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Hôpital de Nancy = Otan Strasbourg ? L’hosto public !

Publie le mercredi 13 mai 2009 par Open-Publishing

Des nouvelles de Nancy
Hôpital de Nancy = Otan Strasbourg ?

Bachelot :
Pas de suppressiosn de postes
Nancy : 600 suppressions de poste
La langue de bois continue !

nouveel obs :
Des centaines de manifestants et de policiers pour Sarkozy à Nancy
Entre 700 et un millier de personnes ont défilé dans les rues de Nancy, où le chef de l’Etat tient une réunion sur la réforme hospitalière, protégé par un important dispositif policier. Alors que le président Nicolas Sarkozy, tenait mardi 12 mai une réunion à Nancy sur la réforme hospitalière, entre 700 manifestants et un millier défilaient à 11h dans les rues de la ville. Répondant à l’appel de la CGT, les manifestants devaient rejoindre un autre cortège de personnels soignants venus de l’hôpital.
Beaucoup d’entre eux dénonçaient l’important dispositif policier mis ne place pour protéger la venue du chef de l’Etat, le jugeant "honteux, aberrant, inadmissible". "C’est comme pour l’Otan à Strasbourg", a lancé une photographe, notant que deux lieux avaient été entièrement bloqués, l’hôpital au centre-ville, entouré d’une zone sécurisée de 300 à 400 mètres, et le gymnase où se terminera la visite présidentielle avec une conférence de presse.

"Stratégie médiatique"
"Tout ça pour un seul homme, je ne sais pas de quoi il a peur", a de son côté, affirmé Pascal Debay, responsable fédéral et départemental CGT Santé fédéral, en Meurthe-et-Moselle.
Dans le cortège étaient hissés de nombreux drapeaux Sud solidaire, Sud PTT, NPA, Unef, ainsi que des drapeaux appelant à la démission de Nicolas Sarkozy, des pancartes hostiles à la loi LRU sur les universités et des banderoles "Casse-toi pov’con". Selon le responsable syndical Pascal Debay, les mesures d’assouplissement de la réforme hospitalière annoncées la vielle font partie d’une "stratégie médiatique". Même avec les aménagements proposés, "la loi continue de favoriser le secteur privé et l’inégalité d’accès aux soins", a-t-il jugé.
La ministre de la Santé, "Mme Bachelot ment quand elle dit qu’il n’y a pas de suppression de poste ni de licenciements : à Nancy, 660 postes vont être supprimés en 2009-10" et il y a 160 suppressions de postes à l’hôpital de Longwy, a-t-il expliqué en évoquant la situation de la Lorraine, "région pilote pour la réforme Bachelot".