Accueil > NOUVELLE UMP : signe ou crève !

NOUVELLE UMP : signe ou crève !

Publie le vendredi 10 août 2007 par Open-Publishing

Forte d’attirer la pensée dans une forme d’unilatéralisme droitier, la nouvelle majorité présidentielle de Mr. Sarkozy à laquelle se rattachent désinvoltes certains « anciens » socialistes reconvertis - certainement plus enclin à tâter de la carrière que de faire preuve d’un engagement politique réel en ne jurant que par la valeur travail - nous permet de saisir non sans un certain agacement avec quelle puissance quelle soit au carré ou à l’infini toute la distance qui sépare et différencie le possédants des exploités, les riches des pauvres, les bannis de ceux qui appartiennent aux castes, en un mot comme en mille, les élus des excommuniés, les débaptisés volontaires des grenouilles de bénitier corroborera l’équidistance sociologique qui sépare la droite de la gauche aux confins du mépris que préconise une certaine non mixité politique qu’édictent les codes de richesse…

Soumission à un chef charismatique ? Volonté exutoire de la fièvre participative au travers de laquelle évidemment tout le monde est invité à participer à l’effort politique annoncé en aura happé quelques uns motivés qu’ils doivent être par l’impulsion d’une illusoire liberté ou simple motivation qui se destine à mettre la gauche dans sa poche en l’attitrant d’une place institutionnelle limitée, l’avenir en tous cas se trace dans une bulle ultralibérale dans laquelle les intérêts ne sauraient passer sans une exécrable domination.

Pourtant, fière d’une victoire pas si large qu’elle ne l’aurait souhaitée bien que médiatiquement on ait parlé de « sacre » en ce qui concerne l’heureux élu Nicolas Sarkozy le démarrage en trombe rythmé par l’effort des réformes n’augure en rien d’un climat au beau fixe car tous terrains approchés par l’UMP et sa vision sociale des phénomènes humains laissent songeur et perplexe quant aux dégâts que déclenchent les modifications du système envisagées par la troupe sarkozyste et son panel de rouages propres à ultra capitaliser l’existence mais certainement pas sujets à améliorer les conditions de vie du commun des mortels… Songez donc à ces salariés découverts sur le tard en phase de suicide ; ne serait-ce pas là les signes annonciateurs d’un changement d’époque comme le vante le nouveau gouvernement avec son Président en tête ? Ne voyons-nous pas ici se pointer les marques d’une limite que pas même un humain n’oserait franchir mais que seul un système entièrement voué au capitalisme se permet allègrement de franchir tout en confondant les capacités physiques et surtout psychiques d’un individu avec celles d’un robot toujours prompt à réitérer l’effort jusqu’à d’insoupçonnées usures ?

A droite nous y avons déjà été et nous y retombons à nouveau tandis que ces salariés au bout du désespoir ont quasiment simultanément rejoints la tombe. Et qu’on ne s’y trompe pas mais en ce qui concerne le système universitaire les risques d’ébullition sont sensiblement pareils car beaucoup d’étudiants ne retrouveront pas de chambre en cité universitaire et les milliards injectés dans ce secteur n’amélioreront certainement pas pour autant la matière grise à tel point qu’on se demande s’il n’aurait pas mieux valu planter des arbres à palabre sur les campus au lieu de vouloir les lifter comme de vulgaires façades américaines !

Au train où vont les choses nous risquons de rapidement nous retrouver dans une société « égoïnisée » dans laquelle la seule et unique possibilité d’y affûter ses armes passera par l’appartenance ou non à cette formation politique ratissant parfois sur les plates bandes de l’extrême droite en qui elle convoite de nombreux électeurs, tantôt faisant sienne l’histoire du socialisme (tiens donc, tant qu’on y est !) sans la moindre vergogne et parachevant au-dessus de tout les buts fascistes inséparables du développement capitaliste tel qu’il se défini au plan de l’exploitation humaine, de la possession du capital et de l’épuisement des matières premières amenées à long terme soit à disparaître soit à se vouer au sort de régions dites poudrières car plus que convoitées par l’idiome de ces sociétés industrielles devenues les ténors du capitalisme et donc à long terme génératrices de conflits armés sanglants ou de guerres larvées comme il en existe déjà depuis plusieurs décennies.