POUR MARINA PETRELLA : bonne année !

MARINA PETRELLA : signez la pétition de soutien ici

DE TOUT MON COEUR POUR TOI, MARINA,, BONNE ANNÉE 2008 !

CE SERA L’ANNÉE DE L’ÉMERGENCE : TU L’ANNONCES, TU LA CONNAÎTRAS !

de Orphée

Pour ma part bien indisponible et pas très bien en point à la fin de l’année 2007, passées les premières informations solidaires pour la libération de Marina, je n’ai pu m’engager à suivre les réunions de soutien ; mais je suis toujours là, attentive à ses actes et concentrée pour porter l’espoir d’une raison renouvelée de l’Etat français à son sujet, comme à celui des italiens qui avaient pu vivre en paix en contribuant à la paix ici, dans cette région européenne dite la France...

Que les intérêts financiers et de marché des lobbies de notre Etat aujourd’hui globalisé, décidément bien loin de la singularité qui fit sa puissance internationale, soudain s’en soient mêlés sous le second septennat (plebicité) de Jacques Chirac, qui tenait jusqu’à son ministre de l’intérieur, ne doit en rien nous décourager d’un retour réversible des points de vue les plus justes, sur les situations collectives prescrites.

Et il ne faudrait pas désespérer totalement de notre président actuel quoiqu’il arriva au pouvoir contre toutes nos idées, qui demeure quand même le ministre du statut des musulmans en France (malgré toutes les bavures qu’il put cautionner ou instrumenter ensuite, comme ce sont des contradictions qu’il ne faut pas ignorer même si elles sont lourdes), avant d’avoir été cassé pour être contrôlé par devenir lui-même le survivant triomphant..
Il peut et pourra encore changer d’où qu’il vienne et où qu’il aille... Après les grands récits nous entrons dans l’époque aléatoire de l’environnement, des circonstances, et du hasard sélection, celui de l’émergence généralisée y compris des Etats, d’autant plus imprédictible qu’on tentera de la maîtriser, émergence qui contrairement aux apparences des conventions ne pourrait pas mal jouer pour nous : car nous sommes les particules inopportunes par leur différence, absolument nécessaires à la vitalité du système, sans lesquelles il ne pourrait que mourir à lui-même, par lui-même. Et donc s’il veut vivre de lui-même, ce ne pourra être qu’à accepter enfin ce qui le dérange.

De là, nous voici encore et toujours face à la guerre civile refoulée par le pouvoir de la partie qui a gagné dans les dernières décennies italiennes, et son éternelle volonté de faire disparaître ses propres traces, pensant y parvenir en incarcérant la parole de ceux qui se souveniennent d’autant mieux qu’elle les pourchasse sous sa forme légitime (comme Mussolini autrefois voulut faire taire Gramsci qui devrait rester enfermé "jusqu’à ce qu’il ne puisse plus penser" — mais les temps ont changé car aujourd’hui la parole est libre, celle de la rumeur récurrente, random des machines arborescentes que rien ne pourra plus arrêter, puisqu’elle n’est plus celle des humains qui l’ont informée...)

Forcément, au contraire du trans genre italien, ses proies différenciées par le harcèlement assument au grand jour leur passé tel qu’il fut différencié et opposé. Mais les anciens activistes italiens aussi ont changé et ont le droit de changer — leur vie en France l’a prouvé.

En 2008, je m’innoverai donc en post-gaullienne pour "gueuler" : AMNISTIE !

C’est la seule issue toujours intelligente même après le politique.

ET SI LE PAYS DES CONFLITS N’A PAS SU CHANGER SUR LE FOND, ALORS : PAS D’EXTRADICTION POUR NOS RÉFUGIÉS !

Ainsi l’amnistie ce sera de fait pour les deux côtés.
L’un des deux anciens adversaires s’est trouvé en situation légale de s’amnistier par lui-même, grâce au renouvellement de ses alliances intérieures, dans le cadre externe de la perte d’autonomie française soudain soumise à l’OTAN attribuée généralement à la nouvelle Europe, et dans celui de la globalisation financière associée aux marchés de l’armement et des ressources voyant leurs intérêts délocalisés, alors les changements de l’infrastructure nationale italienne crurent se refaire une virginité européenne, portée par la globalisation des ficelles de la Défense secrète américaine qui toujours avait eu prise sur l’italie depuis la Libération et pendant la Guerre froide...

Bien sûr je suis de ceux qui pensent qu’assumer le passé pour Marina est aujourd’hui la preuve même de son sens des responsabilités collectives pacifiques et transmissibles, dans une position individuelle intelligente à une époque globalement et ponctuellement désinformée comme la nôtre, où sa position à elle, comme quelques autres, réinstalle du sens.

Nous savons bien que les adversaires de l’époque ont ensuite pris le pouvoir sous un régime de la justice italienne cumlulé avec la question de la répression de la mafia sicilienne, quoiqu’ayant forgé des juges héroïques, justice au bilan global bien contestable, car non seulement cela a déplacé la géographie mafieuse, au lieu de supprimer le crime, mais de plus cela a donné un pouvoir légitime à l’autre partie de la guerre civile qui avait eu lieu dans ces années de plomb, à coexister par de nouvelles alliances de l’extrême droite mutée dans les centres, pour imposer leurs intérêts persistants dans le cadre des commissions européennes. Le tout profitant de la pression américaine forte du 11 septembre pour modifier les droits de l’homme et la quête d’autonomie hérités des Lumières, qu’à tort nous avions pensés imprescriptibles...

Maintenant ce seront les droits de l’autre (vaste programme ;-)

Laissez libre Marina Petrella : sa présence sociale est nécessaire à la santé de la vie publique en France (puisque l’italie ne se préoccupe pas de la sienne).

Marina Petrella, c’est moi !
C’est Toi, c’est Vous !

Libérons, Libérez Marina Petrella !