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Sauver l’Humanité et sa planète par une remise en question TOTALE. Politique Economique et Individuelle

Publie le vendredi 7 novembre 2008 par Open-Publishing
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En 2030, deux planètes seront nécessaires pour l’humanité

Au rythme de sa consommation actuelle, l’humanité aura besoin de deux planètes au début de la décennie 2030 pour répondre à ses besoins, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF). La France, quant à elle, excède de 62% sa capacité par personne.

La pression de l’humanité sur la planète a plus que doublé au cours des 45 dernières années, selon le rapport Planète vivante 2008 du WWF. En cause : la croissance démographique et l’augmentation de la consommation individuelle. Désormais, l’empreinte écologique de l’humanité excède de 30% les capacités de la planète à se régénérer.

Il faudra donc deux planètes au début de la décennie 2030 pour répondre aux besoins de l’humanité si la consommation se poursuit au ryhtme actuel. Cette surexploitation épuise les écosystèmes et les déchets s’accumulent dans l’air, la terre et l’eau. La déforestation, la pénurie d’eau, le déclin de la biodiversité et le dérèglement climatique, provoqué par les émissions de gaz à effet de serre, "mettent de plus en plus en péril le bien-être et le développement de toutes les nations", explique le WWF.

L’empreinte écologique de la France excéde en 2005 de 62% sa capacité par personne, souligne le WWF. Elle a augmenté de 85% entre 1961 et 2005 pour atteindre 4,9 hectares globaux (terre et mer) par personne, alors que la biocapacité du pays est évaluée à 3 ha. Selon le WWF, cette hausse brutale pour la France s’explique surtout par "l’empreinte carbone", c’est-à-dire la surface de planète nécessaire pour absorber les émissions de CO2 produites et par la surface occupée par le bâtiment et les infrastructures. Cette tendance à la hausse est observée de la même façon dans la plupart des pays de l’OCDE. A l’inverse, l’Allemagne qui présente encore une empreinte relativement élevée (deux fois supérieure à sa biocapacité), réussit cependant à la faire diminuer de façon régulière depuis les années 1980.

L’"Indice planète vivante", un outil mis au point afin de mesurer l’évolution de la biodiversité mondiale et portant sur 1.686 espèces de vertébrés dans toutes les régions du monde, a diminué de près de 30% au cours des 35 dernières années, précise par ailleurs le rapport. Au vu du déclin de cet indice, "il semble de plus en plus improbable d’atteindre l’objectif pourtant modeste visé par la Convention de Rio sur la diversité biologique de réduire l’érosion de la biodiversité mondiale d’ici 2010", déduit le WWF.

Une troisième mesure, "l’empreinte d’eau", qui évalue la pression sur les ressources en eau à l’échelon national, régional ou mondial, montre qu’une cinquantaine de pays sont actuellement confrontés à un stress hydrique modéré ou grave, selon le WWF. Le nombre de personnes souffrant de pénuries d’eau toute l’année ou de manière saisonnière devrait augmenter en raison du changement climatique, ajoute l’organisation.

Source : Europe1.fr

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