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Propagande anti-cléricale

Publie le samedi 15 mars 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

De temps en temps, il est bon de faire de la propagande anti-cléricale de base.

Ne serait-ce que pour se détendre.

En effet, il m’est difficile de discuter des élections des maires.
La droite a encore gagné, et la gauche va encore se féliciter.

Le premier sujet, c’est l’avortement.
Sujet très sérieux, car ayant rapport à une obsession récurrente de toute personne au pouvoir, religieux ou non.

Le contrôle des naissances.

Vous avez l’eugénisme totalitaire, l’horreur consistant à fabriquer en laboratoire des bébés.
C’est la littérature des années 50, mais cela ne s’est pas passé exactement comme cela.

Maintenant regardons le modèle catholique.

Alors attention, dès qu’il s’agit d’un petit nenfant, sortez vos mouchoirs, car le catholique et l’enfant, cela fait deux, et interdiction absolue de se demander pourquoi le petit a toujours mal aux fesses quand il revient de son catéchisme.

Le catholique aime la douleur.

En effet, la douleur est la seule façon d’accéder au ciel.

Dans des religions différentes, les stars sont par exemple Aphrodite, la reine du sexe, ou Bacchus, le champion de la picole.

Mais chez les catholiques, on n’aime que le sang et la douleur.
Donc comme star, pas de Venus, pas de Dionysos, mais des choses beaucoup plus réjouissante.

Comme par exemple Blandine la rigolote.

Elle a été bouffée par des lions au cirque.
Succès garanti sur TF1, audience assurée avant la Pub.

Donc le catholique montre comme exemple des cas de souffrance extrème, comme cas d’école.
La souffrance de l’accouchement est pour un bon catholique l’exemple du bon usage de la foi.
Une femme qui ne souffre pas en accouchant est soit une feignasse, soit une communiste, mais en tout cas cela n’est pas une bonne catholique qui doit hurler sa douleur, sous le regard bienveillant du prêtre, qui reprendra bien un huitième Porto ?, oui sans façon.

Mais mais tout ça n’est pas très drôle car les ratichons sont revenus au pouvoir.
Ils ont a nouveau le pouvoir de dire que le bébé n’appartient pas à la mère, mais au "saigneur".
Pardons, je voulais écrire le "seigneur", le Christ Roi, le Dieu de mon cul.

Ils ont de nouveau l’autorité suffisante pour affirmer que le foetus n’appartient pas à la mère, mais d’une certaine façon à une autre autorité supérieure (que j’appelle par défaut, n’ayant pas de compétence en la matière, le Dieu de mon cul).

Vous remarquerez que tous ces religieux ont en commun une particularité.
Ils aiment tout le monde.
Ils débordent d’amour, c’est invraisemblable comme il peuvent faire preuve d’une telle pureté.

Moi par exemple je déteste les trois quarts de ce qui existe sur terre.
Je ne suis donc pas un bon catholique.

par conséquent, je ne pourrais jamais être un prêtre d’armée officiel qui va bénir un soldat à la veille d’une attaque.
Le Prêtre d’armée officiel est très subtil.
Il sait faire l’amalgame de "tu ne tueras point" et de "qu’un sang impur abreuve nos sillons"
Le Prêtre d’armée est trop subtil pour moi.
Il prone l’amour, et il bénit le massacre.
Trop fort.

Impossible de lutter contre une telle idéologie qui assimile tuerie et amour.
Difficile de discuter avec un religieux qui confond chair en putrefaction et amour tendre.

Ils sont très forts, et leurs discours larmoyants provoquent beaucoup d’émotions dans la foule.
Car ils ne sont pas méchants, ils ne sont que bonté et tolérance.
Ils arrivent à verser une larme sur demande.

Ils sont bien des catholiques.

j’aimerai qu’ils soient pendus, et que cela donne lieu a des rejouissances, au milieu de tous les cochons qui ne seront pas dévorés par les dévots cette année.

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