Réaction de la LCR à propos de la déclaration du Ministre de la Culture

Communiqué de la LCR

Le ministre de la culture joue la montre…

Suite à l’allocution du ministre de la Culture, la LCR déplore que les
mesures d’urgences défendues par les professionnels du spectacle, du
cinéma et de l’audiovisuel n’aient pas été prises en compte. Ce
gouvernement, comme le précédant, avance avec mépris, sans écouter la
rue.

La manœuvre est grossière. Les mesures annoncées voudraient calmer
les intermittents avant les festivals d’été, dont celui de Cannes qui
démarre dans une semaine. Ce n’est pas ces quelques miettes qui vont
faire taire la colère de toute une profession et du public qui la
soutient.

Le ministre s’accorde à dire que la réforme en vigueur est mauvaise.
Qu’il prenne dès lors ses responsabilités en l’abrogeant et en ouvrant
de réelles négociations sur la base des propositions avancées par les
coordinations et syndicats de salariés du spectacle, du cinéma et de
l’audiovisuel.

Chaque mois, c’est plus de 1500 intermittents qui se retrouvent sans
aucun revenu. Il y a urgence. Le ministre est plus soucieux de
préserver les festivals d’été que de défendre les droits des
professionnels du spectacle.

La LCR continue à soutenir les intermittents dans leur lutte et sera à
leurs cotés lors des prochaines échéances, comme à Cannes, à partir du
12 mai prochain.

Le 5 mai 2004

Anthony Gouas