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La liberté publique contre la répression policière

Publie le jeudi 7 février 2008 par Open-Publishing

La visite de la ministre de l’enseignement supérieur, jeudi 30 janvier à Paris 13, aura été l’illustration malheureuse de la criminalisation de la contestation sociale.

Présentée comme une rencontre avec les étudiants et personnels, le dialogue a très vite montré ses limites : La présidence, visiblement irritée par la protestation non-violente d’une partie des participants, leur a bloqué l’accès à l’amphi bien que tout les étudiants aient étés conviés à ce débat. Un cordon sécuritaire composé majoritairement de policiers en civils s’est opposé à l’entrée de ces étudiants. La tension montante, une bousculade a eu lieue sans qu’aucun coup n’ait été porté par des étudiants. Suite à cet évènement, deux d’entre eux seront mis en garde à vue. Une instruction est en cours, appuyée par une plainte déposée par la présidence. Ces deux personnes risquent d’être inculpées pour dégradation de biens publics, violences envers des représentants de la force publique et incitation à la rébellion.

Toutes les personnes, tout comme les vidéos des 3 caméras, présentes lors de cet évènement, pourront attester du caractère fallacieux de ces accusations. Face à la contestation sociale, la seule réponse est la répression et la politique du bouc-emissaire. La direction de l’université s’est rendue complice de cette manœuvre politique.

En conséquent, nous, étudiants, personnels et citoyens soucieux des libertés publiques, par l’intermédiaire de cette pétition demandons :

 L’arrêt immédiat des poursuites engagées contre les 2 accusés,
 Le retrait de la plainte engagée par la présidence,
 Le rétablissement de la franchise universitaire restreignant la présence policière au sein des facultés,
 La condamnation de la répression à l’engagement contestataire

Pour signer la pétition :

http://www.petitionduweb.com/petition.php?petition=1140