Accueil > Manifestations de soutien à Gaza en Europe et au Proche-Orient (Reportage (...)
Manifestations de soutien à Gaza en Europe et au Proche-Orient (Reportage manif Paris : 75 photos Bellaciao)
Publie le lundi 12 janvier 2009 par Open-Publishing2 commentaires
de aloufok
Manifestations de soutien à Gaza en Europe et au
Proche-Orient
Plusieurs villes d’Europe et du
Proche-Orient ont été samedi le théâtre de manifestations de protestation contre
l’intervention militaire israélienne à Gaza, et certaines ont été ponctuées
d’accrochages avec les forces de l’ordre.
Dans le centre de Londres, des
policiers britanniques en tenues anti-émeutes se sont déployés face à quelque
20.000 manifestants qui brandissaient des banderoles et des drapeaux
palestiniens devant l’ambassade d’Israël.
A Oslo, la police a fait usage de gaz lacrymogènes contre
des militants descendus dans les rues de la capitale norvégienne.
A Paris, environ 30.000 personnes selon la police, 100.000
selon les organisateurs, ont défilé entre la République et la Nation en signe de
soutien aux Palestiniens. Des manifestations étaient organisées dans 80 villes
françaises. Elles se sont déroulées pour la plupart dans le calme, mais quelques
incidents suivis d’interpellations ont eu lieu à Paris et à Nice.
"Nous sommes là pour exiger l’arrêt de cette guerre
inacceptable, il y a plus de 800 victimes dont de nombreux enfants, des civils",
a déclaré à Reuters la dirigeante communiste Marie-George Buffet, qui
participait à la manifestation parisienne.
En Allemagne, plus de 40.000 personnes ont manifesté
contre l’offensive israélienne dans différentes villes.
En Irlande, des manifestants se sont rassemblés devant
l’ambassade d’Israël à Dublin avec un faux cercueil couvert de photos d’enfants
palestiniens blessés ou morts.
"Les images obsédantes de foyers détruits, de familles
terrifiées et livrées au désespoir au milieu des décombres, d’enterrements sans
fin, a justement indigné les gens à travers le monde", a déclaré Gerry Adams,
président du parti nationaliste Sein Fein.
"Il est temps que tout cela prenne fin : le massacre des
habitants de Gaza doit cesser", a dit Adams lors d’un rassemblement à
Dublin.
Dans le sud du Liban, des milliers de chiites libanais
rassemblés pour la fête de l’Achoura dans la ville de Nabatiyeh ont aussi
protesté contre les opérations de l’armée israélienne à Gaza. Ils portaient des
drapeaux palestiniens et du Hezbollah.
"Nous disons aux habitants de Gaza, aux personnes âgées de
Gaza et aux héros de la résistance : Vous n’êtes pas seuls, nous sommes avec
vous (...). La victoire est à vous, si Dieu le veut", a lancé à la foule un
responsable du Hezbollah, Mohammed Raad.
A Athènes, des centaines de policiers anti-émeutes munis
de boucliers en plastique ont surveillé quelque 2.000 manifestants qui
convergeaient vers l’ambassade israélienne, de crainte d’une répétition des
violentes manifestations de rue qui ont secoué la capitale grecque en
décembre.
Au Danemark, la police a arrêté 75 personnes au cours
d’une manifestation pro-palestinienne à Copenhague, où des militants ont brisé
des vitres, lancé des oeufs sur des bus et attaqué un restaurant
McDonalds.
Des rassemblements ont eu lieu dans plusieurs villes
d’Italie, où certains manifestants ont scandé "Palestine libre, Gaza vaincra"
tandis que d’autres brûlaient un drapeau israélien. En Pologne, des
manifestations sont restées pacifiques pour l’essentiel.
Un message en faveur de l’arrêt du conflit est aussi venu
d’Afrique de l’Ouest, où des prêtres vaudous du Bénin ont sacrifié un coq et
versé son sang sur le sol samedi en offrant à cette fin prières et sacrifices
aux divinités et aux ancêtres.
"Toutes les guerres, que nous déplorons, ont en majorité
pour origine des incompréhensions religieuses", a déclaré le grand prêtre Dah
Aligbonon dans la ville historique d’Abomey, à 145 km au nord de Cotonou, en
prônant le dialogue interreligieux.
"S’il n’y a pas de tolérance, la haine religieuse
engendrera ce qui se passe aujourd’hui en Palestine où des dizaines d’enfants et
d’innocents paient pour l’intolérance de leurs parents."
Israël menace d’intensifier son offensive à Gaza,
plus de 850 morts
Israël a menacé samedi d’intensifier
son offensive dans la bande de Gaza, entrée dans sa troisième semaine, qui a
fait plus de 850 morts, au moment où la diplomatie s’activait au Caire en vue
d’un cessez-le-feu.
L’armée israélienne "n’a atteint
aucun de ses objectifs" militaires à Gaza depuis le début de son offensive
contre le Hamas le 27 décembre, a estimé samedi dans un discours télévisé le
chef du mouvement islamiste palestinien, Khaled Mechaal, qui vit en exil à
Damas.
L’armée israélienne a commis un "Holocauste" dans la bande
de Gaza depuis le début de son offensive militaire contre le Hamas, a-t-il
encore déclaré.
Israël, qui a décidé de ne pas tenir compte d’une
résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat,
a continué de pilonner la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste
Hamas.
Cette offensive a provoqué une vague d’indignation dans
les capitales européennes, où des dizaines de milliers de personnes ont
manifesté aux cris de "halte au massacre", "liberté à la Palestine" ou encore
"Israël assassin".
Dans l’après-midi, l’aviation a largué des milliers de
tracts sur Gaza-ville avertissant la population d’une prochaine "intensification
des opérations".
L’armée "va bientôt intensifier ses opérations contre les
tunnels, les dépôts d’armes, et les terroristes dans toute la bande de Gaza", a
affirmé l’armée dans les tracts en arabe.
Malgré la pression militaire, les groupes palestiniens
sont parvenus à tirer une dizaine de roquettes faisant quatre blessés, défiant
l’armée qui s’est fixé comme objectif de faire cesser ces tirs.
Dans la plus grave attaque samedi, huit membres d’une même
famille, dont un enfant de 12 ans, ont été tués dans des bombardements à
Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, selon une source médicale
palestinienne et une victime. L’armée israélienne a démenti avoir tiré dans ce
secteur.
Au total, 28 personnes ont trouvé la mort, notamment dans
le nord où les combats les plus violents opposent les troupes israéliennes aux
combattants du Hamas, a affirmé le chef des services d’urgence palestiniens
Mouawiya Hassanein. Un responsable militaire du Hamas, chargé des tirs de
roquettes, a notamment été tué à Gaza.
L’offensive israélienne a coûté la vie à 854 Palestiniens,
dont 270 enfants et 98 femmes et des dizaines d’autres civils, et fait plus de
3.490 blessés depuis son lancement, selon le dernier bilan fourni par Mouawiya
Hassanein.
Trois civils et 10 soldats israéliens ont été tués depuis
le début de l’opération "Plomb durci", selon l’armée israélienne.
Sur le front humanitaire, l’Agence de l’ONU d’aide aux
réfugiés palestiniens (Unrwa) a annoncé une imminente reprise de la distribution
d’aide humanitaire, partiellement suspendue jeudi.
L’agence a assuré avoir reçu, de la part d’Israël, "des
assurances crédibles que la sécurité des personnels de l’ONU" serait "pleinement
respectée".
"Alors que les opérations militaires entrent dans leur
troisième semaine, la situation des civils devient de plus en plus précaire", a
réaffirmé le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué publié à
Genève.
Un million de personnes vivent sans électricité, 750.000
sont sans eau et les hôpitaux fonctionnent grâce à des générateurs de secours
qui risquent de s’arrêter en cas de manque d’essence, selon l’ONU.
La décision de poursuivre la guerre a été prise vendredi
par le cabinet de sécurité. Le Premier ministre Ehud Olmert a jugé la résolution
de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat "inapplicable" en raison de la
poursuite des tirs de roquettes.
Pendant ce temps, la diplomatie poursuivait ses efforts
pour mettre fin à la guerre, en particulier au Caire où une délégation du Hamas
devait faire part aux autorités égyptiennes de ses "remarques" sur une
initiative de sortie de crise du président Hosni Moubarak.
M. Moubarak a proposé un plan prévoyant notamment "un
cessez-le-feu immédiat pour une période limitée", permettant l’établissement de
couloirs humanitaires et laissant le temps à l’Egypte d’oeuvrer pour un
cessez-le-feu "global et définitif".
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui n’exerce aucun
contrôle dans la bande de Gaza d’où il a été délogé par le Hamas en juin 2007,
se trouvait également en Egypte samedi.
Lors d’une conférence de presse, il a estimé que
l’initiative égyptienne constituait "un mécanisme" permettant l’application de
la résolution, soulignant que quiconque la rejetait serait "responsable (...) de
l’effusion de sang".
Il a exhorté le Hamas à accepter "sans hésitation" le plan
égyptien et a également appelé au déploiement d’une force internationale dans la
bande de Gaza, chargée de protéger les civils.
"Nous refusons toute présence de forces ou d’observateurs
internationaux dans la bande de Gaza, et nous rejetons tous les arrangements de
sécurité qui portent atteinte à la résistance et à son droit légitime de lutter
contre l’occupation", ont affirmé peu après des groupes palestiniens, dont le
Hamas, depuis Damas.
Le Caire s’oppose à une présence internationale sur son
territoire mais l’Egypte, l’Autorité palestinienne et Israël s’accordent sur la
nécessité du déploiement d’observateurs européens côté palestinien de la
frontière entre Gaza et l’Egypte pour permettre l’ouverture du terminal de Rafah
et empêcher la contrebande.
Un émissaire israélien Amos Gilad doit retourner au Caire
"lundi ou mardi" pour discuter du plan égyptien, selon les médias
israéliens.
Gaza : l’offensive israélienne a tué la dernière
chance de négociations, selon Khaled Mechaal
Un haut dirigeant du Hamas, Khaled
Mechaal, a estimé samedi que le conflit dans la Bande de Gaza avait tué la
dernière chance de négociations avec Israël.
Le leader du Mouvement de la
résistance islamique installé à Damas s’en est violemment pris à Israël lors
d’une intervention sur la chaîne Al-Jazira, qualifiant l’offensive israélienne
sur la Bande de Gaza d’"holocauste".
Il a tenu ces propos alors que des représentants du Hamas
se trouvent au Caire pour discuter d’une proposition égyptienne de cessez-le-feu
pour mettre fin aux attaques israéliennes contre le mouvement
islamiste.
Khaled Mechaal a également demandé la cessation des
attaques de Tsahal, le retrait des forces israéliennes de la Bande de Gaza et la
levée du blocus imposé au territoire palestinien.
Israël met en garde les Gazaouis contre une
"escalade" de la guerre
Au quinzième jour de leur offensive
sur la Bande de Gaza, les forces israéliennes ont largué samedi des tracts
mettant en garde la population de l’étroit territoire côtier contre une
"escalade" de l’opération militaire.
Au cours de l’incident le plus
meurtrier de la journée, neuf personnes, dont deux femmes et deux enfants, ont
été tuées dans l’explosion d’un obus de char israélien dans le jardin d’une
maison à Jebaliya (nord), selon des sources médicales palestiniennes. Tsahal a
contesté ces informations, démentant toute attaque dans le secteur
samedi.
En déplacement au Caire, le président de l’Autorité
palestinienne Mahmoud Abbas a exhorté Israël et le Hamas -qui contrôle la Bande
de Gaza depuis juin 2007- à accepter la proposition de cessez-le-feu
franco-égyptienne.
Après un entretien avec le président égyptien Hosni
Moubarak, il a souligné qu’il n’y avait pas de temps à perdre. "Toute partie qui
ne l’acceptera pas en portera malheureusement la responsabilité et si Israël ne
veut pas l’accepter, il endossera la responsabilité de perpétuer" un torrent de
"sang", a estimé Mahmoud Abbas.
Des représentants du Hamas de la Bande de Gaza et de la
Syrie, étaient aussi présents au Caire pour des entretiens séparés au sujet
d’une trêve avec des responsables égyptiens, qui avaient reçu la visite
d’émissaires israéliens durant la semaine.
Parallèlement, plusieurs factions palestiniennes
installées en Syrie, dont le Hamas, ont rejeté le principe d’un déploiement
d’observateurs internationaux dans la Bande de Gaza. Dans un communiqué commun
diffusé à l’issue d’une rencontre à Damas, ces groupes se sont opposés à toute
mesure de sécurité qui empiéterait sur leur droit de résister à l’occupation
israélienne.
Depuis son lancement le 27 décembre, l’opération
israélienne "Plomb durci" a coûté la vie à plus de 800 palestiniens, dont
environ la moitié étaient des civils, selon des sources médicales
palestiniennes. Treize Israéliens ont par ailleurs été tués : neuf soldats dans
la Bande de Gaza, et quatre, dont un militaire, dans des tirs de roquettes sur
le territoire israélien.
Le texte des tracts largués samedi par l’aviation
israélienne précise en arabe qu’Israël s’apprête à lancer une "nouvelle phase
dans la guerre contre la terreur" et envisage une "escalade" dans ses
interventions. Les tracts exhortent les Gazaouis à ne pas aider le Mouvement de
la résistance islamique.
Leur largage semble en partie relever d’une tactique
psychologique. Après le coup d’envoi de la phase terrestre de l’opération sur
Gaza le 3 janvier, des responsables des services israéliens de défense ont
déclaré qu’une troisième phase était en préparation. Cette phase, qui n’aurait
pas encore reçu le feu vert du gouvernement, verrait les troupes s’enfoncer un
peu plus profondément dans la Bande de Gaza. D’après ces responsables qui ont
requis l’anonymat, une quatrième phase serait marquée par une réoccupation
totale de la Bande de Gaza et un renversement du Hamas.
Samedi, l’armée israélienne a fait état de la mort de plus
de 15 militants palestiniens dans des combats au cours de la nuit, précisant que
ses appareils avaient attaqué plus de 40 cibles, dont une dizaine de sites de
tirs de roquettes, des entrepôts d’armes et des tunnels servant à la
contrebande.
D’après des responsables des services de sécurité
palestiniens, certains des plus violents combats étaient signalés samedi sur la
route stratégique côtière au nord de la ville de Gaza, où vivent 400.000
Palestiniens. Les forces de Tsahal ont progressé jusqu’à environ 1,6km de la
ville avant d’opérer un léger retrait.
Cinq soldats israéliens ont été légèrement blessés samedi
dans les affrontements, tandis qu’au moins 15 roquettes ont été tirées sur
Israël, selon l’armée. Une roquette a touché un immeuble d’habitation à Ashkelon
(sud), blessant trois personnes dont une grièvement.
Selon les Nations unies, deux tiers des 1,4 million
d’habitants de la Bande de Gaza seraient sans électricité et la moitié
n’auraient pas d’eau courante.
Samedi, Tsahal a annoncé une nouvelle pause de trois
heures dans ses opérations pour permettre aux Gazaouis de s’approvisionner. Des
équipes médicales l’ont mise à profit pour secourir des victimes et des
organisations humanitaires se sont attachées à distribuer des denrées
alimentaires, mais beaucoup jugent ce délai insuffisant pour faire leur travail.
Et pour la deuxième journée consécutive, des combats ont été rapportés pendant
la pause.
Gaza : Martine Aubry (PS) appelle à un
"cesser-le-feu immédiat"
La première secrétaire du Parti
socialiste Martine Aubry a appelé samedi à "un cesser-le-feu immédiat" alors que
l’offensive israélienne qui a fait plus de 800 morts à Gaza est entrée samedi
dans sa troisième semaine.
"Nous en appelons à un cessez-le-feu
et immédiat, nous en appelons aussi à la force internationale pour qu’elle
s’interpose et qu’elle apporte enfin une réponse politique", a déclaré Martine
Aubry lors de ses voeux à la presse à la communauté urbaine de
Lille.
"Nous devons ici dire au gouvernement d’Israël qu’il est
scandaleux de ne pas suivre les résolutions de l’Onu, qu’il est scandaleux
d’affamer Gaza comme il le fait aujourd’hui et que son attitude ne peut être
acceptée par aucun démocrate porteur de paix dans le monde", a-t-elle
ajouté.
Selon Mme Aubry, "Quand on a, depuis des années, pressé un
peuple qui aujourd’hui n’a plus rien pour vivre, qui ne peut plus sortir de chez
lui, qui ne travaille plus, il ne faut pas s’étonner que ce peuple devienne
enragé".
"Il faut que la communauté internationale, les
Nations-Unies imposent un Etat palestinien comme ils ont imposé un Etat
israélien et impose la sécurité et la paix à Israël", a-t-elle encore
souligné.
Faisant allusion aux tensions qui ont marqué les
manifestations contre l’intervention israélienne, Martine Aubry a souligné que
"rien ne serait pire que ceux qui veulent la paix portent des slogans de
haine".
Manifestations en France pour dénoncer le
"massacre" des Palestiniens de Gaza
Des dizaines de milliers de
personnes, de 30.000 à 100.000 pour le seul cortège parisien, ont défilé samedi
dans les grandes villes françaises pour dire "halte au massacre" des
Palestiniens de Gaza alors que l’offensive de l’armée israélienne entre dans sa
troisième semaine.
Les manifestations ont réuni à Paris
de 30.000, selon la police, à 100.000 personnes, selon les organisateurs, de 8 à
20.000 à Lyon, de 5 à 20.000 à Marseille, environ 10.000 à Lille, de 6 à 7.000 à
Nantes, de 2.500 à 6.000 à Nice, de 1.800 à 8.000 à Bordeaux, de 1.600 à 4.000 à
Toulouse, 3.500 à Grenoble, entre 2.500 et 3.000 à Mulhouse, 2.800 à
Clermont-Ferrand.
D’autres manifestations ont eu lieu à Strasbourg, Colmar,
Besançon, Lorient, Saint-Brieuc, Caen, La Roche-sur-Yon, Laval, Albi, Auch,
Agen, Angoulème, Pau, Roanne, Le Creusot ou encore Evry, partout à l’appel d’un
Collectif national pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et
Israéliens, qui regroupe associations, syndicats et partis de
gauche.
Peu d’incidents ont été dénombrés : les vitrines d’un
McDonald de Nice ont été brisées. A Paris, des bouteilles ont été lancées contre
les forces de l’ordre présentes en masse (3.800 selon la Préfecture de police)
pour éviter les débordements constatés le 3 janvier à la fin d’une précédente
manifestation.
Partout, les mêmes mots d’ordre : "Halte au massacre",
"Israël assassin", "Nous sommes tous des Palestiniens".
Beaucoup de keffieh, de drapeaux palestiniens ou d’images
d’enfants de Gaza étaient portés par les manifestants venus, à l’instar de Mina,
28 ans, venue à Paris exprimer "sa colère et son ras-le-bol contre un
génocide".
A Toulouse, des poupons tachés de sang étaient brandis à
bout de bras pour symboliser les enfants tués à Gaza, 235 sur les plus de 800
morts depuis le début de l’offensive israélienne.
A Hérouville-Saint-Clair, dans la banlieue de Caen, une
vingtaine de photos de bombardements et d’enfants palestiniens blessés ont été
exposées afin de dénoncer la "chape de plomb" qui entoure la situation à Gaza,
selon Hassan Safoui, président de l’association islamique et culturelle du
Calvados.
De nombreuses personnalités de gauche figuraient dans le
cortège parisien, au côté de la déléguée de Palestine en France Hind Koury, qui
a dénoncé "un massacre de plus" et exigé "que l’Onu impose des sanctions au
gouvernement d’Israël".
Il s’agit de "montrer du doigt l’hypocrisie de la
communauté internationale qui vote des tonnes de résolutions qu’elle n’applique
jamais" et d’affirmer aussi que "la position de la population française ne peut
pas se résumer à celle de Nicolas Sarkozy", a déclaré le porte-parole de la LCR
Olivier Besancenot.
"Il faut que l’agression contre le peuple palestinien
cesse, je pense que le gouvernement d’Israël commet une immense faute contre
l’image d’Israël et les droits humains. Toutes les bornes ont été franchies", a
fait valoir Jean-Luc Mélenchon, dirigeant du Parti de gauche.
"L’urgence" selon la numéro un communiste Marie-George
Buffet est que "l’Union européenne saisisse l’assemblée générale de l’Onu pour
mettre en place une force de protection internationale pour que cesse la guerre
et que reprenne un processus de dialogue politique".
Mouloud Aounit, du MRAP, a lui aussi dénoncé
"l’inefficacité et la lâcheté de la communauté internationale, incapable de
faire arrêter le massacre".
http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=5310
Cliquez sur une photo pour l’agrandir.
Messages
1. Manifestations de soutien à Gaza en Europe et au Proche-Orient (Reportage manif Paris : 75 photos Bellaciao), 12 janvier 2009, 02:06, par rachid
c’est mon sentiment , mais je sent qu’une personne sincère sur ces photos c’est Arlette , bizarre ,comme ressentiment .
2. Manifestations de soutien à Gaza en Europe et au Proche-Orient (Reportage manif Paris : 75 photos Bellaciao), 13 janvier 2009, 09:16, par fcourvoisier
Aounit(toujours LE chouchou) est-il une référence pour la PAIX ?(j’ai DU quitter une manif à Paris où il a fait appeler à la "destruction d’Israël" ...et ai bien failli prendre ds coups !!
Monsieur Ralite,merci !(dignité et courage)
"La Paix Maintenant"...parlez-en,le quelques courageux (ses) qui restent risquent gros !