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SARKO... SERT QUI ?

Publie le jeudi 27 mars 2008 par Open-Publishing

« Politique » est, aujourd’hui plus qu’hier, sœur de l’intrigue, amie du revirement, cousine du machiavélisme et fille aînée de l’hypocrisie. Sarkozy en est la caricature… pitoyable mais aussi… impitoyable ! Depuis son élection à la tête de l’Etat, l’homme n’arrête pas de gesticuler, de brasser de l’air mais surtout du vent à tels points que la France en connaît des perturbations météorologiques, que les Français s’enrhument ! Qu’en est-il de son programme généreusement inspiré des quarante propositions de Bruno Mégret, l’amaigri émigré ? Points de vue de même taille ? Probablement… et surtout… petits !

La tendance de l’Europe, aujourd’hui, est dans le durcissement du ton vis-à-vis de l’étranger, cet impudent qui vient voler notre pain et notre travail ! Tout est de sa faute depuis le vol à l’étalage jusqu’aux courroux célestes qui génèrent les perturbations climatiques que l’on connaît aujourd’hui ! Oui… tout est de la faute de cet être « étrange » venu d’un autre espace et dont le but funeste est d’envahir notre territoire mais surtout notre plat net ! Tremblez donc, « bougnoule », « négro » et « islamiste » (entendre « musulman »)… le Sarkophage vous attend ! L’Empereur veille ! L’ « homme pire », colonial, s’éveille ! Mais, en dehors du mythe de l’insécurité prôné, mais surtout forgé, par Sarkozy afin d’être mandé par le peuple mort de peur et dans le but de faire figure de Sauveur, fut-il sauvage, ce sont toutes les valeurs de l’Etat, et sa crédibilité, que l’homme, maréchal errant, par ses actes impulsifs, incontrôlés, primaires et irresponsables, fait s’écrouler.

En effet ! Au tout début il y eut un mensonge ! C’est, s’il y a à en dire, celui du couple qui n’en fut pas un ! Un petit homme, sans moustache, trompant les dupes, fit mine de se montrer romantique, aimant son épouse même si celle-ci avait compté fleurette avec un adjoint ! Image donnant l’impression de sérieux, de tendresse et d’amour… vertus utiles pour les élections présidentielles ! Quelques lits plus tard… après le couronnement, à l’évidence… le candidat marié donna naissance au Président qui divorce ! Adieu beau, vache, cochon ! Sarko, l’illusionniste, le saltimbanque, quitta la belle aux abois dormants ! En somme, le couple ne fit que jouer du pipeau trompant ainsi et allégrement les Français qui voulaient bien l’être !

Puis, il y eut, la formation du gouvernement… autre duperie ! Sarkozy désigna un Fillon fuyant, premier Ministre, qui n’en eut que le nom, mais forma lui-même l’équipe… dont il n’eut pas besoin puisque se voulant sur tous les terrains ! Toutefois, l’idée de « l’ouverture » fermée qu’il fit miroiter fut sublime ! Il appela aux Ministères, proposa ou aida, les membres d’une gauche pas très adroite… des individus partageant avec lui une autre idéologie plus importante, se superposant à celle, factice, qu’ils veulent bien afficher… une idéologie absconse, qu’on ne dévoile pas. D’un autre côté, la désignation de Fadila Hmara, Rachitique Dati et Rémou Lade n’est, en réalité, qu’un trompe l’œil donnant l’illusion d’une République bigarrée laquelle, dans le fond, ne l’est qu’avec le rouquin de la carte d’identité nationale, le Heurtefeu, tout flamme !!

Il y eut, encore, le voyage au Sénégal pays dans lequel Sarkozy fit l’éloge du colonialisme. Puis, en Algérie, où en ami non complaisant il fustigea la repentance. En France, l’agité ouvrit, en toute démagogie, le débat avec les syndicats qu’il assura de la fermeté de ses décisions clôturant ainsi la discussion, promit aux pécheurs, ayant commis le péché de se battre pour leur survie, une aide sachant pertinemment que Bruxelles, en ferait du chou et la refuserait ! Aux Etats-Unis, le brasseur de vent signa la vassalité de la France au Maître de Washington, violant ainsi l’idéologie du gaullisme ! Que dire sur son comportement vis-à-vis de l’Etat Tchadien sinon que la pensée coloniale est encore vivace dans l’esprit de Sarkozy !

En somme, Sarkozy c’est tout d’abord… un cap… oral ! Il parle beaucoup, agit peu, malgré l’image de dynamisme qu’il donne. Il est le Président du vice politique, sans vice-président ! Opportuniste jusqu’au bout des ongles, il tire avantage de toutes les situations qui l’intéressent. Ainsi, il ravit le siège du requin Pas squale, difficile pourtant à tromper. Il laisse tomber Chirac, son mentor, pour Balladur, qu’il tient pour or dur et dont il épouse la politique. Puis, en fait de même pour ce dernier… respectant le sacro-saint principe de n’en avoir aucun. Il flirte avec tous les Ministères afin d’essayer de calmer sa faim insatiable du pouvoir, pose déjà les jalons d’une politique libérale, extrémiste, sauvage, avec une aide, en coulisse, qu’il va chercher outre-atlantique. En fait, il tire l’usufruit aujourd’hui de ce qu’il a planifié depuis une dizaine d’années… c’est-à-dire que du vent ! Si la France croule sous les dettes, si elle n’a plus un sou dans la poche, si la grogne s’installe dans tous les domaines… c’est bien grâce à un Sarkozy faisant mine d’ « être » partout sans jamais « faire »… nulle part.

Les questions que l’on doit se poser sont les suivantes :
où est la prétendue politique de rupture ? Il n’y en a en réalité aucune. Sarkozy pour son malheur a fait partie des gouvernements de droite. Il est donc responsable de ce qui arrive aujourd’hui. Il ne peut prôner, sans se renier, une politique de rupture alors qu’il a fait partie du système !
quelle place réserve Sarkozy aux laissés pour compte, aux pauvres, à ceux restés au bord du chemin ? Rien de réjouissant sinon qu’il prend le peu qu’il reste aux indigents, en imposant une vie chère, en détruisant le pouvoir d’achat, pour donner aux riches qu’il exonère d’impôts et dont il augmente les privilèges… c’est le Rupin des Bois quoi !
quelle démocratie offre-t-il ? Le schéma politique qui se dessine aujourd’hui dans l’hexagone est celui d’une chimère institutionnelle, une « démocratie » « personnalisée », individualisée… une démocratie… dictatoriale aussi paradoxale que cela puisse paraître. Le pseudo-conseil de réforme des institutions dirigé par un conservateur pur et dur renforçant le pouvoir présidentiel en est le préambule. Sarkozy met en place un gouvernement fantoche mais s’accapare tous les pouvoirs, place ses billes et ses hommes de confiance, si tant est qu’il fasse confiance, gouverne les media, les soumet totalement sachant que les magnats de la presse sont ses amis, pourchasse impitoyablement ses ennemis, impose ses points de vue, ses pratiques, fait taire les réactions, fait mine d’ouvrir le dialogue, décide de manière dictatoriale. Tout cela en donnant l’illusion de faire participer le peuple qu’il soumet au diktat de son idéologie… une idéologie cachée sur laquelle nous reviendrons.
Quelle politique économique offre-t-il ? Le capitalisme sauvage, inhumain, bestial est son credo, sa Bible. Le plus riche, le plus fort, doit gouverner et s’enrichir davantage. Le modeste, le pauvre a néanmoins sa place dans la société de Sarkozy à condition toutefois qu’il reste ce qu’il est et serve ses maîtres… car on a bien besoin d’esclaves pour que la secte des nantis progresse.
Quelle image de la France donne-t-il ? Depuis l’avènement de Sarkozy, l’impression majeure qui se dégage, malgré le brassage d’air, est celle d’une France non gouvernée, d’une Présidence de la République vacante. C’est dire que l’homme est impersonnel. En outre, l’hexagone fait figure d’un Etat parmi ceux que comptent les USA.
Quelle politique intérieure la France connaîtra-t-elle ? Musellement de la presse, culte de la personnalité, hiérarchisation des communautés, des individus, favoritisme, népotisme, chasse « morale » aux adversaires, étaient déjà des éléments flagrants de la pratique de Sarkozy. Aujourd’hui, il faut s’attendre à une pérennisation de la chose et demain à son introduction, par la force dans les mœurs. L’immigration se verra imposer des lois draconiennes. Arabes, Noirs, Musulmans seront encore plus exploités, mêmes s’ils sont choisis alors que leurs pays ont consenti des fonds à leur formation. Mais, le racisme qui se dégagera sera « normalisé », « humanisé »… il suffira de classer les communautés, ce qui est déjà fait par ailleurs, et d’en diaboliser certaines. Ainsi, au nom de la sécurité, la presse fera naître des Ben Laden dans les banlieues, dans les lieux défavorables à Sarkozy afin de justifier les interventions policières. La France connaîtra l’avènement de « milices » de protection lesquelles existent déjà, par ailleurs, mais n’opèrent pas… encore… au grand jour.

Toutefois, il faut reconnaître une vertu au Prince-Président notamment sa fidélité à une seule idéologie qu’il n’avoue pas, ne désavoue jamais mais pratique toujours : le Sionisme…. l’atlantisme n’étant qu’une conséquence de la première. Les preuves :
depuis l’avènement de Sarkozy, le problème palestinien n’existe plus. La presse, à la botte, ne rapporte rien sur la Palestine, rien sur le régime d’apartheid de l’Etat israélien !
L’atlantisme sans faille de Sarkozy uniquement parce que les USA sont des inconditionnels d’Israël. Dans le cas contraire, Sarkozy ne serait pas plus atlantiste que Moise ne serait Madianite
Sarkozy collabore étroitement avec la police israélienne !

En conclusion, il est difficile d’affirmer que Sarkozy sert la France. Il nous faut juger sur pièces ! Et, pour le moment… elles ne montrent pas la préservation des intérêts hexagonaux… car, là, brunit le tableau… pas très loin de noircir !