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LA FLAMME OLYMPIQUE ET LE MILLIARD ET DEMI DE CHINOIS

Publie le vendredi 8 août 2008 par Open-Publishing
9 commentaires

LA FLAMME OLYMPIQUE ET LE MILLIARD ET DEMI DE CHINOIS

Cet après midi nous avons pu assister en direct aux cérémonies pour l’ouverture des jeux olympiques à Pékin.

Une ambiance formidable dans ce stade olympique et dans les rues des principales villes chinoises.

Des milliards d’êtres humains de la planète terre ont pu assister à ce spectacle digne du vingt et unième siècle.

Magnifique de voir ce peuple chinois, trainé dans la boue par les hommes liges de la CIA et toutes les carpettes anticommunistes françaises, se montrer tel qu’il est : des hommes et des femmes ; des jeunes, des personnes âgées, des enfants, heureux de montrer leur civilisation dans des parodies magnifiques qui ont certes dû couter cher.

Mais un tel évènement concernant le cinquième des être humains de la planète valait cet investissement. Mieux vaut cela que les milliards engloutis dans la guerre d’Irak que nous finançons indirectement.

Nous avons pu voir à quel point ce peuple ne ressemblait pas aux descriptions apocalyptiques qu’en faisaient nos médias.

Un peuple dont on nous disait qu’il subissait ces jeux et qu’il n’avait qu’à exécuter un scénario imposé depuis 7 ans dans une discipline de fer.
Je n’ai vu que des visages rayonnants ; on va me dire certainement qu’on les a appris à avoir un visage expressif de bonheur.

La liesse ne se commande pas.

La liberté de parole non plus car ces chinois causent de tout dans les reportages et font part de leur désaccord quand c’est nécessaire.

Alors que vaut les glapissements de Ménard, anticommuniste notoire et de toute cette horde d’individus qui ont pour fonds de commerce la défense des valeurs de l’Amérique la plus conservatrice et la plus réactionnaire ?

Rien !

Ils ont perdu leur pari de foutre en l’air ces jeux.

A voir l’autre jour la trombine de Cohn-Bendit, le bourgeois libéral européen, on mesure leurs désarrois.

Les commentateurs de la télévision française voulaient nous expliquer que ces jeux ont toujours eu une résonance politique en le fustigeant et en remontant aux jeux de Berlin et à ceux de Moscou et ils étaient les premiers à faire des commentaires tout au long de leur reportage « sur ce pays dirigé d’une main de fer par les communistes ».

Leur présentation suait l’anticommunisme primaire mais ils ne pouvaient cacher la réalité : le peuple chinois voulait ces jeux et ce peuple n’était pas un peuple si soumis que cela comme le sont les peuples dominés par les capitalistes en Birmanie par exemple et ailleurs où la main de l’oncle Sam domine.

Et ils eurent le toupet de nous infliger les commentaires du « nain de jardin » venu se montrer à ces jeux olympiques avec sa cour et tous les faillots sportifs l’accompagnant.

Nous eûmes droit au discours remodelé sauce sportive « du travailler plus pour gagner plus de médailles » et ce cher président nous affirmant qu’il ne rencontrerait pas le Dalaï-lama pendant la période des jeux mais que sa môme irait inaugurer bientôt un temple bouddhiste avec le très réactionnaire Dalaï-lama

Tout cela sent la grosse ficelle américaine ; la Chine se développe et cela commence à déranger pas mal de monde.

Cette affaire du Tibet, lancé par les américains, ne visait ni plus ni moins qu’à rendre ces jeux ratés et à priver ce peuple chinois de cette rencontre avec les autres peuples de la planète.

Cela ne donne certes pas l’absolution pour autant à ce parti communiste par rapport à la façon d’imposer d’en haut une conception dirigiste et autoritaire basé sur le marché qui ne peut qu’être qu’une absurdité ou une tromperie et non une ruse comme je l’entends parfois dire.

Ce parti communiste a raison de moderniser l’économie et de se donner tous les atouts pour que cette population de plus de 1 milliard et demi d’individus puissent vivre autrement que dans le sous-développement.
Mais cela ne peut se faire sans un parti communiste qui créé les conditions d’un peuple acteur direct de ces transformations nécessaires et qui en recueille les fruits. Ces transformations ne peuvent être imposées par une nomenklatura de technocrates, d’hommes d’affaires, de profiteurs chinois et d’ailleurs.

La corruption règne là-bas ; elle a le même visage que celui du capitalisme hideux, de ces profiteurs internationaux que l’on rencontre dans les grandes suites d’hôtels ou dans les paradis fiscaux.

Le « enrichissez-vous » de Deng Xiaoping, est en passe de créer une société de privilégiés chinois et cela n’est pas la société communiste dépassant le capitalisme.

Dernière chose, j’ai vu le sinistre Bush réclamé aux dirigeants chinois la démocratie et l’établissement des libertés ; cet individu est le plus mal placé pour parler des libertés au vu de ce qui se passe en Irak avec les centaines de milliers de morts qu’entraine l’occupation de ce pays.

Oui, ces jeux olympiques à Pékin réunissant toute la jeunesse du monde peuvent contribuer à ce que le peuple chinois s’affirme et développe une authentique démarche de progrès en y associant toutes ses forces vives.
Ce peuple peut surmonter les pièges qui lui sont tendus.

Mais cela ne passe pas par le libéralisme mais bien par le communisme ou chaque être humain est un contributeur libre et responsable.

Le parti communiste chinois ne peut être la défroque du libéralisme qui hante le monde actuel et il a besoin d’exiger une autre conception de la démocratie et surtout pas la pseudo démocratie bourgeoise.

Que les jeux aident à faire la clarté et non le jeu du capitalisme qui Raminagrobis pointe son nez dans cette affaire.

Babeuf 42

Messages

  • BILALIAN aura été d’une inculture et d’une médiocrité désastreuse pour notre

    pays et pour la télévision de service public, il faut qu’il disparaisse

    définitivement de l’écran, c’est un boulet médiocre et idéologiquement

    dégénéré !

    Que DE CAROLIS le foute aux archives ou la machine à café !

    Cérémonie grandiose, bravo au peuple et aux responsables chinois, qu’ils

    pensent maintenant à corriger les conneries qu’ont créés pour les pékinois la

    modernisation de la ville,c’est un devoir national et une justice nécessaire à

    rendre !

    • Oui 62 73 le Billalian il a été d’un ridicule sans égal dans la quasi totalité de ses commentaires. Il m’a fait honte en permanence ! Taxer 1 milliard et demi de gens comme des moins que rien à longueur d’antenne alors que ce peuple ne compte que cinq mille ans d’histoire et de civilisation !!! Tellement ridicule les commentaires que cela en devient dérisoire !

      Et notre naboléon qui veut aider la Chine pour qu’elle prenne la bonne voie...pauvre petit poucet ! Il a intêret à avoir plein de petits cailloux blancs dans sa poche pour ne pas se perdre...

      Nous avons intêret à prendre un peu de recul pour apprécier la réalité de la Chine et du monde... en tous cas faut pas compter sur ces officiels pour savoir quelque chose !

      Galou des Landes

  • UN EXEMPLE :
    Le dossier Robert Ménard
    Pourquoi Reporters sans frontières s’acharne sur Cuba ?
    de Jean-Guy Allard

    avec la participation de Marie-Dominique Bertuccioli

    ( voir aussi le dossier RSF - Reporters sans Frontières )

    Il y a quelques semaines se réunissaient à Paris, dans un très luxueux salon de l’Hôtel Intercontinental, 93 personnalités - parmi les plus célèbres de France - venues participer à une vente aux enchères d’appareils photo jetables qu’elles avaient utilisés pour prendre des clichés de leur vie privée. Une idée originale qui a attiré entre les murs dorés de cette immense salle un public nombreux.

    Cette assemblée spectaculaire était convoquée par l’ONG la plus bruyante de l’Hexagone, Reporters sans frontières, et son secrétaire général, Robert Ménard.

    Sur la liste des participants que celui-ci s’est empressé de publier sur son site web, apparaissaient les noms de célébrités dont la réputation dépasse largement les frontières françaises.

    Il y avait là les actrices Juliette Binoche, Sophie Marceau, Laetitia Casta, les chanteurs Renaud, Maxime Le Forestier, Patrick Bruel et Francis Cabrel, les cinéastes Claude Chabrol et Claude Zidi, le couturier Karl Lagerfeld.

    Le but d’une telle réunion était, évidemment, de récolter de l’argent pour l’œuvre déclarée de Reporters sans frontières : la défense de la liberté de la presse.

    Noble but... auquel personne ne peut refuser de souscrire !

    Au cours des ans, Robert Ménard est ainsi arrivé à s’ériger, non seulement à Paris mais internationalement, en référence universelle.

    Pourtant, lorsqu’il s’agit de Cuba, tout dans son profil fait de lui un agent de la CIA, soutient Jean-Guy Allard, journaliste québécois vivant à La Havane, dans son livre Le Dossier Robert Ménard : Pourquoi Reporters sans Frontière s’acharne sur Cuba“.

    Au cours d’une entrevue récente qu’il lui accordait, l’ex-agent des services de renseignement cubains Nestor Baguer lui contait les détails de sa rencontre du 20 septembre 1998 avec Ménard, qui venait le recruter alors qu’il occupait le poste de Président de l’Association des journalistes « indépendants ». Dans son témoignage, Baguer explique comment le comportement de Ménard est calqué sur celui des agents de services secrets. À Miami, l’associée de Ménard, Nancy Pérez Crespo, a développé depuis le sous-sol de son bungalow un véritable réseau d’agences d’information cubaines soi-disant indépendantes, dont la prétendue indépendance est garantie par les subventions millionnaires de l’United States Agency for International Development (USAID) et de la National Endowment for Democracy (NED), organismes agissant pour le compte de la Central Intelligence Agency (CIA).

    Le réseau de Nancy Crespo est ouvertement lié à un réseau d’individus qui, tous, ont participé activement aux collectes de fonds en faveur du terroriste international Luís Posada Carriles et de ses complices récemment condamnés au Panama. En plus d’avoir aussi été l’animateur de la campagne pour la libération d’Orlando Bosch, le terroriste le plus dangereux du continent, selon le FBI lui-même.

    Ce même réseau fait aussi partie de ceux qui ont combattu avec une haine et un fanatisme proches de l’hystérie le retour du petit Elian à Cuba.

    Ce sont ces mêmes personnes qui ont livré à G. W. Bush la Maison Blanche... en trafiquant les élections en Floride du Sud.

    En quelques chapitres, l’auteur retrace aussi l’histoire des connections suspectes de Ménard avec les grandes fortunes du monde français des médias qui ont fait de lui un intouchable dans toute la presse de France.
    NESTOR BAGUER RACONTE
    « J’ai été le premier représentant de RSF à Cuba »

    « J’ai été le premier représentant de RSF à Cuba », a raconté Nestor Baguer Sanchez Galarraga dans une entrevue exclusive accordée aux auteurs de Le Dossier Robert Ménard : Pourquoi Reporters sans Frontière s’acharne sur Cuba“. Le vétéran reporter a ainsi erxpliqué comment Ménard l’a recruté puis lui a livré un ordinateur portable, selon une procédure identique à celles qu’utilisent universellement tous les « honorables correspondants » de la CIA impliqués dans des opérations de recrutement et d’approvisionnement d’informateurs. Baguer était alors Président de l’Association des Journalistes Indépendants... pour les besoins de la cause puisqu’il s’est révélé être l’agent Octavio des organes cubains de contre-espionnage. Nous reproduisons ici cette entrevue révélatrice.

    Comment avez-vous été en contact avec Ménard ?

    Ils avaient entendu parler de l’Association des Journalistes Indépendants de Cuba. Et j’étais le principal journaliste dissident. Ils ont établi le premier contact par l’intermédiaire de la famille d’une personne qui avait été emprisonnée et qui me connaissait. J’ai dit que j’étais prêt à travailler mais que je voulais connaître les conditions. Ils sont alors venus à Cuba sans s’annoncer.

    Lorsque Ménard est venu à La Havane, le 20 septembre 1998, il vous a rendu visite chez vous ?

    Non, il n’est jamais venu chez moi, nous nous sommes vus ailleurs, chez les gens par lesquels le contact s’était établi entre nous, au coin des rues 21 et G. Ménard est venu là avec son assistant, Régis Borgeat.

    Comment la conversation s’est-elle déroulée ?

    Ils m’ont dit qu’ils voulaient parler avec moi en privé et que nous allions faire un tour. Ils avaient une voiture et nous avons tourné dans le quartier du Vedado.

    Il ne voulait pas que la conversation se déroule chez ces gens ?

    Non. Il voulait sortir pour pouvoir parler en toute tranquillité. Il voulait que nous soyons dans la voiture pour le faire. Il insistait pour que notre conversation se déroule sans témoins.

    Pourquoi ?

    Il semble qu’il n’avait confiance en personne.

    Qui conduisait ?

    Son assistant. Un homme plus jeune que lui. Nous, Ménard et moi, étions assis à l’arrière.

    Ils parlent espagnol ?

    Oui, pas mal.

    Qui parlait avec vous ?

    Plutôt Ménard bien que l’autre soit intervenu de temps en temps.

    Ils ont enregistré la conversation ?

    Pas que je sache.

    Comment était-il habillé ?

    Bien. Élégamment.

    Il vous a expliqué ses objectifs ?

    Il m’a présenté les choses comme une question de défense de la liberté de la presse. Une bataille pour la liberté de la presse “dans le monde entier”. Il m’a dit qu’ils étaient une organisation internationale qui protégeait les journalistes dans le monde entier. Il a ajouté qu’il était parrainé par de nombreuses grandes entreprises françaises qui lui donnaient de l’argent pour qu’il puisse réaliser ce travail. Il m’a dit qu’il y avait des gens en France qui étaient intéressés par ce type de choses.

    On dit que Ménard est autoritaire, qu’il n’aime pas débattre...

    Il est autoritaire, il venait donner des instructions, il ne venait pas écouter. Il venait dire ce qu’il fallait faire.

    À ce moment-là, RSF attaquait déjà Cuba en France ?

    Bien sûr, mais ils voulaient que des choses sortent directement d’ici. Il semble qu’avant, les informations lui provenaient de Miami. Il voulait une source cubaine pour que cela soit plus crédible.

    Il donnait l’impression d’avoir de l’argent ?

    Pour se loger à l’Hôtel Nacional et louer une grosse voiture... Cela coûte une bonne quantité de dollars par jour.

    Combien de temps votre promenade a-t-elle duré ?

    Une heure environ. Ce n’est pas à ce moment-là qu’il m’a remis l’ordinateur, il m’a donné rendez-vous dans un parc. Il a envoyé son assistant, celui-ci m’a remis l’ordinateur.

    Où cela s’est-il passé ?

    Au parc de H et 21. Le parc Victor-Hugo.

    Comment ont-ils procédé ?

    Ils m’ont appelé et m’ont dit d’être à telle heure, à tel endroit.

    Y avait-il quelqu’un quand vous êtes arrivé ?

    Non, il n’y avait personne.

    Qu’avez-vous fait ?

    Je me suis assis sur un banc. L’assistant de Ménard est arrivé, il m’a remis l’ordinateur, un portable et il est parti. C’est tout.

    Cela vous semble-t-il la manière d’agir de services de renseignement ?

    Tout à fait. Cela n’a rien à voir avec le journalisme.

    Est-ce que les rendez-vous de ce type sont courants chez les journalistes cubains ?

    Non. Nous n’avons pas besoin de nous voir dans des parcs.

    Et de s’enfermer dans des voitures pour qu’il n’y ait pas de témoins ?

    Non plus.

    La chose normale aurait été qu’il passe chez vous, croyez-vous ?

    Bien sûr, il avait mon téléphone.

    Il vous a donné l’impression d’avoir l’habitude d’agir de cette manière ?

    Tout à fait.

    Ils n’étaient jamais venus à Cuba ?

    Jamais.

    Que savait-il de Cuba ?

    Rien. Lorsque je l’ai vu, il était ici depuis deux jours. Que pouvait-il bien connaître ? Il parlait par exemple du problème racial. Qu’il y ait des personnes qui sont racistes à Cuba, c’est vrai. Mais il y en a dans le monde entier. Ce qu’il n’y a pas à Cuba, c’est une politique raciste car il y a l’égalité des chances. C’est tout autre chose aux États-Unis.

    Combien de temps est-il resté à La Havane ?

    Je crois qu’il est resté une semaine et, à ma connaissance, il n’a vu personne d’autre.

    Comment êtes-vous resté en contact avec Ménard ?

    Par téléphone, Son assistant m’appelait de France. Je parlais alors plus avec Régis qu’avec Ménard.

    Il dirigeait votre travail ?

    Oui.

    Ils vous demandaient de traiter de questions en particulier ?

    Ils précisaient les sujets qu’ils voulaient voir aborder. Ce sont eux qui indiquaient les thèmes.

    Régis vous appelait toutes les semaines ?

    Presque toutes les semaines. De longs appels car je devais transmettre mes textes. Je lisais et il enregistrait. Ensuite, il me donnait des conseils.

    Des conseils ?

    Régis me reprochait d’être trop tendre avec le régime. Je lui disais que je n’étais pas habitué à employer certains mots. J’ai un certain niveau culturel et il y a des choses que je ne dis pas même à un ennemi. Il me demandait pourquoi je ne traitais pas Fidel Castro d’assassin ; je lui disais que je devais respecter l’autorité si je voulais que l’on me laisse travailler, mais, lui, il insistait pour que je dise que Fidel était un assassin, qu’il était ci, qu’il était ça... Il ne l’a jamais obtenu et les relations se sont tendues.

    Il s’est mis en colère à un moment ou un autre ?

    À la fin, oui, il était en colère contre moi et ils ont nommé un autre représentant. Il disait que je n’étais pas assez agressif. Il me donnait l’exemple d’autres personnes qui envoyaient des informations, qui disaient qu’il y avait des grèves de la faim et ce n’était pas vrai. Une fois où il a été question d’une telle grève, je me suis personnellement rendu sur les lieux dans le quartier de Santo Suarez. Je suis entré à une heure où l’on ne m’attendait pas. Et j’ai trouvé ces gens-là en train de faire chauffer une soupe au poulet. Tout était faux.

    Où les informations que vous envoyiez étaient-elles publiées ?

    Je n’ai jamais su, je n’ai jamais reçu de coupures de presse, rien. La seule chose que j’ai vue, c’est une information publiée dans une petite revue tirée par RSF.

    Est-ce qu’on vous a demandé des informations concernant la défense du pays ?

    Oui. Ils voulaient savoir si je connaissais des dissidents au sein de la police, des forces armées. Cela les intéressait.

    RSF se comportait comme s’il s’agissait d’une agence de presse ?

    Exactement. Comme une agence de presse et non comme l’association qu’ils prétendent être. Ils recueillaient les informations et nous disaient qu’ils les distribuaient tant aux États-Unis qu’en Europe. Ils se comportaient en effet comme une agence de presse, pas du tout comme des défenseurs des journalistes. De plus de très nombreuses “agences cubaines indépendantes” se créaient à ce moment-là, j’en ai connu qui étaient formées du père, de la mère et du fils et ils voulaient tout contrôler.

    Depuis le début, il vous a parlé d’argent ?

    Bien sûr ! Il parlait d’aider. Ils “aidaient” les journalistes qui les aidaient à mener leurs campagnes pour “le bien de la presse libre du monde”. Il ne parlait pas de quantité d’argent.

    Comment cela se passait-il pour l’argent ?

    Il passait par une agence de banque grâce à une carte Transcard. Ils me prévenaient qu’ils avaient fait un transfert et j’allais retirer l’argent avec ma carte. Ils m’envoyaient quelque chose tous les mois, ce qui me revenait et ce que je devais remettre à mes auxiliaires. L’argent destiné à ceux qui envoyaient des informations passait par moi. Ils payaient les travaux qui leur convenaient, sinon, ils ne les acceptaient pas, tout simplement. Plus le mensonge était gros, mieux ils l’acceptaient.

    Quel était le montant des mensualités ?

    150, 200 dollars. Il m’envoyait à moi 100 dollars par mois. À d’autres, non. Certains ne recevaient que 5 dollars par mois.

    C’est bien peu...

    Effectivement. C’était pour lui une affaire juteuse. Une affaire fantastique qui lui rapportait certainement des milliers de dollars. Il disait qu’il allait aider, mais il n’aidait personne. Il exigeait un travail et il le payait. Ce n’est pas de l’aide, c’est une affaire. Avec Ménard, tout est donnant, donnant. Il est arrivé un moment où je me suis senti dégoûté de tant de faux-semblants. J’ai vu aussi comment les “journalistes dissidents” se volaient les uns les autres, comment lorsque l’argent arrivait entre les mains d’un chef, il gardait tout et disparaissait.

    Jusqu’à quel point la Section des Intérêts des États-Unis vous considérait-elle comme un homme de confiance ?

    J’avais un laissez-passer permanent pour entrer à la Section des Intérêts des États-unis, à n’importe quelle heure, n’importe quel jour, en compagnie de deux autres personnes. Comme j’ai fait mes études dans une université étasunienne, ils considéraient qu’il y avait un plus grand terrain d’entente avec moi qu’avec les autres Cubains. J’avais vécu à New York, je connaissais bien les États-unis et j’avais beaucoup d’amis là-bas.

    Vous vous exprimez facilement en anglais ?

    Je le parle comme l’espagnol. Lorsque j’avais des réunions avec eux et qu’il y avait, outre les Cubains, par exemple un membre du Congrès, ils prenaient un traducteur pour les Cubains. À moi, ils me disaient : “Baguer, parlez en anglais, nous traduisons.”

    Quand êtes-vous entré en contact avec la Section des Intérêts ?

    En 1998, j’ai eu des contacts avec l’attaché culturel, Gene Bigler. J’étais allé à la Section des intérêts pour chercher des informations. Il savait que j’avais vécu aux États-Unis et que j’étais journaliste. Il m’a présenté à son chef, Joseph Sullivan.

    Quand votre rôle a été connu, y a-t-il eu des réactions particulières ?

    J’ai reçu une douzaine de menaces de mort.

    Comment ?

    Anonymes, par téléphone.

    D’ici ?

    Non, de l’étranger, de Cubano-américains.

    Comment avez-vous mis un terme à vos relations avec la Section des Intérêts des États-Unis ?

    Le lendemain du jour où mon travail d’agent a été rendu public, j’ai appelé par téléphone Monsieur Cason, le Chef de la Section des Intérêts, pour le saluer. Quand j’ai dit qui j’étais, il a crié : “Je ne veux rien savoir !” Il a raccroché, il semble qu’il n’ait pas apprécié mon appel.

    Quel est votre avis sur Ménard ?

    Pour moi, c’est un délinquant. Vraiment. Il a trompé tout le monde en disant qu’il voulait la liberté de la presse. De quelle liberté peut-il être question s’il te dit ce qu’il veut que tu lui dises ? C’est ce que voulait Reporters sans frontières. Des mensonges. Écrire n’importe quoi même en sachant que c’est impossible à prouver.


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  • Lagression en Ossetie du Sud menee par larmee georgienne, futur membre de lOtan, est sans doute la seule actualite interessante. Dun point de vue strategique, lunique merite des JO a Pekin, pour les gens qui nous font la guerre, cest que les jeux au pretendu "goulag chinois" peuvent servir de "leurres".

    Le tam tam de la haine contre la Chine permet deteindre tout regard porte sur la guerre au Caucase... Car, cest la, en ce moment ou se joue lavenir de lequipe dominante, l`Otan.

    La route du petrole entre Bakou, au bord de la mer Caspienne, et Ceyhan, en Turquie est vitale pour cette derniere.

    Himalove

  • Pourquoi vouloir glorifier le régime chinois ? Pourquoi vouloir cloisonner la liberté ? Pourquoi se voiler les yeux en citant d’autres exemples peu glorieux ? L’impérialisme US autorise-t-il un régime policier en Chine ? La dégérénescence des pays occidentaux donne t’elle un blanc-seing à la Corée du Nord ? Quelle cette « logique » qui justifie la peste pour cacher le choléra ?? C’est incompréhensible ! Ce choix n’en est pas un... Le capitalisme et le néo-stalinisme : je ne veux pas choisir !
    Bien sûr (et cela n’est une surprise pour personne... sauf pour Bilalian and Co, évidemment) que la cérémonie des JO de Pékin était grandiose. Mais là n’est pas le problème.
    L’histoire de la Chine est pleine de grandeur... mais justifier le fascisme d’état du régime chinois c’est non sens.
    Je pense au peuple chinois opprimé par un Big Brother à l’étoile rouge. Ah les symmbôles !! Ce pseudo-communisme à des années lumières de ce vrai idéal !
    Pensons à un monde sans régimes autoritaires (politique ou religieux), sans règne de l’argent...
    Ce fric qui pollue la planète règne aux Etat-Unis comme en Chine.
    L’anticapitalisme ne se divise pas. La planète et les peuples crèvent des dominateurs... qu’ils s’appellent Bush ou Hu Jintao ! Ils sont unis dans leur hégémonie du monde pour la plus grande joie des financiers.
    Refusons de choisir nos oppresseurs !
    Guantanamo vaut bien un laogai...
    (cf. http://www.europe-solidaire.org/spip.php?rubrique127)
    (cf. http://www.pourlecommunisme.com/index_fichiers/Page441.htm)

    Le fascisme brun (nazisme), le fascisme rouge (stalinisme) ou le fascisme vert (islamisme)... ils servent tous fidèlement le capitalisme et sa finance.

  • N’en déplaise à certains, la Chine est un immense camps de travail forcé, dirigé par une caste de tyrans. C’est pourquoi, faire des courbettes à Hu Jintao revient en réalité à se rendre complice des nombreux crimes commis à l’encontre du peuple chinois. Quelle honte pour la France !

    • N’en déplaise à certains

      je ne crois pas que tu trouveras sur ce site qqun qui nie ce fait ...

    • Citation de : John M. Hoberman : l’Universalisme olympique et la question de l’apartheid Cette interprétation des Jeux de Berlin cache mal le fait que la combinaison puissante du sport de Coubertin — la compétition internationale, le rituel païen et le culte du corps — avait longtemps fait appel aux mâles allemands enclins au sport pour qui le nationalisme völkisch [populaire] et la perspective militaire de l’aile droite étaient tout à fait compatibles avec le service dévoué au mouvement olympique et au régime nazi. La carrière olympique de Carl Diem, qui s’étira sur un demi-siècle, des Jeux de Stockholm en 1912 jusqu’à sa mort en 1962, est un cas d’espèce. Les prises de position de Diem comme humaniste allemand et internationaliste olympique étaient en parfait accord avec un profond et ardent désir de l’imperium allemand promis par Hitler, comprenant un mouvement olympique administré par les nazis (41). Disciple dévoué de Coubertin, Diem a servi le régime nazi du début à la fin du Troisième Reich. L’ami de Diem, Walter von Reichenau, avait voyagé avec lui aux États-Unis en 1913 pour étudier le sport américain. Comme l’un des généraux les plus puissant d’Hitler, et célèbre pour ses prouesses sportives, von Reichenau devint membre du CIO en 1938. Comme général et commandant en chef de la Sixième Armée allemande « pendant la campagne russe de 1941, il devait donner un ordre de mission d’une triste notoriété trouvant des excuses pour le prodigieux massacre de Juifs que les SS effectuèrent à Kiev (42) ». Il est tout à fait possible que sa mort en 1942 épargna au CIO la honte de voir l’un de ses membres mis en jugement à Nuremberg. Karl Ritter von Halt, membre du CIO de 1929 à 1964, fut le dernier « Reichssportführer » d’Hitler et membre des SA (43). Lorsque les Jeux olympiques d’hiver se tinrent à Oslo en 1952, les Norvégiens ne voulurent même pas le laisser entrer dans le pays.
      Les amateurs éclairés peuvent refaire le parcours de la flamme sur cette version du jeu Monopoly publiée en Allemagne en 1936.

      Ces antécédents montrent le contexte historique plus vaste dans lequel le mouvement olympique demeura une expression de cette « idée de l’Europe » qui, de 1940 à 1945, pris la forme d’un « Nouvel Ordre » nazi en Europe. Comme le faisaient de semblables serviteurs de l’empire nazi pour la littérature ou la musique, Carl Diem travailla à amener « la réorientation du sport européen (44) » à l’intérieur du nouvel imperium. Après 1945, il poursuivit tout simplement sa mission à l’intérieur du contexte plus vaste d’un mouvement olympique alors au-delà du contrôle d’Hitler.

      En dépit des recherches pionnières (45), largement inconnues en dehors de l’Allemagne, de l’historien ouest-allemand Hans-Joachim Teichler, l’axe franco-allemand qui contrôlait le mouvement olympique durant la plus grande partie des années 1930 reste peu compris. Coubertin lui-même était au centre de cette relation, courtisé et trompé par les opérateurs allemands, y compris Carl Diem, déjà sincèrement attiré par sa propre idée de la nouvelle Allemagne et le spectacle de l’Olympiade de Berlin. Ce fut le ministère des Affaires étrangères de Hitler qui proposa Coubertin pour le Prix Nobel de la paix, le gouvernement d’Hitler qui lui donna 10 000 reichsmarks, et Hitler lui-même qui reçut une lettre de remerciements de Coubertin (46).

      Mais l’Olympiade de Berlin doit seulement être entendue comme l’épisode le plus dramatique à l’intérieur d’un système politique plus vaste poursuivi pendant les années trente par des agents nazis comme Otto Abetz, plus tard ambassadeur d’Allemagne en France occupée, en association avec des fascistes français et d’autres éléments d’extrême droite qui attendaient avec impatience un Nouvel Ordre en Europe. Pour ce réseau franco-allemand, l’Olympiade de Berlin était à la fois l’accomplissement politique et esthétique d’une Internationale fasciste naissante et la meilleure façon de se faire une place parmi les célébrités en Europe. Au moment de sa mort en 1937, Coubertin avait atteint le statut d’icône pour le Comité France-Allemagne, un groupe précurseur représenté par Abetz (47). Un an plus tard, le Comité et ses homologues allemands inaugurèrent un buste de Coubertin à un « congrés culturel » tenu à Baden-Baden (48). Cette cérémonie couronna une décennie d’efforts de la part d’Otto Abetz et d’autres pour servir leur propre forme de « réconciliation franco-allemande » dans l’intérêt de la politique étrangère allemande. Cette campagne « fraternelle » parrainait les fêtes bilatérales d’étudiants et les réunions d’anciens combattants (49). L’attachement au sport et « le culte du muscle (50) » devinrent les caractéristiques définissant ce mouvement et le fascisme français lui-même. Qui plus est, ce modèle sportif avait attiré une caste internationale d’adhérents vers le mouvement olympique dès le tournant du siècle. Bien qu’il eut l’intuition du potentiel charismatique de la haute performance sportive, Coubertin ne pouvait pas prévoir les conséquences de cet auto-recrutement, y compris la cooptation du mouvement olympique par les symphatisants nazis tel Carl Diem, sa propre approbation publique (et rendue publique) des « Jeux olympiques nazis », et le recrutement d’un américain germanophile nommé Avery Brundage — ami de Carl Diem et de Karl Ritter von Halt — dans l’appareil de propagande nazi (51).

      L’Olympiade de Berlin démontra que quatre décennies de recrutement dans le mouvement olympique avaient préservé la pensée eurocentrique au sujet de la race à l’intérieur du CIO. À cet égard, la dimension multiraciale des Jeux de Berlin, avec les victoires de Jesse Owens en vedette, fut et demeure profondément trompeuse. Aucune évaluation du mouvement olympique durant les années trente ne peut oublier l’accueil enthousiaste accordé à l’olympisme par des internationalistes proches des nazis comme Carl Diem, Otto Abetz et Avery Brundage, qui tous étaient en bons termes avec le mouvement nazi. De plus, toute évaluation des politiques raciales du mouvement olympique après la Seconde Guerre mondiale doit tenir compte de la préhistoire des vingt années d’Avery Brundage à la présidence du CIO (1952-1972) et de la réapparition de son ami Carl Diem comme gardien de la flamme olympique à l’Académie olympique en Grèce. Les fonctions de direction de telles personnes à l’intérieur du mouvement olympique après 1945 démontrent que les groupes d’affinités des membres qui planifièrent et soutinrent l’Olympiade de Berlin restèrent intacts — et furent acceptés par d’autres membres olympiques — pendant de longues années après l’événement. Le seul fait que les associations nazies ne furent pas disqualifiées après 1945 à l’intérieur du cercle fermé du CIO en dit long sur les opinions raciales tacites des personnes chargées de l’administration de ce mouvement multiracial. Et ce furent les attitudes raciales essentiellement colonialistes de ces groupes d’affinités qui préservèrent l’adhésion sud-africaine au mouvement olympique jusqu’en 1970.

  • Au nom de quoi avoir choisi Pékin en 2008 ?

    Faut-il être d’accord avec Sarko et ses vassaux ?

    Attali (« gauche » caviar) :

    “(...) Aujourd’hui, la Chine est évidemment dans une dynamique toute autre. Certes, elle n’est pas encore une démocratie au sens nous l’entendons. Certes, la peine de mort y existe, on y arrête des journalistes, on y emprisonne des opposants politiques, on y contrôle internet. Certes, Pékin s’oppose à la remise en cause de l’intégrité territoriale du pays. Mais aucun discours n’annonce le désir de d’éliminer physiquement un peuple ou de massacrer tous les opposants politiques. Tout au contraire, la Chine évolue chaque jour d’avantage, en particulier au niveau local, vers une plus grande liberté : l’économie de marché a besoin de liberté de penser, de créer, de voyager, de quitter le pays. (...)”

    (http://blogs.lexpress.fr/attali/2008/07/berlin-pekin.html)

    Vous avez sûrement aimé les certes ! C’est beau, c’est du grand art ! Vive l’économie de marché !!

    Sarko (droite extrême) :

    “La première raison de ma présence ici, c’est de soutenir l’équipe de France”
    “(...)occasion d’accompagner la Chine vers l’ouverture, vers la tolérance, vers le progrès, vers le respect des valeurs qui sont les nôtres, nous en France”

    >>> http://rleb07.free.fr/opinions/coubertin.html

    Qui peut encore croire cet hypocrite ??
    Vendeur de centrales nucléaires... l’argent n’a pas d’odeur...
    Amis des milliardaires (Bolloré, Bouygues...), des tyrans (Khadafi, Poutine...), des capitalistes (Bush and Co...), des clowns opportunistes (Kouchner, Besson...)... la liste est longue ! (j’allais oublier Benito Berlusconi !)

    DROITE et « GAUCHE » LIBERALE dans le même panier de crabe !

    Ces JO sont un formidable rouleau compresseur pour la propagande du régime militaro-policiers de la Chine... un tapis de fric pour les multinationales capitalistes.

    Un état qui fait d’aussi grandioses et belles pour les JO ne peut pas être si mauvais... c’est là qu’on veut en venir ??!!

    On peut trouver encore pire pour les JO... Pyongyang ?? Téhéran ?? Harare... pourquoi pas ??? Si coca-cola y trouve son compte avec la bénédiction du Sarko de service. Robert Mugabe pourrait peut-être se laisser attendrir par le discours de Sarko (voir plus haut) !!

    Quelle bassesse !!

    Les Sarko, Bush, Poutine sont les laquais du capitalisme qu’il soit libéral ou autocratique.

    Quant à l’esprit du sport et de l’olympisme, je vous invite à lire « Pierre de Coubertin : Le fasciste du sport, ses pensées, son oeuvre ». Édifiant !!!

    http://rleb07.free.fr/opinions/coubertin.html