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De la récupération de la dénonciation des médias par les politiciens !

Publie le vendredi 21 décembre 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

De la récupération de la dénonciation des médias par les politiciens !

Voyant passer le train de la civilisation qui se désintéresse des médias en raison de leurs mensonges et de leur désinformation obsessionnelle, les politiciens, après avoir pourri la presse, après l’avoir utilisée, manipulée, etc, maintenant que l’opinion publique perçoit l’arnaque, alors aussitôt le politicien de base s’empresse de participer à ces nouvelles clameurs avec les mots de ceux qui comprennent bien ce sujet.

Je ne sais pas comment « la presse » doit le prendre, mais il reste qu’elle aura acquit des réflexes qui seront longs à perdre, et que leur vision de l’information est destinée à rester la même jusqu’à la fin.

La presse dynamique qu’est internet, par opposition à la presse statique, est un flux d’informations plus rapide et puissant que les médias télé et presse, ce qui a fait naître les observations sur la désinformation. Sans elle cette désinformation ne serait pas apparue avec autant de force.

Je ne sais pas ce qui pousse encore la télé à diffuser la météo en boucle alors que cette information n’a pas plus de valeur qu’un widget, que la plupart auront installé si vraiment ils veulent la connaître. Ce n’est qu’un exemple de la manière dont les choses évoluent en direction du stérile quand elles ont été substituées par des méthodes plus efficaces.
On entre vraiment dans une ère où il faut vouloir savoir pour entendre.

Alors dans le discours du politique apparaissent en mosaïques assemblées nerveusement des bribes d’expressions qui donnent l’air intelligent en les disant, avec leurs anciens réflexes fondés sur la puissance du slogan publicitaire.
Ainsi aux yeux du politicien il paraît maintenant que les médias ont une vision manichéenne et simpliste des choses, qui en réalité sont plus complexes qu’il n’y paraît... ce qui justifiera dans la foulée du discours du politicien les lois les plus régressives qu’on ait jamais vues, bien évidemment.

On a l’impresion que quoi qu’on dise, comme des perroquets ils le récupéreront pour dire « justement voilà pourquoi nous avons raison ».
Je pense qu’il faudrait commence à se méfier des gens qui utilisent les arguments des autres pour leur propre cause et aux dépends de ceux qui leur ont donné cet argument.

Et bien évidemment le travail des médias en entendant ce genre de récupération dans laquelle ils sont déshonorés, sera d’acquiescer en se disant « ah mais c’est vrai ce qu’il dit », pris de court par la surprise, étant donné que ces bribes de réflexion récupérées chez l’ennemi, n’étaient qu’à peine apparues aux oreilles de ces journalistes.

Le moins qu’on puisse tirer de cela c’est que si jamais par mégarde l’un d’eux oubliait à quel point les insultes qu’ils font des plus beaux arguments philosophiques peuvent être retournées contre eux, sport qu’ils pratiquent de façon déchaînée et systématique, c’est que les arguments qu’on pourra leur opposer seront déjà présents sur place comme des choses admises, il ne restera plus qu’à faire voir en quoi cela est applicable en vérité.

Autant quand je préconise de faire passer des tests psychotechniques aux dirigeants j’estime licite que chacun soit fait ou non pour un job, sans que cela ne soit insultant, en sachant que cela peut se mesurer plus ou moins scientifiquement, et cela paraît loufoque, par contre dans le creux de la société hallucinée il ne manque déjà pas de gens qui sont prêts à abuser de ce verbiage pour incessamment accuser les plus faibles des pires maux.

Autant une mesure qui est très minutieuse et difficile, pourrait et devrait être appliquée envers les dirigeants, autant cette même considération se transforme en jugements de valeurs dans la société et tend, très nettement, à construire peu à peu un monde totalitaire, où on appliquerait des critères soi-disant psychologiques à des gens innocents, fabriquant ainsi une nouvelle sorte d’exclusion, qui d’ailleurs est toujours salvatrice en temps de récession.

L’image selon laquelle on accuse quelqu’un avec des arguments qui ne sont que des bribes infondées de récupération de réflexions antérieures, qu’on l’enferme, on le met sous neuroleptiques et ensuite en le voyant apathique on se sent rassuré sur son diagnostique, est un peu ce qui arrive si jamais on laisse faire un processus dans lequel la dialectique est suffisante, en lieu et place de la logique, pour se figurer comment est la réalité en vérité.

(référence à : Non à l’enfermement pour présemption de dangerosité : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=58225 )

http://www.w41k.com/13450

Messages

  • informations que les politiques ne mentionneront jamais :

    Etats-Unis : Le Pentagone commande plus de 3000 véhicules blindés (anti bombe nouveau modele) pour 2,6 milliards de dollars

    20 décembre 2007

    http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=10059

  • Je voudrais rebondir sur le problême de la météo autour des plages d’informations (ou plutôt des indications que l’état envoie à ses serfs).

    La météo est la seule chose pour laquelle nous ne pouvons rien faire d’autre que de la subir.
    En parler continuellement en formule de politesse : Bonjour, il fait beau n’est ce pas ? ne sert strictement à rien et reste une abstraction.

    Par contre, pour l’intégralité du reste des événements ayant une importance, la population a le pouvoir d’agir mais ne fait rien (à cause de la pluie ou du soleil ?) et élude ces sujets.
    C’est bien un signe de reconnaissance des lâches et des fous de porter un intérêt à la météo autrement que pour se vétir.

    A quand la nouvelle formule de politesse : Bonjour, l’état fait tout pour vous ?

    J.Michel

  • Lol, merci aussi pour l’illustration !
    en parlant de média "statique vs dynamique" c’est aussi une image bien sûr, pour situer l’ancien canal de transport de l’information à la place qui lui revient : l’histoire passée.
    (télé = ancien média qui fut rejeté pour avoir manipulé l’électorat)
     j’en profite pour signaler cet article : Sarkozy : le bon coup Carla Bruni était un canular... http://www.w41k.com/13483 extrêmement surprenant mais bon pas tant que ça en fin de compte
    8119

    • De quelle maladie suis-je atteint ? Je ne peux "consulter" les médias qu’en essayant d’en décoder le contenu, l’importance qu’il lui est donné par la "hiérarchisation" : sujet de + ou - de 30 secondes à la télé par exemple, la gueule du ou de la journaliste qui "inquiète" ou qui "rassure", les invités (ordinairement les mêmes ou du même genre), à la radio pareil au point que je me sens comme un canard gavé pour les fêtes, comme avec cette affaire BÉTANCOURT (40 millions d’otages du crime en Colombie-US, Ingrid n’en est qu’une parmi les autres) suivie par notre ex- héros de l’Intérieur, notre vilain Onc’ Donald national, qui s’occupe en même temps des amis de son frère au Tchad. Peut-être est-ce de la rage ? On dirait aujourd’hui stalinisme, j’ai envie de les virer comme leurs maîtres et de leur faire creuser des tranchées contre le RMI pour construire des beaux HLM situés dans leurs "beaux quartiers",qui nous manquent cruellement, les faire travailler tous les dimanches et jours fériés qu’ils nous volent.
      Ce pauvre Sarkozy n’est pas original, MITTERRAND avait fait mieux avec cette élégance cynique qui marque la bourgeoisie omnipotente et sûre d’elle : inviter ses chiens à son enterrement parmi ses chiens de courtisans et de journalistes. Je suis bon à enfermer. Internet me fait gagner du temps et me permet d’améliorer mes décrytages maladifs, d’augmenter ma névrose, confirme mes intuitions, mais surtout me permet de découvrir une foule de malades comme moi. J desP

  • La presse internet est parfois pire que la presse papier...

    Elle est centralisée via Yahoo actualités,et ne marche qu’au Buzz et aux news superficielles.

    J’exagère un peu mais c’est la réalité.

  • 11 paragraphes ;
    16 phrases ;
    749 mots ;
    1,5 phrases par paragraphes ;
    46,8 mots par phrases ;

    Synthèse : écriture incompréhensible

    Sarkozy s’exprime en phrases courtes (< 18 mots), d’un niveau CM2 avec redondance de "JE" voilà pourquoi la majorité des Français le comprend ....