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Fête de l’Humanité 2004. Ils font la Fête Philippe Villechalane, président de l’APEIS

Publie le vendredi 25 juin 2004 par Open-Publishing

Président de l’Association pour l’emploi, l’information et la solidarité des chômeurs et travailleurs précaires (APEIS) depuis 1999, Philippe Villechalane est de toutes les luttes aux côtés des privés d’emploi et des " sans ". Il a foulé le sol de sa première Fête de l’Humanité il y a maintenant trente ans. Fidèle à ce grand rendez-vous festif et citoyen, il y revient chaque année, animant avec ses camarades le stand de l’association.

" Plus jamais seul ! " : depuis onze ans, cette main a été tendue par l’APEIS à des dizaines de milliers de chômeurs isolés. Briser la solitude, reprendre confiance, s’informer, s’entraider et agir, voilà ce que propose cette association à tous les précaires et privés d’emploi.

Cette année, les militants de l’APEIS prévoient de faire de la Fête de l’Humanité un moment de mobilisation et de sensibilisation, après une année marquée par la lutte des " recalculés " pour faire respecter leurs droits à l’indemnisation. Alors que le MEDEF fait appel partout des décisions de justice rendues en faveur des chômeurs, le stand de l’association accueillera un débat sur le thème " Chômage : quelle résistance pour quelle existence ? ".

L’APEIS lancera également une grande souscription pour couvrir les frais des actions en justice. " La Fête de l’Humanité est l’endroit idéal pour faire la fête, au sens entier du terme, tout en faisant de la politique ; c’est ce qui fait son originalité ", affirme Philippe Villechalane. Incontestablement, la fête est aussi un rendez-vous au service des luttes. Chaque année, en déployant devant leur stand une banderole " Point de rencontre des chômeurs ", les militants de l’APEIS prennent contact avec des privés d’emploi, pour certains venus de province.

Ces rencontres aboutissent parfois à la création de comités locaux dans des villes où l’association n’est pas implantée. La fête est aussi un moment privilégié de diffusion du journal de l’association, Existence, un rendez-vous important pour le faire connaître. " La fête nous apporte beaucoup, mais nous l’enrichissons également ", poursuit Philippe Villechalane. " L’an dernier, plus d’une centaine de personnes ont participé au débat que nous avions organisé. " Côté convivialité, le stand de l’APEIS, très fréquenté, n’est pas en reste. Déjà cinq concerts sont programmés pour associer le plaisir à la lutte.

R. M.

http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-06-23/2004-06-23-395999