Accueil > Jimmy Gladiator : PROFITONS-EN VITE
Comment appelle-t-on un système politique dont les responsables "légitimes" (i.e. reconnus par la loi) ont toute latitude pour se comporter à leur guise pendant le temps que dure leur "mandat" ? En gros : je fais ce que je veux et nul n’a rien à y redire puisque je suis élu.
Cela s’appelle la démocratie.
"Démo-" parce qu’une fois tous les 5 ans, la population est appelée aux urnes pour que soit décidé statistiquement qui seront les chefs absolus dans l’intervalle.
Protestations, manifestations, pétitions ? Aucune légitimité.
Grèves, occupations ? Aucune légitimité.
Il est temps de réécrire l’Histoire : en 1871, la légitimité démocratique est à Versailles, elle s’incarne en Adolphe Thiers.
La Commune de Paris n’est pas démocratique. Aujourd’hui, on dirait : terrorisme.
Comme on dit "terrorisme" à propos des réfugiés italiens en France, dont les extraditions vont s’accélérer une fois le "cas" Battisti réglé.
La prison pour délit d’opinion ou pour écrits séditieux n’est pas encore rétablie, mais pour combien de temps ?
Un coup d’essai récent, passé inaperçu : "Quatre jeunes hommes, âgés de 19 à 25 ans, ont comparu le 10 mai devant le tribunal correctionnel de Valenciennes pour avoir composé des chansons de rap (...) ils avaient été placés en détention provisoire en attente de leur procès pour « outrage à agents de la force publique en réunion » (...)" (La Liberté de l’Est, cité par "Que fait la police ?")
Alors, avant systématisation et inscription dans une future loi "sécuritaire", de gauche ou de droite, dépêchons-nous d’en profiter !
Ainsi, nous apprenons dans Le Monde que "le ministre [garde des Sceaux] prévient de surcroît que l’utilisation d’Internet pour appeler au fauchage des champs d’OGM est également répréhensible : « Plusieurs messages diffusés sur des sites Internet peuvent constituer des infractions aux articles 23 et 24 alinéa premier de la loi du 29 juillet 1881 qui répriment respectivement les faits de provocation suivie d’effet à la commission d’un crime ou d’un délit »."
FAUCHONS, FAUCHONS !
QU’UN PLANT IMPUR
DEGAGE DE NOS SILLONS !
Jimmy Gladiator