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impact non maitrisé des vaccins provenant des OGM sur la santé humaine

Publie le mardi 29 avril 2008 par Open-Publishing
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Malgré les débats houleux en première lecture à l’assemblée nationale, les positions de sagesse et de principe tant espérés par l’opinion à la chambre du Sénat n’ont pas eu lieu. De nombreux sénateurs ont été sommés de se soumettre à un simple vote d’enregistrement des amendements voulus par le gouvernement. Pourtant au delà de la problématique de la dissémination d’OGM en plein champs, les OGM posent de réelle questions d’éthique, notamment en ce qui concerne les plantes génétiquement modifiées pour la production de vaccins et d’anticorps thérapeutiques.

Or, l’examen du texte à l’Assemblée nationale, en deuxième lecture, prévu pour la deuxième quinzaine de mai, ne portera que sur l’unique article amendé, à savoir l’article 1er, qui fixe les principes de la loi. Par conséquent, plus aucun débat n’aura lieu sur les dispositions relatives au Haut conseil, aux règles de coexistence et de responsabilité... Seules voies de secours : le dépôt d’amendements pour l’inscription d’articles additionnels, et un nouveau vote solennel du texte, qui obligerait le gouvernement à présenter un nouveau projet de loi..[*]

Au lieu de suciter la résignation, cet état de fait devrait nous amener à la plus grande vigilance.. Dans ce vaste imbroglio qu’est la question des OGM, le programme de l’Union Européenne sur la production de vaccins à partir d’OGM relève d’une démarche d’apprenti sorcier.

En effet l’UE a lançé vaste programme de recherche pour produire des vaccins et des anticorps thérapeutiques à partir de plantes génétiquement modifiées, en dépit des risques qui ont été exposés au public . Actuellement les plantes cultivées pour produire des vaccins, incluent le tabac, le maïs, la pomme de terre, la tomate, le riz et la luzerne.

Le maïs est la plante préférée pour la production de vaccins parce que la protéine transgénique peut être concentrée dans les graines.

En général, les mises en place de cultures de plantes génétiquement modifiées pour la production de vaccins ont été réalisées avec peu de considération pour la santé publique et les conséquences environnementales. C’est prendre le rique de contaminer les cultures de plantes vivrières et alimentaires avec les gènes qui concernent la production de vaccins.

Risques liés aux protéines vaccinales et aux anticorps [*]

Car les vaccins sont élaborés en utilisant des protéines d’antigènes obtenues à partir d’organismes malades tels que des virus ou des bactéries, afin d’obtenir la production des anticorps après injection dans le système sanguin ou après ingestion par la bouche.

Et que Les vaccins en provenance de plantes sont principalement produits à partir de transgènes synthétiques dont les informations codées par l’ADN ont été modifiées [génétiquement] de façon à obtenir une activité maximale dans la plante cultivée.

Les vaccins issus de plantes sont principalement adaptés à l’immunisation des muqueuses après une prise orale. Les vaccins oraux peuvent engendrer une tolérance orale à des expositions répétées. La tolérance orale est le système de défense des animaux contre des antigènes contenus dans la nourriture. Ainsi, après exposition répétée à un antigène oral, le système immunitaire des muqueuses cesse de considérer l’antigène en tant que tel, en laissant ainsi l’animal devenir sensible vis-à-vis de l’agent pathogène pour contre lequel le vaccin est censé assurer une protection.

Le problème de la tolérance orale a été mentionné dans au moins une étude portant sur les vaccins produits à partir de plantes. La tolérance orale a été employée pour soigner des maladies auto-immunes, telles que le diabète, en nourrissant les patients avec des plantes produisant un antigène qui a la faculté d’initier la réponse auto-immune .

La tolérance orale aux agents pathogènes est le principal danger, par la contamination de nos aliments avec les gènes vacciniques, tandis que les anticorps thérapeutiques constituent une menace par une réponse immunitaire directe.

Ces deux impacts sont rarement discutés par les promoteurs des OGM ou par les publications scientifiques qui rapportent ces études.

Risques liés à des gènes synthétiques et à des vecteurs viraux

Des vaccins obtenus à partir de plantes comestibles [génétiquement modifiées] ont été élaborés à partir de gènes nucléaires synthétiques, ou avec es gènes synthétiques de chloroplastes ou encore avec des virus de plantes modifiées avec des gènes synthétiques. Ces gènes synthétiques sont complètement inconnus et ils n’ont pas fait l’objet d’expérimentations toxicologiques.

Les transgènes nucléaires se sont avérés fréquemment peu efficaces pour produire suffisamment de protéines capables d’induire une réponse immunitaire orale, alors que les transgènes des chloroplastes avaient tendance à fournir des niveaux adéquats de protéines. (Les chloroplastes permettent l’insertion de multiples copies des transgènes, avec moins de problèmes de « mise en veilleuse génétique » que dans les cas d’insertions des transgènes dans les noyaux des cellules).

Les transformations [génétiques] au niveau des chloroplastes ont produit des antigènes à des niveaux élevés, jusqu’à 25% des protéines solubles totales, tandis que les insertions nucléaires produisaient généralement ces protéines solubles à moins de 1% du total, bien que la localisation des produits du gène nucléaire au niveau de l’endosperme, puisse amplifier les taux d’antigène jusqu’à 10% de protéines dans les graines de maïs .

De nombreux virus de plantes, modifiés génétiquement ²avec des antigènes vacciniques ont été disséminés dans des expérimentations en plein champ. De tels virus peuvent produire l’antigène vaccinique jusqu’à 10% de la protéine soluble totale dans les plantes infectées, mais 1% est le plus fréquent .

Peu d’attention a été accordée à l’endiguement de ces virus génétiquement modifiés dans les essais sur le terrain. Ils peuvent être dispersés par des insectes suceurs, par des blessures sur les plantes, ou par les débris de plantes poussés par le vent.

Une étude récente prouve que les virus des plantes peuvent être dispersés par le vent, soit à partir des gouttelettes d’eau provenant de la surface des plantes, soit ou par un contact abrasif entre les feuilles des végétaux .

Cela vaut la peine de mentionner qu’environ la moitié des vaccins transgéniques, figurant sur cette liste, ont été produits en utilisant des virus végétaux comme vecteurs, y compris le virus de la mosaïque de tabac, le virus de la mosaïque de la dolique de Chine, le virus de la mosaïque de la luzerne, le virus X de la pomme de terre, le potyvirus Pox du prunier et le virus du rabougrissement de la tomate.

Les constructions de ces virus sont productives mais elles posent des risques à long terme, associés, d’une part, à leur dissémination dans l’environnement et, d’autre part, à la recombinaison virale prévisible et capable d’engendrer des agents pathogènes nouveaux. Peu d’efforts ont été déployés afin de surveiller ces expérimentations dangereuses.

De nombreux anticorps thérapeutiques, basés sur la production de plantes génétiquement modifiées, pour traiter des maladies chez les êtres humains, chez les animaux et chez les plantes, ont été créés et disséminés dans des expérimentations sur le terrain.

Les anticorps sont faits à partir des gènes d’anticorps synthétiques et ils sont également considérablement influencés par le mode du glycosylation (modification des sucres de la protéine) qui se manifeste dans la plante .

En matière de santé publique et individuelle, le Professeur Joe Cummins adresse une mise en garde sur les impacts particuliers des vaccins et des anticorps thérapeutiques, provenant de plantes génétiquement modifiées pour produire des substances à usages pharmaceutiques

[*] Inf’OGM

[*] The Independent Science Panel (ISP)

Messages

  • Mobilisons nous à nouveau :

    Un vote important concernant la mis en production de deux OGM aura lieu ce 07 mai 2008 !!
    Contactez les commissaires européens afin qu’ils traitent le dossier correctement et qu’ils sachent que nous les observons.

    Je transmet ci-dessous l’appel de Greenpeace pour la mobilisation

    NOTRE AVENIR SE JOUE !!! AGISSONS !!!! FAITES TOURNER CE BILLET, C’EST URGENT !!!!

    L’appel :

    Le 25 octobre dernier, Stavros Dimas, commissaire européen en charge de l’Environnement, a osé défier les multinationales de l’agrotechnologie en refusant l’autorisation de culture de deux maïs génétiquement modifiés en Europe. Ce 7 mai, la Commission européenne va devoir valider ou refuser la proposition de Dimas.

    Le 7 mai aura lieu un vote capital sur les OGM à la Commission européenne, à Bruxelles. L’industrie agrochimique veut en effet que l’Union Européenne autorise à la culture 3 nouvelles plantes génétiquement modifiées : deux maïs pesticides et une pomme de terre qui contient, entre autres, un gène de résistance à un antibiotique. Si la commission accepte, ce serait la première fois depuis 1999 que sont autorisés de nouveaux OGM à la culture commerciale. Ce vote sera également accompagné d’un débat d’orientation sur la politique de la Commission européenne concernant les OGM.

    Les adresses des commissaires :

    http://www.email.greenpeace.org/wrdddppw_mfluxvux.html?RECIPID=5142042

  • Que d’erreurs, d’approximations et de méconnaissanves ainsi que de mauvaises interprétations dans ce texte. Il faudrait un peu plus de rigueur scientifique !
    Désolé