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La gauche italienne ne veut pas être sinistrée

Publie le samedi 28 juillet 2007 par Open-Publishing
13 commentaires

Rappel historique

C’est en 1989 qu’Achille Occhetto annonce le changement de nom et de symbole du Parti communiste italien.

La disparition du plus grand Parti communiste d’Europe occidentale a encore des effets aujourd’hui. Les principaux leaders de l’aile gauche des démocrates de gauche, qui vient de refuser la création du Parti démocratique (PD), sont pratiquement tous issus du PCI.

L’éclatement de ce dernier a donné lieu à la création de Refondation communiste et du Parti des communistes italiens. Les Verts, dans leur majorité, se situent également plus à gauche que le PD.

Ces quatre formations sont en train de se regrouper pour constituer une gauche de transformation. Certains socialistes pourraient les rejoindre. L’enjeu est aussi que les syndicats et les associations prennent toute leur part dans l’élaboration de cette structure nouvelle.

http://www.humanite.fr/2007-07-27_I...

ITALIE . Soumises à l’épreuve de leur participation au gouvernement de centre gauche, les forces de progrès tentent de faire cause commune. Entre hésitations et peur des dissolutions, le processus d’unification est en marche.

de Pierre Barbancey Rome.

La gauche italienne est au pouvoir. La gauche ? Quelle gauche ? La question n’est pas maligne, pas seulement. Ces derniers jours, les débats qui ont occupé le Parlement italien (les retraites, la justice) ont mis en évidence les limites de l’alliance passée sous le nom de "l’Unione" entre des organisations allant d’un centre gauche assez chrétien au parti de la Refondation communiste.

L’Italie, dans son versant progressiste, n’en finit plus de faire son deuil du PCI, le "Pitchi", celui de Gramsci, de Togliatti et de Berlinguer. Ce Parti communiste italien si loin et si proche du Parti communiste français, dont le secrétaire général était capable d’avouer qu’il allait à la messe, de participer à des meetings sous la banderole de l’eurocommunisme en compagnie de Georges Marchais et de leur homologue espagnol, Santiago Carillo, ou encore de signer un "compromis historique" avec la Démocratie chrétienne.

Un parti peut-être déjà écartelé entre l’idée communiste et la pratique du pouvoir, ce qui lui avait été toujours refusé malgré son poids électoral, son influence dans la société et son aura issue de la résistance contre le fascisme. Un parti qu’Achille Occhetto, surnommé le "fossoyeur", avait transformé en Parti de la gauche démocratique (PDS), lancé dans une grande dérive sociale-démocrate dans un pays où la Démocratie chrétienne était le rempart adoubé par Washington, le Vatican et la Mafia. Un pays où le petit Parti socialiste n’a jamais pu représenter que les intérêts bien comptés de quelques-uns et servir de trait d’union entre leurs représentants politiques.

Ce deuil de la disparition du Parti communiste italien n’a jamais été accompli totalement. Le Parti éclaté, les rangs se sont clairsemés. Certains ont accompagné la mutation en "Parti des démocrates de gauche" (PDS), suivi d’une transformation en "Démocrates de gauche" (DS). D’autres se sont investis dans ce qu’on appelle ici le Mouvement, c’est-à-dire essentiellement les associations dont l’histoire est tout aussi marquée par le PCI que par un engagement politique beaucoup plus prononcé qu’en France. Et puis, inévitablement, des scissions ont été engagées qui ont donné naissance au parti de la Refondation communiste (PRC) et au Parti des communistes italiens (PdCI).

Dans le fond, ce qui était en jeu était la construction d’un pôle de centre gauche dont le pivot était les Démocrates de gauche, capables de se réclamer de l’histoire socialiste du PCI tout autant que celle d’un réalisme non plus socialiste mais de bonne gouvernance, selon le concept inventé par François Mitterrand à l’intention des pays africains. D’alliance en alliance, scotchés à une conception presque totalement électorale de la vie politique et, surtout, le regard de plus en plus orienté vers leur droite, les DS ont fini par tourner le dos à une gauche de transformation. Les expériences de gouvernement se sont soldées par des alternances avec un Berlusconi à l’affût, flanqué des néofascistes de l’Alliance démocratique de Gianfranco Fini et des régionalistes d’extrême droite de la Ligue du Nord d’Umberto Bossi. La crise politique est patente en Italie, aggravée par la mince majorité de la « gauche » au Sénat qui, paradoxalement, affaiblit le pouvoir dirigé par Romano Prodi mais aussi la capacité de réaction des organisations progressistes et des syndicats.

C’est dans ce contexte que les Démocrates de gauche ont décidé de fusionner avec la mouvance dite de centre gauche mais très influencée par les idées chrétiennes, la Marguerite de Franco Rutelli, pour former un Parti démocratique qui devrait officiellement voir le jour au mois d’octobre mais dont les conséquences sont déjà perceptibles. L’aile gauche de DS a refusé d’intégrer ce parti à la coloration idéologique américaine évidente (celui qui devrait en devenir le patron, l’actuel maire de Rome, Walter Veltroni, ne s’en cache pratiquement pas) et, sous la houlette de Fabio Mussi, a fondé un mouvement (« pas un parti », précisent ses proches) baptisé Gauche démocratique (SDI). La création du Parti démocratique est vécue comme une menace existentielle qui ne fait qu’accélérer une refonte (Fausto Bertinotti, leader originel de Refondation communiste, parle même de la nécessité de refonder son propre parti) dont personne ne sait vraiment quelle forme celle-ci prendrait. Même si les débats, les interventions et les écrits des différents protagonistes laissent percevoir les contours politiques de ce qui est envisagé.

"Il y a effectivement un processus d’unification de toutes les forces à la gauche des DS", explique Luciana Castellina, journaliste et l’une des fondatrices du quotidien Il Manifesto. "Mais tous ont peur de se dissoudre. Même s’il y a des hésitations, c’est un processus qui est en marche et qui est populaire." Cette structure, qui regrouperait la Gauche démocratique, Refondation, le PdCI et les Verts italiens, pourrait représenter 15 % des suffrages.

"Nous sommes dans une situation politique atypique", souligne Gianni Rinaldini, secrétaire général de la FIOM, le puissant syndicat de la métallurgie affilié à la CGIL (Confédération générale du travail italienne). "Nous avons un gouvernement de centre gauche auquel participent toutes les composantes de la gauche mais le chantage est permanent. Politique d’abord, avec la menace d’une crise gouvernementale, social ensuite, lorsqu’on prétend qu’un conflit social peut faire tomber le gouvernement." Selon lui, cela se traduit par un manque de mobilisation de la part des trois grandes confédérations syndicales (CGIL, CISL, UISL). "Il n’y a que chez nous, dans la métallurgie, où nous n’hésitons pas à faire grève", dit-il. Pour Rinaldini, la meilleure façon pour les forces réellement de gauche de ne plus être soumises à ce chantage, qu’il s’agisse des retraites ou de la présence des troupes italiennes en Afghanistan, "c’est qu’elles s’unissent. Parce qu’il y a la création du Parti démocratique, il ne faut pas en attendre les conséquences, il faut être à l’initiative". Le dirigeant syndical explique être "intéressé par la construction d’une nouvelle force de gauche mais celle-ci devrait se baser sur une relation différente entre les partis et les syndicats". Conscient de la crise syndicale, en Italie comme en Europe, conscient aussi des répercussions de la situation politique au sein de la CGIL, il affirme que "le syndicat doit redéfinir son rôle sous peine d’être emporté par la dynamique politique. La CGIL risque aussi d’être balkanisée par la crise entre les forces politiques. Le syndicat se trouve à un moment crucial de son avenir".

Carla Ronga est peut-être emblématique d’un parcours italien. Anciennement membre de Démocratie prolétarienne puis de Refondation communiste, elle a adhéré à DS tout en participant aux réunions de son aile gauche, le Corentone, et maintenant à la Gauche démocratique. Directrice d’Aprile, un magazine en ligne, elle dit clairement : "C’est notre dernière chance, sinon on va finir comme en France. On a besoin de la gauche dans le monde. On est face à la mondialisation, les droits des gens sont attaqués." Communiste ? Socialiste ? "Le mot communiste est important dans l’histoire, souligne-t-elle. Mais nous sommes d’accord sur le fait qu’il faut aller au-delà du communisme de Marx. Ce qui est important ce n’est pas d’être communiste mais le contenu qu’on met aux choses."

Giovanni Berlinguer, député européen DS, qui avait adhéré au PCI en 1944, vient de quitter DS pour la Gauche démocratique. Il se félicite du travail des parlementaires italiens de gauche car "il faut d’abord travailler ensemble, s’unir. Pour l’instant nul besoin de créer une structure", dit-il. En termes politiques, s’il estime qu’il faut "combattre les choix du système capitaliste actuel, sans règle, sans limite, qui compromet l’existence du genre humain et qui empêche une solidarité universelle", il précise toutefois qu’il est "impossible de supprimer le capitalisme" et que lui-même n’est pas "contre la propriété privée des moyens de production".

Comment concilier cette pensée avec celle de Franco Giordana, secrétaire général de Refondation communiste, qui dit vouloir "construire les conditions d’une gauche alternative qui critique les formes modernes du capitalisme et de la mondialisation", ce qui ne plaît pas à tout le monde au sein de cette formation d’où une scission n’est pas à exclure ? L’avenir le dira. Comment prendre en compte cette exigence du militant de base qu’est Franco Bianco, de Refondation communiste, à Rome, qui veut un "parti pluriel de la gauche" parce qu’il craint une "disparition de la gauche", lui qui se dit "profondément communiste", ou celle du journaliste Gian-Piero Cazzato du PdCI qui constate que "la société italienne bascule à droite" et qui veut "une gauche forte qui réponde aux exigences des gens" ? Là encore, les discussions se poursuivent. Une volonté semble émerger de part et d’autre, celle de préparer pour les élections administratives (municipales et régionales), prévues l’an prochain en Italie, des listes communes qui seraient un sondage grandeur nature pour la gauche de transformation. Piero Bernocchi des Cobas (syndicats indépendants), qui dénonce la politique du gouvernement Prodi, est farouchement opposé à tous ces rapprochements. "Ils veulent être la gauche du gouvernement et ne sortiront plus de l’alliance avec le Parti démocratique, prévoit-il. Ce gouvernement fait des choses que la droite n’avait pas osé faire." Il préconise "une alliance sociale anticapitaliste. Peut-être, comme en Amérique latine, y a-t-il de nouveaux chemins électoraux à trouver".

Reste deux problèmes et non des moindres : la presse et l’Europe. Sur le premier point une proposition est venue de Piero Sansonetti, directeur de Liberazione, quotidien de Refondation communiste, de ne faire qu’un seul journal en regroupant les publications existantes : c’est essentiellement, outre son média, Il Manifesto, Aprile et Rinascita (l’hebdomadaire du PdCI). "Le problème est de reconstruire une gauche capable d’avoir une influence sur l’opinion publique, pas seulement pour les élections mais sur toutes les grandes questions de société, soutient-il. Pour le résoudre il faut un grand parti mais aussi un journal de gauche." Si Carla Ronga est enthousiaste, Gabriele Polo, directeur d’Il Manifesto, est plus dubitatif. "Nous sommes indépendants, pas un journal de parti, précise-t-il. Si on renonce à la critique, on renonce à une gauche différente." Enfin, se pose la question des appartenances européennes des uns et des autres. Si pour l’heure rien n’est tranché, les conséquences seront directes, notamment pour la Gauche unie européenne (GUE/GVN) dont le groupe est présidé par le communiste français Francis Wurtz. Les députés européens de Refondation en sont membres. Ceux du SDI sont dans le groupe du Parti socialiste européen (PSE). Que se passera-t-il en 2009, lors du prochain scrutin européen ? Fausto Bertinotti, par ailleurs président du Parti de la gauche européenne, a déjà écrit que les cloisons entre les deux groupes n’étaient pas si imperméables. C’est dire si les débats transalpins pourraient avoir des répercussions politiques plus profondes et plus rapides qu’attendu en France même.

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Messages

  • Tres "remarquable" l’effort de Pierre Barbancey pour essayer de pas parle en aucun moment du congrès de constitution du Parti de la gauche européenne du 16 et 17 juin 2007...

    Dans l’Huma on ne a pas parle ni avant ni maintenant...

    A se demande si a bien existe cet congres... et bien moi je te presente vous pouve me voir a cote du Giuliano Giuliani...le pére de Carlo Giuliano... et je vous renvoi a l’article de La Louve "16 et 17 juin 2007 : creation officielle du Parti de la Gauche Europeenne italien a Rome (reportage photo)" ici : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=49781

    Je pense que "l’ommission enorme" de un aspect politique de la situation de la gauche alternative et anticapitaliste italienne (come on l’appelle en Italie et pas de "trasmormation"...) nous empêche d’avoir tout les éléments d’analyse pour "comprendre" la "vraie réalité" de la gauche italienne en generale.

    Plus je le relis l’article de Barbancey et plus je envie de lui conseille de "revoir" ces info, je lui conseille de s’informe sur l’importance du proget du PGE en Italie et sur le fait que on a déjà dépassé le moment des "contact" entre les organization politique de la gauche alternative et anticapitaliste italienne et on est dans un "fase" de constrution, déjà entamé de une nouvelle force politique réellement a gauche et bien loin de la "complexite" voir de la "confusion" que l’article sembre expose, les choses sont bien plus simples et franchement si on doit parler de une gauche que "ne veut pas être sinistrée" je m’occuperé bien plus volontiers a cel d’ici en France.......

    Pour finir et bien sans "intérêt particulier" le nom du segretaire generale du Parti de la Refondation Communiste est Franco Giordano...

    Roberto Ferrario

    • j’étais en Italie cet été et j’ai suivi un peu les débats :
      Et si j’ai bien compris ni les verts, ni la gauche des DS, ,ni le pdci, ni les syndicats ne participent au processu sdu PEG qui est plutôt centré autour du PRC.
      En tout cas personne ne semble évoquer dans la presse le PEG dans le débat sur la nouvelle agrégation de la gauche.

      boris

  • On essaie de passer de la "theorie" à la "pratique" et donc on conseille à la redaction de l’Huma de faire un peu d’info avec les traductions qu’on a publiées sur notre site...

    Roberto Ferrario


     Le Parti de la Gauche Européenne, les informations, documents, interventions...

     Intervention intégrale de Fausto Bertinotti à l’assemblée de la Gauche Européenne

     Parti de la Gauche européenne : la responsabilité du renouveau

     Assemblée nationale Gauche européenne en Italie : Ordre du jour final

     Gauche Européenne, Massimiliano Smeriglio. Oui au processus unitaire. Sans demander à personne d’abjurer

     Gauche Européenne, Graziella Mascia : Une gauche qui doit apprendre à se réinventer

     Gauche Européenne, Alfonso Gianni : Dépasser Rifondazione, plus clair que ça…

     Gauche Européenne, Walter De Cesaris : "Pas d’enterrement, le Prc est utile au socialisme du XXI° siècle"

     La Gauche Européenne face à l’avenir. Va-t-on à présent au-delà de "Rifondazione" ?

     Intervention de Walter De Cesaris à l’Assemblée nationale de la Gauche Européenne à Rome, 16 juin 2007

     Italie, Rossana Rossanda : "Ce que je demande à la Gauche ? D’être avant tout anticapitaliste"

     Le Parti de la Gauche Européenne : comment et pourquoi

     Parti de la gauche européenne

     16 et 17 juin 2007 : creation officielle du Parti de la Gauche Europeenne italien a Rome (reportage photo)

    Plus d’info dans cet dossier :

     Gauche Européenne - Rifondazione Comunista Paris

  • Ces quatre formations sont en train de se regrouper pour constituer une gauche de transformation.

    dans le "Rappel historique" on parle de 4 formations en realite son 3 et un "courant politique" de l’ancien DS...

    Mais ce que est plus grave est que dans cet "rappel" on parle pas de plus des 60 association, collectif e autre formations politiques...

    Naturalment cet proget que en realite a depasse sa "fase virtuelle" après le congrès du 16 et 17 juin 2007 a un nom...

    Un nom que est apparement "interdit" dans le quotidien l’Humanite...

    Je vous laisse immagine lequel... je veux pas etre "lourd" et insistant... ciao

    Roberto Ferrario

    • Roberto je ne comprends pas le procès d’intention que tu fais à p.barbancey.
      Personnellement, j’ai appris pas mal de choses en lisant son article et ce qui se dégage c’est la volonte de plusieurs forces de gauche de se rassembler et de créer un pôle réellement progressiste face à ceux qui ont abandonné leurs engagements de jeunesse et qui se retrouvent avec certaines fractions de la démocratie chretienne dans le parti démocrate et également les difficultes de créer ce pôle progressiste compte tenu des histoires différentes des uns et des autres.
      aziz ancien délégué syndical cgt assedic de nanterre.

    • Aziz je n’ai pas l’habitude de mettre tout mes qualif politico-syndical... donc je me signe avec le nom que ma mère et mon père m’ont donnè... c’est aussi simple...

      "procès d’intention" tu parle de qua la ???? je constat...et pour moi ce tout simple que sa, di moi ou on parle du congres du PGE ???? et après on ne reparlera...

      je tien a te precise que un congres ce le "resultat" de un long "travail" et donc pas seulement on parle pas de la creation mais memme pas de tout le procesus pour le realize...

      ce aussi difficile et dur de ne parle... si ce le cas on doit explique le pourquoi...

      inutile de "polue" le site avec la meme question ce asse claire...

      ce drole que tu "attend" cet article pour "aprendre pas mal de chose" et tu a pas lu les articles traduit de la liste que je publie...je te fait "remarque" que on a pas attendu plus de un mois pour les publie...

      Roberto

    • Roberto,

      Pourquoi est-ce que tu ne proposes pas à l’Huma un article de synthèse sur la génèse, l’évolution et l’état actuel de la Sinistra italienne. Je m’y intéresse mais c’est vrai que lire des tas d’articles prend du temps. Un condensé ne serait pas superflu et tu me sembles très bien placé pour le faire.

      JMH

    • Roberto,

      Te faches pas, c’est une vieille habitude en France pour ce qui est de taire et déformer ce qui est. Une seconde nature.

      L’Huma est la représentation en France du PCF, même si officiellement elle ne l’est plus.

      Ils ont peur dans une période où le PCF est en phase explosive. Peur des exemples non normés. le fait de dire quelque chose comme 3 partis et le courant de gauche de DS, + 60 associations, c’est littéralement surréaliste en France, où le mouvementisme n’a jamais réellement existé et encore moins au PCF.

      Que cent fleurs s’épanouissent (ça a pas existé ici, on est resté en guêtres et en bandes velpo)...

      Il y a un choc dans un pays qui n’a jamais été très ouvert sur ce qui se passe au delà des frontières. Va leur expliquer, par exemple, qu’au sortir de la dictature espagnole, pour reconstruire les syndicats il a a fallu passer par des structures de base qui se sont unifiées. Va leur expliquer ce que sont les COBAS (avec toutes les questions qu’on peut avoir sur ce type de structures). Ca n’existe pas et tu leur parles là de choses qui leur semblent impossibles, car on ne leur a jamais dit que ça existait.

      Il te faut donc expliquer plus avant ce qui existe, à ta façon, et j’imagine qu’il y en a d’autres (j’ai des doutes sur le positionnement du parti de la gauche européenne en Italie, sur la relation à l’état, la relation à des courants réformistes, et surtout je pense que le gouvernement avec Prodi ça ne va pas, mais.....)...

      Expliques leur tout ça. Tu as commencé. Mais ce n’est pas suffisant. C’est une culture qui manque.
      Si faut le journaliste de l’huma ne connait rien de l’histoire en Italie, seulement ce qu’on en a dit ici....

      Copas

    • à COPAS et à Roberto,
      je lis avec beaucoup d’intérêt les infos venant d’Italie et/ou d’Espagne ; mais je ne vois pas en quoi nous devrions imiter en France ce que vous faites ou avez fait dans l’un ou l’autre pays ; vous avez raison : en France nous ne pratiquons pas de la même manière que chez vous , mais je ne vois pas en quoi il faudrait le regarder comme positif chez vous et négatif chez nous ; continuez , je vous en prie , de nous donner des infos , mais cessez , je vous en prie aussi , de nous considérer comme de mauvais élèves ; nous n’avons pas la prétention de faire mieux que vous ; j’aimerais assez que vous n’ayez pas , vous même , cette prétention permanente !
      je veux signaler , pour terminer , que je suis de ceux qui ont écrit à l’Huma pour se plaindre de l’absence d’info sur la création du PGE italien ; je dois dire que je n’ai pas eu de réponse ; je vous reconnais bien sur le droit d’apprécier ce fait négativement , comme je le fais
      Pierre

    • houla roberto s’est levé du pied gauche ce matin ....

      wouiince

    • Uno : Pierre... Pierre qui ???
      due : inutile de publié un commentaire dans la colonne des articles, come tu a essaye de faire... capito ???


      La mauvaise foi est de mise encore une fois mon cher Pierre...

      mais je ne vois pas en quoi nous devrions imiter en France ce que vous faites ou avez fait dans l’un ou l’autre pays

      uno : ni moi ni Copas on a l’impression de pas vivre en France...

      due : pour eventuelment "imiter" on doit deja "savoir" "connaître" être informé ??? et le prob est bien la... on est pas informe... par l’Huma...

      vous avez raison : en France nous ne pratiquons pas de la même manière que chez vous , mais je ne vois pas en quoi il faudrait le regarder comme positif chez vous et négatif chez nous

      on a jamais "impose" l’expérience italienne comme l’expérience obligatoire pour la France... on demande juste un "vrai" débat et être informé de tout ce que ce passe en Europe sans fair de choix en préalable... toi meme tu confirme que l’info est a sens unique, uniquement l’expérience du Die Link est mis en avant e totalement et volontairement exclus a priori l’expérience du PGE...

      Je te informe que le PCF est part integrant du projet du PGE et le fait que l’Huma ignore volontairement de informe sur cet expérience de parti europeen donc le PCF est membre donne l’impression de être dicté par une prise de position de un courant d’idee a l’interieur du PCF et certainement pas a un position "NEUTRE" du parti dans son ensemble...

      mais cessez , je vous en prie aussi , de nous considérer comme de mauvais élèves

      A bon ??? tu parle de qui la ??? on cone plein des camarades de base, des dirigeants du PCF extremement prepare et si on est aussi "present" c’est justement que on considère que le PCF est un parti plein de bonne chose et que on essaye d’aide pour que se ne sorte de cette impasse que on pense passagère et on a du mal de pense que soit "impossible" de trouve une solution, donc tes "remarque" sont a dir peux "deplace"...

      pour terminer , que je suis de ceux qui ont écrit à l’Huma pour se plaindre de l’absence d’info sur la création du PGE italien ; je dois dire que je n’ai pas eu de réponse ; je vous reconnais bien sur le droit d’apprécier ce fait négativement , comme je le fais

      Et bien Pierre cet frase peut être la seule frase que on doit s’interesse... pourquoi cet "blackout" pourquoi on a pas le "DROIT" de savoir ce que se passe en Italie, pas pour prendre leur exemple stupidement et l’impose ici mais pour réfléchir et comprendre comment se ne sortir, comme en fin des contes on est entrain de faire avec l’expérience de Die Link que reste "interessante" ma aussi pas a copie mécaniquement, l’expérience française est nécessairement unique, mais rient justifie le choix rédactionnelle de l’Humanite...

      On utilise de plus en plus internet et "pretendre" de pas informés les camarades francaise comme on a fait dans les année trente est ridicule et infantile... l’info circulle comem...

      ciao

      Roberto Ferrario

    • Au delà de toutes considérations, peut-on obliger un journal de ne pas vouloir donner certaines informations ? L’Huma est un journal indépendant du PCF.

      Maintenant, si l’Huma ne voit que par le bout de la lorgnette, rien n’empêche la création d’un autre journal pour transmettre les infos qui intéressent les gens ! Comme on dit, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !

    • Je ne présage rien de ce que Roberto pourrait penser de cela, mais, quant à moi, je pense que ce qu’écrit l’Huma regarde l’huma, ils font ce qu’ils veulent comme Bellaciao fait ce qu’il veut sur son site.

      Par contre se pose la question des articles discutables et des adhérents du PCF qui ont été dépossédés de ce journal, construit avec leur sueur, leur fric et leur militantisme.

      L’indépendance de l’huma par rapport au PCF aurait pu être un facteur d’ouverture, il semblerait que cela ne le soit pas tant, puisque le minimum informatif sur les communistes italiens n’y est pas et puisque les adhérents du PCF ne peuvent pas y parler, sauf à passer au travers des fourches caudines....Il en viennent d’ailleurs à se plaindre ici sur Bellaciao de ne pouvoir s’exprimer sur LEUR journal.

      Copas