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Sarko, le pouvoir ... et .... ca dépend !!!!

Publie le samedi 22 mars 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

la libre belgique fait une bonne analyse de Sarko et de ses rapports avec cecilia et surtout avec le pouvoir :

Savoir Plus
"Cécilia, la face cachée de l’ex-Première dame" Ed. Pygmalion, Paris, 2008, 292 pp., env. 20 euros.
France

Nicolas Sarkozy avec et après Cécilia
GÉRALD PAPY

Mis en ligne le 21/03/2008

Quelle fut l’influence de l’ex-épouse sur le Président ? Un livre sur l’ex-Première dame révèle beaucoup sur Sarkozy : avide de pouvoir, désemparé par la solitude.
Denis Demonpion, journaliste à l’hebdomadaire "Le Point", et Laurent Léger, journaliste indépendant, sont les auteurs de "Cécilia, la face cachée de l’ex-Première dame". Retour sur la personnalité de Cécilia Ciganer-Albéniz et sur son influence sur le président français, alors qu’elle est retournée dans l’ombre et qu’elle se remarie dimanche à New York avec le publicitaire Richard Attias.

Dans votre livre, vous présentez Cecilia Sarkozy comme une "femme people". Or, au moment où elle approche de ce qui pourrait être une consécration pour elle, être la Première dame de France, elle est effrayée par la charge. N’y a-t-il pas là une contradiction ?

Laurent Léger : Il y a deux Cécilia en une. Il y a une Cécilia qui est attirée par les fastes du pouvoir et par les projecteurs. Et puis, il y a une Cécilia qui a été fragilisée physiquement quand elle était petite puisqu’elle a subi une opération à coeur ouvert qui était assez grave. Depuis, elle a toujours été un peu complexée par la difficulté ; elle ne supporte pas la pression. Elle n’est pas sûre d’elle, surtout. Elle sentait que le job de Première Dame serait difficile à accomplir si elle avait voulu vraiment être dans la lumière : faire des discours, être la première sur l’estrade et plus derrière son mari. Il y a évidemment eu des problèmes entre elle et Nicolas Sarkozy, dans le couple.

Denis Demonpion : Même si elle revient, pendant la campagne, pour l’aider à franchir le seuil de l’Elysée parce que c’est une femme de devoir qui ne se verrait pas dans une situation où s’il avait été battu, on aurait pu le lui reprocher, le coeur n’y est plus. Elle n’aime plus Nicolas Sarkozy. Elle est déjà ailleurs.

Est-ce à dire que son "rabibochage" est le résultat d’une mise en scène ?

D.D. Mise en scène, le terme est un peu fort. Elle se prête au jeu mais pas au point de dire qu’il y a un accord signé devant un notaire... Il faut observer que quand elle part aux Etats-Unis en 2005, Nicolas Sarkozy, d’une certaine manière, perd ses repères, son repère. Cécilia est pour lui un élément stabilisateur. Quand il le perd, cela a des effets sur un plan politique puisque, à ce moment-là, il y a ce que les observateurs ont considéré comme des dérapages : le karcher, la racaille... Cela jette un doute sur sa capacité à maîtriser ses nerfs.

Pendant la campagne présidentielle, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin m’avait rapporté avoir dit à Nicolas Sarkozy que son gros problème était son incapacité à être seul. C’est un type qui ne supporte pas la solitude. D’ailleurs, entre le moment où Cécilia Sarkozy part et celui de sa rencontre avec Carla Bruni, comme il ne peut pas passer une soirée seul, il lui arrive très souvent, quand ses copains ne sont pas là, d’appeler Rachida Dati, ministre de la Justice, et de lui demander si elle est libre à dîner. Alors qu’avec Cécilia, il se couchait à 22 h 30. Elle gérait tout cela.

Quel est le rapport de Cécilia Sarkozy avec la politique ? Un de vos interlocuteurs déclare qu’elle aime le jeu du pouvoir mais qu’elle n’aime pas s’exposer. Est-ce que cela la résume bien ?

L.L. Elle a aimé avoir de l’influence. Elle a d’ailleurs eu une influence assez démesurée auprès de Nicolas Sarkozy, surtout au ministère de l’Intérieur. Un moment, quand elle est apparue dans les médias, elle s’est dit : pourquoi ne pas me faire élire ? Mais en fait, c’est Nicolas Sarkozy qui a mis le holà à tout ça. Un jour, à un journaliste qui lui pose la question, il lui répond : "On verra quand notre fils sera grand."

Qu’est-ce que votre enquête révèle en fait de la personnalité de Nicolas Sarkozy ? Est-ce quelqu’un à la fois de très entier et de très versatile ?

L.L. Personnage versatile, non. C’est un homme qui n’a qu’une ambition, celle du pouvoir. Et il est prêt à sacrifier même un voyage avec sa compagne en tête à tête pour y parvenir. Quand Cécilia Sarkozy rentre des Etats-Unis après un an d’absence, elle rêverait d’un week-end prolongé à Venise ou en Guyane, il lui offre, lui, Madrid et le roi d’Espagne. Son intérêt personnel passe avant celui de sa compagne.

Dans quelle mesure pensez-vous que le déballage médiatique autour de Cécilia Sarkozy, puis de Carla Bruni, a-t-il pu nuire au crédit du président de la République ?

D.D. : On voit bien que depuis que Nicolas Sarkozy est président de la République, il n’a pas réussi à habiter la fonction. Car trop copain, trop changeant. On le voit bien sur toutes les questions de laïcité ou de religion, il a des discours complètement élastiques. C’est une question qui dépasse l’étalage de sa vie privée, que lui a souhaité.

Messages

  • Bravo BRAVO pour votre article il représente très bien le problème mais surtout que la France est aujourd’hui orpheline elle n’a plus ni père ni mère pour lui imposer une certaine discipline que nous avons jadis connus et qui était une réassurance de savoir que nous étions gérés par des hommes sachant comment représenter la France, les Françaises et Français qui étaient fiers de leur pays.
    Aujourd’hui, comme moi, des milliers de Français se sont expatriés et ils ont honte de voir comment ce beau Pays est géré par des politiciens imcompétents mais très soucieux d’avoir leur place au soleil à n’importe quel prix et cela je refuse de vivre et de travailler en France pour ces guignols.
    Je suis un Français fier de l’être mais qui malheureusement ne peut rien faire pour améliorer le sort des résidents Français qui vont prochainement voir combien leur choix de président và leurs couter très cher à eux et leurs enfants.

    Merci pour votre article.

  • La classe on l’a ou on ne l’a pas, car elle ne s’achète pas au supermarché !
    On est né avec !

    La seule compétence qui aurait pu lui être attribuée, c’est d’être une politique
    mais malheureusement quand on néglige
    13 000 000 de Retraités
    1 158 000 de Rmistes
    7 000 000 de travailleurs pauvre ( qui gagne moins de 800 E)
    5 000 000 de Chômeurs
    Et que même à titre symbomique il n’y a que des Mots ... Indécents !
    On ne peut guère se prévaloir d’une quelconque Qualité Capacité !

    La France à un Pilote qui n’a acune pratique , l’Avion ne peut que s’écraser !!