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G20 Londres : l’Empire tue

Publie le vendredi 3 avril 2009 par Open-Publishing

Hier, un manifestant est mort aux alentours de la Bank of Englang. Immédiatement, la police et les médias mainstream ont affirmé qu’il s’agirait d’un "malaise cardiaque", d’une "mort naturelle"... et ont traîté ce drame comme un détail. "Un mort en marge d’une manifestation contre le G20" n’hésite pas à titrer le web du quotidien Le monde...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/02/le-g20-entache-par-mort-d-un-manifestant_1175555_3214.html

S’il est vrai qu’il ne s’agit pas de la première victime des grands rassemblements des saigneurs de la planète, la banalisation d’un décès lors d’une manifestation en dit long sur la culture impériale.

Revenons brièvement sur ce qui s’est passé hier dans le quartier de la Banque d’Angleterre. La police a adopté la tactique du “kettling” à savoir de l’encerclement et de l’isolement d’une foule par des cordons policiers. Ainsi des miliers de personnes ont été contraintes de rester sur cette place pendant des heures. La tension et les heurts avec les cordons de police ont été nombreux. S’il n’est pas encore démontré que le manifestant décédé n’ait subi aucune violence, il est encore moins démontré que la stratégie de la police n’a pas un lien direct ou indirect avec cette mort.

En réponse à cette tragédie, les manifestants ont décidé de se rassembler aujourd’hui à 13h aux approches de la Bank of England. Ils demandent une enquête indépendante afin de déterminer les circonstances de la mort du manifestant et dénoncent les multiples violences et répressions policières lors de ce sommet du G20.

Dès le début de la matinée, le climat répressif s’est à nouveau exprimé dans les rues de Londres (charges de manifestants, arrestations) tout comme à Strasbourg où 25000 gardes impériaux ont pris possession d’une région transfrontalière. Après avoir assuré le sursis du capitalisme à Londres et vénéré la sainte croissance, les puissants du monde se déplacent en cette fin de semaine à Strasbourg pour fêter les 6O ans de massacre de l’Otan [1] et décider des prochains.

Mais à Strasbourg, comme ailleurs, les gouverneurs impériaux ne pourront éviter la contestation. Nous ne paierons ni leurs crises, ni leurs guerres, ni même leurs Rolex !

ludo, HNS-info

Hier, un manifestant est mort aux alentours de la Bank of Englang. Immédiatement, la police et les médias mainstream ont affirmé qu’il s’agirait d’un "malaise cardiaque", d’une "mort naturelle"... et ont traîté ce drame comme un détail. "Un mort en marge d’une manifestation contre le G20" n’hésite pas à titrer le web du quotidien Le monde...

http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/02/le-g20-entache-par-mort-d-un-manifestant_1175555_3214.html

S’il est vrai qu’il ne s’agit pas de la première victime des grands rassemblements des saigneurs de la planète, la banalisation d’un décès lors d’une manifestation en dit long sur la culture impériale.

Revenons brièvement sur ce qui s’est passé hier dans le quartier de la Banque d’Angleterre. La police a adopté la tactique du “kettling” à savoir de l’encerclement et de l’isolement d’une foule par des cordons policiers. Ainsi des miliers de personnes ont été contraintes de rester sur cette place pendant des heures. La tension et les heurts avec les cordons de police ont été nombreux. S’il n’est pas encore démontré que le manifestant décédé n’ait subi aucune violence, il est encore moins démontré que la stratégie de la police n’a pas un lien direct ou indirect avec cette mort.

En réponse à cette tragédie, les manifestants ont décidé de se rassembler aujourd’hui à 13h aux approches de la Bank of England. Ils demandent une enquête indépendante afin de déterminer les circonstances de la mort du manifestant et dénoncent les multiples violences et répressions policières lors de ce sommet du G20.

Dès le début de la matinée, le climat répressif s’est à nouveau exprimé dans les rues de Londres (charges de manifestants, arrestations) tout comme à Strasbourg où 25000 gardes impériaux ont pris possession d’une région transfrontalière. Après avoir assuré le sursis du capitalisme à Londres et vénéré la sainte croissance, les puissants du monde se déplacent en cette fin de semaine à Strasbourg pour fêter les 6O ans de massacre de l’Otan [1] et décider des prochains.

Mais à Strasbourg, comme ailleurs, les gouverneurs impériaux ne pourront éviter la contestation. Nous ne paierons ni leurs crises, ni leurs guerres, ni même leurs Rolex !

HNS-info