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Refusons la criminalisation du mouvement social, refusons la division et les provocations (videos + photos)

Publie le mercredi 29 avril 2009 par Open-Publishing
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SIGNEZ ET FAITES SIGNER L’APPEL UNITAIRE DE SOUTIEN AUX 49 INCULPES DE LA NATION

CONTRE LA CRIMINALISATION DU MOUVEMENT SOCIAL

Signez l’appel unitaire de soutien ici


Lors du débat organisé par l’association Désirs d’Avenir ce soir dans la Mairie du 4ème arrondissement de Paris sur le sujet de la Fraternité, nous, membres du comité de soutien, de Bellaciao, du PCF, de la CGT, entre autres, avons interpellé Ségolène Royal, Christiane Taubira, Régis Debray, ainsi que l’assistance, venue nombreuse, sur la question de la criminalisation du mouvement social, et notamment sur les 49 inculpés de la place de la Nation le 19 mars dernier.

C’était bien pour nous une question actuelle et vivante de fraternité et de solidarité.

Nous leur avons exposé le sens de notre combat et leur avons demandé leur solidarité active, car la fraternité ne peut pas être seulement un sujet de réflexion mais doit être aussi solidarité en actes.

Nous avons remis l’appel unitaire à Ségolène Royal, qui nous a écoutés et qui a pris connaissance de l’appel.

Nous espérons, sans aucun esprit partisan ou de chapelle, que les participants vont comprendre ces combats, faire profiter le mouvement social de leur popularité et de leur médiatisation, pour nous soutenir, se saisir de cette question brûlante, qui nous concerne toutes et tous, de Paris à Saint Nazaire en passant par Strasbourg, Nouméa et Pointe-à-Pitre.

Nous avons aussi évoqué Julien Coupat, toujours détenu depuis le 11 novembre 2009 - 6 mois maintenant.

Non, ce n’est pas aux manifestants, aux militants de gauche, de juger a priori les personnes interpellées, sur la foi de ce que daigne nous transmettre le pouvoir en place et les médias complices, ce n’est pas à nous de faire le tri entre un supposé bon grain et une prétendue mauvaise ivraie.

On veut nous rendre policier les uns des autres, c’est parfois tentant, mais il y a assez de policiers comme cela dans ce pays !

Souvent, les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, les personnes ne sont pas ce qu’on pense qu’elles sont a priori : les résistants de 39-45 étaient des terroristes aux yeux du pouvoir en place, mais pour nous , ce seront toujours les combattants de la liberté !

Le terme de "casseurs" pour désigner ces 49 interpelés est un terme absurde, que nous récusons absolument, qui ne recouvre aucune réalité juridique, et qui est fait pour effrayer les citoyens et décrédibiliser les manifestations et les luttes.

Jeunes, moins jeunes, étudiants, salariés, chômeurs, enseignants, syndiqués ou pas, encartés ou pas, dans les manifestations, dans les usines, dans les universités, nous devons êtres unis et solidaires, sans condition et sans a priori, face au gouvernement et à la répression.

La justice, que nous espérons encore assez indépendante pour faire preuve d’objectivité et d’impartialité, tranchera, mais en attendant, ce que nous demandons, c’est l’application stricte de la présomption d’innocence et la solidarité de nos semblables pour tous les interpelés.

La justice, le respect des droits fondamentaux acquis depuis 1789, 1936, 1945, 1968... c’est valable pour tous, Y COMPRIS les militants DE GAUCHE ET D’EXTRÊME GAUCHE, qu’ils soient socialistes, communistes, anarchistes, écologistes ...que l’on partage les mêmes opinions ou pas.

La fraternité dont il était question ce soir dans cette conférence intéressante n’a de sens que si nous savons apporter notre soutien à celles et ceux que nous pensons être différents de nous.

Seuls et isolés, nous ne pourrons rien, unis , nous pouvons tout.

La solidarité ne se mégote pas , la fraternité ne se divise pas !

Nous comptons sur votre solidarité active, à toutes et à tous.

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