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Faisons la grêve des courses

Publie le vendredi 1er février 2008 par Open-Publishing
3 commentaires

Aujourd’hui, grande première en France :
les super et hypermarchés sont en grève !

Pour une fois, ne soyons pas des

Soyons solidaires !

De toute façons, ça tombe bien, il n’y a plus beaucoup d’argent dans nos caisses...

Ni dans celles des caissiers et des caissières qui seront, paraît-il et j’espère, les premiers à suivre ce mouvement..

Et même si votre caissier/ère ressemble à ça :

N’hésitez pas, si vous allez dans un super ou un hyper,
laissez de côté votre caddie et soutenez-les !

extrait de

just click

Messages

  • Enfin, les langues se délient petit à petit, et nous découvrons avec stupeur que la pratique du "bas salaire" est généralisée dans notre pays ! Avant, les gens avaient trop honte de dire ouvertement leurs salaires, c’est dommage, on a perdu du temps ! Mais vaut mieux tard que jamais !

    PARISOT, au lieu de demander de "nouvelles têtes", la goinfre ! du genre "banalisation du 1er MAI", refusé par Sarkozy, parce que c’était une initiative de PETAIN pour fêter le "travail", par opposition à la "fête des travailleurs", elle ferait mieux d’aller se faire voir chez les martiens !!!!!!

    Au passage, notons que Sarkozy donc sa "plume" Guaino, piochent largement dans les idées vichystes, de quoi nous inquiéter largement !!!!!!

    Enfin, une suggestion aux grévistes de tous les hypermarchés, mettez à disposition des clients un papier à signer, pour appuyer vos revendications, ça fera reculer les envies de licenciements et autres noises de vos patrons !

    Bernard THIBAULT tu fais fort dans le privé. J’approuve la démarche à 100 %. Et pour envoyer un message très fort au MEDEF, faut que les clients fassent également "la grève des courses" !

    Les friqués ne comprennent que ce langage, c’est leur talon d’Achille  !!!! Leurs fortunes ils ne la doivent qu’aux salariés et aux consommateurs ! CQFD

  • UN BOUTON D’OR QUI NOUS COUTE 1.250.000 Euros par an.

    Habituellement, le vendredi, nous allons faire faire les courses au supermarché de Cora à Saint- Maximin prés de Creil.

    Cette semaine, nous n’irons pas faire nos emplettes et nous l’avons décidé démocratiquement, Marie et moi.

    Pourquoi ?

    Tout simplement pour apporter notre soutien à ces salariés (es) du commerce qui font grève pour leurs salaires, contre la précarité de leur travail.

    Et puis aussi, ce sera une façon de protester devant la hausse de prix à Cora et ailleurs avec ces patrons du grand commerce qui s’en mettent plein les poches.

    Des patrons, que j’ai connu naguère dans le textile, car la plupart d’entre eux viennent de là, et ont liquidé leurs entreprises de textile pour s’installer en Asie où encore pour faire des profits avec les grandes surfaces qui rapportent gros avec les textiles importés.

    D’ailleurs ces gens là sont les « grands fortunés » du pays que sert le sieur Sarkozy.

    Ce matin, j’ai décidé de révéler le salaire de Bouton ; j’ironise, (ce salaire où plutôt ce puisement légal

    dans les caisses) est d’un million deux cent cinquante mille euros (1.250.000 euros).

    Transformons en francs pour la bonne compréhension (8 millions 140000 francs). Sans compter les stocks-options de Monsieur " une bagatelle".

    Monsieur se fait ainsi chaque année un chèque de cet ordre avec la bénédiction de ses pairs au conseil d’administration qui en font autant de leur coté, dans d’autres conseils, où ils sont à la direction. Ainsi on sa partage à quelques-uns la cagnotte.

    Un proverbe dit « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » ; nos chers patrons français depuis très longtemps appliquent à la lettre cette formule. Est -ce la définition de la croissance et de l’enrichissement du pays invoqué par Attali ?

    Et pendant ce temps, l’on nous dit, avec le sire de Matignon, que les caisses sont vides et qu’il faut que les salariés acceptent de travailler plus longtemps (jeunes et vieux) pour, à nouveau, les remplir avant de demander des augmentations qui ne seront d’ailleurs qu’infinitésimales.

    Même Monsieur "Bouton d’or" montre l’exemple, depuis sa boulette avec le trader, il a décidé de ne plus se fournir légalement dans les caisses de la banque pendant 6 mois. (Va t’il tenir sa promesse) ; nous sommes sous les charbons ardents dans cette attente !

    Quel acte héroïque ! Va-t-on le voir du coté du périphérique de Bagnolet, dans une tente avec les SDF, parce qu’il ne pourra plus payer son loyer et que son compte bancaire sera dans le rouge ?

    Rassurons-nous ! Son pouvoir d’achat a de grandes réserves qui lui éviteront sûrement d’être sur la paille et d’être angoissé comme le commun des mortels salarié qui se demande si un jour il ne se retrouvera pas jeté dehors parce que la banque de "Monsieur Bouton d’or" l’a acculé dans la misère.

    7 milliards ont ainsi disparu de la banque et on nous dit que c’est une bagatelle que la banque aura vite fait de rattraper.

    Pas de quoi fouetter un chat nous dit-on.

    Et, à les entendre, je ne pouvais m’empêcher de penser à tous ces travailleurs du commerce surexploités, vivant de bas salaires, attendant l’appel téléphonique, pour parfois quelques heures de travail pour un salaire dérisoire.

    Des milliards s’en vont dans d’autres poches mais pas dans celles qui en auraient le plus le droit à les avoir pour vivre.

    Cette grève du commerce montre que dans le secteur privé, cela bouge et je sais que dans ma fédération CGT de la métallurgie est prévu un temps fort pour les salaires le 7 février.

    De même cela bouge aussi chez les retraités avec des actions prévues en février et mars.

    J’ai l’impression que le printemps, qui ne va pas tarder à arriver, sera chaud, très chaud.

    Une explosion de luttes au moment de l’explosion des bourgeons, j’en rêve et je me dis que je ne suis pas loin de la réalité.
    http://ber60.over-blog.com/

  • Magnifique bataille dans les temples du bas salaire et de la précarité, les temples de l’exploitation particulière des femmes.

    Bravo les caissières !

    Le mouvement est un grand succès étant donné la précarité des travailleurs du secteur, le cout gigantesque que représente une grève pour des gens financièrement sous l’’équilibre.

    Un grand nombre d’actions se sont menées dans beaucoup d’endroits sans forcement que cela se transforme en grèves mais c’est un premier round, une première démonstration de forces réussie des travailleuses (et des travailleurs).

    N’hésitez pas à témoigner votre solidarité quand vous passez aux caisses .

    http://cgtcarrefourlingo.over-blog.com/

    Le privé se réveille pan par pan...