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DEVELOPPEMENT DURABLE ET PUB :les discours et les actes

Publie le jeudi 10 avril 2008 par Open-Publishing

AE2D
Agir pour l’Environnement et le Développement Durable

Communiqué de presse en réaction à l’avis négatif émis par le Bureau de Vérification de la Publicité sur la campagne d’affichage du SMICTOM des Châtelets qui incite les consommateurs à réduire les achats d’emballages, de produits jetables....

Au travers de l’avis négatif émis sur une série d’affiches publicitaires du syndicat d’ordures ménagères dissuadant l’achat de produits jetables ou suremballés, le Bureau du Vérification de la Publicité monte au créneau pour défendre ouvertement la possibilité pour les industriels de produire n’importe quoi, en l’occurrence « la liberté » pour les « acteurs économiques » de produire un maximum de déchets qui polluent les sols, l’air et l’eau et qui coûtent cher aux consommateurs. Le BVP soutient ainsi que l’intérêt financier des industriels est roi et prévaut sur l’intérêt général du développement durable. Les industriels ont ainsi le droit de faire des campagnes de pub pour développer l’usage de lingettes qui deviennent déchets en quelques secondes, cependant qu’il serait interdit de faire de la pub pour appeler les consommateurs à cesser ce gaspillage ! ?

Il est donc urgent aujourd’hui de dépasser le seul discours sur le développement durable, qui remplit les bouches, pour affronter la réalité en face : la planète ne supportera pas indéfiniment que l’on produise n’importe quoi et consomme n’importe comment, n’en déplaise à certains. Et s’ils se sentent visés dans leurs pratiques pointées du doigt comme non soutenables, il ne tient qu’à eux d’en changer. Contrairement à ce que prétend le BVP, le développement soutenable passe par la possibilité de dénoncer des rasoirs jetables sans avoir à prouver qu’ils ne sont pas recyclables puisque chacun sait, sauf les hypocrites, qu’ils ne sont effectivement pas recyclés (cela supposerait de trier une quarantaine de plastiques différents). La liberté des industriels s’arrête là où commence notre droit à vivre dans un environnement sans dioxines, PCB et autres toxiques, issus de l’incinération des plastiques et autres objets inutiles.

Tous ceux qui combattent l’incinération des déchets ménagers ou les méga-décharges, en appelant notamment à des mesures de sensibilisation du public à la réduction des déchets, ne peuvent que soutenir activement l’initiative du SMICTOM des Châtelets : il faut non seulement qu’il persévère contre le BVP, mais que son initiative fasse des émules.

Le 8 avril 2008

Associations costarmoricaines :

A.V.E.C. Ploufragan, Terre & Mer Plérin, Cost Ar Bio Saint-Brieuc, Halte aux Marées Vertes Hillion, Eco Cotier Plestin les Grèves, Plestin Environnement, Tréduder Nature et Patrimoine, Sauvegarde du Trégor, Rance Environnement, C.I.V.I.S.M.E. Plénée-Jugon, F.A.P.E.N. Fédération départementale des Associations de Protection de L’Environnement, UFC Que Choisir St-Brieuc.

Extra-départementales :

A.E.2.D Brest (Agir pour l’Environnement et le Développement Durable), RIAC29 (Réseau d’Initiative et d’Action Climat du Finistère), Sauval Confort Meilars (29), La Passiflore Fougères (35), Asgasse La Chaize-le-Vicomte (85), FEVE 85 Fédération Ecocitoyenne de Vendée, Eau & Rivières de Bretagne.

Nationales :

CNIID Centre National d’Information Indépendante sur les déchets – Paris, AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT – Paris

Autres organisations :

A.T.T.A.C. 22, Union Locale CFDT St-Brieuc, L’UDB pays de St-Brieuc, La LCR 22, Les VERTS pays de St-Brieuc.

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