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Tibet. Ma pétition pour les déguisés sécessionnistes !

Publie le samedi 22 mars 2008 par Open-Publishing
32 commentaires

de Tatie Yon

Ce n’est pas parce que leur régime est autoritaire que les Chinois ont tort. On en trouve d’autres, et des terribles, à travers la planète, dont ni Bush, ni Libération, ni le Monde ne nous gavent.

C’est parce que la Chine est une puissance montante.

Si elle autorisait cent partis, mille journaux et l’indépendance d’une province religieuse moyen-âgeuse, obscurantiste sur son toit et des bases militaires US au Tibet, elle aurait tort encore. On verrait nos journaleux chercher les moindres faits pour nous en persuader.

Sinon, comment convaincre l’opinion qu’il est temps de les canarder, de là-haut ?

Alors, discutons (pourquoi pas ?) de l’histoire du Tibet, des dates de son rattachement à la Chine (avant ou après que la Savoie soit française ?), de la beauté du bouddhisme et des robes safran des moines, de la sagesse de leur pilote éloigné que nous écoutons parce qu’il est une réincarnation (fumisterie de chez fumisterie), discutons, mais ne perdons pas de vue que c’est de cela que le FMI veut qu’on discute aujourd’hui.

Au grand guignol de la politique, les mains qui agitent les marionnettes sont derrière le rideau de la bannière étoilée.

Les types de Bush fomentent des troubles, les alimentent, les organisent, les financent et, quand ça éclate, ils posent la loupe (les médias) sur les victimes en mettant un paravent devant les carnages en Irak et en Palestine.

Et nous ici, grands coeurs démocrates échaudés par le stalinisme, on court et on vole, on regarde la lune désignée par le doigt. Quiconque ne le fait pas se dénonce comme un nostalgique de Mao. Mais le néo Mao est le dalaï lama ! Grand Guide, Grand Commandant en Chef et Grande Boussole Infaillible.

"Quand le doigt désigne la lune, l’imbécile regarde la lune." Le révolutionnaire marxiste regarde le doigt. On le lui reprochera.

En effet, quiconque prétend que la religion est instrumentalisée à des fins politiques dans une lutte mondiale (pour l’instant pacifique) entre les USA et la Chine est soupçonné de vouloir fermer les monastères.

Quiconque dit qu’ils font chier les déguisés tondus, psalmodiant, rampant avec leurs taquets en bois pour la survie de leur âme, agitant leurs crécelles, quiconque rappelle que chez nous les curés n’ont plus de soutane, que l’Eglise catholique paie par son discrédit ses allégeances ancestrales envers le droite de tous les pays, quiconque dit ça a intérêt à signer d’un pseudonyme.

Car, mes frères et mes sœurs, il n’est pas admis par les adeptes de la démocratouille que les gouvernements doivent gouverner et que, même s’ils le font mal, les curés, eux, doivent rester dans leurs sacristies. S’ils en sortent le flambeau à la main qu’ils ne gueulent pas contre la lance d’arrosage. Ce n’est pas la religion qui est arrosée, ce sont les soldats d’un système qui ramènera la Chine dans la misère et la faim, comme au bon vieux temps, celui ou les communistes chinois ne pouvaient commettre ni crimes ni erreurs, parce que les manettes étaient actionnées partout dans le monde par les démocrates qui tuaient et affamaient à grande échelle, hors de leur territoire propre.

Conclusion : que les Chinois respectent les religions, que les religions qui s’aventurent dans la politique sécessionniste ne viennent pas pleurer, que les démocrates français qui s’inquiètèrent du voile musulman lancent une pétition pour que les moines aient le droit de s’habiller comme tout le monde et de se laisser pousser les cheveux.

Car si vous croyez que ça les amuse d’être condamnés à avoir froid à la tête et à un bras pendant toute leur vie !

Messages

    • Un texte stalinien, ....

      Violemment contre les principes élémentaires du communisme qui prévoient que les peuples doivent être libres de leur destin.

      Ce sont les mêmes raisonnements qui poussaient au colonialisme français ; pile poil...

      Bravo !

    • Copas, j’ai une question : es-tu réellement sûr que les Tibétains désirent réellement leur indépendance, ou n’est-ce que le fait d’une fraction d’entre eux (qu’elle soit financée par d’obscures officines de la CIA m’importe peu à ce niveau) ?

      S’ils la désirent réellement, alors je suis de tout cœur avec eux, mais d’après les recherches que j’ai pu faire à ce sujet, il me semble que ce ne serait pas le cas : en gros, la majorité s’en moque ; un peu à la façon d’autres régions du monde dont une frange largement minoritaire de la population est sévèrement indépendantiste -et le fait savoir à cor et à cri- tandis que la majorité n’y attache pas d’importance.

      Je me demande vraiment à qui ces évènements profitent, en réalité ?

      2nde question : les peuples doivent être libres de leur destin ? Totalement d’accord avec toi, c’est pourquoi j’aimerais que les tibétains ne soient plus sous l’emprise de l’obscurantisme religieux sectaire et pro-états-unien dirigé par le Dalaï-lama, à qui l’on pourrait faire nombre de reproches quant à ses prises de position... ou l’absence de celles-ci.

      Dès lors : soit ! Que le Tibet accède à l’indépendance, mais qu’il ne soit plus guidé/dirigé(/manipulé ?) par cet homme qui se croit investi d’une sagesse -et d’une destinée ?- divine !

      (k)G.B.

    • le dalai lama est un obscurantiste adoré de la CIA, mais les boudhistes ont le droit d’ étre boudhistes , et ce n’est pas efficace ,ni humain pour la chine d’user de la répression , éviter à tout prix une situation comme en Afganistan pour l’Urss

  • rien à redire ,laissons les pleureuses étreindre leur gilet et reprimer des sanglots pour le boycott des JO dont notre sinistre lKouchener au premier chef.quand nous posséderons tous les éléméments de cette pseudo révolte quelque peu téléphonée et alimentée par la CIA qui veut se refaire une santé ,on aura compris. ET puis le Kossovo (camp bondsteel Irak Colombie sont bien loin bettencourt ne fait plus la une. quel charivari...il est temps de reprendre la lecture du petit cours d’autodéfense intellectuelle

  • simple remarque :
    Il est indispensable de défendre les droits de l’homme, où qu’ils se trouvent menacés. Mais j’aimerai bien, ce serait un peu moins hypocrite, qu’on évoque également ceux de la femme et quelle place on leur donne dans la religion boudhiste. ( comme dans toutes les religions, si je ne m’abuse.)
    Il y a quelques années, Charlie Hebdo publiait chaque semaine des citations du Dalaï Lama qui illustraient parfaitement la haine et le mépris des femmes dont font preuve ces religieux. Je doute fort que ces bonnes feuilles voient le jour à nouveau.
    Dommage.

  • ça fait un moment que je suis septique quant à tout personnage ecclésiastique...

    Je suis allé au népal : si et j’y ai rien fumé, juste discuté avec les gens, d’économie et de politique... ben, déjà, là, ils me disaient tous que c’était un "brave" type qu’a rien compris à la réalité merdique dans laquelle ils étaient empêtrés.

    depuis ils ont fait la révolution.

    Mais là en lisant qu’il ne voit pas dans le Dalaï Lama une incarnation du mal, ben je n’ai pas de doute : la spiritualité, ça lave le cerveau comme la télévision, c’est hypnotique et bêtifiant pour ne pas dire pire.

    alors son honnêteté... c’est non seulement de l’irresponsabilité humaine par irréalisme de ce dont sont capables les humains, mais c’est tout simplement de la lâcheté, condamnable, exécutable.

    la spiritualité est comme la télé : une production de mensonges et cela par la nature même des méthologies de productions des représentation que l’une comme l’autre génèrent, par appauvrissement du contenu, de par la nécessité de synthétiser le message et de le décontextuer. le message perdant tout contact avec un contexte de production devient irréel, mésinterprétable, faussé, faussaire car ne peut qu’être ininterprétable de façon pertinente et documentée...

    je suis contre la spiritualité dont la télé est la forme contemporaine

  • Jadis nous les communistes "naïfs" étions prêts à soutenir la dictature en Chine car elle incarnait une approximative patrie du socialisme. Maintenant qu’elle revendique haut et fort son adhésion magistrale au capitalisme le plus arrogant, les communistes authentiques ont perdu en naïveté et sont forcément devenus lucides. Sauf, sauf, sauf certains nostalgiques du Grand Soir des mystiques pour qui l’essentiel y demeure, à savoir, la dictature policière et l’oppression de tout ce qui s’écarte de la "ligne juste" du PDG du Parti.

    Ce qui les fait adhérer à ce n’importe quoi idéologique, c’est une vision manichéenne de la géopolitique où l’ennemi de mon ennemi est forcément mon ami.

    Ainsi va l’alliance avec certains fascistes musulmans ; les islamistes qui veulent instaurer des théocraties barbares sont forcément vertueux puisqu’anti-étasuniens.
    Et qu’importe les atteintes aux droits de l’homme, de la femme, des athées au Maghreb, des minorités en Chine, etc...

    Manuel G. , communiste antifasciste

    • Le commentaire ici posté par Manuel utilise une ficelle éculée pour fustiger les autres commentaires, sans aborder aucunement le fond des propos de l’article qui les a suscités.

      La Bruyère a épinglé en son temps ceux qui altèrent des textes d’autrui en y mettant du leur, les corrompent et les défigurent  :"Ils les exposent à la censure, soutiennent qu’ils sont mauvais, et tout le monde convient qu’ils sont mauvais ; mais l’endroit de l’ouvrage que ces critiques croient citer, et qu’en effet ils ne citent point, n’en est pas pire."

      Marcu écrit : « salauds de tibétains ! ses sauvages, bandits, TERRORISTES » en faisant mine de répondre à ce qui a été écrit par ses contradicteurs (ou à ce qu’ils pensent). Ces derniers sont désignés ainsi au lecteur comme des fanatiques haineux.

      Puis, il les accuse d’être choqués par la revendication d’indépendance. Ici Marcu reconnaît que le vrai combat des moines n’est pas le respect de leur foi mais un combat séparatiste : prenons-en acte.

      Enfin, il tranche (mais son affirmation n’est pas étayée) : même si les USA soutiennent les moines, ce n’est pas une raison pour « démolir la résistance tibétaine ». A mon avis, si une seule raison est recevable c’est au contraire celle-là : le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes exige de refuser que les USA, qui multiplient leurs bas militaires aux abords de puissances concurrentes ou émergentes, aillent en planter d’autres, jusque sur le toit de la Chine.

      Pour préserver la paix de demain, empêcher un conflit ouvert entre la Chine et les USA il faut empêcher la création d’un déséquilibre des forces. Faute de quoi, la guerre aura lieu et les Tibétains, moines ou pas, y laisseront leur peau par centaines de milliers.

      De sorte que la leçon de morale (Marcu a le monopole du cœur) à ceux qui dévoilent les vrais enjeux d’aujourd’hui et les risques pour demain, sont nulles et non avenues.

    • N’importe quoi Manuel !

      "Nous les communistes" ??? Mais es tu vraiment un coco ou encore un provocateur à la petite semaine ?

      On dit juste ICI sur ce site que le droit des peuples à l’autodétermination et la liberté que doivent évidemment défendre les communistes, ne doivent pas servir de prétexte à manipuler à nouveau un peuple et à le faire tomber d’un régime autoritaire à une nouvelle dictature.

      Et surtout celle du Dalai Lama (et non du bouddhisme) - pardon du peu, ce saint homme raciste, mysogine et j’en passe ! Sans parler de son peu d’intérêt pour "la lutte des classes" et sa grande amitié avec "Dubaïou"....

      Dans la vie il faut aussi faire des choix. Les conditions sont-elles réunies aujourd’hui pour que le peuple tibétain soit vraiment libéré ? J’ai pas l’impression, excuse moi et je pense donc qu’à ce jour, entre le mec enroulé dan son drap orange et copains de tout le "gratin pipole/show biz", et entre le régime dur, sévère des chinois mais qui a apporté une partie de modernité et de "liberté " aux tibétains, y’a pas trop photo.

      Arrête de nous faire passer pour des gros bouffons fachos STP. O n essaie simplement de faire la part des choses et c’est clair pour la plupart d’entre nous que la Chine n’est pas/plus un pays communiste depuis longtemps. Le débat n’est pas là. Mais c’est pas parce qu’on est coco qu’il y a des sujets "tabous" pour nous.

      On a le droit de parler de la chine ,de l’iran de l’afghanistan , de cuba etc etc , et même , truc dingue, le droit de parler droits de l’homme et communisme ! c’est fou non ?

      La Louve

    • Manuel dans son « n’importe quoi idéologique », qu’ « est une vision manichéenne de la géopolitique » où l’ennemi de son ami est forcément son ennemi, oublie que les symétries avec lesquelles il joue peuvent fonctionner dans tous les sens sans rien dire de plus sauf…bien évidemment laisser entendre que les sociétés ou les Jérôme Kerviel prolifèrent ne peuvent qu’être démocratiques…

    • Chère Louve,

      Le droit des peuples à disposer d’eux-même est un principe essentiel que tu ne souhaites pas respecter. C’est ton droit. Je n’apprécie pas du tout le régime des Mollahs et appelle à la révolution socialiste contre eux, ce qui ne signifie pas que je sois pour le droit d’occupation et de massacre des Iraniens par les Américains.

      Tu peux également justifier l’occupation de l’Afganistan par la faction franco-américaine avec des arguments du même tonneau.

      Toi et un certain nombre vous taisez, voir vous remettez en cause le droit des peuples à disposer d’eux même. Pire vous prenez partie pour la canaille policière qui dirige la Chine. Vous avez dérivé très loin.

      Le prétexte de l’intervention américaine en sous-main ne tient pas, elle a même valeur que ceux qui justifiaient le coup d’état de Jaruzelski en Pologne au prétexte que l’influence catholique réactionnaire était importante (et c’est vrai qu’elle était importante), les mêmes qui justifiaient l’écrasement par les Tanks de la Hongrie au prétexte de l’influence de la propagande américaine.

      Nous avons là d’un côté une occupation coloniale chinoise et un peuple qui a du mal à supporter cela et c’est son droit. Ca ne signifie en rien soutenir les aspects arriérés de l’idéologie des moins tibétains mais que chaque peuple a droit à suivre son histoire sans être considéré comme une possession.

      Ce que je vois sont les images de la guerre d’Algérie avec les mêmes types de raisonnement, tout le spectre du raisonnement colonial (ils sont arriérés, musulmans, ça nous appartient, nous apportons le développement, etc)... On retrouve pile poile dans toutes les attitudes d’oppression de peuples sur d’autres, toujours les mêmes raisonnements.

      Les sionistes nous emmerdent à longueur d’années avec de même types de raisonnement en justifiant occupation, violences, oppressions des palestiniens par l’existence des Islamistes et du Hamas. Ils se nourrissent de ce discours sur l’arriération religieuse , des attentats suicides contre des civils pour justifier les exactions. Pile Poile les mêmes discours. A une époque ils justifiaient en + leurs agressions par le péril soviétique (au Tibet le raisonnement est inverse , c’est la CIA, mais l’objectif est le même : conserver une domination brutale et coloniale).

      Le raisonnement qui consiste à indiquer que le Tibet et les Tibétains n’existent pas (ce que tu sors quelque part en indiquant que les Chinoise font ce qu’ils veulent chez eux) ne tient pas également. Il y a bien encore un peuple tibétain, qui se ressent comme tel et qui est si peu intégré qu’une grande explosion de violence a eu lieu, une explosion de résistance , qui ne peut être expliquée par l’influence américaine. Il y a donc bien un sujet tibétain distinct.

      La question de la possession du Tibet par la Chine est biaisée, c’était la plupart du temps un état autonome, reconnaissant la suzeraineté de l’empereur de Chine, un protectorat comme le fut certains états d’Afrique du Nord vis à vis de la France, les siècles précédents le XXeme siècle, mais bien un ensemble de peuples distinct de la Chine.

      Le cheminement de la modernité comme tu dis, exige que les pas soient fait par un peuple et ne s’imposent pas par l’extérieur sauf à provoquer un conflit interminable qui resurgit sans cesse.

      La position des marxistes (et plus particulièrement de lénine) vient justement de cela : Pas d’une naïveté particulière sur l’arriération des peuples ni ce que charrient des états réactionnaires. Mais que les peuples doivent maitriser leur histoire et leurs chemins. Les dirigeants chinois utilisent le vieux système de la force et de l’assimilation brutale. Ca ne marche pas en + d’être immoral, facho et réactionnaire.

      La colonisation chinoise provoque de grosses secousses au Tibet et est ressentie comme une colonisation par ses populations. Quand ce peuple se révolte ; libre à toi de te mettre du côté des blindés et de la modernité, au moins ils vont donc mourir modernisés, torturés et emprisonnés dans le plus parfait développement économique, à tes souhaits.... Ca les évitera ainsi de retourner dans la fange du moyen âge, tu as raison. mais ce n’est pas ça pour moi la gauche, celle qui donnait envie aux peuples de maitriser leur destin. Ca c’est Staline et la logique de l’échec, celle qui pousse les peuples dans les bras d’un autre impérialisme.

      Autre point : les Indiens ne vont laisser les Américains s’installer au Tibet.

      Dernière chose : Ce qui pouvait s’arranger en reconnaissant ce qui est légal en Chine, c’est à dire une gestion autonome du Tibet (le gouvernement chinois viole ses engagements) risque d’être débordé par les indépendantistes maintenant avec l’attitude impériale du gouvernement chinois.

      Il faut arrêter le gouvernement chinois, l’empêcher de condamner à mort, d’emprisonner, de torturer et de tuer, l’empêcher d’avoir une attitude oppressive avec le peuple tibétain. C’est l’avenir de ce petit peuple qui se joue mais également la nécessaire réconciliation entre Chinois et Tibétains.

      Un peuple a droit de choisir son destin, c’est une attitude élémentaire de gauche.

    • Pourquoi le Tibet implanta-t-il une réforme démocratique en 1959 ? Quels avantages le peuple tibétain pouvait-il en retirer ?

      Réponse : L’ancien Tibet pratiquait un régime féodal de servage, assorti à une théocratie. Sous ce régime, le peuple tibétain subissait l’oppression politique et l’exploitation économique, et ses conditions de vie étaient misérables. Une telle situation était une chose rare dans le monde.

      En 1951, le gouvernement central et le gouvernement local du Tibet signèrent l’« Accord en 17 points » sur la libération pacifique du Tibet. Etant donné les conditions historiques spéciales et la situation concrète du Tibet, selon cet accord, il fallait réformer le système social du Tibet. Pourtant, le gouvernement central ne força pas la réforme, c’était au gouvernement local du Tibet de le faire de plein gré.

      Des gens de l’échelon supérieur du Tibet considéraient comme une faiblesse l’attitude du gouvernement central d’attendre patiemment la réforme du système social du Tibet, et ils déclenchèrent sans vergogne une rébellion armée en 1959. Dans ces circonstances, se conformant au désir de la majorité de la population du Tibet, le gouvernement central réprima rapidement la rébellion et lança une réforme démocratique. Celle-ci abolit le régime féodal du servage, extrêmement corrompu et ténébreux, et la théocratie, et elle permit à un million de serfs et d’esclaves de s’émanciper. Ces derniers n’étaient plus considérés comme les biens individuels des propriétaires de serfs, c’est-à-dire pouvant être vendus, achetés, transférés, échangés et utilisés pour payer une dette, et ils n’étaient plus forcés à travailler pour leurs propriétaires. Ces serfs et ces esclaves, traités depuis longtemps comme des « boeufs et des chevaux doués de la parole », devinrent dès lors des « êtres humains » à part entière. Ils obtinrent la jouissance de la liberté individuelle et devinrent les maîtres de leur propre destin et de la société. C’est une transformation qui fait époque dans l’histoire du Tibet et aussi un grand progrès dans l’histoire de son développement des droits de l’homme.

      La réforme démocratique du Tibet adopta une politique selon laquelle on traitait les propriétaires de manière distincte. Les moyens de production de ceux qui avaient participé à la rébellion furent confisqués, alors que pour d’autres propriétaires, on appliqua un principe de réforme pacifique, à travers une politique de rachat de leurs biens de production qui furent ensuite distribués aux pauvres serfs et esclaves. Par conséquent, la réforme démocratique gagna la compréhension et la coopération de nombreuses personnes des couches supérieures.

    • Tout état qui prétend se baser sur des postulats ethnico religieux n’a aucun avenir - Et est de fait un état raciste . Dans TOUS les cas cela ne peux que conduire aux pires catastrophes comme on le peux le constater au moyen-orient et ailleurs. D’ailleurs avec le KOSOVO la boite de pandore est ouverte. Demain se sera les corses, les catalans, les basques, les bretons, les auvergnats, les gascons, les lorrains, les alsaciens, les savoyards, ETC............. B.T Bassin Arcachon

    • La Chine, le Tibet et le Dalaï Lama

      Célébré et transfiguré par la cinématographie hollywoodienne, le Dalaï Lama continue sans aucun doute à jouir d’une vaste popularité : son dernier voyage en Italie s’est terminé solennellement par une photo de groupe avec les dirigeants des partis de centre-gauche, qui ont ainsi voulu témoigner estime et révérence à l’égard du champion de la lutte de « libération du peuple tibétain ».

      Mais qui est réellement le Dalaï Lama ? Disons déjà, pour commencer, qu’il n’est pas né dans le Tibet historique, mais dans un territoire incontestablement chinois, très exactement dans la province de Amdo qui, en 1935, année de sa naissance, était administrée par le Kuomintang. En famille, on parlait un dialecte régional chinois, si bien que notre héros apprend le tibétain comme une langue étrangère, et est obligé de l’apprendre à partir de l’âge de trois ans, c’est-à-dire à partir du moment où, reconnu comme l’incarnation du 13ème Dalaï Lama, il est enlevé à sa famille et enfermé dans un couvent, pour être soumis à l’influence exclusive des moines qui lui enseignent à se sentir, à penser, à écrire, à parler et à se comporter comme le Dieu-roi des Tibétains, c’est-à-dire comme Sa Sainteté.

      la suite ici :

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63692

    • Cher Copas
      Pardon de te contredire, mais évidemment je ne partage absolument pas ton avis ni sur la situation i sur ce que tu crois avoir compris de mon combat ( ou "non combat" selon toi). Les "autres" dont tu parles, je en sais pas qui c’est . T u sais très bien qu’on s’exprime individuellement ici.

      Ce doit être parce que nous ne disposons pas des mêmes informations, ou parce que nous ne nous fondons pas sur les mêmes réalités.

      Justement parce que le Dalai Lama est pour moi tout à fait comparable à L’A. Khomeyni, à bien des égards, justement parce que la situation est comparable aussi d’un point de vue politique, je prends des "précautions".

      Il est extrêmement difficile de se prononcer intelligemment sur un tel sujet.
      Mais je crois que je n’a i jamais été ambigue : oui à la liberté et à l’auto-détermination pour le peuple tibétain comme tout autre peuple à la seule condition que ce soit vraiment de cela dont il s’agit !

      Or je crois que malheureusement pour les tibétains, il s’agit d’autre chose, si on parle vraiment "d’auto-détermination". Est ce que le Dalai Lama est vraiment le symbole de cette auto-détermination ? Ah bien non, je ne pense pas, compte tenu des éléments en ma possession actuellement.

      Alors on bêle avec le troupeau "liberté pour les tibétains" pour cacher que s’ils sont libérés de la CHine (ce que je peux leur souhaiter si tel est vraiment leur souhait profond) ils vont retomber dans les bras du Dalai Lama et de sa caste de despotes endrapés ?!! Ca m’étonen de toi que tu soutiennes cette fumisterie.

      Liberté pour le peuple tibétain oui , mille fois, si c’est vraiment de cela qu’il s’agit. Mais je ne ferai pas l’erreur de soutenir le dalai lama contre la chine pour les Us. On a vu que que ç avait donné avec Khomeyni - la seule personne qu’il eut fallu soutenir en Iran était Mossadegh, sans doute. Or que lui est il arrivé ?e t que s’est il passé , en Iran, FINALEMENT ?

      Le peuple Iranien doit se révolter s’il le souhaite. Le peuple tibétain aussi. Mais contre toute forme d’oppression, pas seulement celles "de l’intérieur", mais aussi et surtout celles de "l’extérieur".

      Si pour le Tibet c’est comme l’IRan avec une diaspora pro US très friquée qui ne rêve que d’une chose c’est de revenir au pouvoir en Iran, avec l’aide et le soutien des US, pour installer un régime et une économie capitalistes soi disant "démocratiques" (j’insiste), ce sera sans moi.

      Rappelle moi comment ont fait les Français de 1789 ? Tout ça pour dire que je crois qu’il faut aussi laisser les peuples maîtres de leur histoire et cesser de vouloir brusque le cours des choses.

      Ca ne m’empêche pas et ne m’a jamais empêchée de condamner la Chine, son régime (pas du tout socialiste) mais si cette condamnation est le cheval de Troie US dans la zone et bien c’est non.

      Je ne crois pas avoir jamais rien soutenu d’autre ni dit autre chose que ce que je répète ici. Oui ,je pense que si l’alternative offerte au peuple tibétain c’est dalai lama ou chine , et bien mon "choix" est fait. Et il n’est pas politique, il est humain. Le Dalai Lama se pose là en matière de régression sociale et sociétale.

      Et puis c’est un peu "facile " d’être "gouvernement en exil" non ? Tous les vrais leaders populaires ont à un moment ou un autre rejoint leur peuple, leur terre, pour se battre à leurs côtés. Il est où, le clown orange, le Casimir de service ? A Hollywood, chez Richard Gere ?

      C’ets à quelqu’un qui dit cela :

      «  Si la situation présente du Tibet reste la même, je renaîtrai hors du Tibet, loin du contrôle des autorités chinoises. C’est logique. Le but même d’une réincarnation est de continuer le travail inachevé de l’incarnation précédente. Si donc la situation tibétaine n’est toujours pas résolue, il est logique que je renaisse en exil, pour continuer mon travail inachevé. »
      ici
      http://www.dalailama.com/page.54.htm

      que tu penses qu’on doit confier l’indépendance et la liberté des tibétains ?!!! Tu m’étonnes encore plus.

      On peut tout à fait, quand on est socialiste ou communiste, être pour le respect de la liberté de conscience ,de religion etc. Bon, moi le bouddhisme, je respecte, le Dalai Lama actuel, nettement moins (il me fait un peu le même effet que Benoit 16 et d’autres ). Se battre pour qu’un territoire et un peuple vivent sous un régime théocratique, sous la domination d’une Eglise, qui va fonder l’exploitaion gouvernementale et institutionnalisée de l’homme par l’homme sur la superstition, l’analphabétisation, la régression des droits des femmes, le travail forcé, la dîme - quand ce n’est pas le racket - etc, c’est au-dessus de mes forces et de la responsabilité morale que je peux prendre, vis à vis de moi même, face à ce type de choix.

      Tu penses bien que si le leader de la révolution tibétaine était laique (ne serait-ce que laique) respectueux des droits de la femme ,de la ’homme, et socialiste, cette soi disant "révolution" aurait mon soutien.

      Mais j’ai justement trop en tête l’exemple de l’Iran, de tous ces gens payés (avec quel argent dis moi ???) pour "faire la révolution" dans un ou dans un autre... et ce qui en a suivi. Et pour finir sur l’Iran d’aujourd’hui : je pense, d’après ce que je lis ce que je vois et ce que j’écoute, que la propagande anti-iraninenne exagère manifestement de nombreuses choses et propage de la contre information. A des fins qui me donnent envie de dégueuler.

      Il faut choisir son camp ? Et bien j’ai choisi. Je soutiens l’Iran actuel et son gouvernement, en dépit ou y compris avec, plutôt, ses nombreuses imperfections ,erreurs, voire violations de certains droits, jusqu’à ce qu’un pouvoir populaire révolutionnaire réellement indépendant des US et de la GB se manifeste contre ce gouvernement. D’ici là, jusqu’à preuve du contraire, il a mon soutien contre les tentatives d’agressions de l’étranger ,car on sait bien ce qui se cache derrière tout cela. Non ?

      Voilà Copas , et je suis désolée que toi ,qui es d’habitude si analytique, qui te fondes sur des données, des faits, pour discuter, tu ressortes des saletés du type arguments staliniens" pour "clore un débat".

      Au plaisir de te lire par ailleurs.
      La Louve

  • Le Dalaï Lama

    A la parole, il préfère le moulin à prière. Lamentable. Et ça se prétend"autorité religieuse" ? J’’ai toujours su qu’il n’était qu’un pauvre crétin gonflé au capitalisme. Il discrédite le bouddhisme. Sarko devrait songer à embaucher cette loque...

    • Comment a-t-on fabriqué la soi-disant « indépendance du Tibet » ?

      Réponse : Depuis plus de sept cents ans, le gouvernement central de la Chine exerce la souveraineté sur le Tibet. Le Tibet n’a jamais été un pays indépendant. Des millions de dossiers en langues chinoise, tibétaine et mandchoue, reflétant des faits historiques qui remontent à plus de 700 ans, sont parfaitement conservés dans les archives de Beijing, de Nanjing et de Lhasa. Ces documents et objets historiques montrent que le Tibet est une partie intégrante du territoire de la Chine. Jusqu’avant la guerre de l’Opium en 1840, on n’avait jamais entendu parler de la soi-disant « indépendance du Tibet ». Ce point de vue est le produit de l’agression des puissances étrangères contre la Chine.

      Après la guerre de l’Opium en 1840, la Chine est devenu un pays colonisé et le Tibet n’a pas échappé à l’agression des puissances étrangères. En 1888 et en 1904, les impérialistes britanniques déclenchèrent une guerre d’agression contre le Tibet et ils forcèrent le gouvernement des Qing à signer des traités humiliants, occupèrent de vastes étendues du Tibet et forcèrent à ouvrir Yadong, Gyangtse et Gar vers l’étranger, ce qui suscita les résistances des compatriotes, des habitants, des lamas et de l’armée du Tibet. Le peuple de toute la Chine condamna avec véhémence les brutalités des impérialistes britanniques. Puis, ces derniers changèrent de stratégie : la séduction des hauts dignitaires au lieu de l’attaque armée. Ils recrutèrent des sécessionnistes pro-impérialistes parmi les hauts dirigeants du Tibet en vue de le séparer de la patrie et de la transformer en une région coloniale qu’ils contrôleraient.

      En 1910, le XIIIème dalaï-lama s’exila en Inde, ce qui créa les conditions favorables à l’impérialisme britannique pour le menacer de se soumettre. Après la révolution de 1911, les impérialistes britanniques accompagnèrent le XIIIème dalaï-lama lors de son retour à Lhasa. En 1913, à Simla, la Grande-Bretagne tint une réunion pendant laquelle elle divisa le Tibet en deux : le Tibet intérieur et le Tibet extérieur, afin d’exercer un contrôle total sur le Tibet et de fusionner d’autres zones tibétaines dans le Sichuan, et elle dessina la ligne Mac Mahon qui occupa de vastes étendues du territoire de la Chine, en échangeant secrètement des documents avec le représentant du gouvernement local du Tibet. Le gouvernement central chinois s’opposa à ce complot.

      Par la suite, la Grande-Bretagne sema la discorde entre le dalaï-lama et le panchen-lama, ce qui obligea le IXème panchen à s’exiler à l’intérieur de la Chine. La Grande-Bretagne offrit à l’autorité locale du Tibet des armes et des munitions en grande quantité, fomenta l’agression de l’armée tibétaine vers l’Est, afin de fonder un Grand Tibet, pays qu’elle contrôlerait. Pour s’assurer le contrôle total du Tibet, la Grande-Bretagne suscita la rébellion armée des jeunes soldats, ayant à leur tête un général de l’armée tibétaine. La rébellion échoua. A cette époque là, la Russie et les Etats-Unis intervinrent dans les affaires du Tibet, mais leur tentative échoua. Cela montre que tous les complots fomentés par ceux qui voulaient séparer le Tibet de la patrie et fonder un Tibet indépendant furent voués à l’échec. Parmi les gens en exil à l’étranger qui prônent l’indépendance du Tibet, certains participèrent directement aux agressions des impérialistes étrangers contre le Tibet ; les autres sont d’anciens grands maîtres de nombreux serfs sous le régime féodal de l’ancien Tibet. Ces gens-là publièrent bon nombre d’articles et de livres dénaturant, voire même tronquant l’histoire. Leurs points de vue sont sans fondement.

  • "

    Quand le doigt désigne la lune, l’imbécile regarde la lune."

    désolé : votre citation me semble totalement érronée. Le véritable proverbe chinois me semble être le suivant : "Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt"

    • oui mais le couillon regarde l’idiot tandis que le sage n’ignore rien de la face cachée.

    • "

      Quand le doigt désigne la lune, l’imbécile regarde la lune."
      désolé : votre citation me semble totalement érronée. Le véritable proverbe chinois me semble être le suivant : "Quand le sage montre la Lune, l’idiot regarde le doigt"

      Je le sais bien (tout le monde le sait) et je le retourne car il me paraît idiot.

      La sagesse des anciens est dans la question : " De quel lieu me parles-tu ?"

      Autrement dit : pourquoi me montres-tu la lune ? Qui es-tu ?

      Il importe donc de regarder le doigt, ou, si vous préférez, celui à qui il appartient. Après seulement, regardons la lune.

      Tatie Yon.

    • Tu crois vraiment que l’auteur ne le sait pas ?

      Il te faut vraiment une explication de texte ?

    • Si elle autorisait cent partis, mille journaux [...] elle aurait tort encore. On verrait nos journaleux chercher les moindres faits pour nous en persuader.

      Et ce n’est pas nouveau : 13 avril 2002 au Venezuela. Le putsch est en train d’échouer. Dans un de ses nombreux communiqués, RSF répertorie, en les dramatisant les actes de colère de la foule qui a «  manifesté violemment » devant le siège d’une télévision privée et a «  jeté des pierres sur la façade d’une autre et brisant les vitres de la station ».

      Pour savourer l’impartialité de RSF, il faut savoir que depuis 1998, date de l’accession de Hugo Chavez au pouvoir, pas un journaliste n’a été tué ou emprisonné au Venezuela. Intermède le 12 avril 2002, point culminant du putsch, où les journalistes non factieux étaient pourchassés, arrêtés, frappés tandis que leur matériel était détruit et les médias loyalistes fermés.

      Savourons aussi l’attitude de l’Eglise catholique vénézuélienne qui a fait allégeance aux putschistes et qui n’a jamais cessé de militer ouvertement contre les choix électoraux de la population.

      Les donneurs de leçon de démocratie et de respect des religions seraient admirables s’ils ne tombaient pas dans les pièges sempiternels des manipulateurs sans vergogne.

      Malheur à qui croit que les médias informent et que RSF est une ONG !

    • Je suis 100/% d’accord avec ton article.Mais comme je ne peux m’empecher d’apporter une note d’humour quand la perche est trop bien tendue,je dis donc ceci :

      " SELON LA LUNE QUE L’ON ME MONTRE,JE NE REGARDE PAS LE DOIGT "

      Fraternellement LE REBOURSIER

  • (AP) WEST LAFAYETTE, Ind. Le Dalaï-lama n’a aucun commentaire à faire sur l’Irak.

    Quand on l’a questionné ce vendredi lors d’une conférence à la Cité universitaire de Purdue comment mettre fin la guerre et apporter la paix dans la région, il a répondu : "La meilleure réponse est que je ne sais pas."

    La foule qui remplissait presque entièrement Elliot Hall a salué et applaudi son honnêteté, une réponse qui fut constante tout au long de son entretien de 80 minutes intitulé "la Cultivation du Bonheur."

    Le moine de 72 ans abordé les sujets concernant les limites de l’état de la race humaine et parlé de sa couleur préférée : Le vert.

    Le Dalaï-lama, qui est devenu Leader du Tibet il y a 15 ans, a été proclamé 14ème Dalaï-lama à l’âge de 5 ans. Il s’est enfui de la région en 1959 après l’échec du soulèvement contre les autorités communistes chinoises.

    Ses efforts pour préserver la culture tibétaine et promouvoir la libération du Tibet lui ont rapporté en 1989 le Prix Nobel de la Paix.

    Bien qu’il reste fortement populaire parmi les Tibétains et soit glorifié dans le Monde comme une image d’autorité morale, le Gouvernement Chinois le considère comme un séparatiste tibétain.

    Les fonctionnaires chinois ont fait parvenir de nombreux messages de protestation aux Etats-Unis après que le Président Bush lui ait remise ce mois-ci la prestigieuse Médaille d’or, la plus haute décoration civile du Congrès. Le Dalaï-lama a réfuté le scandale, en disant qu’il soutenait "l’autonomie véritable," pas l’ « indépendance », du Tibet.

    Il s’est également déclaré conquis par le Président Bush.

    "Malgré mon désaccord avec quelque aspects de sa politique, en tant que personne, je l’apprécie," a-t-il dit. "Nous sommes immédiatement devenus des amis. Il s’agit d’une personne très agréable.

    Comme il a dit lui-même : No comment.

  • Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

    c’est un objectif louable.

    La fragmentation des Etats qui, d’une façon ou d’une autre, gênent l’impérialisme

    c’est l’objectif de l’impérialisme

    La fragmentation du monde en micro-états impuissants

    c’est l’objectif tacite du capitalisme globalisé (vous pourrez toujours faire la révolution dans le micro-état 647b... ou attendre que les révolutionnaires des états 327 à 398 coordonnent leurs projets !)

    Le droit à l’indépendance d’un nouveau pays faible

    c’est juste un membre de plus de l’OMC avec des délégués sans droits et manipulables

    Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes
    ce n’est pas/ce n’est plus pour les peuples
    c’est, pour l’instant, une oligarchie de plus qui s’acoquinera en anglais avec les autres oligarchies...

    Bienvenue au XXIème siècle !

    Il faut renverser tout ça !

    Jean-François

  • Histoire du Bouddhisme tibétain, la Compassion des Puissants

    (...) la même histoire du pauvre roi-dieu déchu de son trône par l’horrible diable rouge à queue fourchue nous est servie au Mac Donald des mythes modernes (...) le Dalaï Lama a mis ses efforts dans un « retour aux sources du Bouddhisme », en nettoyant le Bouddhisme tibétain de son aspect ésotérique et en le « philosophisant » (c’est depuis qu’on dit, chez nous, que le Bouddhisme n’est pas une religion mais une philosophie).

    Cela permit aux semi bourgeois intellectuels et post-68, que nous sommes, de ne plus « bêtement » croire en Dieu, mais d’adhérer au nouvel « athéisme qui embrasse l’absolu ». Qui plus est, le Bouddhisme, dans sa version dalaïste, ne demandait pas d’engagement, ce qui convenait parfaitement à notre égotisme…. MARTENS Elizabeth

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63508

    La CIA : "C’est nous qui avons préparé l’insurrection au Tibet" INFORTIBET Envoyer à un(e) ami(e) Imprimer

    La préparation de la révolte armée a duré des années, sous la direction des services secrets américains, la CIA. C’est écrit noir sur blanc dans « The CIA’s Secret War in Tibet » (La guerre secrète de la CIA au Tibet) de Kenneth Conboy (University Press of Kansas, 2002, 300 pages), un ouvrage à propos duquel le spécialiste de la CIA, William Leary, écrit : « Une étude excellente et impressionnante sur une importante opération secrète de la CIA durant la guerre froide. »

    Tibet : pour la liberté, avec la CIA ?

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63507

    Quand le Dalaï Lama était au pouvoir, 95% des Tibétains pouvaient être vendus comme des marchandises ZANG YANPING

    Lorsque le Dalaï Lama et la classe des propriétaires étaient au pouvoir au Tibet, 95% de la population étaient des serfs féodaux, sans aucun droit humain. Ils pouvaient être vendus comme des marchandises. Ils étaient fréquemment insultés et battus ou devaient même affronter des châtiments d’une rare violence : par exemple, on leur arrachait les yeux, on leur coupait la langue ou les oreilles, les mains ou les pieds, on leur arrachait les tendons, à moins qu’on ne les noyât ou qu’on ne les projetât dans le vide depuis le sommet d’une falaise. Il était interdit de sortir de sa classe.

    Titre original : La « démocratie », la parure trompeuse du dalaï-lama 14 novembre 2007 Traduit par Jean-Marie Flémal pour Investig’Action

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63505

  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article59161

    La CIA sponsor du Dalaï Lama

    de JEAN-PAUL DESIMPELAERE

    Patrick French, alors qu’il était directeur de la « Free Tibet Campaign » (Campagne pour l’indépendance du Tibet) en Angleterre, a été le premier à pouvoir consulter les archives du gouvernement du Dalaï-Lama en exil. Il en a tiré des conclusions étonnantes.

    Les Chinois ont-ils liquidé les Tibétains ?

    Il en est arrivé à la conclusion dégrisante que les preuves du génocide tibétain par les Chinois avaient été falsifiées et il a aussitôt donné sa démission en tant que directeur de la Campagne pour l’indépendance du Tibet (1).

    Dans les années soixante, sous la direction du frère du Dalaï-Lama, Gyalo Thondrup, des témoignages furent collectés parmi les réfugiés tibétains en Inde. French constata que les chiffres des morts avaient été ajoutés en marge par après. Autre exemple, le même affrontement armé, narrée par cinq réfugiés différents, avait été comptabilisée cinq fois. Entre-temps, le chiffre de 1,2 million de tués par la faute des Chinois allait faire le tour du monde.

    French affirme que ce n’est tout bonnement pas possible : tous les chiffres concernent des hommes. Et il n’y avait que 1,5 million de Tibétains mâles, à l’époque. Il n’y en aurait donc quasiment plus aujourd’hui. Depuis, la population a augmenté pour atteindre presque 6 millions d’habitants actuellement, soit presque deux fois plus qu’en 1954. Chiffre donné et par le Dalaï-Lama et les autorités chinoises, étonnamment d’accord pour une fois.

    Les observateurs internationaux (la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé) se rangent d’ailleurs derrière ces chiffres. N’empêche qu’aujourd’hui encore, le Dalaï-Lama continue à prétendre que 1,2 million de Tibétains sont morts de la faute des Chinois.

    Le dalaï-lama est-il une sorte de pape du bouddhisme mondial ?

    Ici, il convient de relativiser les choses. 6 % de la population mondiale est bouddhiste. C’est peu. En outre, le dalaï-lama n’est en aucun cas le représentant du bouddhisme zen (Japon), ni du bouddhisme de l’Asie du Sud-Est (Thaïlande), ni non plus du bouddhisme chinois. Le bouddhisme tibétain représente seulement 1/60e de ces 6 %. Et, enfin, il existe de plus au Tibet quatre écoles séparées. Le Dalaï-Lama appartient à l’une d’elles : la « gelugpa » (les bonnets jaunes). Bref, un pape suivi par peu de fidèles religieux, mais par beaucoup d’adeptes politiques…

    Qui sont ses sponsors ?

    De 1959 à 1972 :

    180.000 dollars par an pour lui personnellement, sur les fiches de paie de la CIA (documents libérés par le gouvernement américain ; le dalaï-lama a nié la chose jusqu’en 1980).

    1,7 million de dollars par an pour la mise en place de son réseau international.

    Ensuite le même montant a été versé via une dotation du NED, une organisation non gouvernementale américaine dont le budget est alimenté par le Congrès. Le Dalaï-Lama dit que ses deux frères gèrent « les affaires ». Ses deux frères, Thubten Norbu (un lama de rang supérieur) et Gyalo Thondrup avaient été embauchés par la CIA dès 1951, le premier pour collecter des fonds et diriger la propagande et le second pour organiser la résistance armée.

    La bombe atomique indienne : le bouddha souriant

    Dès le début, c’est-à-dire quand il est devenu manifeste que la révolution chinoise allait se solder par un succès en 1949, les USA ont essayé de convaincre le dalaï-lama de gagner l’exil. Ils mirent de l’argent, toute une logistique et leur propagande à sa disposition. Mais le dalaï-lama et son gouvernement voulaient que les États-Unis envoient une armée sur place comme ils l’avaient fait en Corée et ils trouvèrent donc la proposition américaine trop faible. (Modern War Studies, Kansas University, USA, 2002). En 1959, les Etats-Unis parvenaient quand même à convaincre le dalaï-lama de quitter le Tibet, mais il fallait encore convaincre l’Inde de lui accorder l’asile. Eisenhower proposait un « marché » à Nehru : l’Inde acceptait le dalaï-lama sur son territoire et les Etats-Unis octroyaient à 400 ingénieurs indiens une bourse d’études afin qu’ils s’initient à la « technologie nucléaire » aux États-Unis. Le marché fut accepté2. En 1974, la première bombe A indienne fut affublée du surnom cynique de… « bouddha souriant »3.

    1 “Tibet, Tibet”, P.French, Albin Michel, 2005.

    2 Le major américain William Corson, responsable des négociations de l’époque, Press Trust of India, 10/8/1999.

    3 Raj Ramanna, ancien directeur du programme nucléaire de l’Inde, 10/10/1997, Press Trust of India.

  • Extraits d’une entrevue au magazine français Le point, 22 mars 2001

    Le Point : Est-ce que l’avortement est […] violence ?

    Le dalaï-lama : Tout à fait, et il vaut mieux l’éviter. Par contre, je suis pour les méthodes de contrôle des naissances : la pilule ou le préservatif.

    Le Point : Que pensez-vous de l’homosexualité ?

    Le dalaï-lama : Cela fait partie de ce que nous, les bouddhistes, appelons « une mauvaise conduite sexuelle ». Les organes sexuels ont été créés pour la reproduction entre l’élément masculin et l’élément féminin et tout ce qui en dévie n’est pas acceptable d’un point de vue bouddhiste : entre un homme et un homme, une femme et une autre femme, dans la bouche, l’anus, ou même en utilisant la main.

    • LHASA, 16 mars (Xinhua) — Le 11e Panchen Lama Gyaincain Norbu a condamné dimanche les violences à Lhasa (capitale de la Région autonome du Tibet), les qualifiant d’actes de sabotage contraires aux principes du bouddhisme.

      "Les actes des émeutiers ont non seulement nui aux intérêts de la nation et du peuple, mais également violé l’esprit du bouddhisme", a dit le Panchen Lama.

      "Nous sommes résolument opposés à toute activité qui vise à diviser le pays et à saper l’unité ethnique. Nous condamnons fermement le crime d’un petit nombre de gens qui ont brisé les vies et les biens du peuple", a-t-il poursuivi.

      Les violences de vendredi qui, selon le gouvernement régional du Tibet, ont été organisées par la clique du dalaï lama, ont entraîné la mort de 10 civils et fait plusieurs blessés.

      "J’espère un prompt retour au calme à Lhasa, et que le peuple et les adeptes du bouddhisme retrouvent la paix et la stabilité", a déclaré le chef spirituel.

      Le Panchen Lama a affirmé qu’il soutenait avec détermination les efforts du Parti communiste chinois et du gouvernement chinois pour garantir la sécurité et la stabilité de Lhasa.

      Une éruption de violence a brisé la paix de Lhasa vendredi. Les sources proches du gouvernement local ont confirmé samedi qu’au moins 10 personnes étaient mortes, la plupart étant des civils morts brûlés. La police de Lhasa a secouru plus de 580 personnes, dont trois touristes japonais, lors des violences.

      Les remarques du Panchen Lama ont résonné parmi les milieux religieux au Tibet.

      "Une poignée de moines bouddhistes n’ont pas étudié les textes sacrés, n’ont pas suivi notre canon religieux, mais se sont fait l’écho de la clique du dalaï lama dans ses tentatives sécessionnistes visant à détruire la stabilité au Tibet et l’ordre du bouddhisme tibétain", a dit Dazhag Dainzin Geleg, vice- président de la Branche tibétaine de l’Association des Bouddhistes de Chine, dimanche.

      "Ce qu’ils ont fait a nui aux intérêts fondamentaux du milieu religieux et des fidèles. Nous y sommes fermement opposés", a-t-il ajouté.

    • Je suis bouddhiste depuis ma plus jeune enfance. Ma mère est une pratiquante et mon père est un athé convaincu. J’ai suivi la voie spirituelle de ma mère car elle me permet de relativiser tous les evénements. Hors, avec des amis de la même mouvance bouddhiste que moi, nous ne nous reconnaissons pas du tout dans le message du Dalai Lama. Car le bouddhisme chez moi récompense le travail, l’effort et la probité. Les bonzes sont les piliers de notre société mais ne participent jamais à la vie politique. Mais le bouddhisme proné par le dalai lama est faite de soumission et de d’adoration d’un dieu qui d’après notre confession n’existe pas. Bouddha etait un homme qui a instauré une philosophie qui est la base de notre mode de vie et qui s’est iimprégné dans les traditions des pays dans lequel il s’est installé. Au Tibet, on devient lama pour obtenir une promotion sociale alors qu’en asie du sud est par exemple, on devient bonze par vocation et on est pas obligé de le rester toute notre vie. La moitié des apprentis bonze retourne la vie civile après leur apprentissage.

  • http://bellaciao.org/fr/spip.php?article63662

    Ode au dalaï-lama

    Parce qu’un mec qui a du temps à perdre à discuter des heures avec Richard Gere, Isabelle Adjani ou Séverine Ferrer est forcément un con...

    Parce qu’on nous a déjà fait le coup des « combattants de la liberté » avec l’Afghanistan.

    Parce que pour les 1 300 000 tibétains qui vivent au Tibet, la modernisation imposée par les chinois contre l’obscurantisme théocratique lamaïque n’est pas forcément un mal.

    Parce qu’un rationaliste laïc a le droit de ne pas voir dans le Dalaï-lama la quatorzième réincarnation du « Boddhisattva de la compassion » mais un ramolli en pataugas au bla-bla lénifiant, à coté duquel l’abbé Pierre fait figure d’intellectuel.

    Parce que l’association France-Tibet et la Communauté tibétaine en France et ses amis ont un comportement de secte.

    Parce que le Dalaï-lama n’est le pape que de 1% des bouddhistes du monde, et parce que le bouddhisme tibétain (véhicule de diamant) est à la fois le plus tardif et le moins spirituel (le plus empreint de magie) des trois bouddhismes historiques.

    Parce que le bouddhisme est de toute façon, une sagesse individualiste égoïste (pas d’équivalent bouddhiste de la Croix Rouge ou du Croissant Rouge) qui ne débouche sur aucune vision du monde, et ne permet de trouver aucune solution aux problèmes concrets actuels (les inégalités dues à l’exploitation économique).

    Parce que la plus grande communauté des bouddhistes vit en Chine, nullement persécutée et que les tibétains doivent le meilleur de leur bouddhisme lamaïque au chinois Tsong-Kha-Pa.

    Parce qu’avant d’être convoité par la Chine, le Tibet était sous domination anglaise, et qu’un impérialisme n’a fait qu’en chasser un autre (le Dalaï-lama ayant toujours était pro anglo-saxon tandis que son alter ego le Panchen-lama était pro chinois).

    Parce que, compte tenu de la géographie et de l’histoire, la mainmise de la Chine sur le Tibet n’est pas plus scandaleuse que la mainmise des Etats-Unis sur l’Amérique latine (dont on a vu encore vu le résultat dévastateur sur l’Argentine).

    Parce que si l’obscurantisme religieux du lamaisme tibétain fait rêver les cons avides d’exotismes ici, ces mêmes cons ne verraient pas du tout du même oeil une France soudain replongée dans le Moyen Age et le pouvoir du clergé et des moines.

    Parce que les tibétains qu’on entend sont toujours les mêmes 80 000 nantis de la diaspora sponsorisée par les pires droites occidentales pour leur anticommunisme viscérale, et rarement les tibétains qui vivent et travaillent au Tibet.

    Parce qu’un prix Nobel de la paix de prouve rien, puisqu’on a pu en décerner un à Henry Kissinger.

    Parce que les Nazis fantasmaient déjà beaucoup sur le Tibet traditionnel, au point de lui emprunter son symbole : la svastika.

    Pour toutes ces raisons et bien d’autres, que j’invite le lecteur à aller chercher lui-même en lisant simplement les différents articles consacrés au Tibet, au lamaisme et au bouddhisme dans les diverses encyclopédies ou la complexité du problème n’est pas occultée par sa médiatisation grossière.

    J’emmerde le dalaï-lama et tous les bouddhistes de pacotille avec lui.

    Keyser.