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Des enfants palestiniens en Irak ont besoin d’une évacuation médicale pour survivre (appel de UNHCR)

Publie le mardi 3 juillet 2007 par Open-Publishing

Un appel de l’UNHCR

Distribution d’eau à Bassorah par l’UNICEF

L’UNHCR lance un appel d’urgence pour l’évacuation immédiate d’au moins une douzaine de Palestiniens gravement malades, pour la plupart de jeunes enfants bloqués à Bagdad ou dans un camp de fortune à Al Waleed du côté irakien de la frontière syrienne. Sans évacuation et aide médicale d’urgence, ils pourraient mourir ou souffrir de complications à vie. Nous avons actuellement 12 cas nécessitant un besoin urgent d’évacuation sanitaire, le plus jeune étant tout juste âgé de 15 mois.

Vous vous souvenez peut-être que mardi nous avions souligné l’urgence des besoins de quelques enfants dans le camp d’Al Waleed - abritant 1 071 Palestiniens souffrant de la maladie de Hodgkin, d’une maladie cardiaque et de problèmes vasculaires, ainsi qu’un jeune homme avec un diabète grave qui est en train de perdre la vue.

Nous avons également repéré un enfant de deux ans avec une paralysie cérébrale et dont l’immunité est très basse, il a un besoin urgent de kinésithérapie et a arrêté manger. Un autre enfant, une fille de 13 ans souffre d’une blessure à la colonne vertébrale, elle sera paralysée de façon permanente à partir du cou à moins d’obtenir bientôt un traitement. La mère de la fille est décédée il y a quelques années, son père a été assassiné en janvier et sa maison a été brûlée par la milice.

À Bagdad, il y a d’autres cas pressants, comme un garçon de 15 mois avec des problèmes à la colonne vertébrale qui est en danger de paralysie de la taille jusqu’au bas, et un garçon de 14 ans qui a subi 13 opérations mais souffre de problèmes urinaires et de vésicule graves. Et il y en a d’autres.

L’UNHCR et le CICR (le Comité international de la Croix-Rouge) ont fait leur possible pour fournir les soins médicaux appropriés mais cela s’avère très difficile dans les camps poussiéreux situés à la frontière et dans un Bagdad instable. Il y a un médecin réfugié dans le camp de Al Waleed mais il ne peut pas couvrir tous les besoins médicaux.

L’UNHCR continue de recevoir des informations de Bagdad de Palestiniens qui refusent de chercher une aide médicale car ils ont peur pour leur sécurité. Nous connaissons des gens qui ont refusé de solliciter une aide médicale par peur des attaques et qui par conséquent sont décédés chez eux.

Une solution humanitaire est nécessaire de toute urgence pour les Palestiniens restant - 1 450 qui vivent dans de terribles conditions dans les deux camps frontaliers, et près de 13 000 vivant toujours à Bagdad sur une population de 34 000 en 2003.

Ceux qui restent en Irak n’ont pas accès à un autre pays, et aucune communauté qui pourrait les accueillir en Irak. En attendant, ils continuent à faire l’objet de violences.

29 juin 2007 - UNHCR - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.unhcr.fr