Compte rendu de la réunion FSL du 31 mars 2004

12 participants.

Un rapide échange a lieu sur la question de la demande de subvention pour le fonctionnement du FSL. Compte tenu du nombre de participants à la rencontre, il est décidé de " ne rien décider ".

Par contre, tous les présents sont d’accord sur l’idée de reconduire le FSL et d’appeler à la préparation du FSL n°3. Il est proposé de retenir la période qui suivra le FSM, c’est à dire début février 2005. Date précise et lieu seront vu si le principe de la reconduction dans cette période est retenu par la plénière.

L’idée de mise ne place d’une " commission permanente d’animation ", exerçant une fonction de veille permanente et d’alerte est évoquée ; il est proposé que la commission communication remplisse cette fonction.

Puis, sur proposition de Odile Doppler, un tour de table a lieu sur la question " à quoi sert le FSL ? " En voici une tentative de résumé succin,
C’est une caisse de résonance. Chaque organisation agit sur un terrain spécifique. Le FSL est l’occasion d’un échange. C’est un moment ou tout ce qui se fait peut être porté à connaissance. On échange des points de vue sur la base d’actions pratiques. C’est un lieu de transversalité et donc de construction d’idées nouvelles.
la société doit " maîtriser la société ". Le FSL qui est un lieu d ’échange d’expériences concrètes, d’approches et d’éclairages " transdisciplinaires " est un outil très précieux de mise en perspective de l’action quotidienne.
La dimension internationale, notamment l’approche du problème de la globalisation capitaliste du point de vue des pays du sud commence à être mieux connue. Il est très important de croiser cette approche avec la notre. Il faut croiser le global et le local. Il est important de faire venir ceux qui partout dans le monde luttent pour des solutions alternatives pour construire des objectifs de portée universelle.
Il faut décortiquer les mécanismes de la domination universelle et faire connaître tout cela en diffusant très largement l’information.
le FSL est un lieu de rencontre. Il faut parler du racisme, de la ségrégation, du RMA. Il faut se former. Il faut se battre et inventer des formes qui permettent à ceux qui n’ont jamais la parole de s’exprimer.

Il faut rassembler des gens de sensibilité différente, au-delà des cercles militants. Il faut tenir les deux dimensions du témoignage et de la formation.
Il faut se pencher sur la question des médias. Un observatoire national des médias se met en place. Il faut y travailler.
Il faut traiter de la question du logement, de l’aménagement du territoire, travailler avec les conseils et les collectifs de quartiers.
Il faut aller au concret. Travailler en réseaux. Par exemple sur le thème de la santé, faire se rencontrer des médecins, des syndicats, des citoyens, etc …

Des propositions sont avancées et retiennent l’attention :
Donner la parole à ceux qui travaillent sur le terrain. Refaire le " petit futé social ". Chacun est invité à écrire 5 lignes pour se présenter.
Il faut garder la capacité à proposer des initiatives comme le FSM le fait.
Il faut prendre l’habitude d’écrire, de résumer. Il serait bon d’arriver au système des communications écrites. Il est positif d’interroger le même thème ensemble. Tout en gardant l’idée précieuse de laisser a chacun toute liberté de traiter le thème de son choix, on pourrait traiter plus longuement et plus profondément de certains sujets faisant consensus.
Peut-on envisager un lieu ressource, un système de coopérative type imprimerie alternative par exemple ou autre ?
Il faut se délocaliser. Le Forum commence d’être connu positivement. Sa tenue a apporté un plus au quartier de Beaubrun. L’expérience est positive et il est proposé qu’elle soit poursuivie dans les autres quartiers.

PROCHAINE REUNION :

LE MERCREDI 23 JUIN,

19 HEURES.

A L’ AGEF, 1 allée Giuseppe VERDI

à Montreynaud (tout près de l’église)

INFO :

" Les alternatives Latino-Américaine " Forum Organisé par DIAL

Vendredi 23 Avril Après Midi et Soirée

Samedi 24 Avril

Ecole Normale Supérieure de Lyon.

Notamment :

vendredi 23 avril, 20 heures, conférence de Chico Whitacker