Accueil > Tabac et résistance culturoéconomique : faites le vous-mêmes !

Tabac et résistance culturoéconomique : faites le vous-mêmes !

Publie le vendredi 18 janvier 2008 par Open-Publishing
4 commentaires

Tabac et résistance culturoéconomique : faites le vous-mêmes

La culture des produits de remplacement.
Il ne nous paient ni ne nous emploient plus : donc nous ne pouvons plus consommer de leur merde empaquetée.
Devenons indépendants et fabriquons ce que nous consommons.

Recette pour contourner une interdiction imbécile, une augmentation de prix malhonnête, se détacher de la bêtise du pouvoir malfaisant d’une classe sociale d’arrivistes ignards.

Le tabac est devenu une denrée hors de prix d’une part et est depuis de nombreuses années une denrée dangereuse du fait de sa fabrication faisant entrer dans la composition des produits vendu des adjuvants dont les effets sont incontrôlables par l’usager.

Quant aux organismes de contrôles et associations de consommateurs, il y a fort à se douter qu’elles sont manipullées par les séductions financières des gouvernements et des firmes...

Prenez votre souffle cette phrase est longue, mais après ça vous battrez des records en apnée.
Plutôt que de se lancer dans des démarches juridiques, elles aussi innabordables pour cause financière, dans un système qui n’est plus démocratique depuis fort longtemps, tant les populations, abêties par la propagande consummériste du capitalisme petit bourgeois financier, et les facilités d’un confort d’achat de produits prêts à la consommation sans effort de préparation élémentaire, ont perdu tout sens de la dignité d’instruction et le devoir civique de vigilance à l’égard des pouvoirs publiques, nous proposons de redévelopper ce que certains de nos ancètres parmi les plus débrouillards pratiquaient en connaissance des ressources de leur environnement.
Voilà : reprenez votre souffle.

Les notes suivantes sont prises dans "la cuisine des bois et des champs, recettes" de Michel Lis et Paul Vincent, chez Babel éditions.

Aspérule
Herbe vivace des taillis et des bois de la famille des rubiacées, l’aspérule, dite hépatique étoilée, a des fleurettes a des fleurettes blanches en corymbes.
De toucher rugueux, à feuilles allongées vert vif, l’aspérule a un goût à la fois amer et épicée. elle a un parfum de foin séché, dû à la coumarine.
Sèches, avec des feuilles de menthe et de tussilage, elle donne un bon tabac champêtre.

Fumeterre
Cette plante des terrains vagues et des vignes a des épis de fleurettes rouges ou panachées, blanche à la base, pourpre au sommet.
A feuilles évoquand celle du persil.
La plante, séchée s’ajoute utilement au tabac.
Elle peut se fumer.

Le mélilot.
ou trèfle de cheval à cause de ses feuilles à trois folioles, a des fleurettes jaunes, puis blanchâtres, en grappe de trente à soixante, à parfum délicat de coumarine, sur une tige angulleuse.
Il se cueille un peu partout.
Il devient adjuvant pour plusieurs tabacs d’orient.

Tussilage
Il pousse de préférence dans les champs humides, marneux.
il a des fleurs d’un beau jaune qui rappellent, en moins riches celles du possenlit.
Les feuilles ont une forme qui rappelle l’empreinte d’un pas chevalin.
Les feuilles séchées allongent le tabac.

A ces notes, j’ajouterais ma recette personnelle consistant à se faire un charmant mélange tonique en mélangeant des feuilles de thyn et de menthe avec un zeste de poudre de feuilles d’eucalyptus.
Cette dernière recette m’agrée d’autant plus que souvent elle me dégage les narines et les sinus. Je ne sais pourquoi, mais c’est l’effet que ça me fait !
Son inconvénient est principalement du au fait que je roule mes cigarettes et que le mélange en question est fait avec des feuilles très sèches et de très petites tailles, dont l’arrangement ne tient pas bien : la cigarette à tendance à "couler" hors du tube de papier. J’y palie en réduisant la largeur du papier et en roulant ainsi des cigarettes plus fines.

Pour ce qui est de reconnaître ces plantes, il existe une quantité appréciable d’ouvrages de botanique pour promeneurs ou naturalistes du dimanche qui vous diront où trouver quoi et vous aideront à reconnaître ce que vous rencontrerez.

Voilà.
Bonnes promenades champêtres et bonnes sècheries et bonnes fûmeries !

......

Messages

  • Et la moquette,elle est où ?

    LE REBOURSIER fumeur de cigares cubains.

  • Non , sérieux, moi une fois j’ai essayer de fumer un truc sauvage, et j’ai été (très) malade.

    Donc cet article est interessant mais c’est comme les champignons, il faut connaitre.

    jyd.

  • Très juste ce que vous faites remarquer là "il faut connaître"

    Mais ça s’apprend en faisant patiemment de la documentation d’une part et d’autre part dans la très grande majorité des cas, le secret de préparation est dans le séchage des plantes.

    Les recettes que j’indique ici sont innofensives et c’est aussi pour cela que je les mets là.

    Mais le traitement des plantes afin de consommation est très généralement un problème de patience dans le séchage et de précaution. Il faut surveiller le moisissement particulièrement, bien que dans certains cas ce moisissement soit nécessaire. Mais il s’agit de cas très particuliers qui ne sont pas ceux des recettes ici présentées.

    Très souvent on se rend malade du fait d’une fûmée trop riche donc d’une mauvaise combustion qui fait d’ailleurs perdre tout son goût à la plante !

    Il faut donc être très précautionneux lors de la récolte et éviter de strocker les plantes dans des endroits mal aérés...

    Bon mais en fait vous trouverez tous les conseils dans de nombreux bouquins de recettes d’herboristes : mais en gros faites bien sècher et ne fumez que du bien sec. C’est moins commode à rouler que le tabac... mais c’est bien meilleur... même pour la santé...

    Bon sérieusement aussi... je pense que nous devrions échanger un maximum de recettes de grands mères sur tous les sujets pour développer un esprit de résistances culturelles et économique au consummérisme.

    L’idée est du même ordre que celle de Richard Stallman avec les logiciels source ouverte : que l’utilisateur puisse avoir un regard de contrôle sur ce qu’il utilise

    c’est très exigeant pour l’utilisateur car il faut apprendre à connaître ce que l’on utilise et ne plus consommer comme on le fait jusqu’ici

    je propose en fait de développer la conscience dans chaque geste de vie et de tourner le dos à l’insouciance consummériste.