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Le refus de capituler

Publie le dimanche 13 mai 2007 par Open-Publishing
28 commentaires

de Jacques Perreux

La candidature collective de José Bové a porté quelque chose de très original par les temps qui courent où prévalent les divisions de toute sorte et les tentations identitaires. Elle est née du refus de capituler devant les tropismes de la LCR et du PCF. La tentative de hold-up de décembre a, dans un premier temps, pris au dépourvu et sonné bien des antilibéraux. Dans un deuxième temps, un appel citoyen incluant des militants politiques, syndicalistes, associatifs de toutes sensibilités a permis de déclencher un début de dynamique.

Si, au terme d’une campagne courte, improvisée mais enthousiaste, notre résultat n’est pas celui que nous espérions, il ne doit pas effacer ce que nous avons produit et construit de nouveau et ne peut pas nous amener à nous soumettre encore aux logiques de divisions qui semblent toujours prévaloir. La passion de l’unité est à la source même de cette campagne et de l’existence et des pratiques des 5OO comités qui l’ont menée, tout simplement parce que l’unité est le B.A. BA des victoires populaires, tandis que la division est l’assurance des défaites. C’est cette unité qui permettra d’inventer et de porter le projet de transformation sociale qui manque tant aujourd’hui.

Qui aurait pu imaginer, le soir de notre victoire historique du 29 mai 2005, que seulement deux ans plus tard arriveraient largement en tête du premier tour de la présidentielle avec un total de 75 % des voix les trois candidats des trois partis du OUI que nous venions de battre et que le quatrième serait Le Pen ?
C’est un désastre et un gâchis énormes qui se paieront cher.

La politique aussi a horreur du vide

Les décisions de la LCR puis du PCF d’empêcher la candidature commune de se réaliser ont abouti à priver d’une perspective alternative des millions et millions de gens qui s’étaient mis à croire en notre dynamique contre le libéralisme.

Un grand nombre d’entre eux n’ont alors plus vu d’autre choix que : d’éliminer Sarkozy dès le premier tour ou d’assurer à tout prix la présence de Ségolène Royal au deuxième tour avec le bulletin Royal ou Bayrou. D’autres sont retournés au vote socialiste sans gaieté de cœur. D’autres sont allés chez Bayrou pour le changement. D’autres encore ont pu bifurquer chez Sarkozy trouvant en lui un système sécurisant à travers les thèmes du mérite et de l’identité nationale. Oui, cela a touché des électeurs déçus par la gauche et des jeunes. Beaucoup de jeunes étaient, c’est vrai, anti-Sarko, mais beaucoup aussi étaient pro.

Comme élu de quartiers populaires, j’ai rencontré tous ces cas de figure, toutes ces évolutions électorales de la part de citoyens ayant trouvé le chemin de l’antilibéralisme au référendum, puis l’ayant perdu de vue par la force des choses. Il n’y a pas que la nature qui a horreur du vide, c’est le cas aussi de la politique et des citoyens. Pour moi, c’est sûr, le scénario que nous avons connu le dimanche 22 avril 2007 aurait pu être tout autre ; et peut-être celui où la gauche antilibérale unie serait arrivée deuxième ou troisième au premier tour.

Aucune force de gauche ne peut crier victoire. La LCR montre ses muscles. Mais si elle sauve ses meubles, elle est accompagnée par la chute de LO. Les vases communicants des deux formations enregistrent un recul de 850 000 voix. Bien sûr, le journal L’Humanité dimanche s’empresse de caractériser le score de José Bové de « cinglant échec » ; celui du PCF est seulement qualifié de « décevant » pour une perte de 40 % des suffrages par rapport à 2002 où Robert Hue avait déjà enregistré une chute de 60 % par rapport à son score précédent. Tout cela est dérisoire quand on oublie ce que le peuple aurait pu gagner grâce à un bon résultat réalisé dans l’unité. Personne ne peut être sûr que Sarkozy serait aujourd’hui président de la République et, en tous les cas, que son projet de société aurait provoqué autant d’adhésion.

Le désir d’une force nouvelle

Notre résultat, avec 1,32 % et 483 000 voix, est décevant mais il ne peut effacer ce qui a cherché à s’exprimer et à naître dans cette campagne. Plus exactement, c’est parce que nous savons tout ce que nous avons produit en très peu de temps que nous sommes déçus par le score.

Nous sommes probablement la candidature qui a le plus payé le vote utile. Par exemple, l’accueil incontestablement extraordinaire fait à José dans les quartiers populaires révélait, c’est vrai, un phénomène d’identification à ses combats courageux, mais signifiait aussi une véritable revanche sur les insultes, les stigmatisations, les contrôles à répétition du ministre de l’Intérieur. A-t-on mesuré à quel point la trouille de Sarkozy était intense pour que l’on entende un an avant cette élection certains dire : « En cas de duel Sarkozy - Le Pen, je voterai le Pen » ?

« Le tout sauf Sarkozy » a bénéficié électoralement à celle ou celui (Royal ou Bayrou) qui semblait le mieux à même d’éviter le danger Sarkozy, ressenti comme un danger personnel. On aurait tort de déduire de tout cela qu’il n’y a pas dans les quartiers populaires besoin d’une nouvelle force politique et d’un nouveau projet.
Et puis surtout, pour convaincre et pour gagner des voix, il nous fallait en très peu de temps installer la crédibilité de notre candidature. Pendant le premier mois de campagne, beaucoup de gens pensaient que nous n’aurions pas les 500 signatures. Notre candidature était alors présentée comme une candidature supplémentaire de division et de dispersion. Et puis, pour la très grande majorité des gens, il n’est pas spontanément évident qu’un paysan syndicaliste, de surcroît ayant fait de la prison, puisse prétendre devenir président de la République.

Il reste que, si 483 000 voix c’est beaucoup trop peu pour devenir président, c’est très important pour contribuer à faire émerger une nouvelle force. On peut avancer l’hypothèse que le dénominateur commun entre ces 483 000 électeurs, c’est d’avoir résisté au « vote utile » et d’avoir écarté la question de la crédibilité pour faire prévaloir le désir de cette force nouvelle en politique. Ne négligeons pas cette hypothèse. Personnellement, je pense qu’il nous faut absolument être, malgré notre déception, à la hauteur de l’espérance de ces 483 000 citoyens, que l’on aurait peut être pu multiplier par deux, trois ou quatre s’il n’y avait pas eu l’enjeu des présidentielles dans les conditions d’aujourd’hui.

Un vrai « trésor de guerre »

Nous avons mené une campagne dans l’urgence, sans s’y être préparé, sans l’avoir pensé au préalable, sans moyens, sans équipe rodée et se connaissant, sans organisation. En quelque temps, nous avons surmonté tous les obstacles et nous avons atteint la barre des 500 signatures, malgré les chausse-trappes et les consignes de tous les partis et grâce à une incroyable motivation de plusieurs centaines de citoyens inexpérimentés en la matière.
Nous avons mené campagne dans 89 départements, dans les DOM et les TOM. Des affiches ont été collées et des tracts distribués dans les coins les plus reculés et inattendus sans que l’on en connaisse toujours très bien la traçabilité. Nos 21 porte-parole ont sillonné la France. 250 meetings ont été tenus. Plus d’une trentaine avec 1 millier de participants parfois 2, 3 ou 4 mille. Des meetings avec un public toujours attentif, enthousiaste, malgré parfois un manque total de savoir-faire et d’organisation. À chaque fois, le public représentait une très grande diversité, de catégories sociales, de générations et d’origines, chose assez rare en politique ! À noter que, dans de nombreux cas, la participation était supérieure à ce qui avait été réalisé lors des meetings unitaires du référendum. A-t-on déjà vu cela se créer en politique en si peu de temps ?

Et puis, surtout, nous avons un vrai trésor de guerre. Non je ne parle pas d’argent puisque, si nous avons collecté 140 000 euros, il nous faut en trouver encore 127 500 pour équilibrer nos comptes. Le trésor de guerre en question, ce sont ces quelque 500 comités et groupes qui ont mené la campagne. Une partie de ceux-ci était issue des collectifs unitaires antilibéraux. Chacun s’accorde à dire que la participation était plus large, plus diverse, plus jeune, plus colorée et que les réunions y étaient plus intéressantes, détendues et ouvertes. Une autre partie de ces comités s’est créée de toutes pièces au fur et à mesure que la campagne se déroulait. Ces derniers avaient souvent les mêmes caractéristiques que les premiers, mais parfois, ils n’ont pas eu le temps de s’ouvrir à d’autres sensibilités et mouvances.

Des idées et des pratiques totalement nouvelles

Nous avons dit que la force que nous constituons était une force unitaire. Nous savons bien que si cela peut se proclamer, cela ne se décrète pas. Qu’en est-il au terme de ces deux mois de campagne ? Des milliers et des milliers de militants ou d’anciens militants d’appartenance ou de sensibilité communiste, écologiste, LCR, alternatif, Alternative citoyenne, socialiste, associatif, syndicaliste ont fait la démonstration qu’ensemble et avec beaucoup d’autres non encartés (dont certains se revendiquent électrons libres) ils pouvaient agir, décider et construire.

L’acquis - peut-être le plus prometteur de cette campagne- c’est aussi d’avoir défendu l’idée des traits d’union entre les quartiers populaires et le rural, entre les urgences écologiques et les urgences sociales, entre les luttes et les urnes (entre le mouvement social et le politique) entre le local et le mondial. N’est ce pas de ces traits d’union que peut naître un véritable projet de transformation sociale ? Un projet qui ne serait pas l’illusoire addition de revendications particulières, mais un projet qui naîtrait des tensions ente celles-ci pour aboutir à une fusion dans un intérêt général s’attaquant aux racines du libéralisme.

Nous avons porté ces idées « de trait d’union » pendant un mois. Un mois, ce n’est vraiment pas beaucoup pour des idées totalement nouvelles et à contre-courant qui disent que les solutions ne sont pas dans les divisions, les communautarismes, les cloisonnements, les œillères, les replis sur soi, sur le groupe ou le parti ; mais dans la coopération, l’échange et le partage. Les comités ont non seulement défendu ces idées, mais ont commencé à en faire des pratiques nouvelles. C’est sûr, on se comprend mieux qu’auparavant. Et ce n’est pas pour rien dans la volonté qui semble s’affirmer de vouloir continuer et rester ensemble. Tout cela a permis des rencontres qui ne s’étaient jamais faites auparavant, notamment dans les quartiers populaires avec les collectifs immigration banlieue, entre des militants qui ne s’étaient jamais parlé et parfois même se considéraient comme étrangers, voire adversaires.

Oui, la campagne Bové a permis des rapprochements, des découvertes, mais aussi des frottements, parfois même des étincelles au plan local comme au plan national. Mais cela vaut mieux que toutes les indifférences. Bien sûr, nous avons eu peu de temps et le temps est absolument indispensable pour que des révoltes qui se tournent le dos depuis si longtemps se parlent et se comprennent, pour que des combats divers se côtoient, convergent, s’épaulent et s’enrichissent mutuellement, pour que des approches et des solutions différentes parfois divergentes se confrontent, se complètent et se transforment.

Peut-on prétendre changer la société, en avoir le projet sans ces nouveaux comportements politiques qui sortent des intérêts de chapelle ? Imaginons qu’au lieu de faire cela dans l’urgence pendant un mois, cela se fasse dans la durée, dans la réflexion avec la prise de décisions partagées démocratiquement, en donnant naissance à des pratiques de plus en plus assurées et inventives...

Un mouvement à géométrie variable

Je pense que cela aide aussi à comprendre l’état d’esprit qui règne dans beaucoup de comités.
Il y a la volonté de préserver cela et de le protéger vis-à-vis des partis politiques ou de telle ou telle ambition jugée - à tort ou à raison personnelle - (c’est-à-dire ne rejoignant pas nécessairement l’intérêt général). Parfois, certains interprètent cela comme un signe d’anti-parti. (Il faut reconnaître que la LCR et le PCF l’ont bien cherché.) Il ne faut pas s’y résigner mais c’est un fait. Et puis, surtout, l’investissement de toutes ces personnes dans la campagne et dans les comités exprime un vrai désir de faire de la politique autrement, en s’émancipant des partis politiques. Et l’expérience faite à cette occasion étant plutôt concluante et stimulante, on comprend que dans beaucoup de comités s’exprime le refus de revenir en arrière avec la présence de militants qui représenteraient officiellement leurs partis et munis en quelque sorte d’un droit de tutelle, voire de veto ou d’envahissement. Cela n’a rien à voir avec la reconnaissance, il me semble nécessaire, du droit à la double appartenance.

En fait, notre bataille pour l’unité est essentielle, elle est constitutive de tous nos actes y compris, évidemment, malgré les difficultés pour les élections législatives. Elle est multidirectionnelle. C’est une force qui cherche passionnément le partage. Elle a pour objectif l’unité des forces politiques de la transformation sociale, mais elle ne conditionne pas la pratique unitaire à la réalisation de cette unité politique. Nous ne reconnaissons pas aux partis politiques le pouvoir d’empêcher l’unité. Nous commençons à la réaliser en réunissant la diversité des sensibilités et en travaillant à jeter les passerelles entre la multitude des combats, des histoires, des cheminements et des histoires individuelles et collectives sans abandonner l’objectif de l’unité.

Peut-on imaginer un nouveau mouvement politique avec un projet commun d’émancipation et mille et un programmes et mille et un combats ? Un mouvement à géométrie variable où l’on pourrait rentrer, se servir, apporter, en sortir et y revenir. Un mouvement existant au travers de ses collectifs locaux, autonomes, se coordonnant aux plans départemental et régional, se dirigeant au plan national à travers la participation dominante des représentants des comités locaux et à travers des formes de direction et d’animation faisant prévaloir la collégialité et la rotation. L’élection présidentielle vient de montrer que, face au libéralisme, le social-libéralisme n’apporte pas de solutions ni de réponses convaincantes et mobilisatrices. Le moindre que l’on puisse dire, c’est que les forces antilibérales éparpillées, non plus ! J’espère que les assises de l’automne nous donneront l’intelligence d’inventer et de construire ce mouvement.

Trois remarques pour terminer, plus personnelles. Je n’ai pas demandé à être directeur de campagne, je ne le souhaitais pas, il en fallait un, j’ai fini par accepter cette responsabilité moi aussi dans l’urgence et dans l’impréparation. C’est donc bien volontiers que j’assume mes propres insuffisances. En même temps toutes les erreurs, les incompétences, comme les prouesses sont les nôtres, avec nos qualités et nos défauts individuels. Pour ma part, je ne regrette pas du tout cette campagne, ce qui me fait le plus enrager, c’est le fait d’avoir travaillé dans l’urgence, le manque de temps. La méconnaissance, au départ des uns et des autres, empêchant d’être suffisamment attentifs à chacune et à chacun pour l’aider à prendre toute sa place afin d’en faire profiter la campagne. Le manque le plus important c’est de ne pas avoir été suffisamment à la hauteur des exigences démocratiques et de transparence qui se sont exprimées. A mon sens, c’est un vrai sujet de réflexion pour un mouvement comme celui que nous voulons construire : comment diversité des points de vue, nécessaire réactivité à l’actualité et prise de décision démocratique et transparence peuvent-ils fonctionner sans déléguer ce pouvoir à quelques-uns ? Ce qui m’a le plus ennuyé, ce sont les a priori. Pour certains, les autres étaient obligatoirement suspects.

Je comprends d’où viennent les méfiances, notamment vis-à-vis des militants politiques. Mais, on ne construit rien dans la méfiance, il faut plutôt partir de l’a priori de la confiance afin de libérer les talents pour construire vraiment ensemble.

Souvent, j’ai été interpellé sur le courage et la prise de risque que constituait, pour un communiste, le fait d’avoir accepté d’être le directeur de campagne de José Bové. Je veux dire très franchement que, pour moi, la politique devrait être systématiquement synonyme d’une prise de risques pour ses idées. Il ne faut pas s’habituer à ces dirigeants politiques -il en existe aussi dans mon parti- dont le métier est d’éviter les idées différentes et de guetter le sens du vent dominant pour adopter l’idée moyenne.

Et puis, question prise de risques, José Bové nous en donne un bel exemple. Merci à lui.

Messages

  • “nous soumettre encore aux logiques de divisions qui semblent toujours prévaloir.”

    Je trouve que J.Perreux ne manque pas d’air en parlant de logique de divisions. Certes, je comprends à quoi il fait allusion en excluant, bien sur, José Bové de cette logique mais lui, dirigeant du PCF, élu vice-président du conseil général grâce aux adhérents et militants communistes dans quelle logique se place-t-il ?

    Le moins que lui puisse dire, sa logique n’est pas la solidarité dans son parti, le respect de ceux qui ont fait de lui ce qu’il est.

    Sans ces anonymes militants, il ne serait qu’un citoyen ordinaire que J.Bové ne serait jamais venu chercher évidement avec l’idée de "piquer" quelques voix au PCF, en passant.

    Que J.Perreux réfléchissent aux sens des mots, fidélité, responsabilité et respect. S’il en mesure la signification, maintenant que les militant communistes ont fait de lui un homme "en vue", il devrait en tirer les conséquences en démissionnant de ses mandats pour les remettre à la disposition des adhérents du PCF.

    Ensuite, il deviendrait un homme libre de travailler à la création d’un parti de plus à gauche, avec le risque de brouiller encore plus les électeurs. Mais ça sera son affaire et il n’aura plus de compte à rendre ce qui, pour le moment, devrait être le cas aux militant et adhérents du PCF au moins dans son département.

    C’est une question de moralité et la politique en a besoin pour redonner confiance aux gens.

    PP

    • Bonjour,

      Oui il faut du courage politique pour s’affranchir d’un appareil politique, pour s’extraire du confort d’un conformisme béat. Explorer des pistes nouvelles n’est pas un luxe surtout maintenant, où la gauche (celle à laquelle nous osons croire encore) présente l’image d’un champ de ruines. Il y a tout (ou presque) à reconstruire. Alors arrêtons de déconstruire et engageons donc tous le chantier de la reconstruction d’une force alternative à gauche, crédible. Ne laissons pas au seul PS l’initiative, ce qui accroitrait l’hémorragie, à mon avis. Et surtout, ne profitons pas de ce fiasco électoral pour régler des comptes, ou mener une chasse aux sorcières ou à de supposés "traitres" : quelle image donnerait-on alors à tous ces jeunes qui ont voté à gauche et qui croient encore à ces valeurs qu’a toujours su incarner la gauche : solidarité, tolérance, antiracisme, etc...
      Vive l’ouverture d’esprit, et il n’y a aucune raison pour que Jacques Perreux, élu sur le val de marne, qui accompli avec compétence son mandat, soit démis de sa charge. Laissons aux électeurs, en 2008, le droit de décider !

      salut et fraternité JP Guillermet

    • Et oui, que restera-t-il pour les luttes de tant d’égos sur dimensionnés, de ses rèves d’arrivismes pour savoir si il est possible ou non de tuer le PCF (la bête) et se goinfrer de son cadavre ?

      Utiliser les militants cocos comme porteurs d’eau, en leur bouclant la gueule définitivement.

      Pratique, le Médef et les financiers en rient encore...

      Salut fraternel.

      Le Renard Rouge

    • C’est vrai que l’appartenance au PCF donne droit à un confort sans égal : une fois et demie le SMIC garanti pendant son ou ses mandats, pas de voiture de fonction, des procès en tout genre dès que la "légalité" est contestée (manifestations, blocage d’expulsions, etc.), une reconnaissance éternelle des patrons, des voyages sur des yachts de luxe et j’en passe des meilleurs, je crois même à des tickets de cantine gratuits...

      Vraiment certains parlent pour ne rien dire ou pour dire des contrevérités.

      Que Jacques Perreux n’ait pas vu la manipulation de Bové (au profit de qui d’ailleurs ?) contre les collectifs antilibéraux (interdiction à la secrétaire du PCF d’être candidate -22/8/06, interdiction -fin octobe 2006- aux communistes de créer des collectifs alors que ceux-ci étaient en nombre et en volume très insuffisants pour entraîner l’ensemble des militants sans parler des électeurs de gauche..., refus de présenter sa candidature dans les collectifs, etc. pour en arriver à avoir "des picotements dans le ventre" face à des gens que nous n’avions pas vus pendant des mois dans les collectifs...) est inquiétant quant à la compétence d’un militant politique.

      Les "millions de gens qui attendaient une candidature unique" n’ont pas levé le petit doigt avant, ensuite ils sont venus nous reprocher de ne pas avoir abouti malgré toutes les manoeuvres et les défections... Pour qui nous prend-on ?

      Où reste-t-il un peu de conscience de classe ? Joseph Bové serait le seul à en avoir ? C’est pour ça qu’il était d’accord avec Royal alors que les collectifs s’engageaient ne pas avoir d’alliance avec un gouvernement dominé par les socio-libéraux (ceux qui ont approuvé le Traité constitutionnel) ?

      Pour qui nous prend-on vraiment ?

      L’antilibéralisme est un thème qui peut rassembler un front d’organisations politiques, syndicales et mouvements sociaux divers, mais il ne peut être l’axe théorique et pratique d’une union en un parti (quelle que soit sa forme). C’est là l’erreur de Bové et des autres qui ont tenté, et perdu, de transformer les collectifs en un parti, au risque de faire se retirer nombre d’organisations et de casser la dynamique du front antilibéral.

      Mettre l’échec au compte du PCF est de bonne guerre, on ne prête qu’aux puissants !, mais la manoeuvre est visiblement trop grossière quand pour la symétrie de la démonstration on place la LCR dans le même panier alors qu’elle a refusé de s’engager dans les collectifs...

      De fait le thème antilibéral n’est plus à l’ordre du jour d’un combat quotidien de longue durée qui va demander les efforts de militants aguerris au combat de classe rapproché, fermement au clair sur le processus communiste et ayant une conscience de classe à toute épreuve pour ne pas perdre la boussole quand tout est fait pour retourner les valeurs de l’émancipation (solidarité, égalité, fraternité,...) en leur contraire (charité, discrimination positive, communauté,...).

      C’est le chantier qui est devant le PCF, s’il veut être à la hauteur de la situation : la politique ancienne des alliances de sommet ou de militants (unitaires ou autres) est morte avec cette élection présidentielle. Désormais face à une politique de droite conduite avec des moyens énormes, une maîtrise des médias et des réseaux patronaux, le combat anticapitaliste demande une mise en cohérence théorique et pratique de toutes les luttes, de tous ceux qui luttent sur le terrain. Résister et transformer en même temps. Telle est probablement le changement profond et nécessaire de la direction du PCF (aussi bien au sens "d’axe de lutte" que de "groupe dirigeant").

  • Le courage de Perreux face aux méchants staliniens du PCF forts de leur 1,93%......il faut arrêter d’être mégalo mon ex secrétaire national de la JC !!!

    Ne te prends par pour G. Lucaks à Moscou en 36/38 qui faisait l’apologie des oeuvres de Balzac à Jdanov en argumentant contre les écrivains officiels du régime.

    Ne te prends pas pour Georges Guingouin qui dans le maquis de la Montagne Limousine avait toujours un oeil dans son dos .

    Jean-Philippe VEYTIZOUX

  • Du long playdoyer prodomo de Perreux, je ne retiens que ces trois lignes, qui, malheureusement, sont exactes.

    "Les décisions de la LCR puis du PCF d’empêcher la candidature commune de se réaliser ont abouti à priver d’une perspective alternative des millions et millions de gens qui s’étaient mis à croire en notre dynamique contre le libéralisme."

    Tout le reste est superflu, puisque, maintenant on sait tous que Bové travaillait en fait, comme Schivardi, pour le vote utile sur "Ségo" et que son comportement vis à vis de Cuba en dit long sur la sincérité des ses engagements ! C’est pourquoi cette candidature n’est pas un échec puisque les objectifs principaux de ses promoteurs ont été atteints !

    CN46400

    • Vous les communistes, voyez des manoeuvres partout !
      Vous vous contredisez CN46400, si vous reconnaissez que "Les décisions de la LCR puis du PCF d’empêcher la candidature commune de se réaliser ont abouti à priver d’une perspective alternative des millions et millions de gens qui s’étaient mis à croire en notre dynamique contre le libéralisme." , alors il faut être cohérent ensuite, et assumer ses responsabilités jusqu’au bout.

      La candidature Bové n’était pas là "pour le vote utile sur Sego", mais était la résultante des décisions de la LCR et du PCF. la décision de Bové d’accepter une mission de Ségo, lui appartient, il faut donc rappeler encore qu’il n’était qu’un prête-nom, ces décisions personnelles n’invalident absolument pas le mouvement de citoyens qui s’est servi de son nom pour s’exprimer.

      Quant à Shivardi, je ne vois pas ce qu’il vient faire la dedans, il n’a jamais fait parti du processus unitaire, sa candidature n’a rien de comparable avec celle de Bové.

      C’est bien la candidature de Bové avec tous ses manques et ses ratages qui a réalisé aux présidentielles l’effort le plus important vers l’unité.
      Il n’en sera pas forcément de même pour les législatives avec les candidatures "gauche alternative 2007", nous verrons.
      Mais vraiment il faudrait que de part et d’autres des efforts soient réalisés pour cesser de se regarder comme des ennemis, et que des accords y compris financiers, locaux, puissent être passés pour que nous ne ressortions pas tous exsangues et sans moyens pour poursuivre, de ces campagnes.

      Dire que la candidature de bové n’était là que pour favoriser le vote utile Sego, c’est mépriser les électeurs qui se sont portés sur Bové, si le PCF veut finir en groupuscule de purs et durs, ses membres n’ont qu’à continuer à ne pas vouloir savoir de quoi il retourne vraiment pour beaucoup d’électeurs, dans le vote Bové. Ainsi ils ne font que renforcer l’anticommunisme dont ils peuvent ensuite se dire victime .

      A lundi soir CN46400 pour la réunion d’équipe de campagne ! - ;)

    • AL+OB+MGB =3 + Shivardi + JB = 5 = Vote utile puissance 5 au lieu de 3, ce qui est déjà trop !

      Pour convaincre les communistes comme moi, et faire basculer le PC, il fallait faire une proposition claire et acceptable pour les législatives ce que n’ont fait ni Autain, ni Salesse, et ni Bové qui, en plus, s’est retiré du vote des collectifs, pour revenir par la bande. Il fallait aussi désarmorcer, au lieu de l’alimenter, l’hystérie anti coco qui a produit chez nous les même effets que la diabolisation de Sarko sur le vote de la droite.

      Ceci étant, le résultat est assez catatrophique pour qu’il ne soit pas utile d’en rajouter. Dans le Lot nous avons réussi à limiter les dégats et rattrapper le coup pour les législatives, j’en suis heureux !

      CN46400

    • "il fallait faire une proposition claire et acceptable pour les législatives ce que n’ont fait ni Autain, ni Salesse"

      Retour au point de départ, c’est encore la faute des autres.
      Ni Autain, ni Salesse n’avait de proposition à faire pour les législaitves, ce sont les électeurs qui décident, et il est pour moi évident , qu’un geste du pc aux présidentielles aurait été un pari gagné pour les législatives, décision parisienne ou pas !

      Quant au lot, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer ! Nous avons fait ce que nous avons pu, je crois, mais sauf sursaut d’intelligence de dernière heure, il y aura encore trop de candidature à gauche de la gauche ...

    • L’anti-communisme est une arme aux mains de la bourgeoisie et malheureusement José n’aide pas en critiquant le régime castriste assailli par l’ogre américain .je ne peux le suivre sur ce terrain car le Chili en a payé le prix par la mort de milliers de vrais révolutionnaires.La bourgeoisie ne fait pas de cadeau et la "naiveté" politique des droits de l’hommisme encourage notre adversaire de classe à toutes les perversions mortifères .Mais cela étant dit je suis pour l’union solide de tous les communismes sans frontières dans le but commun d’abattre le capitalisme et de construire la socièté communiste.Jacques PERREUX reste trop cantonné dans un projet de transformation sociale qui peut réduire en partie les maux capitalistiques mais sans "supprimer" la socièté capitaliste qui sans arrêt remet en cause les avantages sociaux conquis de haute lutte par les exploités ....La suppression de la socièté capitaliste pour construire la socièté communiste est à l’ordre du jour plus que jamais .Jacques PERREUX,ancien responsable de la jeunesse communiste dont j’ai été membre du temps de Chritian ECHARD et Roland FAVARO dans les années 60 comme dirigeant fédéral à Paris et dans le Val de Marne,doit oublier en partie pourquoi, comme moi ,il a adhéré à la jeunesse communiste.J’ai adhéré pour l’avènement de cette socièté et non pas pour gérer la démocratie bourgeoise comme élu à quelque niveau que ce soit ....Certains camarades critiquent le fait qu’il est élu du PCF et que parce qu’il a fait le choix de la candidature Bové il doit remettre son mandat auprès de ceux qui l’ont désigné comme candidat porteur des idées du PCF .Et alors,camarades,un autre le remplacerait pour continuer à gérer la démocratie bourgeoise à Vitry ou ailleurs ......La bourgeoisie se sert de nos élus pour poursuivre son exploitation des gens car ils peuvent servir de "paravent" à sa politique de régression sociale et démocratique ..Lorsqu’elle a trouvé un "bon remplaçant" à un Maire Communiste notre bourgeoisie,très intelligente, fait élire à sa place un de ses bon gars comme au Havre,Amiens,Colombes etc......Le problème n’est donc pas dans l’opprobre de Jacques ou de tous ceux qui ont accompagné José ces derniers temps.Il est dans une mobilisation sans pareil de tous les révolutionnaires pour abattre "définitivement " la socièté capitaliste par un travail acharné de tous ,par une volonté sans faille de construire la socièté communiste sans "pause" jusqu’à l’administration des choses avec l’immense majorité du peuple .Cela a le mérite d’être clair et non pas de chercher des phrases illisibles et incompréhensives par les masses pour expliquer sa démarche militante,ses expériences de rencontre entre des gens de diffèrentes mouvances partisanes ou citoyens sans appartenance de cartes estampillés PCF,LCR,LO ou autres.

      Je reste persuadé que "la visée communiste" reste le seul chemin à gravir avec ténacité en agrégeant au fur et à mesure du cheminement de nouveaux "pélerins" enthousiastes et convaincus que la "lumière divine" du paradis est sûrement là ....."De chacun selon ses capacités,à chacun selon son travail comme première étape ; à chacun selon ses besoins comme deuxième étape avec la disparition de toute forme d’autorité gouvernementale ou autre faisant place à l’administration des choses .Ce processus révolutionnaire en route ne doit jamais s’interrompre car les forces conservatrices qui sommeillent en chacun de nous sont toujours présentes en nous appellant à la sieste et à la fainéantise intellectuelle avec des besoins inutiles dont le bourgeois s’entoure pour justifier sa raison d’être ...........

      Bernard SARTON, section d’Aubagne

    • Mettre les cartes sur la table !

      Le PC n’est pas Jésus, il tend rarement la deuxième joue... Pour se retirer, et j’en étais partisan, il eu fallu que le candidat qui aurait eu son appui s’engage à soutenir un certain nombre de candidats communistes aux législatives, notamment les 20 sortants auquels on ne peut, décemment, pas reprocher leur travail "anticapitaliste et antilibéral".

      Ni CA, ni YS, ni JB n’ont pensé, ou voulu penser à ce geste, qui était un minimum pour le seul parti impliqué 100% dans le processus. Pourquoi ?

      Une bonne partie des raisons de l’échec sont, selon moi, dans la réponse à cette question !

      CN46400

  • FRERE JACQUES, FRERE JACQUES... TON MOULIN VA TROP VITE...

    Tout ce qui est exagéré est sans importance... Tu es exagéré... Tu es sans importance...
    Alors maintenant, le temps va te dégongler...

    NOSE DE CHAMPAGNE

  • l existe deje la lcr, le pcf et lo c’est pas la peine de vouloir sans arret fond un nouveau parti parcequ’on se sent meilleur que les autre
    il serait plus intelligent de rassembler se qui existe deja

  • Jacques, as tu lu la théorie de la dernière baffe de Roger Vaillant, celle dont le résistant, le combattant ne se relèvera jamais, celle qui parvient à écrabouiler toute espérance. Et bien le 19 décembre n’a pas été ma dernière, pas plus que ne l’a été la génuflexion de José Bové devant Royal.
    C’était moins une ! J’ai été sonnée et puis je me suis souvenue de ce proverbe antillais
    qui affirme : " c’est dans l’incendie de la paille qu’on entend le vrai chant du criquet"

    Mais dis moi, tu ne pipes mot de ce nouvel avenir. Qu’en est-il de cette mission ?
    Ton silence c’est peut-être la honte, un peu comme la mienne à l’égard de ceux que j’avais convaicu du vote Bové.

    Allez un dernier proverbe pour la route :" Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"

    AlKol

    • Pardon aux lecteurs du commentaire précédent, il manque un S à "convaincu", j’avais gagné plusieurs voix qui méritent une bonne application de l’accord du participe passé ...

      ALKol

    • J’adore la façon dont leurs égos exacerbés les oblige à mettre "collectivement" à toutes les sauces.

      Moi je drirai que la candidature de Bové a été "collectivement" un immense échec mais "personnellement" il s’en es bien tiré, son égo a été enfin rassasié:la comtesse Marie Ségolène lui a donné, lui le gueux en carton pâte, une mission !!!!!!

      Tout ça pour ça...

      Allons Perreux un peu d’humilité, ne baisse pas les yeux, regarde juste la réalité en face.

      Léo

    • Mais oui, c’est ça les idées et pratiques nouvelles : La mission auprès des pompes de Royal qui elle même est en mission auprès de Bayrou !! Bientôt la fusion entre désirsdavenir et le bovéthon !

      Chouette, le centre est de retour, la grande recomposition est en marche...antilibérale ? Bof, ça c’est une autre affaire !

  • "Les décisions de la LCR puis du PCF d’empêcher la candidature commune de se réaliser ont abouti à priver d’une perspective alternative des millions et millions de gens qui s’étaient mis à croire en notre dynamique contre le libéralisme."

    Vous savez très bien que si MGB n’y était pas aller, il y aurai eu, quant même une candidature PCF, voir plusieurs. Arrêté de nous gonfler avec vos histoires. L’union, le PCF y travaille depuis 35 ans, alors les leçons de gens, qui de toute façon ne veule rien construire CA SUFFIT !

    Pour le reste "Mensonge" , puisque, maintenant on sait tous que Josef Bové travaillait en fait, en sous main, pour le vote utile sur "Ségo" ! Monsieur le charger de mission.

    • "Vous savez très bien que si MGB n’y était pas aller, il y aurai eu, quant même une candidature PCF, voir plusieurs. ....... L’union, le PCF y travaille depuis 35 ans,"

      ça quand même il faudrait l’encadrer !
      Parce que si au bout de 35 ans de travail pour l’union (avec qui ? ça il vaut mieux faire l’impasse), le pcf en arrive au risque de présenter plusieurs candidatures, alors oui il y a peut-être des leçons à recevoir, des urnes par exemple .
      De toutes façons si vous ne vous remettez pas en cause, votre parti communiste disparait.
      Il ne restera plus qu’à en refonder un autre, où contrairement au rève de Sarton "la visée communiste" ne sera pas en place de "lumière divine" pour des pèlerins.

    • Pauvre Perreux, rétablissons quelques vérités,la LCR n’a jamais fait partis des comités anti-libéraux,décisions qu’elle a prise en juin 2006,BOVE s’est retirer des collectifs en disant qu’il ne présenterai pas sa candidature sachant qu’il n’y aurait pas consensus sur son nom.Les 800 comités collectifs ont votés démocratiquement a 63 pour cent pour BUFFET ,la seule avec salesse et autain a etre aller au bout de la démarche qui avait été etablie bien a l’avance par les collectifs. Donc on ne peut pas mettre sur le meme plan la LCR et le PC, ensuite quand on a une parole on s’y tiens,Bové n’avait pas a se présenter,comme tu veux nous le faire croire il n’a eu aucun soutiens populaire,votre résultats a l’élection est la pour nous le confirmer. Il a eu ses 500 signatures grace a des élus UMP et socialistes, sa candidature était bien une candidature de division.La décision qu’il a prise ensuite tout seul (merci pour toi et les camarades qui l’ont soutenus) d’accepter la mission de ségolène royale est pitoyable.On sera encore a ses cotés quand l’etat UMP voudra l’emprisonner et on se battra pour qu’il puisse rester libre.A CUBA on emprisonne pas ceux qui sont contre les OGM. Par contre les pseudo-dissidents professionels ,gracement financés par la CIA ne sont que des traites a la nation cubaine qui est victime depuis 1961 d’un embargo,décidé par les états-unis et condamner par l’ONU eux méritent largement ce qu’ils leur arrivent. Voila M. PERREUX élu et soutenu par le PC,on sera a tes cotés aux prochaines éléctions . Je doute que tu sera soutenus par BOVE il a déja rejoint les socialos.

    • Je pense que jacques perreux ne manque pas de culot ,parler de loyauté aprés les positions qu’il a prises il faut être gonflé !!il n’a pas le courage d’aller jusqu’au bout de sa logique en rendant son mandat et en démissionnant du parti qu’il a pour ainsi dire trahi avec quelques autres , le parti lui même en étant logique et honnête avec la ligne du communisme devrait les exclures parcequ’il vaut mieux être qu’une dizaine de vrais militants que vingt ou vingt cinq dont une partie travaille à sa démolition.AL DE TOULOUSE

  • Moi, tout ça me rappelle l’interview d’Autun dans l’huma : en gros les communistes étaient nécessaires au rassemblement pour leur force militante et pour financer la camapagne, mais par contre un(e) communiste candidat était impossible. La division c’est toute la bande à Joseph qui l’on voulue dés le départ. Alorsqu’au départ de "l’aventure", tout le monde pouvait prétendre être candidat, bizarrement, vers le moi de septembre, il ne fallait surtout pas de candidat membre d’un parti politique : revirement par rapport à ce qui était dit au départ. Mais de toute façon comment avez vous pu croire un seul instant qu’un rassemblement sur la base du vote antilibéral pouvait être possible sans la pluspart des principaux porteurs du nom (le facteur, les socialistes pour le nom, et les autre) ? Et puis Joseph avait comme principal parti politique soutien Les Alternatifs, qui n’est autre que ce qui reste du PSU. C’est à dire des gens qui ont toujours était anti communistes (j’en cotois quotidiennement depuis une douzainr d’année, je sais de quoi je parle).

  • Des idées et des pratiques totalement nouvelles..../...

    Comme un candidat qui accepte publiquement une mission pour Royal comme aboutissement ?
    Comment est-ce possible ?

    Je suis en colère de voir gaspiller tant de talents dans votre campagne Bové !

    Pratiques nouvelles qu’un candidat qui se comporte comme quelqu’un qui n’a aucun compte à rendre à ceux qui l’on mit là ?

    C’est une question de fond que je pose : Quelle démocratie est-ce que celle qui aboutit à une situation d’un candidat sans contrôle ?

    Les partis tant décriés, LCR, LO et PCF vous ont donné une leçon de démocratie en contrôlant autant que faire ce peut leurs représentants !

    On aurait pu et on peut souhaiter des organisations plus démocratiques, mais là vous l’avez été moins que celles que vous décriez. Faites d’abord respecter par vos représentants les mandats que vous leur donnez avant de critiquer les autres.

    Pour ce qui est de la la division, elle a été très dommageable, mais on se rend compte maintenant que celle-ci venait de divergences d’orientation politiques. d’abord entre la LCR et le PC sur les relations avec le PS, puis en termes de pratiques avec ce qu’a finalement montré la campagne Bové.

    On ne pouvait pas faire mieux en l’état des divergences entre les forces en présence. C’est très dommage mais c’est comme ça.

    Et retravailler à l’unité c’est d’abord ne pas nier les problèmes politiques rencontrés, les divergences existantes. Et surtout d’aborder tout cela avec modestie.

    Copas

  • " la candidature collective de josé BOVE....." COLLECTIVE ????? mais ? JACQUES , ou as tu vu du collectif dans la candidature de josé BOVE alors que chacun sait que ce fut une candidature personnelle. Merci de ne pas se raconter d’histoire. A commencer à toi même.

    andré 18

    • CHERE JACQUES COMMENT CE FAIT IL QUE LES 500 COLLECTIFS QUI REPRESENTENT ENVIRON 40000 SIGNATURES A L APPEL DE JOSEPHE BOVE CE QUI DEVRAIT ETRE ENVIRON 80 INDIVIDUS PAR COMITE NE PUISSE PAYE VOTRE CAMPAGNE CE QUI REPRESENTE ENVIRON 3,2€ PAR MEMBRE DE VOS COLLECTIF .OU BIEN TU AGIES COMMES A L EPOQUES OU TU ETAIS EN CHARGES DES J C ET TU METS PLUS FACILEMENT UN 0 DE PLUS. MAIS ENFIN POUR LA DIVISION VOUS N AVEZ PAS VOTRE PAREILLE SI JE PREND LES COMITEES SUR MON AGGLO IL N ETAIT GUERE PLUS QUE 5 A6 AYANT POUR LA PLUS PART DESERTER LE PS POUR CERTAIN VOIRE POUR LE PSU D AUTRE ET QUELQUE JEUNES QUI NE VEULENT PAS APPARTENIR A UN PARTI MAIS VEULENT BIEN DE LA FINANCE DES ORGANISATIONS POLITIQUE AINSI QUE LEUR BRAS MAIS PAS LEUR PROGRAMME NI LEUR IDEES.ON NE CONSTRUIT RIEN SANS RIEN IL FAUT BIEN METTRE UN PEUT LES MAINS DEDANS POUR SAVOIR CE QUE VIVE LES GENS DE CONDITIONS MODESTE ET CE QUE J AI LE PLUS ENTENDUE DE CES MEMES INDIVIDU DES COMITES UN ANTI COMMUNISMES HAINEUX ALLANT JUSQU A TROUVER LA CANDIDATE M G B DE MEURTRIERE POUR LA CLASSE OUVRIERE ET QUE NOUS ETIONS LES ALLIES DU PS .POUR QUEL CAMPAGNE LA CANDIDATE MGB A TELLE PRIS AVEC L ACCORD DES COLLECTIFS L ENGAGEMENT DES 125 PROPOSITIONS ! TOUJOURS D ACTUALITE !!!ET LE PARTI DU RASSEMBLEMENT ET DE L OUVERTURE REVOLUTIONNAIRE EST BIEN LE PCF N EN DEPLAISE AU EGO DE CERTAIN.JEAN LUC 76 LE SEINOMARIN

    • jacques Perreux,
      le garçon qui ne savait pas pour les pays de l’est du temps de VVL à Vitry ! Celui qui traitait les autres de gauchos lorsqu’ils osaient l’ouvrir , aujourdh’hui, le gaucho social-démocrate c’est toujours lui, les cocos c’est toujours nous !

      nono