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IL ETAIT UN PETIT NAVIRE !

Publie le jeudi 29 janvier 2009 par Open-Publishing

Selon l’Agence de Presse Australienne Australian News Agency, le sauvetage de YANN ELIES, plaisancier ( voir la définition du mot plaisance ) a coûté 490 000 euros.La frégate HMAS ARUNTA a parcouru 1860 miles pour être sur zone. Le navire australien a dû aussi fournir du fuel à un autre concurrent : Mike Golding afin qu’il puisse regagner la terre ferme avec son voilier démâté.

Alors qu’une sortie d’une heure de l’ARUNTA est estimée à 30 000 euros,
l’opération a fait grincer bien des dents…C’est le moins que l’on puisse dire…

Le sponsor ( GENERALI ) se refuse à payer la facture. Un comble pour un assureur !

Le groupe n’acceptant que de régler les frais du docteur civil embarqué sur le navire australien.

Le monocoque était assuré en perte totale pour un montant de : 400 000 euros.

Le sponsor doit assumer le coût de sa récupération ( estimé à 120 000 euros ) Une petite goutte d’eau bien peu salée pour le mécène en comparaison de son budget global pour le Vendée Globe :

1.5 millions d’euros par an ,sur 4 ans ! Ça c’est du lourd !

En mer, en montagne ou sous terre, la gratuité des secours est en effet régulièrement REMISE EN CAUSE, puisque le coût des sauvetages repose le plus souvent sur LA COLLECTIVITE LOCALE QUI LES ASSUME.

Que pensent les marins pêcheurs, les assos de vieux gréements vivotant de quelques dons modestes, les bénévoles de la SNSM devant tant de gâchis et d’ignominie ?

JANVIER 2009 : Après les bons voeux standardisés en causerie durable des maires,les impôts locaux, la taxe foncière augmentent ainsi que la redevance télé prochainement.Mais pas les salaires ni les retraites.

Les municipalités, les conseils généraux de Bretagne prévoient toujours plus de routes, de zones commerciales se chevauchant les unes les autres et dévorant les terres agricoles.Sans parler des ports de plaisance, ni des infrastructures annexes ( parkings à bateaux, élévateurs, pontons ) ni de la dévastation et surexploitation du milieu marin par la pêche plaisance.

Veulent-ils vraiment une révolte violente de tous les contribuables ?
23 janvier 2009 : AUTRE SUPERBE EXPLOIT MARC GUILLEMOT poursuivi par des pêcheurs brésiliens rendus fous de colère, en accrochant leurs lignes avec son bateau et traînant une trentaine de flotteurs pris dans la
quille et le safran.

N’est-elle pas belle la vie de sponsor et de plaisancier !?

Sans compter toutes les autres casses de bateaux et le préjudice occasionné au « peuple des cétacés » comme à chaque course autour du globe.

PETIT NAVIRE
citoyen du raisonnement durable