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Analyse du livre de Patrice Cohen-Séat.

Publie le lundi 17 septembre 2007 par Open-Publishing
28 commentaires

« communisme, l’avenir d’une espérance ».

Patrice Cohen-Séat est membre du Parti communiste. Il est l’un des principaux dirigeants avec Marie-Georges Buffet et Olivier Dartigolles. Il assume sa responsabilité entière dans les dernières orientations du PC.

Il vient de publier un livre intitulé : « communisme, l’avenir d’une espérance ».

Patrice Cohen-Séat propose de tout repenser. Il commence par reconnaître la défaite du PC depuis plusieurs décennies mais il précise qu’une « défaite ne présuppose pas nécessairement une ou des erreurs. _ On peut ployer sous la force plus grande de l’adversaire. Encore faut-il le comprendre ».

LE VOTE D’EXTREME GAUCHE : UNE DESHERENCE POLITIQUE

Il analyse les résultats électoraux de 2007 « environ 40 % des voix se sont portées sur des candidats anti-système ». Les candidats anti-système sont « le Pen et Besancenot. ». Il note que« la part des votes anti-système a fortement régressé par rapport à 2002. Mais elle est encore assez importante pour indiquer la déshérence politique d’une fraction considérable de notre peuple. ».
Le PC, étant dans le système, son candidat « qui n’avait aucune chance d’être présents au second tour, a été « en quelque sorte soufflé par la logique du vote utile ».

Patrice Cohen-Séat revient souvent sur « Besancenot prenant la relève de Laguiller », et souligne que le vote d’extrême gauche « est toujours l’expression d’une carence de la gauche, qui n’apparaît pas porteuse d’un projet mobilisateur ».

DEMARCHES DE RASSEMBLEMENT

Patrice Cohen-Séat dit que« la stratégie du PCF était (vers 1920-1930) sur le papier celle de l’internationale communiste. Mais, après une courte période marquée par les tentations d’isolement sectaire qui aurait pu en faire une sorte de LO ou LCR d’aujourd’hui, il opta résolument pour des démarches de rassemblement », avec comme exemple : le front populaire, la résistance, le programme commun.

Ainsi, tout était prévu pour le programme commun « sauf que… rien ne se passa comme prévu. Les choses auraient sans doute pu se passer différemment. » dit-il. Patrice Cohen-Séat « se rend bien compte que la stratégie d’union de la gauche avait fait un marchepied historique au PS de Mitterrand mais on n’arrivait pas à poser le problème dans sa dimension globale ». Il réitère « nous avions nous-mêmes fait du PS une force représentative de la gauche ».

Il poursuit « il y eut la gestion de la participation gouvernementale dans la gauche plurielle. Décider de s’y engager était raisonnable. » mais son seul regret est de n’avoir « pas su mettre en débat avec les acteurs sociaux les difficultés auxquelles nous étions confrontés ». Avec des exemples dont celui de l’ouverture du capital de France Télécom , Patrice Cohen-Séat regrette « de n’avoir pas su faire comprendre les raisons politiques qui nous conduisaient à des compromis avec le PS ».

LES COLLECTIFS ANTI LIBERAUX : DU VIDE SANS LA COMPOSANTE SOCIALISTE

Patrice Cohen-Séat revient sur l’échec des collectifs antilibéraux après la victoire du non au référendum du 29 mai. Pour lui, « tout s’est joué avec le retrait du rassemblement de sa composante socialiste » car le peuple de gauche attend « la rencontre du PS (du moins 40 % du PS porté par Mélenchon et Fabius) et du Parti communiste ».

Il martèle pour être bien compris que « l’échec de ce rassemblement était consommé dès lors que le retrait de la forte composante socialiste qui en était partie prenante, il a de fait perdu toute possibilité de prétendre devenir majoritaire à gauche »

LA GAUCHE : C’EST L’HUMAIN ET LE SOCIAL

Patrice Cohen Séat reprend son thème fondateur, « la politique est toujours une pratique de rassemblement . Il faut rassembler des majorités. En l’état de son influence électoral, c’est pour le PCF une nécessité vitale ».

Il analyse la crise de la gauche. « Le PS penche tellement à droite que certains de ses dirigeants y tombent carrément ». Pourtant, il insiste, la « gauche en France, c’est le PS, le PCF, des républicains, les radicaux de gauche et des écologistes ». La « notion de gauche a permis de faire avancer et de structurer une certaine présence de valeurs et d’idées émancipatrices dans la sphère du débat politique. Ce serait une régression catastrophique de renoncer à ces acquis ».

Il conclut « à la conversion du parti socialiste au libéralisme ». « Il (le PS) se convertissait donc au capitalisme et abandonnait l’idée de rupture avec ce système ». « En fait de modernisation, il s’agissait d’une reddition idéologique et politique en rase campagne électorale ».

LE PS, DE GAUCHE MALGRE LUI

Patrice Cohen-Séat, allant sans doute trop loin, corrige le tir en précisant « que la gauche, dominée par le Parti socialiste, menait des politiques qui se voulaient plus généreuses. Il y avait donc de l’humain, du social, du progressiste dès lors que l’on s’attaquait pas au carcan du capitalisme mondialisé ».

Il précise que « les mouvements qui agitent le Parti socialiste, difficilement lisibles avec précision à l’extérieur, montrent en tout cas que cette contradiction (le non au référendum) demeure et le travaille en profondeur : faut-il aller vers la droite ou vers la gauche ? ».

Il conclut que le PS « est nécessairement de gauche. Indépendamment des convictions propres des militants et dirigeants socialistes. Le terrain de droite lui est interdit puisqu’il est déjà occupé. Le parti socialiste restera un parti de gauche tant que les valeurs de gauche, celles qui accompagnent les aspirations émancipatrices continueront à travailler la société ».

Patrice Cohen-Séat aborde les conditions essentielles de reconstruction du PC. « La deuxième condition est que le principe moteur de cette force soit le rassemblement. ». Il consent « que l’échec de la gauche plurielle ont un peu brouillé les pistes ». La troisième condition « est que personne ne peut prévoir ce que seront les choix des différents courants qui la composent ».

DES VERITES

La volonté de la direction du PC autour du Marie-George Buffet a toujours été de se rassembler avec le PS ou une partie du PS (celle qui a fait la synthèse avec la direction PS).
L’insistance de la LCR de préciser son indépendance vis-à-vis de la direction du PS n’était pas un fantasme mais bien une réalité. Le PC avait et continu d’avoir un double langage.
L’aveuglement de certains des dirigeants des collectifs anti-libéraux n’en n’est que plus coupable.

Messages

  • Je trouve que livre de Patrice Cohen-Séat est vivifiant. Contribuant à la réflexion de chacun il est loin de la démarche du questionnaire fort indigeste soumis par la direction du PCF à l’ensemble des communistes dans le cadre du prochain congrès.

    • ANTI-SYSTEME OU NON ?

      Que la gauche acceptant le PS soit l’humain et le social je suis d’accord. Qu’un membre du PC se place dans ce cadre d’accompagnement en ne se plaçant pas comme anti-système je comprends moins. Laissons le fait de rapprocher Le Pen et Besancenot qui ne fait pas avancer le débat. Disons aussi d’emblèe que les satisfactions du candidat anti-système OB peuvent être critiquée sans problème. Même celles et ceux qui ont voté pour lui ne sont pas a-critique. Ce qui surprend c’est de se dire communiste mais pas antisystème. Ce qui pourrait très bien signifier agir pour améliorer ce système et remettre à plus tard l’action proprement communiste .

      Christian D

  • J’ai pas lu le livre du camarade cohen-seat, j’avoue et je ne crois pas que je le lirai, avec tout le respect que je lui dois, mais j’ai lu dans le Parisien ce matin (si si, avec la clope et le café avant d’aller au turbin..)

    François Bayrou (celui qui fait "Force Organge" dans Bioman II) en page 8, i l dit :

    "le PC et les Verts sont morts de leurs alliances automatiques avec le PS car les électeurs préfèrent toujours l’original à la copie".

    Toujours le même Bayour disait dimanche "on ne vend pas ses idéaux pour un siège même si perdre une élection, c’est toujours dommage"...

    P... ça fait 2 fois de suite que je suis d’accord avec Bayrou, je crois que c’est grave Docteur...

    Allô la LUNE ici la Terre... Est-ce qu’il ya quelqu’un à la direction nationale pour nous entendre et arrêter les galéjades ????

    On perd et on a perdu parce que nous sommes devenus un parti politique au pire sens du terme et que ça fait une éternité que nous n’avons pas joué notre VRAIE partition, la SEULE qui soit la notre : l’avant garde éclairée du prolétariat.

    Parce qu’on a géré en paternalistes une 5ème république qui était pourtant issue de notre acte de décès , signé par De Gaulle lui même, e t que nous aurions du la critiquer, la faire tomber, à toutes forces.
    Au lieu de ça, on s’est même allié avec ce que la politique avait de pire, c’est à dire le PS, pour renforcer cette 5ème république inique, ce "coup d’état permanent".

    On perd et on a perdu et on perdra encore, (jusqu’à en mourir en effet), parce que nous sommes incapables de remettre les choses à leur place dans notre propre Parti. Alors je ne vois pas ,en toute humilité ,ce qu’on pourrait faire pour nos camarades travailleurs. Ils l’ont bien compris c’est pour ça qu’ils vont voir ailleurs. Je ne peux pas leur donner tort.

    Tout ça c’est du BLA BLA.

    La seule contribution qui manque encore aujourd’hui c’est celle de PIF le Chien.

    Tant que nos statuts n’auront pas été modifiés de telle sorte que le Part i puisse être en soi révolutionnaire , tant que "la direction" ne correspondra pas "sociologiquement" aux gens, électeurs ou pas, que nous prétendons représenter, défendre et aider, on n’en sortira pas.

    On a perdu la voie du communisme, et même , celle du socialisme.

    Et ça continue !!

    Vous avez aimé la fête de l’Huma ? Moi oui. Si celle des tribunes officielles et des caméras sur canapés m’a filé le tourni, j’ai aimé celle des stands, et des gens. Les copains étaient là et on s’est un peu lâchés "entre nous", je crois qu’on est une majorité à penser pareil : REVOLUTION chez nous d’abord.

    Perso, je ne retrouverai un peu de dignité que quand nous aurons bien secoué le cocotier et remis le Parti à l’endroit ,sur ses pieds, et pas sur sa tête , sur laquelle il marche depuis 20 ans. Pour l’instant ,j’avoue ,j’ai du mal à regarder les gens en face...

    Ca veut dire statuts révolutionnaires et notamment :

    Il faut cesser avec le truc faux-cul d’élire une direction par rapport à une "motion majoritaire".
    On vote pour des gens oui ou non ? t bien faisons le directement, sur la base d’un prjet de programme et d’un projet d’équipe, et puis c’est tout. Ca rime à quoi tout ça ?
    On doit trouver un moyen d’aider tous les camarades à participer et à s’exprimer dans ce Parti,
    On doit pouvoir ,par pétition, demander aux dirigeants de se retirer quand on estime qu’ils déconnent,
    par le même principe, on doit pouvoir réclamer une sorte de référendum interne sur certains sujets quand on en a le désir (exemple typique : sur le PS...)
    et on doit instaurer un centralisme démocratique véritable, notamment en repensant le rôle des fédérations.

    Ca veut dire que tant qu’il n’y aura pas dans notre direction plus de TRAVAILLEURS, de CHOMEURS, de JEUNEs , de PRECAIRES, d’OUVRIERS etc , on ne sera pas pris au sérieux et c’est normal.

    Un "parti communiste" n’est pas un parti politique, c’est une organisation de CLASSE !

    Si on ne fait pas totu ça avant de signer une nouvelle alliance avec le PS , si on ne fait pas tout ça avant 2008, on est morts. Et ça me fait pas rigoler du tout.

    La Louve

    • Toute une culture Louve...

      C’est vrai on a sauvé le Journal de Pif mais pas les éditions sociales et toute la série de maison d’éditions qui développaient l’esprit critique... Choix ???

      Salut fraternel

      Le Renard Rouge

    • Tu as raison Renard Rouge, être communiste c’est toute une culture qui fait qu’on est largué quand on ne l’a pas ou si peu. Il faut être né dans le monde ouvrier ou y vivre pour en comprendre toutes les subtilités. C’est une faiblesse si on se coupe de tout et une puissance phénoménale si on joue le jeu de la solidarité.

      Et tant que les patrons n’auront pas trouvé le système pour supprimer les ouvriers, pour se garder les bénéfices engrangés par le labeur des salariés, on aura encore longtemps notre mot à dire...

    • Si par "le Journal de Pif " tu sous-entend l’Huma, tu te gourres.

      Celui qui l’a "sauvé" c’est Lagardère"... En reprenant 30% du capital du canard.

      Bon, d’accord : "Sauvé" c’est pas exactement le mot. "Maintenu sous perfusion" devrais-je dire.

      Pourquoi ? Je te laisse le deviner. Mais si tu le lis tous les jours tu dois t’en douter. Chaque fois que tu manges ton chapeau devant les énormités qu’on y lit. Et devant tout ce, qu’hélas, on n’y lit pas. Et qu’on est obligé d’aller lire ailleurs si on veut pas se laisser submerger par la propagande du Pouvoir mondial.

      G.L.

    • Je suis trés étonné (mais quel naïf suis-je ?) de constater que ni l’auteur de ce "résumé" ni "la louve" n’a lu le livre "critiqué"...Et vous vous empressez de répéter votre "intime conviction communiste" !

      Camarades, y a du boulot , en effet, pour le peuple , s’il veut sortir de votre "fast food politique" sans attraper des coliques !

      La Louve , ou bien t’es bourrée , ou-bien c’est pas toi : si non, t’aurais pas commenté un tel "résumé " : le livre n’est pas long, lis le donc, et quoi que tu en pense , alors, et alors seulement, engueule donc une bonne fois le distingué "critique litéraire" Daniel !

      ...j’t’ai pas vue à la fête , et je n’ai pas vu de meute, non plus.

      Tchao ! avanti popoli !

    • PAS D’INVECTIVE, IL FAUT LIRE LE LIVRE

  • A pleurer.

    Le ps n’est pas à droite parceque la place est prise.

    Comme il n’ y a qu’une place assise, et bien assise, et qu’elle est à droite.....
    Et je continue :
    Et que les dirigeants du PS ne peuvent pas rester debout au milieu de gens qui suent, eu égard à leur grandeur, Le PS tout entier ne tient pas debout.

    C’est une histoire qui ne tient pas debout.

    • Il dit que le PS est traversé de contradictions et non homogène ...et que le non au référendum en est la preuve ...je vois pas ce qu’il ya d’absurde là-dedans ...ensuite, que la place, à droite , est déjà prise , ce qui est vrai ...dc , en se tournant vers sa droite , le PS pose la question même de son existence , existence mise à mal par l’évolution du capitalisme , de plus en plus pressant et gourmand , qui somme , en quelque sorte , chacun de choisir son camp...le PS hésite et vacille ...

      Pour autant, exclure entièrement le PS , c’est un peu prématuré pr les millions de gens qui y croient encore ...la gauche française n’a js été une (le PC jamais majoritaire en France, même au tps de sa gloire) , vouloir évincer tout un pan de la "gauche", dt bcp de militants sincères (du moins à la base) , c’est tout sauf oeuvrer au rassemblement ...et se condamner à perdre ...malheureusement , la polique demande aussi de s’adapter au réel et de faire des compromis ...

      Marjo

    • Marjo, une fois encore tu as beaucoup de bon sens.

    • Les conquêtes sociales, leur défenses, ont eu lieu avec un PC fort et une CGT puissante.
      La seule fois ou l’alliance avec le PS a donné quelques chose ce fut en 36.
      Ce fut de courte durée et accompagné par un mouvement social extrêmement puissant.
      45 le PS n’existait plus.

      Un PC FORT Et Dans l’opposition fait plier le PS et la droite.

      Il y a eu une augmentation du nombre de Fonctionnaires sous Pompidou et Giscard.

      Avec Mitterand une nette diminution, aucune résistance. La guerre en irak, la financiarisation internationale de l’industrie, la privatisation des banques, et la fête de la musique
      Ne manquait plus que les jeux du cirques, mais on a la télé.

      Au finish l’alliance électorale avec le PS n’a jamais rien donné qu’en 36.

      Qui a remonté le PS alors qu’il était usé jusqu’à la corde après la quatrième (guerre d’indochine guerre d’algérie) : Le PC.

      Qui doit donc le faire redescendre pour remonter lui même ?

      Est ce si grave que ça ?

      Est ce que l’on doit laisser l’opposition à la droite être en les mains du PS ?

      Voir l’opposition factice du PS à la guerre en iran.

      Hollande : Kouchner doit nous dire ce qu’il sait, pouvant justifier que la guerre est une solution ?
      Donc hollande suppose qu’il pourrait y avoir des raisons à la guerre.

      Une vraie opposition à la guerre si le PC était plus fort serait celle çi : les seules raison d’être de cette guerre sont celles de ’impérialisme américain et nous opposerons de toute nos forces à ce que la france soit entrainée dans cette aventure. C’était le message subliminal de Chirac.

      Rien que pour cela ......

    • marjo,le compromis pour moi ce fut la privatisation de mon entreprise au benefice du capitall
      ce fut non un compromis mais une trahison !
      que je ps soit traverse de contradiction ,oui sur la façon de gérere le capital et le petite frange d egauche (et encore ; ; ;) est ultra minoritaire ;
      toute la direction est acquis au capitalisme ;
      des millions de ratraites sont dans la gene,la misere a cause de ton "compromis" la gauche plurielle refusant d’abroger les lois balladur et cela pour enrichir encore plus la bourgeoise ;
      je vais m’enerver::MERDE MERDE MERDE
      ENTRE LES TRAVAILLEURS ET LE PS IL FAUT CHOISIR !!!!
      daminen

    • Oui le PCF a merdé avec la gauche plurielle et il en a payé les pots cassés , ms qui ne fait rien ne se trompe pas ... quand je parle de "compromis" , je parle sur des objectifs clairs et au niveau local , il ne s’agit nullement de programme de gouvernment que je sache ...Rien n’est simple et si j’avais la solution parfaite , je le dirais, c’est pr cela que je méfie d’emblée de ceux qui croient la détenir !
      Ensuite, je crois , comme l’a relevé quelqu’un que ce sont aussi les gens , ds les entreprises qui doivent savoir ce qu’ils veulent , c’est à eux aussi de se bouger , les partis ne peuvent être des guides suprêmes ...
      Pr ce qui est du PS , au niveau des dirigeants , je ne me fait aucune illusion , par contre , je connais qques militants sincères et qques sympathisants encore plus ...

      Marjo

  • A propos de ce livre, Patrice Cohen-Seat était sur le stand de PRS dimanche pour discuter avec Jean-Luc Mélenchon de leur bouquin, et de l’avenir de la gauche.
    Personnellement (je suis militant PRS), je n’ai pas encore lu le livre de P.Cohen-Seat mais ce qu’il a pu dire dimanche m’a rendu enthousiaste. Il laisse ouverte la possibilité de voir émerger un nouvel "acteur politique cohérent". Ce qui, vous vous en doutez, n’est pas pour me déplaire.
    Vous pouvez trouver sur le site de PRS un extrait de l’intervention de Patrice Cohen-Seat à l’adresse suivante :
    http://www.pourlarepubliquesociale.org/article/archive/158/

    Christophe, PRS

    • Tu confirmes ce que j’ai entendu durant la fête ; Cohen Seat évolue vers un parti nouveau avec Mélanchon .
      Lors d’un débat sur la fête il a indiqué qu’il fallait se séparer des valises de plomb du PCF.
      La lutte de classe doit en faire partie.
      Encore un qui est prêt à changer de bibliothèque alors que Marie George veut tourner la page et ouvrir, je suppose un nouveau chapitre avec le PCF.

    • Il ne va pas aussi loin. Il ne dit pas qu’il veut un nouveau parti. Et Patrice Cohen-Séat insiste sur le fait qu’il ne faut pas dissoudre les identités de chacune des composantes. Il faut les préserver.
      En ce sens, cela m’a rappelé la tribune de Patrice Bessac dans Marianne qui disait qu’il ne voulait pas de nouveau parti, mais d’un front des gauches. Cette formule de front me plait bien.

      Christophe, PRS

    • Je suis allé au débat de PRS samedi après-midi.

      C’était super.

      loulou78

  • ce serait bien de discuter dans le parti du devenir du parti et pas à l’extérieur ou en écrivant un livre. Une question patrice cohen seat
    que veut dire pour lui " lutte de classes " et pour quoi sortir un livre avant le congrès peut-être pour organiser "une " tendance comme au PS
    Arrête camarade et retourne à la base discuter avec ceux qui s’en prennent plein la figure dans leur vie mais aussi avec ceux qui sont leurs collègues de travail à + louise Michel

  • Je n’ai pas lu le livre donc je m’abstiendrai.

    Il y a juste une question qui existe sur 1936 qui mérite débat. 1936 comptait encore un Parti socialiste dominant sur la gauche, avec un grand nombre d’ouvriers organisés en tant que tels dedans, une très grande influence syndicale.
    C’est pour cela que le front populaire eut une force réelle construite sur une unité voulant dire quelque chose. Le front populaire s’était fait entre des organisations "ouvrières", des partis de travailleurs. Un travailleur militant socialiste a quelque chose à voir de puissant avec un travailleur militant communiste. Il y avait donc matière et chair à avoir dans l’unité.

    Le remake du programme commun s’est déroulé tout autrement. La vieille SFIO avait trainé dans toutes les combines de la IVeme république (et surtout les sales guerres) et c’était encore dans les mémoires. Mais surtout surtout la SFIO du lendemain de 1968 n’était plus que l’ombre de lui-même pour les relations avec les travailleurs (je ne parle pas des électeurs mais des militants !). L’apport de la poussée de 1968 ne lui avait pas apporté grand chose en forces ouvrieres.

    Une alliance au sommet n’avait que peu de chance d’aider à un nouveau 36 et surtout l’union de la gauche des années 70 n’avait plus matière autant à front populaire car de populaire ça boitait fortement....Encore une fois je ne parle pas des électeurs....mais de travailleurs partant de partis différents qui pourraient s’unir et enclencher une dynamique. Là ce n’était déjà plus possible , les travailleurs n’étaient déjà plus tellement au centre de la logique du PS.

    Ensuite les choses se sont longuement dégradées. Me principal parti de travailleurs , le PCF , a perdu son âme ouvrière et une grande partie de ses forces sans que le PS les capte, sauf au niveau électoral , mais plus, pas, de militants dans les entreprises....

    Nous aboutissons maintenant à une situation où il est impossible de penser qu’une unité de la gauche avec le PS puisse aboutir à un front populaire car il y a un problème de nature du PS. Des travailleurs du PC ne peuvent s’unir à des travailleurs du PS car ceux-ci sont totalement invisibles dans les entreprises.

    Il y a donc une immense différence de nature entre une éventuelle unité de la gauche et le front populaire de 36.

    également ce qui a donné force et puissance au mouvement de 36 fut la montée en puissance numérique de la classe ouvrière et l’intense travail préalable de conscience de classe, de confiance en soi de cette classe, à travers le travail des partis de gauche. Le moment d’unité s’appuya là dessus et permis de décupler les forces des travailleurs pour aboutir à 36.

    Sans le socle préalable, le travail de confiance en soi de la classe ouvriere au travers de ses luttes, sans la perspective permanente du socialisme qui rajoute des forces aux mouvements sociaux il n’y aurait pas eu de poussée unitaire (la CGT était divisée) et donc pas les occupations d’usines à l’arrivée du front populaire et donc pas de conquetes dont on parle encore.

    Copas

    • Patrice ne renonce pas à ses erreurs commises au sein de la direction du PCF.L’alliance avec le PS a du plomb dans l’aile auprès des militants du Parti qui en ont marre de prendre des gamelles.Militer pour perdre ça suffit...L’organisation communiste doit se régénérer avec de nouveaux dirigeants à tous les niveaux,il faut très vite faire un "scoop" dans l’opinion publique en présentant une autre image de nous avec des dirigeants jeunes et charismatiques dans les idées révolutionnaires .En pronant l’alliance avec la LCR,LO,Parti des travailleurs,PRS,Syndicalistes révolutionnaires nous serons au centre de l’actualité politique,effaçant Sarkozy et Bayrou qui occupent les médias d’une manière éhontée pour nous proposer de l’esbrouffe en permanence .........Arrêtons de subir l’actualité,faisons l’actualité contre le guerrier Kouchner,pour un système de retraites efficace et durable,pour supprimer le chômage et les SDF,pour empêcher les licenciements et les délocalisations,pour gérer nous-même les entreprises soit en en prenant la direction,soit en en créant dans tous les domaines.Le communisme doit être à l’oeuvre tout de suite et non pas vers un avenir hypothètique de résultats électoraux favorables.Déjà certains camarades veulent nous mettre au charbon pour les municipales alors que nous n’avons pas encore décidé une nouvelle stratégie révolutionnaire.Ma section ,face à une droite arrogante et sûre de nous battre avec comme slogan "le regain" pour transformer cette belle ville d’Aubagne en centre touristique avec moult hôtels appendice de la ville de Marseille,veut qu’on se prononce vite sur la tête de liste au cours d’une prochaine assemblée générale .Les bras m’en tombe...Nous poursuivons la même ligne de défense en s’appuyant sur nos réalisations municipales,alors que les gens reçoivent leur feuille d’impôts en augmentation constante.Nous sommes vraiment à côté de la plaque politique.Le contrôle des collectivités territoriales est une bonne chose si nous baissons les impôts par une gestion plus solidaire et moins clientéliste.Parler de développement durable et d’environnement c’est dans l’air du temps médiatique,mais le peuple n’écoute que très peu car il a le nez dans son porte-monnaie qui se vide trop vite.Les habitudes prises nuisent au changement nécessaire et Sarko pour la droite en fait la démonstration tous les jours.Bayrou de son côté est en réserve de la république en cas d’échec Sarkozien à venir quand l’esbrouffe sera devenu évident.Alors camarades sommes -nous que des militants électoralistes comme L’UMP-PS ou des militants révolutionnaires au service du peuple ?????Patrice Cohen-Seat,avocat je crois, devrait comprendre que la candidature MGB nous a plombé lors de cette présidentielle car elle n’était pas la meilleure candidate possible.Jack Ralite ou Chassaigne aurait été plus charismatique et mobilisateur.Jospin d’ailleurs l’a compris pour Ségolène Royal en ce qui concerne le PS .La droite gagne parce que nous sommes incapables de nous renouveller dans nos habitudes et nos concepts Politiques et stratégiques.Le peuple le sent bien puisqu’il nous sanctionne sans arrêt,malgré quelques fiefs où nous résistons par le travail de certains Maires en diminution constante .Nos députés font de la figuration aux côtés du PS en faisant des discours à l’assemblée que les députés de droite écoutent poliment ou restent à la buvette en fumant un gros cigare .Ce jeu démocratique est désuet et sans effet sur le peuple qui ne sait même pas le nom de son député pour le maximum de citoyens qui le compose.Notre pseudo-démocratie se meurt et nos édiles font tout pour ça car il faut éloigner le citoyen le plus loin possible des décisions qu’ils prennent ou qu’ils vont prendre.Le peuple attend notre réaction...Il ne faut plus le faire attendre !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

    • BErnard... t’as raison mais ...
      JAck Ralitte ou Chassaigne : bcp de respect pour ces camarades , aucun pb, droits dans leurs convictions. Mais bon, sans faire de jeunisme exagéré, j’aimerais bien qu’on passe à autre chose que ces personnes qui ont été de toutes les batailles, certes, mais ne sont pas/plus représentatifs à cause de leur élognement trop ancien du monde du travil réel (c à d qu’ils n’ont pas été les "mains dans le cambouis" depuis une paie et moi ça commence à me gonfler) et qu’ils sont trop âgés

      Plsu de 30 % des ouvriers non qualifiés en France ont entre 19 et 27 ans. C’est pas moi qui le dis, c’est l’INSEE.

      Il doit bien y avoir des camarades, y compris moins "célèbres" qui pourraient être de bons responsables. Moi j’y crois. Arrêtons de n ous tourner vers le passé.

      Quand au fait de lire le livre du camarade cohen seat, rassurez vous j’en ai déjà lu deux ou trois feuilles (les "meilleures" circulaient cet été...), c’est bon je vais m’arrêter à ça.

      Pas d’auto critique ( surtout paxs d’auto critique personnelle) , volonté d’orienter le débat interne du PCF avec l’aide d’appui extérieurs (PRS et Mélenchon qui est comme un vautour) aucune analyse responsable de nos échecs... et puis on le sait ce qu’ils veulent otus au fond : de Gérin à Braouezec en passant par C Seat : disparition du PCF. Les uns pour le fondre dans PRCF les autres pour faire un bidule avec PRS ou le PS....

      Alors "Avanti popolo" toi même et c’est con que tu m’aies pas vue parce que je peux te dire qu’il y en a un paquet qui m’ont vue et bien vue samedi à la fête - (pour le reste désolée je n’avais pas les moyens d’y être trois jours d’affilée) donc, qui était le plus bourré des deux ???

    • N’ayant pas lu le livre en question je ne porterais aucun jugement dessus.Quant à l’intervention précédente je vois que le jeunisme à de beaux jours devant lui.

      Passé 40 ans on est plus capable de réfexion ?on ne doit plus exprimer d’opinions ?on est plus citoyen ?

      C’est le genre d’arguments qui commence à me gaver sévére.

      Au fait pourquoi ces "jeunes" ne veulent jamais prendre de responsabilités quant on leur proposent ?

      Réponse entendue :"il faut trop donner de temps,militer c’est trop de sacrifices"

      C’est vrai qu’il faut choisir consommer ou changer le monde.

      Jean Claude des Landes

    • Marjo, il faut certes travailler au rassemblement, notamment sans exclure les militants socialistes plus à gauche que leur dirigeants,mais un tel rassemblement doit se réaliser sans opportunisme sur le contenu, sur les perspectives.

      Et à un moment donné il faut savoir rompre une alliance qui démotive tout un peuple et qui s’apparente à une trahison de soi-même et à une trahison de celles et ceux qui espèrent un changement véritable. L’intégrité politique ne renvoie pas, selon moi, à la pureté ou au sectarisme mais à la clarté de ce que l’on veut. Quant la stratégie est claire on ne perd pas son âme dans des tactiques douteuses, des "zig zag" incompréhensibles pour le citoyen ordinaire . Ce qui n’empêche en rien d’accepter et même de rechercher activement des compromis offensifs.

      je renvoie à
      Travailler aux convergences des alternatives au capitalisme néolibéral
      http://www.bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=52499

      Christian D

    • Sarton, les "scoop", non merci !

      ce qu’il faut c’est pas du lifting, c’est pas du "cosmétique" !

      Il est urgent de mettre en chantier le grand rassemblement polulaire majoritaire sans lequel tout le reste, avec ou sans "jeunisme", est voué au ridicule !

      LISEZ DONC VRAIMENT LA CONTRIBUTION DE PATRICE !

      le peuple ne se saisira pas de l’Histoire en marche s’il ne sait discuter et rencontrer les intellectuels : il n’y a pas de honte à réfléchir pour penser et à penser pour agir !

      arrêtons de répéter toujours les mêmes rangaines , d’adopter des postures "courageuses" qui autorisent à fuir les questions que nous pose l’époque où nous vivons !

      Si nous voulons que le peuple se mette en mouvement vers son émancipation politique, il est temps de sortir des clichés , et de répondre aux questions en attente : oui ou non faut-il une majorité populaire pour changer les choses , oui ou non, ce qui se fera en France doit-il avoir une connection, une corélation, une "pertinence mondiale", avec les mouvements en cours dans le monde ?

      Oui ou Non, sommes nous confrontés à bien plus qu’en 1936, à l’avance énorme prise par le capitalisme sur la "souveraineté des peuples", avec sa mondialisation, et oui ou non, à mondialisation capitaliste, faut-il une riposte mondialisée ?

      Ce sont les questions auxquelles Patrice Cohen seat ose faire face et tenter des réponses qui ne coupent pas l’espoir nécessaire au peuple pour entreprendre !

      Al1d’nant’

    • il vaut mieux lire le livre de patrice Cohen Seat que de se baser sur " l’analyse" de daniel (?) dont la conclusion explique le choix des extraits : justifier la position de la LCR.

      Enfin usager le bellaciao depuis plusieurs mois , attention aux "tontons flingeurs" "et autres procureurs anonymes.

      Amidu30

    • entierement d’accord avec toi jean claude . la louve commence vraiment a prendre les vieux pour des mauvais . c’ est l’effet "star " peut etre
      elodie tu te permet des commentaires sur le livre alors que tu ne l’a meme pas lus . cela s’apelle de la provoc . alors permet mùoi de faire un commentaire sur toi sans te connaitre ou en tout cas juste une question .
      pourquoi ne t’ai tu pas tresenté aux legislatives comme tu l’a annoncé ?
      curieuse facon de montrer l’exemple non ?? .
      l’avantage des vieux elodie c’est que nous le melon on le mange , on le regarde pas dans la glace .

      andré