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Le traité de Lisbonne à la poubelle.

Publie le vendredi 13 juin 2008 par Open-Publishing
14 commentaires

Déclaration d’Olivier Besancenot.

100 % des peuples consultés ont voté non au référendum sur la ratification du traité de Lisbonne !
Le verdict vient de tomber : les irlandais shootent Sarkozy et son traité de Lisbonne.
Une fois de plus, la construction européenne se fait recaler quand les peuples sont consultés. Cela devrait faire réfléchir la jet-society politique européenne et le patronat international.

Le breuvage libéral est imbuvable pour les peuples car il signifie destruction de tous les droits sociaux et alignement par le bas de la législation européenne. Un exemple récent vient le démontrer : la directive qui déréglemente totalement le temps de travail, rendant possible des semaines à 60 heures, voire 65 heures !

Comme il fallait respecter le non français et néerlandais, il faut respecter le non irlandais. Après le TCE, le traité de Lisbonne devient caduc. Personne ne fera l’économie d’un grand débat à mener avec les populations sur quelle Europe construire. Ce débat doit mener à l’élection d’une assemblée constituante, élue sur la base d’une proportionnelle intégrale.

Pour la LCR et les organisations de la gauche radicale en Europe, il est clair que cette Europe doit être sociale, démocratique, féministe, écologique.

Ceci implique un nouveau partage des richesses redonnant aux salariés ce qui leur a été volé pendant des décennies, et dans l’immédiat un SMIC européen à hauteur de 1500 euros net. Le 13 juin 2008.

Messages

  • 100 % des peuples consultés ont voté non au référendum sur la ratification du traité de Lisbonne ! Le verdict vient de tomber : les irlandais shootent Sarkozy et son traité de Lisbonne. Une fois de plus, la construction européenne se fait recaler quand les peuples sont consultés. Cela devrait faire réfléchir la jet-society politique européenne et le patronat international.

    S’il y a autant de NON, c’est parce que le peuple, les salariés sont plus nombreux et de loin, que les patrons ! Au vu de ce constat tout bête, il doit être possible de faire l’Europe sociale comme nous la voulons. Nous sommes bien plus nombreux du même côté de la barrière que du côté des patrons ! Alors qu’attendons-nous ?

  • rendant possible des semaines à 60 heures, voire 65 heures

    60h en moyenne sur trois mois... c’est pire !

    Thom

  • Pourquoi "radicale" ? La majorité des électeurs de gauche ont voté NON en mai 2005. Il faut impérativement reconstituer l’unité qui va du PS (dolez, mélanchon, fabius, etc.) au PCF et à l’extreme gauche pour se tourner vers notre peuple et lui proposer une alternative crédible pour les prochaines européennes. Toute autre éventualité signifierait une trahison opportuniste, electoraliste et la honte définitive pour celui qui en prendrait la responsabilité. Notre but n’est pas de nous compter mais de travailler à desserer l’étreinte de la bourgeoisie sur les milieux les plus modestes qui n’en peuvent plus d’attendre. Joel

    • Faire l’UE "sociale" ?

      Qui peut encoire croire que le monstre est amendable ?

      Le mieux, si l’on se réclame des travailleurs, est de sortir de l’UE :

      Et c’est même une condition sine qua non.

      L’émancipation de stravailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux mêmes et non pas celle des institutions européennes, qui ont de surcroit le grand désavantage d’opposer les travailleurs" européens et les travailleurs no-européens dans leur lutte pourtant commune contre le capital.

    • Il faut sortir de l’Union Européenne.

      Et le plus tôt sera le mieux.

    • pourquoi radicale ? car il est simple de s’accorder sur un refus d’un texte mais plus complexe de s’accorder sur un projet de société.
      Dans se traité nous dénoncions (entre autre) la non présence d’alternative possible à l’économie de marché ce que le PS Français vient d’accepter à l’UNANIMITE.
      Il faut être lucide, aujourd’hui être contre l’économie de marché et la politique qu’elle engendre c’est être de gauche radicale.
      Il faut effectivement un travail unitaire réellement à gauche de projet européen pour les peuples et par les peuples.
      Se travaille ne peut se faire sans le PCF, la LCR (et NPA), et l’ensemble des forces de la gauche radicale ainsi que leurs homologues europèens.

    • je partage l’idée de 91-151 , de sortie de l’europe . c’est important que les irlandais votent non . après croire ou faire croire que l’on peut faire avancer une europe sociale est une parfaite illusion . les formes institutionnelles en place ne permettront jamais plus ; que des réformes de façade sans portée sociales . les peuples en sont conscients ; il est regrettable que le pcf soit encore englué dans ce concept d’europe sociale . les mouvements populaires seront d’autant plus puissants et efficaces l’orsque l’on sera capable de construire un internationalisme des peuples ; face au libéralisme économique impérialiste ; qui est le capitalisme d’aujourd’hui . sam 82 .

  • Il serait intéressant de savoir ce qu’en pense les néerlandais de cette victoire

    du non , eux qui comme les français avaient dit non au TCE

  • Résultats à suivre => http://www.ireland.com/focus/thelisbontreaty/interactive/ ou http://www.rte.ie/live/ selon joyet (sur LCI) Le non au référendum irlandais sur le traité de Lisbonne n’empêchera pas l’application du texte. (MARIANNE.FR) http://tf1.lci.fr/infos/podcast/invite_barbier/0,,3876219,00-jean-pierre-jouyet-est-invite-christophe-barbier-.html En gros on vas s’assoir sur votre vote et on vous emmerde ?

  • on est pas dans la m....mais comme d’habitude on la voulue , c’est triste mais vu le manque de vrais de vrais on prend les pires , je suis pas pour Monsieur LE PEN mais le coude a coude avec Monsieur Chirac ça m’a donne la nausée ; toute la France au deuxième tour a vote CHIC ! le sauveur était la ! alors que faire c’est nous les irresponsables et peureux.

  • Nous LCR et non-ligues, actifs dans l’élaboration du processus constituant du nouveau parti anticapitaliste, quel projet européen proposons-nous ? quels contacts prenons-nous avec l’ensemble des européens qui ont dit non, ou qui pensent "non", pour construire ensemble une Europe humaine et sociale. L’heure n’est plus aux lamentations : il faut agir et contre l’impérialisme du capitalisme international, construire ensemble NOTRE Europe.