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Présence d’hormones dans des eaux en bouteilles plastique

Publie le mercredi 22 avril 2009 par Open-Publishing
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Présence d’hormones dans des eaux minérales en bouteilles plastique

Une étude réalisée en Allemagne sur les eaux minérales en bouteilles de plastique fait apparaître la présence d’hormones ...

Cette étude, publiée en mars par la revue en ligne "Environmental Science and Pollution Research", a été révélée mardi par le Figaro. Martin Wagner et Jörg Oehlmann, du département d’écotoxicologie aquatique de l’université Goethe de Francfort, ont analysé des bouteilles de marques différentes dont quatre étaient commercialisées aussi bien en verre qu’en plastique, ainsi que des briques en carton recouvertes d’un film plastique interne. Une expérience menée sur l’eau au moyen de levures modifiées fait apparaître dans 60% des cas une activité estrogénique "significativement plus élevée".

Une autre impliquant des petits escargots d’eau douce montre un nombre d’embryons "plus que deux fois doublé" après 56 jours dans les bouteilles en plastique. L’essentiel de cette présence hormonale venait selon les chercheurs du conditionnement, la même eau dans un contenant en plastique (ou en brique de carton) contenant plus d’estrogènes que celle en bouteille de verre (ou en plastique réutilisable, comme c’est possible en Allemagne).

"La consommation de l’eau minérale en bouteilles peut contribuer à l’exposition globale à des perturbateurs endocriniens", concluent les chercheurs, notant que l’étude "n’avait pas pour objet d’évaluer si la consommation d’aliments enveloppés dans du plastique implique des risques" pour la santé.

nB : il faut savoir qu’en Allemagne on boit peu d’eau du robinet !
voilà pourquoi ils sont plus attentifs !!!!

http://tageblatt.editpress.lu/

Messages

  • La méthode employée ainsi que les résultats ont été contestés par l’Institut Fédéral allemand d’évaluation des risques.

    Le Professeur Jean-François Narbonne, expert à l’AFSSA, arrive aux mêmes conclusions : « Il est impossible d’avoir des teneurs de 75 ng EEQ/L dans l’eau minérale en dehors d’une forte contamination externe. Le test utilisé est totalement inadéquat pour mesurer les contaminations en perturbateurs endocriniens dans les eaux potables et donne des chiffres en totale contradiction avec les données de la littérature portant à la fois sur des bioéssais à gène reporter ainsi que sur les analyses chimiques. »

    Les emballages en PET sont utilisés depuis longtemps par l’industrie alimentaire après avoir été validés et approuvés par toutes les agences de sécurité sanitaire des aliments. Les études menées au niveau international ont toutes confirmé que le PET ne pose aucun problème pour la santé publique.