembourser les frais de personnels et divers !
      Oui il y a une réserve d’argent mais si personne ne vote pour le PC c’est autant de 1.66 E en moins faute à qui ?
      La gauche doit revivre sous une couleur pourquoi pas Rouge mais sous une nouvelle forme celle de L’avenir du mouvement et de l’actualité plus celle des année antérieur !
      Ne voyez vous pas Sarkozy proposer des idées nouvelles qui plaissent et emporte le peuple il propose des nouvelles têtes des jeunes fait confiances à la jeunesse issue des banlieu ou de l’immigration ect....
      Nous on propose des vieux schnoc ; sommes considérés comme as been , proposons des vieux cumulards sous prétextes connus et expérimentés certe c’est justement cela que le peuple à choisis d’éliminer au premier tour puis au second de confirmer la nouveauté et l’aventure qui promet passionnante avec l’entrée des socialistes comme Kouchner et compagnie...
      L’analyse n’aurra pas lieu elle a eu lieu par le passage aux urnes réveillons nous !
      On ne peux que constatez que la droite est majoritaire dans ce pays et constater que les français sont racistes et personnel et le confirme pour la premiére fois par les urnes !
      Alors tout rose tout rouge ou tout vert maintenant l’arc en ciel il va falloir le faire car sinon 10 ans de droite garantie !
      Camarades regardez plus le passé regardons l’avenir pour nos enfants que voulons nous la sauve garde d’un partis ou la sauvegarde de nos enfants et de leur environnement pour y vivre ?
      mon choix c’est les enfants qui ferront à leur maniére leur propre révolution ou non e fonction des moyens légués dés maintenant.
      Je vous laisse méditer réfléchir à nous déchirer entre pc s’est amussant pour la droite elle a pas besoin de nous attaquer l’ennemi est interne sympathique non ?
      Calmons nous et reprenons ensembles la discution avec Hue Gayssot MGB et voyons le pour le contre et déssinons ce mouvement d’avenir pour BATTRE LA DROITE cest URGENT !!!
      mickael millet Perpignan

  • cette déclaration de Gayssot me donne de l’espoir
    la désunion des forces antilibérales à cette présidentielle ressemblait à une tentative de suicide. On peut invoquer le vote utile pour le résultat mais quand on part divisés on y contribue ! les antilibéraux d’horizons et de cultures divers ont besoin de produire du commun d’échanger pour construire une véritable alternative.
    Que signifie ce "communisme pure", que certains invoquent mais qui ne peut exister (heureusement), replié sur lui même, ayant tellement peu confiance en lui même qu’il ne peut vivre avec d’autres, mais seulement dans une forteresse-parti, de plus en plus riquiquie, prêchant le dogme du communisme qui au bout du compte ne change rien : ce "communisme pure" ressemble à un gauchisme qui "est plus que les autres" mais est incapable de dégager aucune perspective politique de changement de la société.
    des communistes confiants en eux mêmes acceptent de travailler avec d’autres ! ils savent qu’ils peuvent apprendre des autres et améliorer leurs conceptions communistes et que si celles-ci ont de la valeur (analyse critique, propositions alternatives) elles pourront convaincre. Le communisme c’est le partage et la générosité , aussi !

    ce sera difficle
    mais enthousiasmant

    • LE PARTI COMMUNISTE N A PLUS D AVENIR DIXCITE GAYSSOT .

      1940 PETAIN ET LES FASCITES DISAIENT DES COMMUNISTES :TERRORISTES LE PARTI DES FUSILLES

      En 1958, le PCF était contre la guerre d’Algérie : anti français.

      LE PEN DISAIT EN 2002 : CE SOIR DEUX GRANDS EVENEMENTS

      Premièrement, le F N est le 2ème parti de France.

      Deuxièmement, le PCF a disparu (Le Pen se réjoui).

      Aveux de Mr Seillières, ex président du MEDEF : on ne gère pas la France de la même façon lorsque le PCF fait 20%.

      En ces temps de perte de mémoire, on profite du manque de maturité politique des citoyens pour vouloir liquider le PCF.

      Le PCF est un outil au service du monde du travail, il sera ce que vous en ferez. C’est à l’intérieur du parti que les militants majoritairement définissent la ligne de conduite du parti.

      Gayssot, Lénine disait : veilles à l’existence de ton parti comme à la prunelle de tes yeux.

      Adhérez au PCF, restez fidèles à la mémoire des camarades qui ont fait don de leur vie pour la France à leur parti PCF avec l’espoir de lendemains qui chantent pour le monde du travail.

      Fidèles à leur mémoire, les ministres PCF (30%) en 1946 ont réalisé une partie du rêve des camarades fusillés. Ils ont réalisé des conquêtes sociales inédites, je dis bien inédites : retraite, sécurité sociale, nationalisations, allocations familiales, vote des femmes, etc...

      Gayssot, Perreux, etc, les liquidateurs quand vous passez devant ces plaques, baissez les yeux, toute honte bue, recueillez vous.

      Résister, c’était leur devise.

      Félix