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G. Verheugen, le traitre de la commission européenne !

Publie le samedi 31 mai 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

La Commission devrait proposer la réouverture du marché européen au poulet "chloré" américain. Moyennant de solides garanties sanitaires. On voit mal, toutefois, comment elle pourrait obtenir l’accord des Etats membres.

Tant la semaine dernière, à Bruxelles, que mardi à Maribor, en Slovénie, une immense majorité (vingt et un sur vingt-sept) des ministres européens de l’Agriculture a rappelé son opposition à la levée de l’embargo sur la viande de volailles américaines, désinfectée chimiquement à base de solution chlorée et bannie de l’UE depuis 1997. Une pratique, ont rappelé les ministres de l’Agriculture, qui contrevient à la philosophie et aux normes européennes, privilégiant les contrôles hygiéniques "de l’étable à la table", tout au long de la chaîne de production, plutôt que la méthode radicale de désinfection de la viande en fin de parcours.

Verheugen vs Vassiliou

Malgré l’opposition farouche des Etats membres, la Commission devrait pourtant proposer, ce mercredi, un projet de réintroduction de la viande de volaille américaine, moyennant des conditions draconiennes. La porte-parole de la commissaire à la Santé a confirmé que le collège devait encore "discuter d’une proposition de règlement sur la procédure de décontamination" (tant décriée), mais l’affaire semble d’ores et déjà entendue

L’exécutif européen était pourtant notoirement divisé sur la question. Tant la commissaire à la Santé Vassiliou, que ses collègues à l’Agriculture Mariann Fischer-Boel et à l’Environnement Stavros Dimas étaient réticents à lever l’embargo. De son côté, le vice-président Gunter Verheugen, en charge de l’Entreprise et de l’Industrie, appuyé par le commissaire au Commerce Peter Mandelson, a fait des pieds et des mains pour convaincre ses collègues d’autoriser l’importation de poulets américains.

Coprésident du Conseil économique transatlantique, l’Allemand tente depuis plusieurs mois de gommer les aspérités commerciales entre l’Union et Washington avant la tenue du sommet UE-Etats-Unis de juin. Les Américains considèrent l’ostracisme européen à l’égard de leur poulet comme une forme de protectionnisme, et M. Verheugen s’était fait fort auprès d’eux d’obtenir que les poulets chlorés soient de nouveau acceptés dans l’Union.
 http://www.lalibre.be/actu/europe/a...


Le Conseil économique transatlantique, mis en place en avril 2007, est une structure qui ambitionne de gommer les aspérités commerciales récurrentes entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Il est coprésidé par le vice-président de la Commission européenne Günter Verheugen et par le conseiller du président George W. Bush pour les questions économiques Allan Hubbard.
 http://www.20minutes.fr/article/193...


G. Verheugen a envoyé à tous les députés européens une lettre dans laquelle il expliquait qu’il fallait accepter d’introduire en Europe le "poulet chloré" en provenance des USA, pour leur montrer que "les américains sont nos amis".

C’est une députée européenne qui témoigne de l’incroyable légèreté du vice-président de la commission européenne, en brandissant la fameuse lettre et en insistant sur le fait qu’il a des relations privilégiées avec Bush, perturbant le rôle de la commission européenne, en l’occurence censée être souveraine dans ses choix économiques. Vu sur la 5, hier soir, dans l’émission de Calvi "c’est dans l’air".

L’Europe est-elle encore d’actualité, au vu de telles trahisons qui se font dans le dos des citoyens, par une infime minorité d’individus peu scrupuleux, qui contribuent à détruire nos emplois, nos savoir-faire, et notre santé ?

Messages

  • n’y a t il pas entente, et corruption surveillons le compte en banque de Monsieur et son train de vie.
    Quel irrespect pour tous les gouvernements européens.
    Quel fonctionnement suspect que celui des commissaires européens et idem pour de la Cmmission Européenne

    • Le journalisme d’investigation a du boulôt !

      J’espère que la France et tous les pays européens vont exporter aussi leurs poulets en direction des USA, si par cas Verheugen arrive je ne sais comment à introduire le "poulet javellisé étasunien" dont personne ne veut. Nous avons encore le droit de choisir notre alimentation, et sa qualité aussi. Qu’ils se gardent leurs merdes !

      En ce qui nous concerne, ne serait-il pas plus sage de revenir à la cuisine traditionnelle, ce qui signifie que le poulet fermier, ou de label rouge, comme d’autres viandes ne se mangent que le dimanche, et la semaine les bas morceaux dans des potées, ou quelques bouts de viande dans les légumineuses, les céréales.

      Toute notre alimentation est à revoir, pour échapper à l’emprise des gros pontes de l’agro-alimentaire, de la grande distribution et de la finance. A nous de les briser.