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REUNI0N DU G7, RIEN DE NEUF ?

Publie le dimanche 15 février 2009 par Open-Publishing

Principal problème actuel est la restructuration des banques (Strauss-Kahn)

ROME, 14 fév 2009

Le principal problème actuel est la restructuration des banques, a estimé le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn en marge du G7, ajoutant que la création d’une structure de défaisance pour les délivrer de leurs actifs dépréciés était "la solution la plus simple".

"Le problème à traiter, c’est vraiment le problème (...) de la restructuration du secteur bancaire", a expliqué M. Strauss-Kahn à des journalistes.

Interrogé sur la création d’une structure de défaisance ("bad bank") pour cantonner les actifs toxiques des banques, M. Strauss-Kahn a déclaré : "je pense que c’est plutôt la solution la plus simple parmi les différentes solutions techniques".

"Il faut arriver à expliquer qu’il est nécessaire de remettre sur pied un secteur financier qui fonctionne, certainement pas pour sauver les actionnaires (...), mais parce que l’économie moderne a besoin d’un secteur financier qui fonctionne", a-t-il ajouté.

"Cela ne redémarre pas tant qu’on a pas nettoyé les bilans bancaires", a-t-il poursuivi.

"Les banques qui ne sont pas viables, il faut réussir à les faire reprendre par les autres, voire les fermer", a-t-il encore dit.

http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=212508&PHPSESSID=91d84031a8d2203a33b9220a154000d7

Trichet n’exclut pas des actions "non traditionnelles" de la BCE

ROME, 14 fév 2009

Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a répété samedi qu’il n’excluait pas face à la crise des actions "non traditionnelles" de la BCE en matière de politique monétaire.

"Je n’exclus pas des actions non traditionnelles additionnelles" de la BCE an matière de politique monétaire, a déclaré M. Trichet au cours d’une conférence de presse, après la réunion des grands argentiers du G7.

M. Trichet avait déjà indiqué fin janvier qu’il n’excluait pas de telles mesures, alors qu’il avait été interrogé sur un recours éventuel en zone euro à une augmentation forcée de la masse monétaire (quantitative easing).

Les banques centrales achètent alors des bons du Trésor ou des actifs de banques commerciales, et injectent en échange massivement des liquidités pour tenter de détendre le marché monétaire. En clair, elles font "marcher la planche à billets."

Ce type de politique "non conventionnelle", par rapport aux outils classiques que sont les baisses de taux ou les opération de prêts aux banques commerciales, a été expérimenté au Japon au début des années 2000 puis mis en oeuvre plus récemment par la Réserve fédérale américaine.

http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/News/index.php?newsID=212511&PHPSESSID=91d84031a8d2203a33b9220a154000d7

L’actualité de la crise : Ouf, une bonne chose de faite, par François Leclerc

Publié par Paul Jorion dans Economie, Monde financier

OUF, UNE BONNE CHOSE DE FAITE

Je ne sais pas bien par quel bout prendre ce G7 de Rome qui vient de se terminer aujourd’hui. Peut-être par la stupéfiante déclaration de quelqu’un qui n’y assistait pas, Nicolas Sarkozy : « moi je n’ai pas à me plaindre d’avoir à gérer la crise du siècle et d’avoir à trouver des solutions. » a-t-il déclaré de Val d’Isère, où il assistait aux Mondiaux 2009 de ski alpin, pour y trouver certainement de l’inspiration. Ou bien par celle de Jean-Claude Trichet, président de la BCE, qui à propos de Timothy Geithner, secrétaire au Trésor US, a expliqué aux journalistes « Tim est très connaisseur, il sait de quoi il parle », sans bien entendu dire de quoi ils avaient parlé. Ou bien encore celle de Christine Lagarde, ministre de l’économie et des finances française, qui a qualifié le dîner qui réunissait vendredi soir les participants du G 7 de « très sympathique et chaleureux ». Pour un peu, le communiqué final du G 7 se limitait au menu des agapes et chacun repartait ensuite chez soi vaquer à ses petites affaires.....

http://www.pauljorion.com/blog/?p=1943

LE PRINCIPAL EST DE CACHER SOUS LA TABLE LE CADEAU DES “ACTIFS POURRIS” SURREVALLUES :

Citigroup et AIG essaient-ils d’arnaquer le Trésor US ?

par Eric J. Fry

Vendredi 13 Février 2009

** Au cours des derniers mois, les sordides histoires de cupidité et de fraude à Wall Street se sont succédé comme les intrigues d’un film à suspense. Mais les histoires les plus récentes sont si incroyablement épouvantables qu’elles ressemblent à quelque chose de bien plus macabre, comme l’intrigue d’un documentaire sur Jeffrey Dahmer ou John Wayne Gacy.

 Chaque nouvelle est plus sinistre et troublante que la précédente. Tandis que le nombre de victimes augmente, et que Lower Manhattan devient une vaste scène de crime, votre chroniqueur a de plus en plus peur de feuilleter son Wall Street Journal la nuit, même avec les portes fermées à double tour et la lumière allumée. Les nouvelles sont trop effrayantes. Plus effrayantes encore que le fait que les prédateurs financiers continuent à rôder en toute liberté parmi nous et à occuper des postes de pouvoir.

- En fin de semaine dernière, par exemple, nous avons appris que AIG, Citigroup et plusieurs autres institutions financières en difficulté, avaient arnaqué le gouvernement de plusieurs milliards de dollars, alors que le gouvernement tentait de les sauver....

http://www.la-chronique-agora.com/articles/20090213-1573.html