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Petite histoire du Parti communiste français (PCF)

Publie le dimanche 23 septembre 2007 par Open-Publishing
7 commentaires

Avril 2007
Premier tour de l’élection présidentielle :
01,93% Marie-George Buffet
 
4 janvier 2006
Marie-George Buffet se met en congé de la direction du parti pour la durée de la campagne présidentielle ; elle est remplacée par un collectif de cinq personnes : Jean-Louis Lemoing, Patrice Cohen-Seat, Joële Greder, Brigitte Dionnet et Michel Laurent
 
20 décembre 2006
consultation des adhérents sur l’élection présidentielle de 2007 :
 
Inscrits : 92 894
Votants : 52 274 (56,27% des inscrits)
Blancs et Nuls : 1 058 (02,02% des votants)
Suffrages exprimés : 51 216 (97,98% des votants)
 
* 18,91% (9 683 voix) : "Je choisis le retrait de la candidature de Marie-George Buffet et la recherche d’une autre candidature commune du rassemblement antilibéral à l’élection présidentielle"
* 81,09% (41 533 voix) : "Je choisis la proposition du conseil national de la candidature commune de Marie-George Buffet, choix le plus partagé des collectifs locaux pour porter le rassemblement antilibéral à l’élection présidentielle"
 
10-11 novembre 2006
consultation des adhérents pour la candidature pour l’élection présidentielle de 2007
(décision de la conférence nationale des 21-22 octobre 2006) :
 
Inscrits : 92 894
Votants : 61 980 (66,72% des inscrits)
Blancs et Nuls : 1 837 (02,96% des votants)
Suffrages exprimés : 60 143 (97,04% des votants)
 
* 96,44% (58 001 voix) : "Je me prononce pour que le Parti communiste français propose Marie-George Buffet comme candidate du rassemblement antilibéral de gauche à l’élection présidentielle, conformément à la décision adoptée par la Conférence nationale"
* 02,69% (1 616 voix) : "Je me prononce pour que le Parti communiste français présente Maxime Gremetz à l’élection présidentielle"
* 00,87% voix (526 voix) : "Je me prononce pour que le Parti communiste français présente Jean-Jacques Karman à l’élection présidentielle"
 
23-26 mars 2006
XXXIIIe congrès du PCF. élection du conseil national
(254 membres) :
 
Inscrits : 912
Votants : 864 (94,74% des inscrits)
Blancs et Nuls : 39 (04,51% des votants)
Suffrages exprimés : 825 (95,49% des votants)
 
* 91,27% (753 voix) liste conduite par Marie-George Buffet (242 élus)
* 08,73% (72 voix) liste conduite par André Gérin (12 élus dont : 3 membres de la Gauche communiste du PCF : Jean Jacques Karman, Patricia Latour, Caroline Andreani ; 5 signataires du texte "Remettons le PCF sur les rails de la lutte des classes" : Stéphane Auriol, Emmanuel Dang Tran, Fabienne Debeauvais, Claude Fainzang, Christiane Vinci)
 
03-04 février 2006
XXXIIIe congrès du PCF.
vote préparatoire au congrès :
 
Inscrits : 99 227
Votants : 46 210 (46,57% des inscrits)
Blancs et Nuls : 1 393 (3,01% des votants)
Suffrages exprimés : 44 817 (96,99% des votants)
 
* 63,38% (28 406 voix) pour la base commune de la direction
* 11,44% (5 126 voix) : amendements de Nicolas Marchand et Yves Dimicoli (La visée communiste de notre temps : 828 voix ; Pour une union populaire agissante et transformatrice : 1 216 voix ; les deux textes : 2 453 voix)
* 13,25% (5 938 voix) : Fier(e)s d’être communiste (Jean-Claude Danglot, André Gerin, Freddy Huck, Jean-Jacques Karman)
* 08,22% (3 685 voix) : Remettons le PCF sur les rails de la lutte des classes (militants du XVe arrondissement de Paris)
* 03,71% (1 662 voix) : Colère et Espoir (Maxime Gremetz)
 
17-18 janvier 2004
la Fédération Nationale des Associations pour la Renaissance Communiste (FNARC, communistes orthodoxes) s’élargit et devient le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) :
président délégué : Jean-Pierre Hemmen ; secrétaire politique : Vincent Flament ; directeur politique d’Initiative Communiste : Georges Gastaud
3-6 avril 2003 XXXIIe congrès du PCF. Marie-George Buffet réélue secrétaire nationale
 
élection de la direction :
 
* 76,16% pour
* 23,84% bulletins nuls et blancs
 
une partie de l’aile gauche du PCF présente une liste alternative pour la direction :
Nicolas Marchand (N ; secrétaire de la fédération du PCF du Val-de-Marne), Gisèle Cailloux (N ; conseillère municipale de Suresnes, Hauts-de-Seine), Paul Huttl, Catherine Mills (N ; universitaire), Maxime Gremetz (député), Évelyne Vaillaut, Jean-Marc Durand (N), Patricia Brenon (N), Sylvain Chicotte, Catherine Robineau, Frédéric Boccara (N), Marie-Simone Ivorra (N ; APEI, conseillère municipale de Saint-Denis, Seine-Saint-Denis), Jean Chambon, Marie-Odile Teruel (conseillère municipale de Villers-lès-Nancy, Meurthe-et-Moselle), Jean-Jacques Karman (G ; maire-adjoint d’Aubervilliers, Seine-Saint-Denis), Vicky Bernardi, Marc Norguez (secrétaire général du Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT), Colette Finet (première adjointe au maire de Longueau, Somme), Laurent Marchand, Adeline Roméro, Alain Morin (N ; économiste), Patricia Latour-Combes (G ; conseillère municipale d’Aubervilliers, Seine-Saint-Denis), Benoît Monier (N), Gislaine Hoarau Rodriguez, Francis Combes (G), Agnès Giordanna, Marc Cohen Solal, Hélène Estrella, Laurent Frajerman (UNEF), Fabienne Chabrelain, Jean-Claude Renaux (maire de Camon, Somme)
 
(N) : signataires de la motion Pour un congrès et un changement radical
 
 
28 février 2003
vote préparatoire au congrès :
 
Inscrits : 133 767
Votants : 42 782 (31,98% des inscrits)
Blancs et Nuls : 1 647 (3,85% des votants)
Suffrages exprimés : 41 135 (96,15% des votants)
 
* 55,02% (22 633 voix) pour la "base commune proposée par le conseil national" (Marie-George Buffet, Robert Hue ; "refondateurs")
* 23,60% (9 708 voix) pour le texte alternatif "reconstruire le PCF et réunifier les communistes sur des bases révolutionnaires" proposé par le Conseil départemental du Pas-de-Calais (Jean-Claude Danglot, avec le soutien de la Gauche Communiste et de la Fédération Nationale des Associations pour la Renaissance Communiste FNARC ; "orthodoxes")
* 21,38% (8 794 voix) pour le texte alternatif "proposé par un collectif de 200 adhérents" (Yves Dimicoli et Nicolas Marchand ; "novateurs")
 
Tribunes publiées dans L’Humanité* :
 
(18/06/2002), "orthodoxes" proches de la Fédération Nationale des Associations pour la Renaissance Communiste (FNARC) : Jean-Pierre Hemmen (président délégué de la FNARC), Henri Alleg (coprésident de la FNARC), Jacques Coignard (coprésident de la FNARC), Christiane Combes, Françoise Douchin, Nicolas Douchin, Frédérique Houseaux, Georges Gastaud (porte-parole de la FNARC), Georges Hage (coprésident de la FNARC ; député), Jacques Lacaze, Jacques Leclercq, Léon Landini (coprésident de la FNARC), Henri Martin (ancien membre du comité central du PCF)
 
(21/06/2002), "orthodoxes" de la Gauche Communiste : Maria Amor, Xavier Amor, Caroline Andréani, Claude Andréani, Marie-Catherine Andréani, Angel Aranda, Marie-Simone Babel, Danièle Ballet, Jean-Pierre Ballet, Francis Combes, Émile Fabrol, Yannick Fabrol, Patrice Farfart, Maria Fretun, Guy Gagnepain, Christine Gaudry, Catherine Gauthier, Christiane Goldbaum, Robert Goldbaum, Jean-Albert Guidou, Olivier Imbert, Antoine Ingargiola, Pierrette Ingargiola, Jean-Jacques Karman, Marie Karman, Patricia Latour-Combes, Patrice Le Guerinais, Luc Loche, Gaston Malétras, Marcel Mendy, Charles Pentier, Elisabeth Pharo, Pierre Pignot, Jacques Poiret, Odette Poiret, Marc Ruer, Albert Savani, Fathi Tlili, Jean Wiard, Antoine Wohlcroth
 
(03/06/2002), "novateurs" : Joël Biard, Frédéric Boccara, Paul Boccara, Jean-François Bolzinger, Patricia Brenon, Gisèle Cailloux, Jean-Louis Cailloux, Christine Canale, Antoine Casanova, Liberto Civit, Lionel Chabert, Michel Dauba, Odette Denis, Bernard Devert, Yves Dimicoli, Maziar Dowlatabadi, Eric Dubourgnoux, Denis Durand, Jean-Marc Durand, Pierre Garzon, Jean-Luc Gibelin, Philippe Gitton, Joëlle Greder, Gilles Grosgeorges, Serge Guerrin, Marie-Simone Ivorra, Pierre Ivorra, Anne Lafaurie, Jacqueline Lazare, Jean-Michel Le Gac, Jean Magniadas, Henri Malberg, Nicolas Marchand, Jean-Marie Martin, Fabien Maury, Isabelle Mayer, Fréderic Mellier, Sandrine Michel, Catherine Mills, Benoit Monier, Alain Morin, Rosa Moussaoui, Joel Niess, Michel Rizzi, Luis Simon, Yvon Touil, Olivier Valentin, Francis Velain, Catherine Vieu-Charrier, Marcel Zaidner
 
(27/05/2002), "orthodoxes" : Nicolas Bertrand, Patrice Carvalho (député), Guillaume Cyprien, Gérard Doriaht, Caroline Ducey, Paul Fourier, Jean-Robert Franco, Maxime Gremetz (député), Arnaud Guillois, George Hage (député), Katy Haorau, Freddy Huck (secrétaire général de la Fédération de l’agroalimentaire et forestière CGT), Mamadou Keita, Nicolas Joxe, Nadege Lechevrel, Sava Lolov, Franck Lorrain, Rachid Marwane, Pedram Memarzadeh, Benjamin Mercier, Arnaud Millard, Mora Raoul, Fiodor Rilov, Karine Parrot, Kostya Rilov, Karim Tiar, Charles Villechalane
 
(19/06/2002), "huistes" : Yves Adelin, Lucien Atencia, Philippe Barrière, Dominique Bègles, Roland Bernard, Jacques Bessières, Alain Blanchard, Pierre Blotin, Gilles Bontemps, Annette Boussinot, Jean-François Boyer, Didier Breuil, Gérald Briant, Henri Brusq, Jean-François Carlier, Michel Carmouze, Jacques Chabalier, Daniel Cirera, Michel Clerc, Denis Cohen, Jean-Pierre Cornevin, Philippe Daguerre, Edmond Dechery, Hervé Delorme, Karine Delpas, Philippe Denis, Jean-Claude Dougnac, François Duteil, Denis Duvot, Jean-Paul Escoffier, Jean-Louis Faure, Michel Fradet, Bernard Frederick, Michela Frigiolini, Paul Fromonteil, Jean-Louis Frostin, Olivier Gebuhrer, Daniel Gerbaud, Daniel Gilles, Dominique Grador, Michèle Grüner, Silvio Guingan, Patrick Hatzig, Frédéric Imbrecht, Roland Jacquet, José Just, Christian Jutel, André Lajoinie, Christian Langeois, Jean Lavielle, Jacques Le Digabel, Isabelle Lefebvre, Paul Lespagnol, Jean Lojkine, Jean-Paul Magnon, Maurice Marion, Denis Martin, Michel Maso, Pierre Mathieu, Jacqueline Maucourant, Jean-François Mémain, Serge Morin, Alain Obadia, Yannick Peltier, Annie Perronnet, Chantal Petitjean, Michèle Picaud, Claude Pondemer, Jean Portejoie, Fabienne Pourre, Catherine Puig, Jean-Paul Quinquenau, Stéphane Sahuc, Cathy Savel, Alain Simon, Liliane Sommeiller, Arnaud Spire, Gérard Streiff, Jean-René Teillant, Serge Terrier, Roger Tirlicien, Thierry Touvron, Joël Triché, Danièle Truc, Evelyne Valentin, Pierre Vienney, Marie-Pierre Vieu, Maxime Villota, Michel Warcholak, Anna Zajac, Alain Zoughebi
 
* les "refondateurs" ont présenté deux motions (non publiées dans L’Humanité) lors du conseil national du 21 juin 2002, "l’une concernait les États généraux du communisme, l’autre la nécessité d’une convergence des forces d’alternatives anticapitaliste" (Futur, 04/07/2002) :
Lysiane Alezard, Gilles Alfonsi, Alain Bertho, Patrick Braouezec, Bernard Calabuig, Chantal Delmas, Michel Deschamps, Elisabeth Gauthier, Frédérick Genevée, Serge Guichard, Anne Jollet, Gérard Lalot, Patrice Leclerc, Isabelle Lorand, Roger Martelli, François Meyroune, Makan Rafatdjou, Danielle Sanchez, Pierre Zarka, Malika Zediri, Henriette Zoughebi
 
9-16 juin 2002
élections législatives.
le PCF obtient 20 élus : Pierre Goldberg (Allier 2e), Frédéric Dutoit (Bouches-du-Rhône 4e)*, Michel Vaxes (Bouches-du-Rhône 13e), Jean-Claude Sandrier (Cher 2e), François Liberti (Hérault 7e), Gilbert Biessy (Isère 2e), Georges Hage (Nord 16e), Alain Bocquet (Nord 20e), André Chassaigne (Puy-de-Dôme 5e)*, André Gerin (Rhône 14e), Daniel Paul (Seine-Maritime 8e), Maxime Gremetz (Somme 1re), Jacques Brunhes (Hauts-de-Seine 1re)*, Jacqueline Fraysse (Hauts-de-Seine 4e), Janine Jambu (Hauts-de-Seine 11e), Patrick Braouezec (Seine-Saint-Denis 2e), Muguette Jacquaint (Seine-Saint-Denis 3e), Marie-George Buffet (Seine-Saint-Denis 4e)*, François Asensi (Seine-Saint-Denis 11e), Jean-claude Lefort (Val-de-Marne 10e) + Jean-Pierre Brard (apparenté, Seine-Saint-Denis 7e)
 
Robert Hue (Val-d’Oise 5e), président du PCF, n’est pas réélu
 
*non sortants
 
21 avril 2002
premier tour de l’élection présidentielle :
 
03,37% Robert Hue
 
27 janvier 2002
les communistes orthodoxes créent la Fédération Nationale des Associations pour la Renaissance Communiste (FNARC) :
Henri Alleg (coprésident), Jacques Coignard (coprésident), Georges Hage (coprésident ; député), Léon Landini (coprésident), Pierre Pranchère (coprésident ; député honoraire), Jean-Pierre Hemmen (président délégué), Georges Gastaud (porte-parole), Vincent Flament (secrétaire national)
 
26-28 octobre 2001
XXXIe congrès du PCF.
Robert Hue président, Marie-George Buffet secrétaire nationale
 
20 novembre 2001
le groupe communiste de l’Assemblée Nationale vote le budget 2002 ;
trois députés communistes votent contre : André Gérin, Maxime Gremetz, Georges Hage, un député communiste s’abstient : Patrice Carvalho
 
1-6 octobre 2001
investiture du candidat PCF à l’élection présidentielle :
 
Inscrits : 138 756
Votants : 63 941 (46,08% des inscrits)
Abstention motivée : 871 (01,36% des votants)
Blancs et Nuls : 3 096 (04,84% des votants)
Suffrages exprimés : 59 974 (93,80% des votants)
 
77,41% (46 427 voix) Robert Hue
15,27% (9 156 voix) Maxime Gremetz
02,72% (1 634 voix) Françoise Douchin
01,43% (855 voix) Christian Pallatier
00,39% (236 voix) Raymond Fallot
01,31% (784 voix) Marie-Claude Larregain
00,25% (149 voix) Michel Feuillebois
00,24% (143 voix) Grégoire Munck
00,87% (520 voix) candidatures retirées (René Le Bris, Pierre Lévy)
 
23 juin 2001
"Retrouvailles communistes" des "orthodoxes" au gymnase Japy à Paris :
- "Collectif National Unitaire des Communistes" (CNUC, créé en mai 2001) : Georges Hage
- "Gauche Communiste" (créée en 1997) : Jean-Jacques Karman
- une partie de la "Coordination Communiste pour la Continuité Révolutionnaire et la Renaissance Léniniste du PCF" (créée en 1991), qui fonde la "Coordination des Militants Communistes du PCF pour sa Continuité Révolutionnaire et sa Renaissance Léniniste" (CMC) : Georges Gastaud, René Lefort
- "Reconstruire le Communisme" : Guy Poussy
- Henri Alleg, Pierre Pranchère, Jean-Claude Danglot...
 
21 novembre 2000
le groupe communiste de l’Assemblée Nationale vote le budget 2001 ;
trois députés communistes votent contre : Patrice Carvalho, André Gérin et Georges Hage
 
mai 2000
l’"Appel des 700"
(anciennement "Appel des 300" puis "Appel des 500" : Aimé Halbeher) impulse le groupe "Nous assumons nos Responsabilités-Rouge Vif" avec André Gérin, Charles Hoarau, Danielle Bleitrach, Pierre Lévy, Jean-Pierre Page...
 
23-26 mars 2000
XXXe congrès du PCF. Scission d’une partie des "orthodoxes" :
- Rolande Perlican (issue de l’"Appel des 500"), qui créera le 13 mai 2000 le groupe "Communistes" puis les 1er et 2 mars 2002 un nouveau parti du même nom
- une partie de la "Coordination Communiste pour la Continuité Révolutionnaire et la Renaissance Léniniste du PCF" (créée en 1991), qui fonde la Coordination Communiste pour la Reconstruction du Parti Communiste Révolutionnaire (Maurice Cukierman)
- "Communistes de l’Appel des 41" (Loir-et-Cher) : Thérèse Hirzsberg
 
23 novembre 1999
le groupe communiste de l’Assemblée Nationale vote le budget 2000 ;
deux députés communistes votent contre : Patrice Carvalho et Georges Hage
 
13 juin 1999
élections européennes.
La liste "Bouge l’Europe" conduite par Robert Hue obtient 6,78% et 6 élus (Robert Hue, Geneviève Fraisse, Yasmine Boudjenah, Francis Wurtz, Fodé Sylla, Sylviane Ainardi)
 
14 février 1999
les "orthodoxes" convoquent les "états généraux des Communistes"
- "Coordination Communiste" (Georges Gastaud, Rémy Auchédé, Jean-Luc Salles)
- "Gauche Communiste" (Jean-Jacques Karman)
- "Communistes de l’Appel des 41" (Loir-et-Cher) : Thérèse Hirzsberg
 
18 novembre 1998
le groupe communiste de l’Assemblée Nationale vote le budget 1999 ;
deux députés communistes votent contre : Patrice Carvalho et Georges Hage
 
19 novembre 1997
le groupe communiste de l’Assemblée Nationale vote le budget 1998 ;
deux députés communistes s’abstiennent : Patrice Carvalho et Georges Hage
 
juin 1997
consultation des adhérents du PCF sur la participation au gouvernement
(47 429 votants) :
78,2% pour ;
18,9% contre
 
participation du PCF au gouvernement Jospin :
Jean-Claude Gayssot (ministre de l’équipement, des transports et du Logement), Marie-George Buffet (ministre de la Jeunesse et des Sports), Michelle Demessine (secrétaire d’état au tourisme)
- en mars 200 Michel Duffour est nommé secrétaire d’état au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle
 
23 avril 1995
premier tour de l’élection présidentielle :
08,64% Robert Hue
 
12 juin 1994
élections européennes.
la liste conduite par Francis Wurtz obtient 6,89%
N.B. : le communiste "refondateur" Anicet Le Pors est troisième sur la liste "L’autre Politique" conduite par Jean-Pierre Chevènement, président du Mouvement des Citoyens (MDC)
 
25-29 janvier 1994
XXVIIe congrès du PCF.
Robert Hue secrétaire national
 
18 juin 1989
élections européennes.
La liste conduite par Philippe Herzog obtient 7,71%
La liste "Europe Rénovateurs" conduite par Claude Llabres (Mouvement des Rénovateurs Communistes, dissidents du PCF) obtient 0,49%
 
24 avril 1988
premier tour de l’élection présidentielle :
06,76% André Lajoinie
02,09% Pierre Juquin : communiste "rénovateur" (dissident du PCF)
 
17 juin 1984
élections européennes.
La liste conduite par Georges Marchais obtient 11,20%
N.B. : Henri Fiszbin (Communistes Démocrates et Unitaires) est deuxième sur la liste conduite par Serge Depaquit, secrétaire national du Parti Socialiste Unifié (PSU)
 
octobre 1981
exclusion de Rencontres Communistes-Hebdo (Henri Fiszbin)
 
juin 1981
participation du PCF aux deuxième (22/06/1981-22/03/1983) et troisième (22/03/1983-17/07/1984) gouvernements Mauroy :
Charles Fiterman (ministre d’État, ministre des Transports), Anicet Le Pors (ministre délégué puis secrétaire d’État à la Fonction publique et aux Réformes administratives), Jack Ralite (ministre de la Santé puis ministre délégué à l’Emploi), Marcel Rigout (ministre de la Formation professionnelle)
 
26 avril 1981
premier tour de l’élection présidentielle :
15,35% Georges Marchais
 
10 juin 1979
élections européennes.
La liste conduite par Georges Marchais obtient 20,52%
 
13 mai 1979
XXIIIe congrès du PCF.
Georges Marchais salue le bilan "globalement positif" de l’URSS
 
23 septembre 1977
rupture de l’Union de la Gauche
 
4-8 février 1976
XXIIe congrès du PCF.
le PCF renonce à la "dictature du prolétariat"
 
5-19 mai 1974
élection présidentielle.
Le PCF soutient dès le premier tour la candidature de François Mitterrand (Parti Socialiste)
 
26 juin 1972
programme commun de gouvernement avec le Parti Socialiste
 
13-17 décembre 1972
XXe congrès. Georges Marchais secrétaire général
(Waldeck Rochet nommé président d’honneur)
 
1er juin 1969
premier tour de l’élection présidentielle :
21,27% Jacques Duclos
 
20 décembre 1966
accord de désistement réciproque au second tour des élections législatives entre le PCF et la Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste
 
5-19 décembre 1965
élection présidentielle.
Le PCF soutient dès le premier tour la candidature de François Mitterrand (Fédération de la Gauche Démocrate et Socialiste)
 
11 juillet 1964
décès de Maurice Thorez
 
14-17 mai 1964
XVIIe congrès du PCF.
Waldeck Rochet secrétaire général (Maurice Thorez nommé président)

Messages

  • A cette lecture, je comprends mieux pourquoi on est dans les choux électoraux,il est temps de se ressaisir .......Bernard sarton ,Aubagne

  • Cette Petite histoire du Parti communiste français (PCF) est assez complète sauf en ce qui concerne le grand épisqode refoulé ,l’épisode eurocommuniste.Celui qui ne parle pas de cela ,loupe l’essentiel ;
    Pourquoi le plus fort nombre de voix fut-il atteint en 1978 ?
    Parceque le PCF avait au préalable connu la période eurocommuniste,véritable arrêt dans la chute aux enfers suite aux révélations de ce que fut le bolchévisme(stalinien et trotskyste sous prétexte de dictature du prolétariat...).
    Or la LCR n’a pas rompu avec le bolchévisme.Le PCF a fait son travail d’analyse de son histoire .S’il redevient un parti non-bolchévique , cela sera tout à son honneur .
    Trop de malheurs,ont jalonné l’histoire des gens qui ont fait confiance aux bolchéviques.
    Parmi les victimes , de nombreux communistes.
    Les organisations qui ne rompent pas avec l’idée de dictature du prolétariat sont irresponsables ou au mieux ignorantes.
    La LCR a abandonné 31 ans après le PCF cette notion,et elle propose un programme commun comme condition à toute alliance...Comme le PCF en 1977.
    Il n’y a pas d’autre alternative en France que l’eurocommunisme comme Marchais,Kanapa et Juquin l’avait compris.

    • Au sujet du concept de "Dictature du Prolétariat" et de la nécessité de son "abandon" par les Partis révolutionnaires je suis toujours étonné que des militants et des dirigeant qui prétendent maîtriser la sémantique marxiste, continuent à faire croire ou font semblant de croire que ce concept implique au départ une force de coercicion par la violence sur les autres composantes de la société.

      Alors qu’il parlent à tout va de "démocratie" ; laquelle, même non biaisée comme aujourd’hui, est bien la dominance, (La dictature au ses marxien du terme), de la majorité des votants sur la minorité. Cette minorité n’étant même minorée que d’une voix.

      L’"image" du concept philosophique a en réalité, (Selon moi), été forgée par son dévoiement à l’usage politique et économique ; et la récupération de son image négative par les ennemis de classe de ce même Prolétariat. C’est-à-dire par les exploiteurs eux-même.

      En soi-même, qu’on détermine que l’APPELATION du concept est négative pour la compréhension, n’est pas grave en tant que tel.

      Ce qui est grave c’est qu’au nom de cela on abandonne un concept juste, (La dominance "démocratique" de ceux qui sont majoritaires et produisent les richesses sur ceux qui sont minoritaires et les gaspillent ou les accumulent), pour ne rien mettre en place ; soit d’équivalent, soit de nouveau. Même sous une autre appellation.

      L’abandon du nom ET DU CONCEPT de "dominance des exploités sur les exploiteurs", c’est tout simplement l’abandon de la FINALITE révolutionnaire au profit d’une "sodomisation de diptères" visant ou contribuant à perreniser l’ordre établi actuel.

      Parce que, à ce que je sache, l’abandon du concept de "Dictature du Prolétariat" n’a jusqu’a aujourd’hui pas entraîné la disparition de celui de "Dictature du Capital". Cette dernière étant bien une réalité que nous vivons tous les jours.

      Alors, que ceux qui sont pour la disparition du premier concept lèvent le doigt et me disent concrètement comment on va pouvoir faire disparaître le second et ce qu’on mettra à la place.

      Bonne réflexion.

      G.L.

    • Bravo pour la démonstration.

      Mais je crains que les mêmes qui étaient pour la dictature sur le prolétariat soient toujours contre le pouvoir des travailleurs et donc quelque part toujours pour la dictature sur le prolétariat, qu’ils abandonnent le concept de dictature du prolétariat ou pas (sauf que là, à la place d’être au service d’une clique, on se met au service d’une classe bourgeoise).

      C’est comme le terme d’autogestion qui faisait plus soft que soviet ou conseil ouvrier, il était utilisé là à l’inverse de son sens, par soucis de mode. Mais surtout il ne fallait le prendre à la lettre, vous vous rendez compte ? Et surtout pas de pouvoir des travailleurs ! La leçon est la même dans tous les cas de figure.... : Le pouvoir des travailleurs n’est pas dans les objectifs de certains courants, puisqu’ils tournent sans cesse autour du pot pour éviter de le définir (même si personne ne peut le détailler), et accessoirement ils ont dans les partis qu’ils dominent des habitudes moins bonnes encore que celles de la démocratie bourgeoise. Ceux qui se voyaient bien exerçant le pouvoir au nom des travailleurs et à leur place (dictature sur le prolétariat) le sont toujours. Même après avoir accompli d’innombrables révolutions autour de leur nombril.

      Un parti qui ne se fixerait pas comme objectif la généralisation de la possession directe par les travailleurs des entreprises, au travers d’une démocratie ouvrière organisée et pensée (il y a des leçons très intéressantes à tirer de certains types de coopératives qui pourtant fonctionnent dans un contexte très défavorable) , l’obtention des libertés individuelles qu’on réclame dans la société appliquées aux entreprises (libertés d’expression , de mœurs, d’habillement, de circulation, de s’organiser, de critiquer , etc) ne pourrait pas être communiste mais serait un parti qui viserait à ce que d’autres couches sociales dominent, soit des nomenclaturas soit la classe bourgeoise, ou bien encore des mixs des deux.

      Les modes de production ont horreur du vide, le pouvoir ne s’y laisse pas à l’abandon, quand ce ne sont pas les travailleurs, c’est une dictature ou une autre contre eux.

      La libre association des producteurs, la libre coordination des structures de productions, sont des logiques rompant totalement avec le mode de domination bourgeoise qui se nourrissait de dictature de la minorité sur la majorité. Dans les entreprises actuelles, structures les plus puissantes de nos sociétés, règne le despotisme, le caporalisme, les systèmes d’attentats permanents aux libertés individuelles, d’attentats permanents aux possibilités de subsistance des travailleurs, aucune démocratie n’y respire, aucune liberté de parole ne peut y régner réellement, la liberté y est contingentée et soumise en permanence à autorisation et surveillance...

      Ce sont ces armées du silence, dominantes, qui font et défont la démocratie, suivant les nécessités et leurs intérêts. Elles achètent les hommes, les médias, elles achètent les moyens de la violence quand la démocratie s’égare vers d’autres horizons.

      La démocratie telle que nous la connaissons est sans cesse amputée et détournée par cette pression, cette menace qui pèse sur elle. Et ce qui vide de l’essentiel de son sens la démocratie actuelle vient du despotisme interne de l’entreprise, des moyens qu’elle y dégage pour dominer le monde.

      Les tactiques d’établissement du socialisme par les seules élections sont toujours abattues pour ces raisons. Ce qu’elles gagnent d’un côté, elles le perdent d’un autre dans les meilleurs des cas, et pire dans la majorité des cas elles sombrent dans le philo-capitalisme et la soumission béate à la bourgeoisie en dehors des discours de banquet

      La poussée révolutionnaire doit s’effectuer partout où le despotisme vit et prolifère, c’est valable des armées, c’est valable des entreprises. Le centre de gravité est là. On ne peut sans cesse contourner ce centre de gravité. Les défaites qui s’y déroulent sont des défaites de la société entières.

      La bataille du pouvoir c’est la bataille de qui tient les entreprises. Soit la domination des travailleurs sur la bourgeoisie (la fameuse dictature) soit la domination dans les entreprises et la société par la bourgeoisie (l’autre fameuse dictature) .

      L’une prend de l’espoir non réalisé par la bourgeoisie d’une démocratie réelle, c’est la classe ouvrière au sens large,
      l’autre part d’une volonté d’exploitation des gens et d’accaparement des richesses d’une société.

      Cop.

  • Voter en congrès avec des délégués de la fonction publique territoriale, des permanents et des élus, cela signifie qu’aujourd’hui, nombreux sont les camarades qui constatent un fossé entre leurs préocupation de communistes, leurs choix d’adhérants et de militants et ce que les directions successives en ont fait et les informations qui leur ont été distilées afin "d’éclairer leurs choix".

    Oui, les votes risquent de se modifier de manière surprenante pour un Olympe coupé des réalités, depuis que beaucoup ont constaté l’esprit liquidateurs de quelques potentats nationaux. Cela bien des camarades ne sont pas prêts à l’accepter.

    Oui, la question des votes et de la façon de les mener pourrait être l’élément qui risque cette fois-ci de fâcher l’immense majorité des militants.

    Il faut en finir avec les cartes non remises à ceux qui dérangent pour éviter qu’ils votent, avec les temps de paroles orales en congrès et écrites dans l’Huma, élastiques pour certains et d’une contrainte corsetée pour d’autres. En finir avec les règles qui changent en cours de route pour éviter des candidatures qui gènent.

    moustique, non, non, juste un moucheron qui vibre à l’oreille avec des socratique que les trois premières lettres de soc-dém ?

    Puisque tu attaques la louve si régulièrement, laisse au renard le soin de t’énerver.

    Salut fraternel.

    Le R R

  • A propos de « dictature » de la dite « Majorité », n’y a-t-il pas un genre de paradoxe, même à considérer que Parti et Société, ça n’est pas la même chose (que dans le premier cas il s’agissait de « volontaires »…), dans le fait d’avoir attendu 18 ans, dans la logique de l’abandon du concept de Dictature du Prolétariat, pour en venir à celui de Centralisme Démocratique ( 5 ans après la chute du mur de Berlin) ?...

    ( Je considérais pour ma part que ce maintien était incompatible aussi bien avec le renoncement à tout fétichisme idéologique, qu’avec le principe d’un parti de masse, comme avec le genre d’efficacité révolutionnaire désormais requise par l’épanouissement d’une diversité formelle, précisément nécessaire au « travail de fond » !… Et j’ai, dans le contexte d’un Déclin désormais patent, après les élections européennes, écrit dans ce sens à Georges Marchais, au lendemain de la Fête de l’Humanité de 1984… Dix ans avant que ça se passe...)

    Cette difficulté, ce retard à « nous » donner les moyens de devenir« le Parti de notre projet, de notre stratégie » dite, sur le papier, « autogestionnaire » (où, sans savoir forcément où l’on allait, il s’agissait de dire ce qu’on ne voulait plus…) n’exprimait-ils pas DANS LES FAITS une reculade, un refus « d’aller jusqu’au bout » pour contrarier « Le Modèle » ?...

    Aubert Dulac.

  • ... Je veux dire : ... "pour (ne pas) contrarier le modèle ?..."

    Aubert Dulac.