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SIGNEZ LA PETITION POUR UNE PRESSE PLUS LIBRE

Publie le vendredi 12 octobre 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

de Intersyndicale des Journalistes

Propositions pour une presse plus libre, signez la pétition en ligne ici
(et faites circuler l’adresse du site)

Il n’y a pas de démocratie sans liberté de la presse

Les syndicats avancent les propositions de modification législatives suivantes :

- CHAQUE TITRE (écrit, audiovisuel,multimédia) devra disposer d’une équipe rédactionnelle permanente et autonome composée de journalistes professionnels au sens de l’article L 761-2 du Code du travail (dans sa version actuelle).Le recours à des journalistes non permanents (CDD ou pigistes) ne sera autorisé que dans le cas de remplacements prévus par la législation en vigueur ou pour renforcer la qualité d’expertise de la rédaction dans un domaine particulier.

- LA LOI FERA OBLIGATION à l’éditeur de remettre chaque année aux institutions représentatives du personnel, en même temps que ses comptes annuels, la composition de cette équipe rédactionnelle en y faisant apparaître le nombre de journalistes précaires et de correspondants locaux de presse. En cas de non-respect de tout ou partie de ces dispositions, les diverses aides publiques dont bénéficie l’entreprise de presse fautive seront suspendues.

- QUELLE QUE SOIT la forme juridique du titre, quelle que soit la forme juridique de l’équipe rédactionnelle, cette dernière sera obligatoirement consultée par la direction sur tout changement de politique éditoriale ou rédactionnelle.

- CETTE ÉQUIPE RÉDACTIONNELLE sera également obligatoirement consultée par l’employeur avant et lors de la nomination du responsable de la rédaction, quel que soit l’intitulé de sa fonction (directeur de l’information, directeur de la rédaction, rédacteur en chef…). Celui-ci devra présenter son projet éditorial à l’équipe rédactionnelle, qui pourra s’opposer à sa nomination ou à son projet.

- PAR LA SUITE, si la gravité de la situation l’exige, l’équipe rédactionnelle pourra prendre l’initiative d’un scrutin de défiance. La rédaction aura la faculté de saisir le comité d’entreprise. Celui-ci pourra agir dans le cadre d’un droit d’alerte aménagé et spécifique. Là encore, en cas de non-respect de tout ou partie de ces dispositions, les diverses aides publiques dont bénéficie l’entreprise de presse fautive seront suspendues jusqu’à ce que cesse ce manquement. Cette sanction sera publiée et diffusée par l’entreprise de presse.
En outre, sans prétendre apporter aujourd’hui de réponse au débat relatif au statut des entreprises de presse, nous rappelons qu’à tout le moins ces entreprises ont, du fait de leur activité, une responsabilité sociale particulière.

Il découle de celle-ci que ces entreprises doivent être soumises à des obligations accrues de transparence :

- ELLES DEVRONT PUBLIER et diffuser chaque année toutes les informations relatives à la composition de leur capital et de leurs organes dirigeants, l’identité et la part d’actions de chacun des actionnaires, personnes physiques ou morales. Elles devront porter ces informations à la connaissance du public.

- CETTE OBLIGATION DE PUBLICATION et de diffusion devra également s’appliquer dès qu’un changement est intervenu dans le statut, l’organigramme ou la composition du capital de la société éditrice et/ou propriétaire.

- LES NOMS DES PRINCIPAUX DIRIGEANTS et des principaux actionnaires (plus de 15 % du capital) devront également être mentionnés dans chaque numéro de la publication concernée.

Téléchargez notre plaquette complète
(PDF, 4 pages, 1,4 Mo)

Soutenez nos revendications, signez la pétition en ligne ici
(et faites circuler l’adresse du site)

Voir aussi :
 Fédération Européenne du Journalisme

Messages

  • http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=53575

    C’est beau n’est ce pas ?

    Episode 1 :

    Nathalie Boisson est une vieille copine à moi, une très vieille copine de plus de 20 ans.

    http://news.google.fr/nwshp?oe=UTF-8&hl=fr&tab=wn&q=nathalie+boisson&ie=UTF-8

    Episode 2 :

    Bon, certainement une ex-vieille copine à moi, voila ma réponse et mes interrogations sur ses demandes pétitionnaires :

    Message : 3
    Date : Tue, 9 Oct 2007 22:40:24 +0200
    From :
    Subject : [Goof] Liberté de la presse et éthique de la profession de
    journaliste
    To :
    Cc : CubaSolidarityProject@yahoogroupes.fr
    Message-ID : <000c01c80ab4$9eb78f00$0201a8c0@anonyme>

    Lettre ouverte publié sur la mailling-list du GOOF
    Copie : Cuba Solidarity Project.

    J’ai lu et relu, et relu, et relu cette pétition http://www.intersj.info/

    J’ai été satisfait de constater que la CGT était présente, j’aurais du m’en apercevoir
    plus tôt, et cela explique sans doute le mépris de Nathalie, qui visiblement ne souhaite
    point converser avec moi. Pourtant, je suis très fier d’avoir cotoyé cette nouvelle
    égérie d’un si noble combat .

    J’implore publiquement son pardon, et me fouette avec vigueur pour expier
    mon ignorance. Je ne suis pas journaliste, juste ouvrier, un prolo du BTP.

    Comme j’ai cru m’apercevoir que tu étais la porte-parole de ce mouvement, je ne
    décide pas subitement de te vouvoyer, mais j’espère faire parvenir mes doléances
    au travers de toi, nouvelle Rosa Luxemburg (1) du journalisme français.

    Je vais juste reprendre la première phrase pour poser mes interrogations,
    mes stupéfactions :

    "CHAQUE TITRE devra disposer d’une équipe rédactionnelle permanente
    et autonome composée de journalistes professionnels"

    Au regard de cette phrase, je me demande de quelle autonomie il s’agit.
    En effet, ces derniers jours, ce que je considère comme une éthique incontournable
    pour cette profession particulière, semble avoir été consciencieusement piétiné
    par l’ensemble de la corporation.

    Ce n’est certes pas la première fois, ni la dernière, mais cependant il est remarquable
    de constater la belle unanimité. Et pas une seule voie ne manquait dans le concert de saloperies déversés sur le Grand Révolutionnaire : Ernesto ’CHE’ Guevara de la Serna.

    (Il serait facile de démonter point par point l’ensemble des allégations, mais ce travail
    serait inutile sans votre soutien. Et visiblement, nous ne l’avons pas, alors à quoi bon ?)

    Tous, sans absolument aucune exception, se firent les serviles relais d’une ordure bien connue :
    Jacobo Machover (2), immense professionnel du mensonge et de l’anti-castrisme-anti-chavisme et anti-tout ce qui peut contrarier les Etats-Unis, eu égard aux flots ininterrompus de dollars pour ce faire (3), et dont il profite largement.

    (Comme je le sais lecteur de Cuba Solidarity Project, qu’il ait donc les "corones" de porter plainte pour diffamation contre moi, nous verrons enfin la "qualité" des sources de ses "oeuvres". Mais Jacobo ne le fera pas, ce serait nous offrir une tribune pour démasquer ce mercenaire)

    Comment imaginer que pas un seul d’entre vous, n’aient eu l’idée de donner la parole
    à un seul cubain ? Unique pays au monde ou chaque famille possède au minimm 1 portrait du CHE, et ou ses comptemporains combattants sont à votre disposition.
    Ou même à 1 seul sud-américain, continent ou le prestige de cet homme est intact et ou son action est toujours considéré comme un phare de leur devenir ?

    Comment ignorer des millions de personnes inscrites dans le recueillement envers celui qui restera l’emblème de la révolte ?

    D’ou vous vient cette volonté tenace de salir les résistants ?

    Est-ce de la lacheté ou bien un conformisme confondant, inhérent aux salons parisiens ou
    il est du meilleur ton de cracher sur tous les symboles révolutionnaires et de la révolte,
    hativement désigné comme "staliniens" ?

    Une information pourtant révélatrice de l’esprit et de la morale Révolutionnaire initié par le CHE fut pourtant mise à votre disposition :
    Des médecins cubains ont opéré gratuitement Mario Teran,
    et lui ont rendu la vue, et en toute connaissance de cause de son identité.
    Mario Teran est le volontaire qui a assassiné le CHE (4)

    Je comprend qu’il est plus simple de cracher sur Cuba ou sur le CHE, ou sur Chavez (5) sans discontinuer, mais permettez moi de m’interroger au travers de ces simples exemples, sur vos motivations à "éclairer" notre démocratie.

    Tandis qu’il meurt des milliers de mexicains aux frontières des USA, vous préferez éclairer le pauvre bougre cubain qui meurt entre La Havane et Miami, puisqu’automatiquement persécuté par Fidel Castro en personne.

    Vous voulez donc obtenir des signatures pour la liberté, le pluralisme, etc.

    Mais que vais-je répondre à mes illustres camarades de Cuba Solidarity Project si je leur propose de signer une telle pétition ? (6)

    A moins que vous garantissiez des réponses claires dans cette pétition, je connais déja leurs questions :

    Pourquoi subitement cette crise d’anti-sarkozysme déguisé ?

    Vont-ils enfin dénoncer Reporters Sans Frontières comme une officine de la CIA ? (7)
    Sans pour autant craindre de leurs annonceurs - Financiers de RSF ? (8)
    Oseront-ils et pourquoi ne l’ont ils pas fait jusqu’a présent ?

    Vont-ils continuer à nous ressasser la version officielle du 11/09 qui dit que
    l’opération a été monté et dirigé depuis une grotte Afghane et effectué par une bande de demeurés ?
    Oseront ils une autre version politiquement incorrect ?

    Lequel d’entres eux mettra Philippe Val à sa juste place et dévoilera son opportunisme
    mâtiné d’un indéfectible soutien à la politique d’appartheid d’Israël ? (9)

    Publieront ils les centaines de demande de droits de réponses envoyés chaque année
    concernant Cuba ?

    Pourquoi n’osent ils pas mettre en face de leurs responsabilités les premier concernés ?

    Etc, etc,etc.

    Vois tu Nathalie, chère et grandiloquente porte-parole de ce mouvement de "libération",
    vous demandez du secours pour votre liberté d’information, pour votre libre-arbitre, votre indépendance, et je n’oserais pas aller jusqu’a la "transparence".

    Seulement voila, la liberté de la presse ne s’use que si l’on s’en sert. Et jusqu’a présent, la votre est intacte par tant de fourvoiements.

    Alors pourquoi ferions nous, nous les petits militants de notre juste cause parce que nous la vivons au traves de nos voyages, le moindre effort pour se faire par la suite trainer dans la boue ?

    " Une presse malade c’est la démocratie en danger !"

    Non, c’est la démocratie qui est malade de vos complaisances
    face aux menaces totalitaires de groupes dont vous avez trop souvent ciré les pompes.

    Et puisqu’Ingrid Betancourt est votre douillet et consensuel combat, je conluerais par un court échange entre un sénateur colombien et un guerillero des FARC :

    Il criait, il pleurait : "Pourquoi moi, que va devenir ma famille, que vous ai-je fait ?".
    Je lui ai répondu : "Vous appartenez à la classe politique. A cause de vous,
    j’ai passé une enfance sans école, sans médecin, dans le plus total dénuement.
    A cause de vous, ma famille n’a connu que la misère.
    A cause de vous, je n’ai eu d’autre choix que de prendre les armes.
    A cause de vous, je mourrai dans ces montagnes. Alors ne vous plaignez pas (10)

    Cordialement,

    François

    Notes :

    (1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosa_Luxemburg
    "Elle travaille comme journaliste pour la presse socialiste"

    (2) http://minilien.com/?9Vng7iWNvC
    "s’il existait une violence justifiable, ce serait celle qui s’exerce actuellement, et qui s’est exercée dans les années 60, contre le régime de Castro".
    Jacobo Machover, juste après les attentats contre des hotels à Cuba,
    dans la revue "Trazos de Cuba" en septembre 1997

    (3) http://www.ned.org/
    http://vdedaj.club.fr/cuba/npa_csa2001.html

    (4) http://fr.groups.yahoo.com/group/CubaSolidarityProject/message/13238
    http://www.forum-unite-communiste.org/forum_posts.asp?TID=182

    (5) http://www.confidentiel.net/article.php3?id_article=339

    (6) http://fr.groups.yahoo.com/group/CubaSolidarityProject/
    Ignacio Ramonet, Ramon chao, Remy Herrera, Salim Lamrani, Viktor Dedaj, Maxime Vivas, Danielle Bleitracht, etc.

    (7) http://vdedaj.club.fr/cuba/npa_lamrani_050503.html

    (8) http://www.rsf.org/article.php3?id_article=22497
    Extrait : Sanofi Aventis, Benetton, CFAO, Groupe Zeta,
    Fondation Soros, Center for a Free Cuba, National Endowment for Democracy,
    La Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com et amazon.fr, A2Presse
    etc.

    (9) http://www.acrimed.org/article2705.html

    (10) http://www.forum-unite-communiste.org/forum_posts.asp?TID=28&PN=1

    Episode 3 :
    Voila sa réponse quelques minutes après la publication de mon courrier, fautes d’othographes incluses :

    Message : 4
    Date : Tue, 9 Oct 2007 22:54:42 +0200 (CEST)
    From : boisson nathalie
    Subject : RE : [Goof] Liberté de la presse et éthique de la profession
    de journaliste
    To : Goof
    Message-ID : <995000.74461.qm@web23311.mail.ird.yahoo.com>

    nulle surprise à lire ce degueulis verbal. Arrête de te mirer le nombril et tu t’apercevras qu’on peut contempler une action au delà du prisme de ses seules obsessions. Des journalistes demandent les moyens de faire correctement leur travail et des palanquées d’abrutis se mettent à les agonir. Continuez on se passera de vous.

    Episode 4 :

    La CFDT, de vrais "rebelzzzz" avec de vrais morceaux de tolérance "inside".

    • je ne comprends pas grand chose à cette intervention...

      Et que vient faire Rosa Luxembourg au milieu de cela ? (la flinguer au déroulé pour anti-castrisme 10 ans avant la naissance d’un gros bébé joufflu prénommé Fidel ?)

      Soyez clairs....

      Là ils semblerait que des journalistes souhaitent défendre, voire étendre les quelques lambeaux de liberté d’expression qui leur reste. Ca ne signifie pas en soi que d’un coup de baguette magique ils se transforment en journalistes totalement indépendants idéologiquement.

      La peur règne depuis des années dans une partie des médias français, la libre parole est devenue un gros mot quand elle ne se précipite pas dans le bon sens. Les enquêtes sérieuses n’existent plus que pour les masturbations pipoles.

      Cette pétition va dans le bon sens en essayant de restaurer ou instaurer des conditions de liberté, organisationnelles et matérielles pour que des hommes et des femmes journalistes puissent à nouveau travailler normalement.

      Ca ne les transformera pas d’un coup en journalistes purs et intègres, ça ne les transformera pas en guérilléros de la plume.... Ni même en combattants de la liberté d’expression partout . Mais déjà desserrer un peu l’étau des soumissions ne serait pas si mal.

      Par contre, c’est vrai, cet appel est étriqué, normal puisqu’il est en défense sur le fond des libertés et des moyens d’une profession.

      étriqué car la liberté d’expression n’est pas que la seule liberté d’expression des journalistes professionnels. Ce n’est qu’un élément.

      Copas

    • "Continuez on se passera de vous." dit-elle.

      Elle ne s’est pas encore rendue compte, la pauvre, que ca fait bien longtemps qu’on se passe d’elle...

      VDJ

      RSF, la liberté de la presse et mon hamster à moi
      http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=1733

    • l’important c’est de tenter de résister ....
      La liberté de la presse ne s’use que si l’on s’en sert !

    • Je n’ai pas tout compris à cette affaire, mais je sais que je vais tourner sept fois la plume dans l’acide de la batterie de mon portable avant de leur envoyer ma signature.

      Pas chaud pour signer un texte de défense des journalistes dans lequel l’information est vue comme un courant qui va continuer à couler de "professionnels" vers des profanes.

      J’ai assisté à Caracas en mai à un colloque sur "Le droit citoyen à informer et à être informé". J’ai rencontré au Venezuela des formateurs de "l’école populaire de cinéma" (des Français, d’ailleurs) qui apprennent au gens des quartiers à créer leurs propres médias communautaires.

      La parole à la "populace" ne vaudra pas qualitativement celle des "professionnels" issus des écoles de journalisme ? Mais, dans ces écoles-là, on leur apprend plus à être ce qu’ils sont (et dont nous ne voulons plus) qu’à écrire. La plupart des journalistes présentateurs de la radio et de la télé ont des rapports distendus avec la syntaxe. Et parfois avec la culture. Souvent avec la hauteur de vue, la distanciation qui sont signes d’intelligence.

      Une preuve de tout ça ? La qualité du texte que François a reçu en retour à ses critiques.

      Donc, pas ma signature en l’état. Mais je veux bien que les initiateurs de la pétition m’expliquent (sans m’engueuler, hein ! pour ça, j’ai ce qui faut autour de moi).

      Maxime

    • J’y pense, voici une anecdote vraie.

      Je fus interviewé il y a 18 mois par une très jeune journaliste qui a noté en fin d’interview un de mes propos accusateurs sur une ONG (sic). Comme elle manquait d’expérience dans le métier (me sembla-t-il alors), le lui dis que si elle ne gardait pas cette dernière phrase, je la comprendrai et je ne m’en offusquerai pas. Si elle la publiait, elle aurait aussitôt des ennuis.

      Dame ! en France, pas un seul quotidien n’avait encore rapproché les sigles RSF, NED, CIA dans un article.

      Elle décida de garder tout, de publier. Elle reçut illico un furibard "droit de réponse" de RSF.

      Eh bien, lisez bien ceci : elle ne fut pas virée, ni rétrogradée, ni rien. Sa direction l’autorise même depuis à me demander d’écrire des "points de vue" sur l’Amérique latine.

      MORALITE : certes (comment le nier ?) les journalistes sont brimés par les puissances d’argent qui les emploient, mais le combat est possible de l’intérieur. Ils devraient commencer à le mener, comme le fit cette jeune femme seule, digne du titre de journaliste.

      Maxime Vivas

    • la cnr se moquait des différences et résistait ...
      il serait temps de s’y mettre
      On a besoin de la liberté de la presse !
      Il m’est arrivé de signer des pétitions pour la cause et non pour les "lanceurs" ......

    • Umph, l’extension de la liberté d’expression aux plus larges masses, aux travailleurs, doit être au cœur de nos engagements (du moins pour ceux qui aspirent au socialisme), elle domine la question du cas particulier des libertés d’un corps de professionnels.

      Doit-il exister des professionnels du journalisme ? Je n’ai pas de religion là dessus.

      Mais ils existent de fait et ,dans un certain nombre de cas et de pays, dans certaines circonstances, ils sont les seuls canaux de connaissance existants, même partiaux, même en lisant entre les lignes.

      En Europe , jusqu’à l’apparition du net (et maintenant plus loin, en Birmanie, en Egypte,en Iran), nous étions contraints à cette liberté partielle qui a tendance à avoir du mal à discuter librement et rapidement des faits et de l’interprétation qu’on peut en avoir, qui avait du mal à tolérer l’irruption de contradicteurs non sortis du sérail.

      Nous étions dans les sociétés du post-despotisme où des néo-voltaires sinuaient entre les ciseaux intérieurs ou extérieurs pour être entendus ou simplement rapporter, être témoins.

      L’ère des grands médias bourgeois absolutistes, pailletés, propriétés maintenant quasi totales de grands intérêts financiers a bousculé les fragiles équilibres issus de al libération en France.

      Cette fonction n’est pas totalement éteinte et il convient de prêter attention à ses conditions d’exercice, afin qu’elle soit la plus libre possible, matériellement, légalement, règlementairement et idéologiquement. Ce n’est pas le fin du fin. ce n’est qu’un petit morceau de la question de l’information, de son accès , de la liberté de la discuter, de l’expertiser, de la mettre à l’épreuve de la "torture" de l’expression populaire.

      Les conditions de fonctionnement du journalisme tel qu’il est sont des questions importantes, à surveiller de près.

      Ou autrement dit, face à des libertés formelles concédées , arracher des libertés réelles pour tous et toutes, sans négliger d’aller au fond des combats retardant dans les grands médias bourgeois, pendant que parallèlement nous essayons d’étendre nos champs, qui sont ceux de la liberté.

      Non ?

      Copas

  • Je ne comprends pas certaines réactions !!!Les journalistes défendent la liberté d’expression.
    Nous devrions nous réjouir de cette situation. C’est aussi une réponse au "bonapartiste".
    Le sectarisme ne mène à rien.
    M.BEYER

    • Qui paie les journalistes ? qui possède la majorité des quotidiens et autres publications ?

      Vous connaissez la réponse n’est-ce pas ? alors la liberté des journaleux, laissez-moi rire.

      non, je ne signerai pas cette pétition pour la simple raison que c’est aux journalistes d’imposer leur travail, d’être honnêtes et de lutter comme nous le faisons tous, à notre niveau, dans chacun de nos métiers afin de survivre et pour autant que je me souvienne, pas de pétition pour les prolétaires exploités in french, loin s’en faut.

      Quand je vois les saloperies et mensonges qu’ils inventent ou répètent pour anéantir le PCF, je ne vois pas pourquoi j’irai les aider.

      Le jour où des journalistes se pencheront sur les conditions de vie des prolétaires, où ils argumenterons le bien fondé d’un politique sociale, (si ce n’est pas par idéologie, que ce soit par souci d’EGALITE et de FRATERNITE), à ce moment seulement, ils pourront réclamer la LIBERTE d’expression et je serai à leur côté.

      Roubaisienne

    • oui, mais là, on ne parle pas des mêmes journalistes !

  • Vu l’article.
    Vue la Pétition.
    Vus les commentaires.
    Bien vu le contexte très général (et pas polémique) :

    http://www.cualdemeze.fr/post/2007/10/14/Petition%3A-On-en-est-ou-avec-le-quatrieme-pouvoir

    Bon, j’ai envie de dire que cette pétition va quand même dans le bon sens, même si les journalistes ne veulent pas TOUS s’émanciper du pouvoir. Mais si chaque fois qu’une initiative part elle suscite autant de méfiance que d’enthousiasme.. On ira pas loin dans les luttes. Et dans la perspective politique non plus...

    C’est le climat actuel :-(... Je ne critique personne. Je constate que tout le monde se méfie et se défie de tout le monde. Je comprends que les plaies ne vont pas cicatriser comme ça. Je sais bien que je n’ai pas les tenants et aboutissants de chaque dossier. Qu’on ne sait pas tout sur tout. Mais il faudrait vraiment qu’on recommence à réfléchir les uns avec les autres et pas les uns contre les autres.

    Je ne dis pas que c’est facile.
    Je dis juste que c’est trop facile pour les autres...

    Xavier Marchand

    www.cualdemeze.fr