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interdiction de la musique dans les cafés ca se précise

Publie le dimanche 20 janvier 2008 par Open-Publishing
60 commentaires

Mort annoncée de la musique vivante !

Quimper terrain d’expérimentation d’une nouvelle loi liberticide

Mort annoncée de la musique vivante ! Au "Ceili" au "Poitin Stil" au "O’Patchwork"et au Café Cito

"Des bâtons dans les roues dans une ville ou on a inventé le "Bouton" et installé le premier "Rond point", y’a quelque chose qui ne tourne pas rond !

A Quimper , les bars organisateurs de concerts ont reçu récemment un courrier de la DRAC leur imposant d’être titulaires d’une licence d’entrepreneur de spectacles, sous peine de 5 ans de fermeture et trente mille euros d’amende, s’ils ne s’y conforment pas. On sait que Kemper est une ville pilote en matière d’innovations, mais là on pense qu’il faudrait se bouger le cul avant que ça devienne une généralité, car on ne sait pas comment vont pouvoir continuer à se produire les musiciens si cette situation se propage.

Plusieurs bars quimpérois ont reçu récemment un courrier émanant de la Direction régionale des affaires culturelles (ministère de la culture). Inspiré manifestement par une dénonciation malveillante, ce courrier leur impose de se mettre en conformité avec une lois existante mais obsolète, c ?est à dire, d’être titulaires d’une licence d’entrepreneur de spectacles pour organiser des concerts (plus de 6 par an), ainsi qu’une mise en conformité des locaux (Ce qui implique dans certains cas de gros travaux d ?agencements, évidemment très coûteux), sous peine d’une fermeture de cinq ans et une amende de plus de trente mille euros.

Cette injonction autoritaire et arbitraire est inacceptable, tant pour les gérants de bars, que pour les intermittents du spectacle, ainsi que pour les musiciens débutants, qui ont de plus en plus de difficultés à vivre de leur métier. Elle est aussi dommageable pour notre ville, ainsi que pour le public potentiel, si les concerts venaient à disparaître du paysage culturel.

Nous, consommateurs et Bretons mélomanes, attachés à notre culture et à sa libre expression, demandons l’ouverture d’une table ronde, réunissant les propriétaires des bars incriminés, ainsi que les élus, fonctionnaires locaux et représentants de la sacem, pour mettre un terme à ces tracasseries. Nous demandons en outre le transfert des moyens de la DRAC à la Région, ainsi qu’une révision de cette loi n’étant plus appropriée à l’actualité de 2007.

Les bars concernés sont ceux qui font vivre la ville culturellement, en dehors des grosses structures en place et souvent inaccessibles aux artistes cherchant à se faire connaître. Ces bars sont depuis des années une chance pour les débutants, ainsi que pour tous ces artistes qui sont en train de perdre leurs droits à l’intermittence du spectacle et se retrouvent au R.M.I. ou dans l’obligation de changer de profession.

Pour la survie des artistes, et de la culture en générale, SVP, faites passer cette revendication !

http://www.lapetition.com/sign1.cfm?numero=1438

Portfolio

Messages

    • L’Asso des Tontons s’engage ! Notre collectif associaitf d’aide et d’accompagnement aux artistes en développement - qui compte aujourd’hui plus de 50 artistes, et 15 structures adhérentes - S’INTERPOSE. Et PROPOSE une riposte :

      * A tous les entrepreneurs de spectacles associatifs de s’unir derrière un front commun !

      * A tous ces entrepreneurs de décider de mettre en route un dispositif d’entraide nationale qui permettrait de se poser en "organisateurs" officiels des spectacles en cafés-concerts pour contrer la manoeuvre !

      * De faire vivre encore plus et toujours cette musique, pour que nos rideaux ne tombent jamais !

      — Jean Cormon

      --- L’ASSO DES TONTONS ---
      Le collectif associaitf d’aide et d’accompagnement aux artistes en développement !
      Production, Management, Booking, Editions, Supports et Stratégies de communciation, relations publiques...
      Mél : jean@assodestontons.fr - Web : www.assodestontons.fr

    • Laurent a écrit :
      Je m’excuse et je sens que je vais être traité de réac mais :

      Il me semble que ça fait une paire d’années que les professionnels du spectacle vivants ont besoin d’une licence pour exercer leur activité.

      Alors pourquoi les diffuseurs, producteurs ou n’importe quel organisateur doivent s’y plier et les bars non ?

      Que l’article argumente sur le fait que les bars soutiennent les intermittents c’est un peu fort !

      Chers musiciens, avez-vous eu bcp de cachets quand vous jouez ds les bars ?vous propose-t’on de signer un contrat de cession ? où ça se passe plutôt au black ?

      Ne vous a-t-on jamais dit à l’issue d’un concert : « j’ai pas vendu assez, je peux pas te payer » ?

      Qu’il y ait une vie culturelle et musicale ds les bars de Kimper ou d’ailleurs ok mais faut être juste objectif.

      Qu’il y ait des aménagements pour l’obtention de la licence concernant les pb d’accoustique et d’insonorisation ok.

      Detout efaçon, l’obtention de la licence 1 est également liée aux normes de sécu pour l’accueil du public et un bar es de toute façon un lieu qui accueille du public donc…

      ____________________________________________________________________________

      réposne de Boris :

      Les arguments de Laurent ci-dessus me paraissent plutôt "bien visé" (et pan dans le mille !),
      cependant si la loi est juste et sans doute utile au départ
      les difficultés réelles ou apparentes pour s’y plier ne risquent t-elle pas
      de faire passer le goût de la culture à certains...

      Encore une fois la tactique utilisée par le Pouvoir oblige peut-être tout simplement :

       de mettre le doigt où çà fait mal, en plantant le scalpel dans des problèmes biens réels
       de déstabiliser en opposant et divisant les concernés : les petits contre les grands, le milieu popu contre le milieu reconnu,
      les dracs contre les bars, les assos contre les dracs...
       de fragiliser pour mieux dissoudre

      Comme le dit l’ami Loïc sur la chaise d’à côté,
      pourquoi ne pas se mettre en conformité après tout ?

      On pourrait aussi envisager de faciliter les démarches pour chacun,
      association ou patron de bar,
      de résister et se fédérer par ses nécessités communes.

    • Je ne pense pas qu’on aille dans les bars pour se faire des cachets.Bars et musiques vivent en symbiose. Il y aura toujours des patrons de cafés radins mais là n’est plus tout à fait le problème.
      J’ai joué dans la rue ,je joue encore dans les bars, j’ai "encore"... le statut d’intermittent...Je trouve important qu’on continue à faire vivre des lieus d’échanges. Sinon, télé ou zénith, à nous de choisir.
      cordialement.

    • La raréfaction des lieux de spectacles s’intensifie. Sur Lyon, par exemple, pour un groupe de plus de quatre musiciens il faut user d’ingéniosité et mettre la main au porte monnaie pour pouvoir se produire. C’est qu’il y a trop de réglementation dans ce pays :
       réglementation sur le bruit avec des mises au normes que les petites salles ne peuvent pas respecter faute de budget ;
       nomenclature arbitraire des services d’Etat quand à la classification de petites associations en catégorie professionnelles (code APE) qui ne peuvent pas s’acquiter des impôt et des taxes car elles ne brassent pas assez d’activités ;
      La musique vivante tout comme l’expression populaire est en passe de disparaitre car notre vocation est de devenir de bon consommateurs qui achètent des CD et des DVD de vedettes internationales et surtout qui ferment leurs gueules.

    • les 16 et 17 janvier 2008 a eu lieu les premières rencontres natinales des cafés cultures
      (cafés cultures = cafés concerts + slam, expo, DJ’S, theatre, lecture, ...)

      c’est un peu compliqué d’expliquer tous ce qui c est passer politiquement là bas mais grosso : durant ces rencontres le snam cgt a fait un grand pas (historique)
      cette organisation syndicale dogmatique qui part du principe que tous travail merite salaire
      a enfin reconnu qu’il fallait reconnaitre une zone d exeption pour les caf conc !

      aujoud’hui les lois font qu’il y a presomption de salariat même pour les beufs par exemple

      le probleme c est l urgence de la situation des derniers petits lieux de diffusions de musiques vivantes (premier maillon de la chaine de diffusion) face a la lenteur de l administration.

      la redaction d un eventuel projet de loi sur le sujet risque d arriver trop tard

      il faut absolument se federer pour :
       la creation d un vrai statut amateur
       la revision de licence d entrepreneur de spectacle pour les plus petits lieux.

      plus d infos sur

      http://culturespopulaires.artblog.fr/

      http://lepole.over-blog.fr/

      et www.bar-bars.com

    • Liberte ! liberte !
      les peintres dans les rues, Montmartre, Honfleur, que pourrait on leur interdire ? En cherchant bien, une petite nuisance doit bien se profiler quelque part...
      La beaute , l art ne repondent à aucune loi hormis celles qui suscitent l inspiration ! Artistes, produisez vous dans la rue, dans les bars, sur les plages, etalez vous, faites nous rever, danser, respirer, et recevez notre soutien inconditionnel, quel que soit votre statut dont ce seul terme commence à me donner la nausée.....

      Anne

    • Je m’insurge évidement contre cette inepsie !!!
      Cette débilité profonde et rédibitoire qui consiste a supprimer ce droit fondamental de l’expression musical qu’il nous reste ! LA SCENE.
      Car évidement ces mesures ne peuvent qu’entraver la simple vie voir la survie du musicien, quand nous savons bien qu’il n ’est pas si facile de se produire dans les salles de concerts traditionnelles.

      Martin Corton

    • Je suis entièrement d’accord avec Laurent.
      Je travaille dans une salle de concert et je suis d’accord avec l’obligation d’avoir une licence d’entrepreneur de spectacles. Car aux regards de ce qui se passe dans les bars autour de moi et en ayant discuté du sujet avec beaucoup de musiciens, ceux-ci sont souvent mal accueillis ou jouent dans des conditions déplorables dans certains de ces lieux. Donc, je suis d’accord avec cette obligation dans le sens où certains patrons de bar seront un peu plus responsabilisés et éviteront ainsi de faire n’importe quoi et surtout respecteront les artistes et le public.

      Olivier

    • Je ne connais pas la situation de Quimper. ce que je peux dire, c’est que nous, la CGT Spectacle Auvergne, sommes favorables à l’obligation de détenir une licence pour les petits lieux. C’est le seul moyen que nous ayons pour contraindre les organisateurs à respecter les règles et permettre aux musiciens de faire valoir leurs droits. Je parle du droit à un salaire décent, déclaré. Que l’on se considère comme amateur ou professionnel n’est pas le débat. Le spectacle est à tout le monde. Mais on n’a jamais vu un amateur se plaindre d’être rémunéré. Par contre, celui qui veut être professionnel a cruellement besoin que les règles soient respectées. La présomption de salariat est le dernier rempart dont nous disposons pour éviter d’être tous relégués au rang de RMIstes amateurs. Les musiciens du spectacle vivant de proximité ont le droit d’exercer leur activité sans être condamnés à la marginalité sociale et économique. Ce droit est plus fondamental que celui "d’animer un quartier" ou de faire tourner la caisse enregistreuse. Ceux qui ont réellement la motivation de promouvoir la musique vivante dans ces lieux (il y en a) et de pemettre à ceux (celles) qui la font de vivre dignement ne peuvent que se rejouir de cette régulation, puisse-qu’elle aura pour effet de stopper l’activité de ceux qui ne partage pas leur motivation. Il n’y aura plus de concurence déloyale. Il leur sera plus facile de tenir le cap.
      Il me semble qu’il est abusif de parler d’interdiction de musique dans les bars, s’il ne s’agit que de réguler cette activité.
      La présomption de salariat est un acquis social. La nier est plus une dérive libérale qu’un réflexe libertaire.

    • Mais non Laurent, pas réac...probablement assez respectueux des musiciens simplement, pour considérer que si leur activité professionnelle est nécessaire à un tiers, entrepreneur (qu’il s’agisse d’une banque qui veut animer le buffet de son Assemblée Générale ou d’un vendeur de bière.....ou de cidre !) et que la prestation fournie est conforme à la "commande", le musicien doit...au moins...être rémunéré...au Smic...soit un peu plus de 7 €/h...je mets la barre trés bas pourtant si on traite le musicien comme un ouvrier ou un employé un peu qualifié...pour l’anecdote, mon artisan réparateur auto de base se fait rémunérer 36 €/h...pou travailler à son domicile, en plus !
      Si tous les musiciens exigeaient que soient respectés les cadres légaux minimaux au lieu de "se la jouer" Artistes et de mettre en avant leurs Ego d’artistes surdimensionnés, le tri entre les marchands de bibine et les vrais amateurs/promoteurs du spectacle vivant serait déjà fait depuis longtemps !!
      Que les "artistes" regardent le monde réèl et non le monde mythique des médias et du vedettariat dont ils rèvent (presque !) tous, pour définir leurs exigences...ils défendraient mieux ainsi leurs intérêts objectifs
      C’est en tout cas l’avis d’un musicien de jazz amateur que le metier a conduit a cotoyer nombre d’artistes en herbe et à les eclairer sur les mondes professionnels auquels ils aspiraient !!

  • Il y a déjà longtemps que plus rien ne tourne rond et dans ces conditions il va être très difficile de trouver une table ronde. La saison est finie et il va falloir passer à quelque chose d’un peu plus percutant pour être entendu. Lul

  • que les bars organisateurs se conforment à la legislation sur l’emploi des musiciens , c’est normal , et ceux sont des lieux qui la respecte. Que l’on verifie s’ils ont bac + 5 , c’est autre chose . On marche sur la tete ; ce qui est terrible , certains artistes faisant partie des commissions d’attribution des licences, sont les premiers à engager cette chasse aux petits lieux . heureusement qu’il n’y a pas que des scenes nationales .
    On est pas loin de la censure par la taille et par les goulots d’etranglement des scenes subventionnées .
    La chasse aux associations ne va peut etre pas tarder non plus .
    Je ne veux voir qu’une seule tete et qu’une culture !!!!!!!!!!!!!!!
    prout

    • La ou le ministère de la culture devrait faire quelque chose, c’est d’obliger la rémunération d’artistes. Les artistes ne devraient pas jouer gratuitement dans les bars.

    • C’est bien ça le problème, la DRAC et les DDTE défendent la musique professionnelle, jouée par des professionnels dans des lieux agréés pour cela, donc avec une licence d’entrepreneur de spectacle. Les Posts ici ne donnent que dans le "néonazi" mais rien pour réfléchir au problème qui est posé : pour assurer la législation du travail dans le spectacle, il faut des administrations qui le contrôlent. Rappelons que le statut d’intermittent est très encadré, à cause de son besoin de financement extérieur. Pour moi c’est une vraie question : faut-il obliger les bars à payer les artistes ou permettre l’expression culturelle des amateurs dans ces lieux publics ?

  • quels innocents s’étonnent encore du neo fasciste mondialo-liberal
    à l’oeuvre.tout pour le contrôle social des masses chacun devant son télécran ! s’il y a encore des vivants dans ce pays breton alors
    nous pourrons conchier paris et ces sbires, avec un peu d’imagination créer des bars associatifs avec autant d’association que de membres et donc de droit aux 6 concerts par ans
    le systeme mis en place par lang à créé cette charmante classe d’artistes privilégiés ayant accès aux médias, aux structures subventionnées, aux aides ,à l’intermittence.les amateurs n’auraient plus le droit de jouer avec des professionnels.
    notre musique est vivante et meme au pays des nantis ma guitare est un fusil.

  • We would like to send our heartfelt support to the musicians, singers & dancers who may be affected by this terrible action.
    MABON
    Wales, UK

  • Qimper,Lorient, Avignon, Paris, et puis où encore, et puis quoi !
    N’est-ce pas une façon pernicieuse de bouter hors des sentiers (qui sont loin d’être battus !) les pauvres artistes mal aimés que nous sommes...Pourquoi ne pas les protéger au contraire, faire en sorte qu’ils soient correctement rémunérés, respectés dans leur travail.
    Les nouveaux pauvres sont là, les nouveaux rmistes arrivent, la trappe devient de plus en plus béante pour y faire tomber dans le désordre : les artistes, les poêtes, les homos, les libre penseurs...Il y a même des villes où on enlèvent, des bibliothèques, certains livres...
    Ca ne vous rappelle rien ?
    Faisons une chaine nous les artistes, serrons nous les coudes ( ce qu’on ne fait pas la plupart du temps !) donnons l’exemple à tous ces imbéciles qui laissent tout faire, qui ne réagissent plus à rien, ne soyons pas ces veaux qu’on mène doucement à l’abbatoir sans protester.
    Un bon soulèvement contre toutes ces tortures mentales dont les médias les premiers, s’emparent !
    Un vent de noirceur, de mauvaises nouvelles,chaque jour inoculé ! n’est-ce pas déjà une façon de nous abattre à petit feu... nous enlever toutes nos forces une à une...No smoke, no baise (bientôt), no future...Pauvre France où vas-tu ?

  • Défendre des bars qui font couler la pompe à bière au max, méprisent les artistes, les maintiennent dans la précarité, les payes au black et s’en foutent plein les poches !
    Désolé mais je ne mange pas de ce pain.
    Bruno

  • je suis l’animatrice du forum de thomas fersen.
    Il est breton d’adoption, comme vous le savez peut être. J’ai posé un message sur son forum. Pour que ce soit suivi ; de tout coeur avec vous.
    françoise (salpiglossis)

  • Rien à foutre des intermittents, ils ne m’ont jamais fait larmoyer.

    Mais ça commence vraiment à bien faire, tous ces diktats, toutes ces conformités obligatoires, toutes ces entraves, ces menaces d’amendes, ces lois pour régenter le moindre de nos mouvements !

    Ras le bol aussi qu’il y ait toujours de vertueux citoyens pour nous expliquer que peut-être, bien sûr, la loi est un peu abusive, sans doute, mais elle a du bon, on peut peut-être se passer d’enfumer, on peut comprendre l’utilité des licences de toute sorte, des droits de chanter, de se réunir, de boire un coup, et puis pensons à la sécurité... Quelle tristesse de les voir tous atteints du syndrome de Stockolm, celui qui fait les victimes d’enlèvement plaider pour leurs geôliers !

    Donc je signe la pétition, une de plus, en regrettant qu’on nous fasse bientôt passer tout notre temps à ça, ces protestations permanentes pour essayer de continuer à avoir le droit de respirer.

    http://srivron.free.fr et http://sergerivron.fr

    • c’est de mal en pis de pis en mal ; bientôt plus pouvoir se rencontrer ou clandestinement ... A quand une autorisation de la P.M pour organiser une petite soirée entre amis chez soi ? Désobéissance civile et Résistance festive et créative...

      fabrice de la Drôme

    • Moi je crois qu’on peut pas vouloir le beurre l’argent du beurre et la fermière. Je suis tout à fait d’accord avec la CGT Spectacle 63. Par exemple je trouve paradoxal de s’engager pour la liberté de la musique tout en téléchargeant gratuitement à la maison. C’est pareil dans ce cas. Il y a des gens qui vivent de ça, la Sacem fait respecter les droits d’auteur et rémunère en cdonséquence. Est-ce injuste que quelqu’un qui a travaillé pour créer quelque chose soit rémunéré car c’est sa profession ? Moi j’en ai marre des patrons de bistrots qui se contrefoutent de la législation, des droits d’auteur et du travail des artistes. Ils soutiennent la musique et la vie culturelle régionale ? Je me marre, j’ai très rarement vu un intermittent comptabiliser des heures dans un bistrot, faute de déclaration. Et je suis désolé, mais pour moi, la sauvegarde de cette profession et aussi de l’art passe par là. Croyez-vous qu’un patron de bar ( ce sont des commerçants, non ? ) veuille soutenir la musique ? M’est d’avis qu’il préfère soigner son image de marque dans la région, en disant qu’il fait des concerts pour attirer une clientèle. Si les patrons de bars voulaient encourager la création musicale ainsi que la musique vivante, ils prendraient sans rechigner la licence d’entrepreneur du spectacle, ce serait honnête vis à vis des artistes, vis à vis aussi des structures qui se plient à la réglementation ( MJCs par exemple, ou autres, Scènes des Musiques Actuelles etc. ...) et qui en plus font un réel travail de découverte d’artistes. Ce que veut un patron de bar, c’est un chiffre d’affaire, et pour une prestation musicale : s’il a le choix entre 2 groupes de musique, l’un médiocre, très sympa mais médiocre, amateur, des gens comme vous les decriviez qui viennent juste passer un bon moment, et l’autre qui joue le m^me style de musique, mais travaillé approfondi, professionnel. Le premier groupe, trop content de pouvoir jouer quelquepart joue gratuit, le second demande un cachet pour son travail, c’est normal. Qui fait venir le patron de bar ? Ceux qui jouent gratuit, pour lui la musique compte pas, il choisit la solution la plusrentable en se disant que de toute façon pour sa clientèle, il y aura de différence profonde. Voilàà, et le groupe qui se casse le cul à bien bosser et qui essaie d’en vivre, peau de zob. Je trouve ça un peu choquant de défendre les patrons de bars. Je suis cependant tout à fait d’accord pour dire qu’ils participent à la diversité et à la richesse culturelle régionales, mais qu’ils s’engagent alors en faisant les choses comme il faut. Alors arrêtons l’hypocrisie et abandonnons la fausse idée que les patrons de bistrot sont des gens qui militent pour la culture...

  • La scène ne doit pas être un lieu réservé uniquement aux artistes expérimentés.

    La première raison est que avant d’être expérimenté l’artiste doit être débutant.

    La seconde raison, est que tous les artistes ne souhaitent pas devenir professionnels de la musique. Certains jouent aussi en loisir, mais aiment se produire sur scène pour développer leur personnalité et leur intégration sociale.

    Le fait de mettre en place des licences d’entrepreneurs de spectacles sur
    des petits bars, aura pour conséquence de professionnaliser ces derniers petits lieux d’expression libre, et de fermer la porte aux musiciens amateurs ou débutants qui ne trouveront décidément plus d’endroit pour jouer face au public.

    Si les cafés live deviennent entrepreneurs de spectacles, les groupes devront se structurer en association, et mettre en place des contrats de cession.
    C’est une barrière, un frein à l’expension culturelle, que la DRAC est pourtant sensée devoir développer.

    C’est paradoxal Non ?

    Supprimer les concerts dans les bars, car ce sera la conséquence d’une telle décision, ne serait-ce pas la volonté de recentrer le public méloman e sur les salles subventionnées comme le Zénith, pour y entendre du Obispo et du goldman...? Est-ce cela la culture ?

  • Et pourquoi donc les débits de boissons Bretons devraient bénéficier d’un droit d’exception alors que sur tout le territoire national les entrepreneurs de spectacle sont tenus de demander une licence ? Pour mieux exploiter les musiciens qui se produisent dans leurs établissements ? Pour se soustraire au code du travail tout en vendant un max de limonade ?

    Messieurs les grands défenseurs de la liberté d’entreprendre sans contraintes, je ne signerai pas votre pétition. Demander à Nicolas Sarkozy son soutien, il ne saurait vous le refuser…

    Christophe Jaillet,

    Comédien, salarié intermittent et syndicaliste

  • à Christophe Jaillet, Bruno, Caro, Laurent et Boris B
    Sermoneurs de Justice et de Droit des Créateurs,
    ces quelques lignes extraites d’un ancien livre, hélas : Crafouilli

    "Enarques et socles, donc, multipliaient sur fond d’indifférence dans Crafouilli re-né. S’estimant seuls, ils s’ébaubissent doucement le vaniteux de leurs soi-disant succès sur les forces maniaques, mirobolant bientôt jusqu’à plus soif, repeignant, via Crafouilli, l’univers de leurs pinceaux à poils ras, bougeant debout. Rien d’assez farfelu ne les comble : un an font arracher les arbres auprès des routes pour ne pas enrouler leurs voitures, l’autre les font remettre pour ralentir les voies. Un an décrètent obligatoire la culture des mangues à l’hectare qu’on n’a jamais goûtées, le suivant distribuent des subsides à les échanger contre des potagers entre quatre murs à rebâtir. Inventent la télévisive, où ils s’invitent. Distribuent d’ici les bons points, les trophées, les brevets. Captivent le monde avec des sorbets, des vanilles, des feuilletons. A coups d’images choc et de couleurs vulgaires, distillent émerveillés des trampolines à leur lubie d’embritraver le vif, rebaptisé social. Veulent contrôler, prévoir, gérer, organiser, réglementer. Interdisent la pratique des métiers à ceux qui n’ont pas reçu les brevets. Interdisent la remise des brevets par ceux qui n’ont pas les médailles. Soulèvent l’opinion sur les dangers. Interdisent les cigarettes parce qu’elles fument, le vin parce qu’il enivre, les toboggans parce qu’ils glissent, les récréations parce qu’elles écorchent les genoux, les taudis parce qu’ils s’effondrent, les pauvres parce qu’ils puent, la neige parce que c’est l’hiver, l’hiver parce qu’il enrhume, le rhume parce qu’il est interdit. L’un buttant un matin sur un bord de trottoir, interdisent les trottoirs. L’un tombant d’une échelle, interdisent les échelles. L’un s’étranglant au noyau d’une cerise, interdisent les noyaux dans toutes sortes de fruits. Décrètent la sécurité parfaite, le revers imparable de la cicatrice, la vie garantie vie."

    http://srivron.free.fr

    • Mon regard sur ce genre de problème est très pessimiste à ce sujet. Bien sûr, il faut se battre, mais outre le problème politique-administratif, il y a un malaise générationnel...
       Il y a beaucoup de bars musicaux qui ont des soucis avec la police suite de plaintes de voisinage. Il y a une éspèce de syndrôme de "j’habite en ville, mais j’veux être tranquille"....
       Qui auraient été Georges Brassens, Boris Vian, Claude Nougaro (et j’en passe bien entendu...), sans les bars et leurs musiques ? Ces projets de licences, normes de conformité, etc... vont-ils aider la création ?
       Les artistes amateurs qui bossent toutes la semaine à l’usine, ou dans un bureau, qui pensent toute la semaine au concert prévu le week-end avec leurs potes du groupe, que vont’ils devenir ? Intermittent ? Il y a peu de chances...
       La "culture" en boite ou l’ère Star’ac déjà si cruelle..... j’ai peur pour nos enfants....
      C’est trite à dire, mais la plupart des gens s’en foutent. Ils veulent être tranquille et contrôler leurs vies comme un Ipod. C’est rapide, on se méle pas aux autres, les autres se mele pas de soi...
      Individualisme.

      Pour ma part, je lutterai toujours pour la création, et la liberté d’expression, des flammes fragiles comme l’espoir, des espèces menacées....

  • la musique c’est maintenir la paix dans le monde
    l’état cherche t’il à suppriner la paix sociale et la liberté en france
    aujourd’hui j’ai honte d’être français

  • imposer une licence de spectacle aux petits lieux est absolument ridicule

    tout le monde sait que les artistes inconnus ont besoin de ses lieux pour s’exprimer. Ils y gagnent d’ailleurs rarement leur vie, idem pour les petits lieux qui les produisent, mais ils se font connaître et augmentent à terme leur public et leur clientèle. C’est bon pour tout le monde, chacun se détend et s ’exprime. Vous tenez vraiment à gonfler le budget de la sécu en démoralisant toutes les petites initiatives. Tablons sur une société de gens sains qui n’emmerdent personne et font du bien autour d’eux. Le chômage et la déprime nous entourent. Luttons avec la musique qui adoucit les moeurs.

    L’argent ne rentre que dans la poche de quelques uns et il faudrait encore enlever les miettes aux autres.... mais où va t’on. Si vous réfléchissez à la situation la plus grotesque.... un artiste qui a son lieu, son public, ses chansons textes et musiques, ses arrangements, qui fait sa publicité, qui n’a reçu aucune aide de personne doit encore payer pour se produire, des entrées touchées au final il n’aura qu’un pourcentage ridicule, le reste allant à des artistes connus qui n’en ont nul besoin. Cela devrait être le contraire. Et si la DRAC s’y met c’est le pompom.

    Musicalement

  • juste pour info, si vous savez qui a déposer cette pétition, dites à ces gens que c’est assez paradoxal de vouloir défendre une liberté en utilisant un système où l’on ne peut pas s’exprimer comme on veut.
    C’est quoi cette obligation dans le choix du pseudo ?

    Désolée, mais je trouve ça tout aussi risible que les journalistes français qui invitent à donner pour journalistes sans frontières ou à se bouger pour faire libérer l’un d’entre eux dans une queconque dictature alros qu’en France ils ont un seul syndicat, un seul commité de supervision et qu’ils sont censurés à outrance...

    bon courage quand mm mais si vous commencez comme ça, vous risquez de creuser vous-même la tombe de votre cause et d’aider à ruiner ce que des siècles de cultures ont permis : le rêve.

  • Bonjour à tous, si ça continu on vas dilapider cette profession car sans cesse on laisse faire, donc respectons notre métier si non personne vas le faire pour nous. Il n’y a qu’a regarder "l’académie des étoiles" ou soit disant des pros de l’écran veulent faire croire aux français qu’ils s’occupent de nos jeunes chanteurs mais ce n’est pas vrai car le produit la dedans ce n’est que les auteurs connus qui se remplissent les poches et la création est bafouée et les pauvres jeunes chanteurs ce fonds massacrer par des juges qui eux mêmes ne connaissent rien à la musique ni aux artistes, mais par contre l’argent ça ils savent très bien comment faire pour récolter des subventions et autres c’est des maitres dans la matière. "C’est un vrai scandale".
    Donc, Quimper que je connais très bien pour y avoir jouer dans de nombreux lieux ne vous laissez pas faire battez vous pour la CULTURE car si ça continu on vas même plus savoir ceux que ce veut dire en France...

  • Musicien expoerimenté, Il y a plus de 20 ans qu’entre deux scénes m’offrant des conditions optimums de presta , je passe par le circuit des cafés concerts , dans toute la france et particuliérement en Bretagne ou il y un reseau plus vivant et plus riche qu’ailleurs ( merci au passage à nos amis bretons pour leur attachement au spectacle vivant et a la musique !! ).
    Aprés le circuit des MJC disparu au début des années 80, Le circuit des cafés concerts est difficile, mais formateur et riche d’experience.Quoi qu’il en soit, il reste la seule et unique scéne d’expression aux artistes emergeants ,amateurs ou professionnels, non encore repérés , suivis, produits ou signés.
    Il est vrai que beaucoup de propriétaire de bistrots organisateurs de concerts sont avant tout des commerçants avec l’imperatif du "tiroir caisse " à remplir... Mais ils ont au moins la volonté de le faire ! Et sans eux que deviendrait les "petits musiciens" sans la moindre possibilité de se produire ?.....
    La question d’une ligiferation de ce réseau se pose peut être....mais je crois qu’il faut être trés, trés vigilant, car je doute fortement que les intentions de notre gouvernement actuel et de son president aille dans le sens des intérets des petits artistes !!........c’est pourquoi je signe sans hesiter !!
    Polo des ELEPHANTS URBAINS

    • Il me semble intéressant de vous répondre du fait de votre intérêt pour les artistes et les cafés concerts.
      En effet, vous marquez un intérêt pour la création que ce soit professionnelle ou amateur...c’est pour cette raison que j’ai décidé de répondre à votre commentaire. Ces lieux sont des lieux d’improvisations et/ou d’expérimentations pour les amateurs ou professionnels...
      Au vue de votre texte, si vous ne travaillez pas dans ce milieu, alors vous pourriez vous y lancer et bien évidemment j’ai signé cette pétition...il me paraît évident que cette interdiction n’a pas de sens pour la liberté d’expression !

  • Je suis stupéfait par cette invasion de règlementations contraignantes et imbéciles. Nous étions le pays de la liberté, nous sommes devenus prisonniers d’une caste de fonctionnaires qui pour justifier leur salaire, créent des contraintes. Car ils ne savent rien créer d’utile. Les piano Bar seront également interdits, et bientot, écouter de la musique sur sa terrasse sera également taxé. Toutes ces petites vexations taxées (ou racket légaux) ne sont là que pour nourrir les fonctionnaires. Virez 50% des fonctionnaires (nationaux, régionaux, municipaux, départementaux, européens...) autant à la sécu et aux assedic, et ils n’auront plus le temps de faire n’importe quoi, genre envoyer l’huissier dans une entreprise pour 102 euros. Travailler, c’est produire de la valeur ajoutée. Emmerder le monde, c’est freiner la production. Et créer du chomage.

  • elle est ou la liberté en france ,les cafés ont déja été touchés par la diminution de la vente de leurs produits (alcool,et interdiction de fumer)ce qui leur fait un chiffre d’affaire aujourd’hui de 40 pour cent en moins.Travaillant dans cette branche et etant également touché.le seule moyen de sans sortir.est a la ractuelle et de rendre son établissement privé avec des cartes club privé pour les clients .et d’ obligér tous ces riches d’aller manger au mac do midi et soir.Je vois ca bien bientot il va nous chié ,interdiction de faire l’amour ou de rire.alors qu’ils font pire que nous.

  • Débat passionné par des passionnés, c’est bon ça...

    Objectivement, faire se plier les bars/restos employeurs réguliers d’intermittents à officialiser leur "commerce" de la musique, ça me parait d’une évidence... évidente ! Perso, je préfère repartir avec un papier, même à 80 euros... Sans brandir le panneau "la loi, c’est la loi", il en va de la survie même de notre statut, et donc de notre profession (statut=profession ??? mmmmm...).

    Mais :

    les charges doivent considérablement diminuer. Impossible de faire accepter aujourd’hui à un patron qu’il va devoir doubler l’enveloppe.

    L’état doit aller au bout de sa démarche et faciliter l’attribution de la licence, alléger les charges, voire (là je rêve mais bon, les artistes sont idéalistes, non ?) : proposer une déduction d’impots pour les endroits programmant des animations culturelles hebdomadaires...

    en bref, le débat est lancé, c’est une bonne chose.
    et là, je file jouer dans un endroit qui déclare une fois sur 2, espérons que ce soit un chèque et un zoli papier ! nom di dou...

  • 100% choque par l’evenement je signe la petition des 2 mains et relaie l’info aupres de mes connaissances, mais en cliquant sur le lien, je lis "serveur introuvable"...comment je fais ???
    alain, d’UZES, Gard
    bon courage a tous !

  • Bonjour et bravo pour la démarche !

    Il me faudrait des pages et des pages pour développer ma pensée sur le sujet (allimentée par plus de 20 années de pratique pro et amateur...) je vais donc essayer de faire bref...

    J’ai un avis un peu mitigé et je réclamerai plutôt un cadre, voire un statut de l’artiste amateur, lui permettant de se produire en caf’ conc’ dans un cadre juridique correct suffisamment souple pour être déclaré(les charges usuelles sont tellement lourdes que personne, ou presque, ne déclare quoi que ce soit !). Les sommes récoltées sont très faibles et ne couvrent que les frais liés à l’achat d’un peu de matériel de temps à autres ou pour les frais de déplacements (répetitions et concerts)

    On cherche à opposer les pros et les amateurs mais c’est hors sujet ! Les pros vont-ils se produire à 3, 4 ou 5 zicos pour un tarif global toutes charges comprises allant de 200 à 400€ en moyenne ? non bien sûr ! ou juste pour arrondir les fins de mois difficiles...

    Il faudrait aussi une formation, ou au moins une information, pouvant répondre aux connaissances obligatoires sans aller aussi loin que le contenu de la formation pour l’obtention de la licence, c’est trop lourd et inadapté pour les cafés.

    Coté Drac, je m’inquièterai moins car au train où vont les choses, cet organisme d’Etat va être amené à disparaître... Avec des budgets tellement serrés et, au mieux, reconduits à l’identique d’années en années leur utilité et leur influence sur le paysage culturel disparaît.

    Plus de 90% du budget est alloué dès le début de chaque exercice, ne laissant aucune place à de nouveaux projets. D’ailleurs les fonctionnaires de la DRAC dépriment (et c’est peut-être aussi pour ça qu’on vient nous "emm..." , faut bien qu’ils se détendent un peu ! lol )

    Depuis plusieurs années ; ce sont les collectivités locales qui reprennent le flambeau de l’inittiative culturelle. Avoir une telle organisation juste pour reconduire des budgets à l’identique et s’autoriser des trucs entre gens de milieux autorisés, ça ne ressemble plus à rien et ça donne même une image d’Etatisation de la culture ! ...DANGER !

    Alors bon courage à tous et j’en appelle aussi à un regroupement des bonnes volontés pour que des solutions soient trouvées pour permettre l’émergence de nouveaux talents en dehors des grosses structures innaccessibles de la grande majorité des artistes (pros et amateurs).

    A Douai, un collectif vient de voir le jour pour ces mêmes raisons "Douai-Rock"...

  • salut
    je suis musicien depuis toujours et cette mesure je l’attend depuis toujours, y’en a marre de ces pseudos café concerts ou les conditions sont minables pas de scène pas de matos pas de salaire, la plupart de ces enfoirés te lache en plus qu’il aimes la musique et te racontent qu’il lutte pour la liberté d’expression. Mon cul la seule chose qui les intéresse :l’argent.
    Organisé des concerts c’est un métier. Moi quand je viens jouer j’ai un repertoire, un son, enfin un spectacle vivant, des heures des mois des années de boulot sur mon instrument. Plein le cul de la zone dans laquelle ses enfoirés de patron de bar me mettent, du non respect de mon travail. Qu’il retournent vendre leurs bière sans nous. Et rassurez vous s’il doivent prendrent une licence ils là prendrons. quand il prennent un serveur ou un cuisto ils les payent et les déclares.
    Pour les jeunes qui commences et ben au boulot les gars si votre niveau ne vous permet pas de vous produire sur des scènes officiel, il y a des centaines d’assoc en france qui vous donnerons largement l’occasion de vous produire et de vous roder.
    Nous faisons avec mon groupe 70 concerts par ans et nous n’arrivons pas a boucler notre dossier sans magouilles ou petit plan de merde(ripper pour le cinema ou road pour des boites de son)
    Et nous contribuons l’argement a la réussite économique de ses endroit qui s’en foutent plein les fouilles sur notre dos.
    Je ne suis pas un travailleur clandestin, je suis juste musicien !

  • Je suis vraiment mais alors vraiment deçus de notre gouvernement...!!
    Tous plaisirs de chanter ;d’écouter chanter ;danser ;regarder danser ne peuvent pas nous étre interdit !C’est une "ATTEINTE" a la liberté des artistes intermitants du spectacle ou en herbe !
    PAYES ! PAYES ! ET REPAYES ENCORE ET ENCORE !!!Voila ce que signifie cette loi absurde qui n’a aucun sens moral. Rendez nous Jacques Lang !!!!
    Alors punk ;reggeaman ;gotik ;chanteur d’opérette ;mc ;slameur ;rockeur ;orchestre ;fanfare etc etc.....signez cette pétition.
    Salut a tous !!! gaziot

  • non, trop c’est trop !
    Beaucoup de messages et globalement deux avis :
     les gens qui en ont marre des interdits
     ceux qui soutiennent (parfois à mots couverts) cette interdiction.
    Un troisième avis, donc, celui d’un patron de bar, en l’occurence moi.

    Primo la caricature du patron de bar qui ne pense qu’au fric en se foutant des groupes correspond hélas à la majorité MAIS pas à tous. Alors s’il vous plaît, évitez de dire des conneries et de faire des amalgames foireux, (laissons-ça à une certaine droite décomplexée) : c’est au public qui fréquente ces bars "pompes à fric" de réfléchir.
    Certains bars essayent encore de proposer une programmation originale et risquée, bien souvent à leur dépends puisque le public d’une ville préfère aller voir un groupe local qui a déjà joué mille fois dans cette même ville.
    Le fait de savoir si un concert rapporte un max de tunes dès lors qu’il s’agit de groupes "étrangers" à la ville se pose. Réfléchissez-y, plize. Quand on a 10 ou 12 personnes pour un groupe un samedi soir, c’est pas terrible (expérience vécue un peu trop souvent).
    D’autre part, l’ensemble des coûts induits par une mise aux normes peut s’avérer simplement dissuasif. Sans compter que les structures mêmes de certains batiments (parfois classés batiment de France) interdisent presque toutes modifications.

    Enfin, et ça me semble une chose importante :
    Comment la plupart des groupes (sauf les merdes pré formatées de tv réalité) ont-ils commencé ?
    Dans des salles subventionnées ayant des jauges de 100 ou 200 personnes ??? (finalement les seules structures pouvant financer l’ensemble des coûts et rémunérer les artistes quelle que soit la fréquentation...)

    En tant que patron de bar et à la lecture de ce que je viens de lire, j’ai vraiment envie de tout laisser tomber. Je verrai mes gamins plus qu’une heure par jour.

    Vous demanderez aux bien-pensant d’organiser des spectacles.
    à bon entendeur...

    Loïc
    http://www.myspace.com/spoutnikbar

  • Il faudrait vérifier leur code APE-NAF, sous cette réserve (quelques codes sont exclus du fonctionnement qui suit) ils peuvent embaucher les artistes dans le cadre du Guichet Unique du Spectacle Occasionnel (GUSO).
    Je ne vois vraiment pas ce que pourrait dire la DRAC à des organisateurs occasionnels (càd dont ce n’est pas l’activité principale et essentielle).
    Par contre, nombre de bars et de restos font du black, et c’est ce qui tue un métier. Quand tu t’entends dire par un gérant de restos : je n’embauche plus d’intermittents, ils sont trop chers, tu chopes la haine, et encore plus quand tu galères pour faire tes 507 heures minimales... Quand en plus tu sais que ce resto fait au minimum 3 spectacles par semaine, qu’il appartient à une chaine (Les 3 Brasseurs) qui leur interdit de faire du Guichet Unique, ce n’est plus la haine, c’est carrément du dégoût.
    Que la DRAC s’immisce contre de tels abus, oui - ce serait plutôt le boulot de l’URSSAF, d’ailleurs.
    Qu’elle impose la licence d’entrepreneur de spectacle vivant à des restaurateurs, non.

    Un artiste (intermittent) du spectacle vivant qui pète un peu les plombs

  • c’est une loi complètement ridicule qui tuerait effectivement les jeunes artistes en devenir !
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