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La seconde jeunesse d’Alain Badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme
Publie le mardi 15 janvier 2008 par Open-Publishing7 commentaires
de Sylvia Zappi
Voilà un succès qui en dit long sur un certain désarroi à gauche. Le livre-pamphlet d’Alain Badiou De quoi Sarkozy est-il le nom ? (Lignes, 14 euros) fait un tabac deux mois après sa sortie. Et réassure une petite notoriété à un philosophe plutôt aride dont les présupposés politiques restent – de manière assumée – très empreints d’un marxisme léninisme puisant aux sources les orthodoxes ("mao-stal", aurait on dit les années 1970).
Ses plus de 17 000 exemplaires vendus – inespéré pour un auteur dont les ouvrages plus austères ne dépassent pas les 3 000 – un retirage en urgence par la petite maison d’édition, un nombre de recensions encore jamais atteint... : "On savait que ce livre allait se vendre mais pas à ce point", confie Sébastien Raimondi, responsable d’édition.
C’est par le bouche-à-oreille au sein d’un lectorat très critique à l’encontre de Nicolas Sarkozy que le livre fut conseillé. Des lecteurs "déprimés", comme les décrit Alain Badiou dans son ouvrage. Tellement assommés par ce "coup sur la tête" qu’ils cherchaient des mots que le philosophe a su trouver pour nommer leur mal-être. Parlant de M. Sarkozy comme de "l’homme aux rats", expression d’un "pétainisme soft" face à une gauche impuissante, il propose à ses lecteurs une "nouvelle morale" pour n’"être ni rat ni déprimé", un nouveau "courage".
Sur le Net, des sites militants comme Non-a-lintox.org, Paper.blog, bellaciao ou Rezo.net ont vite chroniqué le petit ouvrage. Il a aussi gagné les sites locaux Désirs d’avenir, de Ségolène Royal, ou Nonfiction.fr, de l’écrivain Frédéric Martel. Patrick Besson lui a consacré un éditorial dans Le Point, Le Parisien une pleine page, et le voilà convié par les radios telles BFM ou France-Inter. Répondant à "toutes" les invitations – "sauf la télé parce que les débats sont tronqués", dit-il –, M. Badiou sillonne, à 70 ans, les librairies et les cercles militants.
Pourquoi un tel engouement ? "C’est un livre accessible qui reprend une interrogation partagée", explique son éditeur. L’auteur, s’en amuse : "Je suis frappé par la violente hostilité dont Sarkozy est l’objet de la part de gens que je rencontre : des intellos, des ouvriers, des profs. C’est le début d’une minorité très constituée", professe M. Badiou. Une minorité dont rêve le disciple de Mao même si elle n’est pas encore "agissante".
Messages
1. La seconde jeunesse d’alain badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme, 15 janvier 2008, 07:39
On sent très fortement le dépit du Monde dans cet article. ce pamphlet rapide et rafraichissant pose quelques éléements de réflexions et développe "l’hypothèse communiste", ce qui, convenons en n’st pes très tendance. Zappi préfère surement les livres sur cécilia ou Ségolène qui en prend pas mal dans la tronche en passant. A lire.
Léon
1. La seconde jeunesse d’alain badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme, 15 janvier 2008, 11:41
D’ailleurs, si LE MONDE cache mal, LIBERATION crache bien :
http://www.w41k.com/14122?PHPSESSID=8ce5345ab948144837247629a4dbbd60
Alain Badiou y est qualifié de.... devinez !
2. La seconde jeunesse d’alain badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme, 15 janvier 2008, 12:15, par G.B.
Oh la vache... Badiou antisémite parcequ’il dit de Sarko qu’il est l’Homme aux rats, que rats se rapporte à radin/avare et que ces mots rappellent la rhétorique antisémite de gauche ? On aura tout lu ! Y’en a vraiment qui méritent la camisole.
(k)G.B.
3. La seconde jeunesse d’alain badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme, 15 janvier 2008, 14:22, par NADAUD
. . . L’inénarable Alain Finkielkraut n’a pas manqué de s’engouffrer dans cette fausse piste, tête baissée comme d’hab’ et, bien sûr, il se gourre !
Alain Badiou, à ces yeux, commet le crime de critique-majesté en nommant notre petit président "l’homme aux rats". . . Il faut aller lire pourquoi, et après faire un commentaire. . .
4. La seconde jeunesse d’alain badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme, 15 janvier 2008, 20:03
Le livre d’Alain Badiou (« De quoi Sarkozy est-il le nom ») ainsi d’ailleurs que celui de Maxime Vivas : « La face cachée de Reporters sans frontières » est sélectionné pour le prix « Lire la politique ».
Régis Debray, préside le jury composé de journalistes directeurs de la rédaction, ou rédacteurs en chef, ou responsables des services politiques de 17 « grands » médias. On trouve là Arlette Chabot, Nicolas Demorand, Bernard Guetta, Laurent Joffrin, etc.
Parmi la vingtaine de sélectionnés, on trouve aussi Jimmy Carter, Yasmina Reza, Danielle Miterrand, Ségolène Royal, Simone Weil, etc.
Dans le passé, le prix a été attribué à Alexandre Adler, Laurent Joffrin, Jean-François Revel, Robert Badinter, François Furet, Laurent Fabius, Alain Duhamel, Fadela Amara, etc.
C’est dire que ni Badia ni Vivas n’auront le prix et la foule, y compris celle de ce site, va continuer à acheter des ouvrages validés par les médias.
Et voila une des raisons pour lesquelles de plus, en plus d’écrivains « écrivent à droite ».
Chat Blasé.
5. La seconde jeunesse d’alain badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme, 16 janvier 2008, 12:10
Vous vous avancez un peu, là. :)
(k)G.B.
2. La seconde jeunesse d’Alain Badiou, nouveau héraut de l’anti-sarkozysme, 27 janvier 2008, 01:10, par sabine Jauffret
Bonjour,
On reconnait là le style "caméléon constipé" de Zappi.
Gauchiste caviar, donc au Monde quand même. Critique, mais dans les clous quand même. Cynique, parce que l’humour ça lui coute trop cher en neurones disponibles. Mais surtout ... pourquoi donner dans l’analyse pertinente quand c’est si facile de faire un carton "tir groupé" en pleine tête des vrais gens ? Hein ? Pourquoi ? On va pas se faire chier à faire du journalisme quand le public ne demande que du dégueulodrome.
Et puis en voilà encore une qu’est prise en otage par le surmoi de Sarko. Comment sortir du cercle infernal qu’il impose aux médias ? Ben ... en massacrant ceux qui le déboulonnent, comme ça on a l’impression de s’opposer objectivement à quelque chose, hein ... faute de mieux.
Allez Zappi, ne devient par journaliste pour de vrai un jour, ta fiche de paye te renierait et ton public te lâcherait ... continue à vomir pour la main qui te nourrie, c’est ce que tu nous a toujours montré de mieux !
Tchô !
Sabine Jauffret