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La France coloniale au service du grand patronat guadeloupéen a une longue tradition de tueries

Publie le dimanche 15 février 2009 par Open-Publishing
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La France coloniale au service du grand patronat guadeloupéen a une longue tradition de tueries

 1910 : Les grèves de février et mars 1910
 1925 : 3 & 4 février 1925 : La grève à l’usine Duval, Petit-canal
 1930 : Février 1930 : Tueries de Bonne-Mère et des Abymes
 1952 : Guadeloupe - 14 Février 1952 : la grève des ouvriers noyée dans le sang

 1967 : Émeutes des 25, 26 et 27 mai 1967 en Guadeloupe

 1996 : Conflit CHEFFRE : la fusillade du samedi 21 septembre 1996


Et demain ????

extrait d’une dépêche AFP 15/2 "L’Etat a choisi de tuer les guadeloupéens"

Le porte-parole du LKP, Elie Domota, initiateur de la grève générale qui paralyse la Guadeloupe depuis 25 jours, a affirmé que "l’Etat français a choisi" en réponse à la crise "de tuer les guadeloupéens".

"Aujourd’hui, vu le nombre de gendarmes qui sont arrivés en Guadeloupe armés jusqu’aux dents, l’Etat français a choisi sa voie naturelle : celle de tuer les guadeloupéens comme d’habitude", a déclaré à l’AFP M. Domota lors d’une manifestation dans le calme de plusieurs milliers de personnes au Moule, commune qui fut le lieu d’une répression sanglante d’ouvriers et de paysans de l’industrie sucrière il y a 57 ans jour pour jour.

"C’est en réponse à la déclaration de M. Jégo qui appelle à la répression contre les manifestants en Guadeloupe", a-t-il également dit.
Selon M. Domota, "cette réponse n’est pas trop forte".
"A chaque fois qu’il y a eu des manifestations en Guadeloupe pour réclamer des augmentations de salaires, la réponse de l’Etat a été la répression, notamment en mai 1967 à Point-à-Pitre où il y a plus de 100 morts, des ouvriers du bâtiment massacrés par les gendarmes", a-t-il ajouté.

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Lire aussi, de Marina Grégroire Des hommes en tenue de combat… (daté du 14 février, journée du 13)

extrait

(...)
Je quitte mon bureau à 13 heures. Sur la route, je reste accrochée à la radio, rebondissement le journaliste informe que la voie rapide est bloquée par les gendarmes suite à une altercation dans une station service...Trop tard pour changer de route, je me retrouve bloquée.
Sur le bord de la nationale, des escadrons de gendarmerie en "tenue de combat" casque et bouclier...pour quoi ? Contre qui ? Le leader du LKP indiquait que la seule réponse "immédiate" du gouvernement a été la répression, l’envoi de forces armées. Cette réponse est assez crispante car depuis le début, la contestation a toujours été pacifique. Ce déploiement de militaires me donne l’impression d’être dans un pays en état de siège.
En face des hommes "en tenue", des grévistes qui occupent une station-service réquisitionnée par la préfecture. Aucune animosité, la plupart dégustent leur gamelle à l’heure du déjeuner. ils observent sans ciller. A mesure que mon véhicule progresse, j’observe (un peu inquiète) les militaires stationnés sur la voie...je reçois au passage quelques sourires (séducteurs)... Je veux bien croire que leur présence est simplement dissuasive et que rien n’arrivera.

On observe simplement que les tensions sont présentes, il suffirait d’une étincelle pour que tout s’embrase...
(...)

des craintes également partagées par Max Evariste ( FO-Guadeloupe), lors de la manifestation d’hier au Moule ( reportage vu sur bfm-tv, qui fait état de 50.000 manifestants)

"On ne veut pas céder aux voeux de Monsieur Sarkozy de nous faire tuer"

Ne laissons pas faire ! Solidarité avec les camarades antillais en lutte !

Patrice

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