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Pour quelle raison continuer ?

Publie le jeudi 10 juillet 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

La raison pour laquelle on devient anticapitaliste est dure à expliquer à un cadre de banque avec un bon salaire.

Il y a une raison minimale, c’est à dire que le capitalisme c’est marche ou crève.

Mais tout le monde sait cela.
Les ouvriers comme les cadres supérieurs.

Donc pour expliquer aux cadres encore séduits par l’idéologie libérale (il ne faut pas dire néo-libéral, car ces idées sont déjà anciennes, comme le nazisme, il ne faudrait donc pas dire néo-nazisme), il faut des exemples clairs.

Par exemple, dans les années 70, un cadre était supérieur à un ouvrier.
Un ouvrier mangeait à la gamelle, alors que le cadre allait au restaurant.

Et puis, quelque chose a changé.
l’échelle des salaires, selon l’expression à la mode des les années 1980, à été modifiée.
Brutalement, un ouvrier devenait un pauvre et un cadre devenait l’équivallent d’un ouvrier.

Et il fallait être de gauche pour ne pas trouver que c’était un juste retour de choses, vu que tout à été mis en oeuvre depuis les années 1970 pour ne plus rien donner aux salaries, et pour que tout les bénéfices aillent (où ??? , au bénéfices, je ne sais pas dire).

Et maintenant on est bientot le 14 juillet 2008, et c’est toujours l’aristocratie qui gouverne.
Et c’est toujours le même pretexte qui est utilisé : ne pas céder à la violence.

Comme si la violence, on ne la voyait pas tous les jours, quand par exemple on voit des gens presques morts dans la rue.

Alors la colère, même si on est du genre calme, cela devient une manière de faire si on ne trouve pas normal de voir des gens presques morts dans la rue pendant qu’on interdit de limiter les salaires des gens qui n’ont en fait jamais travailler de leur vie.

Alors que les choses soient claires :

D’accord, les FARC ont perdu la guerre, et les helicoptères vont maintenant patrouiller dans la jungle colombienne.

OK on a bien compris comment une bonne propagande permettait de réduire à zéro toute l’histoire passée.

Mais que les choses soient claires :

Vous avez le pouvoir, la raison, l’argent, les médias.

Et nous on va quand même continuer.

Messages

  • Bonsoir et bravo pour cette belle colère qui m’habite depuis des années.
    Je ne suis pas cadre à la banque, je suis sans boulot après avoir claqué la porte du poste que j’occupais comme assistante sociale à mi-temps dans un centre médical où je devais cautionner... et où je me suis bouzillé la santé.

    Oui il faut continuer à se battre, et comment, mais sans passer par le P.S, ou le nouveau parti à la sauce Besancenot ou encore par les syndicats institutionnels.

    Que chaque lutte dans chaque coin de France parte de " la base ", qu’elle s’organise, s’autogère, sans chef, sans responsable et surtout qu’elle rétablisse la solidarité.

    Il faut se référer à notre Histoire !

    Une révoltée permanente.

    • C’est pour la même raison que je quitte, moi aussi, un "établissement de santé", (comme ils disent. en clair, ça veut dire un hopital encore vaguement public) : ma santé.

      Les "professionnels de santé", comme ils disent, ne disent pas grand’chose, ne se révoltent pas. Mais les cancers pullulent.

      Depuis que la "maladie" n’existe plus, remplacée par les infractions à l’"éducation à la santé" , à la sacro-sainte "hygiène"et le manque du encore plus sacro-saint SPORT, la santé est malade, et ses salariés aussi.

      Qu’importe ! La santé des Français n’a même plus droit à un ministère à part entière.
      Les "professionnels de santé" subsistants, une fois décédés, pourront être avantageusement remplacés par des "professionnels de santé" qui n’auront fait aucune étude autre qu’une petite année payante dans un institut gouverné par une secte. Flexibles, jetables et mobiles, bien entendu. D’où l’intérêt du changement de mots.

      Avaler des couleuvres n’est pas bon pour la santé. Apprendre à laisser crever alors qu’on a comme métier de soigner, n’est pas bon pour la santé. Apprendre à berner une personne malade et confiante n’est pas bon pour la santé.