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Entre PS et PC, de gros désaccords

Publie le mercredi 12 mars 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

de Rosalie Lucas

DEPUIS HIER 18 heures, les listes pour le second tour ont été déposées. Les discussions, qui ont débuté dès dimanche soir, ont souvent été tendues… et n’ont pas toujours abouti.

A GAUCHE. En Seine-Saint-Denis , rien ne va plus entre le PS et le PC.

Contrairement à l’accord national, les candidats socialistes se maintiennent à Bagnolet, Aubervilliers, La Courneuve et Saint-Denis , alors qu’ils sont arrivés derrière les communistes au premier tour. Dans les trois autres villes du département où des primaires ont eu lieu, la règle du « désistement républicain » a été respectée.

A Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne), il n’y a pas eu non plus d’accord entre le PC et le PS. Même désunion à Evreux (Eure) où le dissident socialiste se maintient pour affronter le PS et le maire sortant UMP. Les discussions ont également échoué entre les Verts et le PS à Montpellier, Grenoble, Roubaix, Villejuif et L’Ile-Saint-Denis ,où les écologistes se maintiennent. Ailleurs, c’est l’union, comme à Paris et à Lille.

A Belfort ,le PS fusionne avec les chevénementistes menés par le maire sortant Etienne Butzbach. Côté extrême gauche, la LCR a choisi de se maintenir à Clermont-Ferrand, Quimperlé, Foix, Louviers, Noisy-le-Grand ,où elle a dépassé les 10 %. Dans les villes où la Ligue a obtenu plus de 5 %, le PS et le PC ont refusé les fusions. A Toulouse, Pau ou Saint-Brieuc, Olivier Besancenot appelle à faire « battre la droite », mais sans demander à voter pour le PS.

A DROITE. A Metz ,les négociations ont échoué. C’est finalement Jean-Marie Rausch qui a obtenu l’investiture UMP.

Marie-Jo Zimmermann, arrivée derrière le maire sortant au premier tour, n’est donc plus la candidate officielle de l’UMP, mais elle se maintient sur une liste avec le MoDem.

A Reims , pas de fusion entre les deux rivaux : Catherine Vautrin, arrivée devant Renaud Dutreil, a du coup « récupéré » son investiture UMP.

L’ancien ministre des PME s’est retiré mais refuse d’appeler à voter pour Vautrin. Enfin, le candidat du FN à Calais n’a pas déposé de liste, contre l’avis de son parti. Il s’est désisté pour permettre à l’UMP de battre le maire sortant communiste.

http://elections.leparisien.fr/elec...

Messages

  • Si Aubervilliers, La Courneuve... ne sont plus dimanche soir des villes rouges, un "maire de droite", ça voudra dire un maire UMP, Modem, ou PS !

  • Pour sûr que ça va améliorer la situation des plus modestes dans les cités : des fourgons de flics en pagaille, des contrôles d’identité à n’en plus finir et à tous les coins de rues, de super marchés, des subventions aux associations qui vont sauter, etc.... Et puis les maires de droite ont horreur des cités. Et pourquoi les cités dans les communes de droite sont toujours situées à la périphérie des villes ?
    Et dans le centre-ville les pauvres sont dégagés, par l’augmentation exorbitante de leurs loyers ! Bordeaux est un bel exemple de gestion de droite !

    • il faut croire qu’il n’y a pas qu’en seine st denis que le contentieux est grand entre pc et ps. mais il existe aussi des situations de désaccord entre le ps et le prg qui, dans la ville où je vote, ont fait liste à part au premier tour. il n’y a mème pas d’accord pour le second tour entre ces deux formations : ce qui fait que pour battre la droite j’en suis réduit à voter(si je vote) pour une liste "républicaine".... une liste d’ouverture qu’ils disent où le mo dem est intégré avec 4 ou 5 ps et le noyau dur du prg. par contre aucun pc,aucun vert, aucun alter m. lamentable

  • Correction de taille : à Evreux, le dissident socialiste, à la tête d’une liste d’union de la Gauche a fait 30 % des voix. C’est donc le PS officiel allié aux Verts, avec 14,5 % des voix au premier tour, qui se maintient contrairement à la règle, offrant ainsi une triangulaire UMP-ExPS-PS au maire sortant...
    Il n’y a pas de désaccords à la base avec le PC, même si derrière le conflit entre les 2 chefs de files PS se laisse entrevoir une lutte de pouvoir entre courant ségoléniste et courant fabiusien, et fait émerger de vieux relents d’anti-communisme aiguillonnés par l’UMP local très heureux de profiter de l’aubaine.