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LO et NPA droit dans le mur

Publie le mercredi 10 juin 2009 par Open-Publishing
12 commentaires

Je viens de parcourir les deux site de ces deux parti et malgré une lecture attentive je n’y trouve pas une seule fois l’ombre d’un doute, d’une erreur sur la manière dont ils ont mené la campagne électorale et la faiblesse voire la nullité de leurs résultats.A les lire ou les entendre c’est la faute aux abstentions !

Un peu court cette conclusion qui permet de faire l’impasse notamment sur l’absence d’unité de la gauche anti capitaliste (y compris avec le Parti de Gauche).Un peu court cette conclusion qui masque en réalité le peu d’implantation de ces organisations et des slogans qui font constamment référence aux luttes comme si la plupart de celles ci avaient un contenu de classe.Jusqu’à preuve du contraire il me parait imprudent de confondre cela avec la combativité qui souvent n’est que le produit de fermetures de boites et donc de licenciements massifs.

Pardon j’allais oublier les grandes messes qui ont eu lieux à l’appel des huit centrales syndicales qui ont débouché sur de moins en moins de grévistes et des cortèges de plus en plus tristes.Une petite avant les vacances ( pour certains) et à l’automne prochain.Et pendant ce temps là Sarko va continuer cogner à tour de bras sans en prendre (politiquement).

Alors pas étonnant que beaucoup soient restés chez eux pour les élections et pour les prochaines actions.

j’ai moi même longtemps hésité à aller voter pour y mettre le bulletin du NPA au lieu du blanc qui représentait le néant des mes illusions perdus de mettre à bas cette société que je vomis un peu plus chaque jours qui passent.J’ai donc voté bêtement utile(comme sur les affiches du NPA)et me retrouve encore plus inutile qu’avant.

Elections piège à con disions nous à une certaine époque ,les 60 % d’abstentions nous en ressortent pas si con que cela.
Nota : et si dans l’abstention il y avait aussi des électeurs qui n’ont pas du tout apprécier la division dont les trois portent l’entière responsabilité.

Amicalement
christian.R

Messages

  • Nota : et si dans l’abstention il y avait aussi des électeurs qui n’ont pas du tout apprécier la division dont les trois portent l’entière responsabilité

    + 1 !

    ce fut mon cas...

  • Si le NPA avait dit qu’il était CONTRE l’Europe, au lieu de dire, comme Sarko dans son clip électoral officiel, qu’il était POUR une autre Europe, cela se serait passé autrement et bien des gens qui se sont abstenus auraient été voter pour le NPA !

    • mais vu que le parlement ne peut rien faire,on se demande a quoi cela sert,election piege a cons

    • les abstentionnistes !

      et ils disent que cela n’est rien ne veut rien dire n’existe pas

      s’il est une chose que cela prouve c’est bien que dans ce concept de démo"cratie

      c’est bel et bien la Cratie , le Pouvoir qui les intéresse

      le Démo , le peuple , ils s’en foutent comme de l"an quarante

      je les nie

      et à la force de leurs gens d’armes

      s’opposera tj la puissance des gens d"@mes

      avec leurs mots

      leurs verbes

      leurs volontés

      leurs vies

      leurs morts

      j’en suis

      et je fume le scrutin de liste jusqu"au mégot de mon dégout

      clin d"oeil pour ceuzécelles qui se reconnaitront

      fraternellement

      salut

      olé

      bd

    • écidément Christian je n’arrive pas à suivre ton raisonnement. Comment, en étant radicalement internationaliste comme le NPA, être contre l’Europe à part de suivre le raisonnement réactionnaire des plus réactionnaires souverainnistes.

      Le NPA est pour l’amitié et la collaboration des peuples en Europe comme dans le monde, nous somment et avons toujours été contre l’Europe des bourgeois capitalistes.

      L’unité que nous avons proposé au front de gauche sur un contenu politique anti capitaliste, et dans la durée a été refusé par le PC qui ne voulait pas et ne pouvait pas s’engager ayant déjà entamé des négociations avec le PS pour les élections suivantes. Les évènement ont pleinement confirmés nos craintes puisque le PC est déjà engagé dés le premier tour avec le PS dans les municipales de Perpignan et que l’élu du front de gauche en ile de France a déclaré publiquement, qu’il ferait la campagne des régionales, dés le premier tour avec le PS

      L’épisode Européenne est, fort heureusement, derrière nous, mais pour le front de gauche c’est maintenant que les vrais problèmes vont commencés.

      Quand à nous NPA, nous somment particulièrement tranquille, nous avons privilégié les luttes au élection et nous avons été compris par les travailleurs (nos électeurs naturels) qui se sont massivement abstenus et qui se retrouverons avec nous dans les luttes et c’est la que les choses sérieuses vont se passer.

      Raymond

    • je ne comprends pas ce que tu ne comprends pas dans ma tentative de raisonnement
      christian

    • Se réclamer de l’abstention quand on a présenté une liste....

      Voilà qui me laisse rêveur.

    • Le NPA estime, à tort ou à raison, que l’Europe est actuellement une bonne échelle pour un certain nombre de choses, pour régler un certain nombre de problèmes, en particulier pour faire face aux multinationales européennes, pour faire pression sur l’Isarël, pour gérer l’énergie ou les transports (services publics à l’échelle européenne) etc. etc. Bref, contre l’UE et ses traités, mais pour une autre construction européennes au profit des travailleurs.

      Chico

  • Un peu court cette conclusion qui permet de faire l’impasse notamment sur l’absence d’unité de la gauche anti capitaliste (y compris avec le Parti de Gauche).

    Quand on gratte un peu on connait l’origine du refus d’alliance avec le NPA du Front de Gauche :

    Quand on fait l’effort d’aller voir les positions des uns et des autres en allant à toutes les sources on connait le scénario. Tout est public , du moins l’a été à l’époque sur les sites NPA et PdG (pas le PCf qui n’a cessé de trafiquer les positions des uns et des autres).

    Ce qui fait que maintenant les dirigeants du Front de gauche ne se cachent plus de vouloir aller vers les alliances avec la bourgeoisie. Les poussées explosives dans le FdG s’accentuent par rapport à toutes les questions laissées de côté : Soumission au PS ou indépendance ? prolongement du Front de gauche ou abandon ? quelles relations avec les batailles sociales ?

    Dans ses rangs certains y ont été dans l’espérance d’une dynamique allant au delà et permettant une rupture avec le PS . Au delà d’une réaction infantile sur la trahison du NPA qui ne les a pas empêcher de "trahir", le vide politique stratégique et tactique sur les propositions de lutte et d’organisation du mouvement ouvrier au sens large est criant (il existe en partie dans le NPA et LO on le verra).

    Il faut choisir sur une critique sinon elle devient peu crédible :

    - Soit on reproche la participation du NPA aux élections et sa non-bataille pour l’abstention,

    - Soit on lui reproche de ne pas s’être allié sur les postions du Front de Gauche, c’est à dire d’une alliance en faveur de l’alliance avec la bourgeoisie (PS, Modem, Verts, etc, tous partis qui soutiennent globalement et publiquement la société capitaliste au travers des votes au parlement européen en faveur de l’UE ultra-libérale).

    Les critiques doivent être sérieuses, là c’est un peu difficile de suivre...

    Les voix LO et NPA ont fait légèrement plus que celles du Front de Gauche (de 8000 voix) ; de peu et ridicule,mais symbolique et montrant la réalité des choses, malgré les mayonnaises ici ou là.

    Pour les questions des scores des deux partis (LO et NPA), chacun ayant ses traits spécifiques, l’échec provisoire des luttes sociales de résistance qui fondent et déterminent leurs politiques , même électorales, ont forcement impacté ce qui aurait pu être des scores plus importants.

    Notons quand même que ce qui est critiqué du NPA est souvent de n’avoir pas fait ce que des sondages lui avaient promis à un moment. Mais il n’y a pas lieu de ne pas constater que ce parti a bien progressé avec un sigle a-symptomatique et inconnu , une série évidente de grandes agressions, un coupage radio juste après son congrès au moment où la rage ouvrière a monté . Il a progressé sur un terrain relativisant brutalement la personnalité de besancenot (les têtes de liste apparues sont de qualité ).

    Mais pour comprendre mieux les choses, il y a la situation sociale (y compris en relation au sentiment d’agression ressenti de la part de l’Union Européenne) qui a expliqué fondamentalement un recul momentané des forces révolutionnaires (et une poussée de son électorat potentiel vers l’abstention) , comme d’ailleurs la totalité des forces se réclamant , à tort ou à raison, de la gauche. Le Front de Gauche y compris et parmi les perdants (non par rapport aux sondages mais par rapport aux forces sensées le soutenir).

    Sur le fond, c’est l’épuisement de la première vague de riposte aux agressions capitalistes des travailleurs au printemps qui ont permit un brusque recul provisoire politique par rapport aux espérances et non par rapport à la réalité des choses) touchant d’abord les forces révolutionnaires, et favorisant ceux qui se sont construits sur la base du reflux (la solution à vos problèmes c’est de voter pour nous....), comme le Front de Gauche.

    Ce reflux des luttes de résistance qui se sont trouvées d’un coup completement isolées (des dizaines voir des centaines d’entreprises, souvent PME, menant des luttes desespérées) des grandes masses de travailleurs qui avaient commencé à se mettre en mouvement avec 75% de la population en soutien.

    Les confédérations syndicales et le Front de Gauche (qui possède nombre de cadres des confédérations) ont puissamment contribué au recul et au démantèlement de cette première occasion de résistance car les unes considèrent une mobilisation sociale débridée et résolue comme un danger plus important que Sarko et le patronat, et les autres parce qu’ils estiment que l’ensemble des batailles sociales est subalterne à la bataille institutionnelle.

    Le NPA est entré en extrême fin en campagne électorale réelle car il était concentré réellement sur les batailles sociales, de solidarité et internationalistes, pendant que les autres forces désertaient largement...

    Le développement ci-dessous part de sondages, notamment celui du CSA et sont donc à prendre avec des pincettes, de plus ils concernent que les votants et ne reflètent pas ce qui se passe des rapports de force dans l’ensemble de la classe exploitée.

    Toutefois ils apportent des indications utiles sur ce qu’on ressent de la part des couches populaires dans les relations respectives aux partis du front de Gauche et le ressenti du NPA.
    Quiconque échange avec l’ensemble du milieu populaire et non une fraction de celui-ci ressent la divergence profonde qui existe dans le regard porté dans les couches populaires actives, jeunes et mures (jusqu’à 50 ans) vis à vis du NPA en comparaison avec le FdG.

    Sur les questions d’implantation ouvrière il y a des choses qui font ricaner quand on sait que nombre d’animateurs de lutte sont proches de LO , quand l’électorat ouvrier qui a été voter l’a + fait pour le NPA que pour le Front de gauche (2 fois plus suivant un sondage de sortie de vote qui est comme tous les sondages....9% NPA contre 4% FdG), les employés (5% NPA contre 3% FdG) + également et paradoxe une percée chez les agriculteurs, là où le FdG n’existe pas.

    Mais plus de 4 fois plus de retraités pour le FdG que pour le NPA (9% pour le FdG et 2% pour le NPA), 7% des travailleurs du Privé ont voté NPA, 3% FdG. A contrario, 8% du secteur public pour le FdG et 6% pour le NPA. Chez les plus de 50 ans le FdG fait 4 fois plus de voix que le NPA. les femmes au foyer ont été largement plus nombreuses à voter FdG que NPA.

    Nous avons quelques indications toutes relatives avec ce sondage sur des évolutions qui se font jour. Le PCF continue de refluer violemment comme parti qui compte en influence dans les milieux populaires (ses points forts sont concentrés sur le secteur public, des travailleurs en fin de carrière et des retraités).

    Le NPA possède une écoute dans des couches sociales populaires désertées par la gauche classique comme par les confédérations syndicales (Retombe donc sur ses épaules un devoir d’aider à la syndicalisation de ces couches populaires).
    Il est devenu par bien des aspects, un petit parti populaire (toutes choses étant réversibles si il rebroussait chemin sur son orientation populaire et non technocratique, en étant trop cool avec des orientations trop institutionnelles).


    Sur les erreurs et limites des analyses de certains du NPA

     Pierre-François Grond du NPA perçoit, mais très insuffisamment, l’importance de l’impact de l’isolement des luttes de résistance à un moment dans le printemps . L’importance politique de ce reflux (mini-vague bleue , pardon verte, à l’image des élections de sortie de 68, toutes proportions gardées) est l’élément essentiel politique du printemps .

    Malgré les disputes avec le Front de Gauche, pour savoir qui, de la poule ou de l’œuf est arrivé en premier, c’est le premier problème central d’analyse sur la stagnation électorale des forces révolutionnaires (qui font quand même plus de voix que le Front de gauche) et sanctionnent également une capacité du NPA à résister aux coups et à progresser à contre-courant .

    Se gausser sur le fait que les luttes concernées étaient souvent des luttes désespérées de résistance n’obère pas l’exemplarité de celles-ci . Bien des mouvements populaires énormes eurent lieu par contre-offensive dans des batailles désespérées. Et même des révolutions.

    En soi , des mouvements défensifs désespérés, ne signifient ni une garantie de révolution ni un risque obligé de lourde défaire et de fascisme , mais des épisodes d’énormes instabilités.

    - 2eme élément central critique au NPA, l’orientation pour les luttes, le soutien aux luttes et la centralisation de celles-ci , ont commencé à un moment du printemps à tourner dans le vide, faute d’organisations de masse unitaires du mouvement social capables de porter un mouvement déterminé (à la difference de la Guadeloupe ).

    Le sautillement sur la grève générale, juste, ayant un certain écho et porté par d’autres courants révolutionnaires a manqué de la médiation organisationnelle nécessaire.

    Le NPA est apparu comme le parti le plus fiable comme soutien et participant aux luttes sociales mais est resté en panne sur les questions d’organisation larges du mouvement prolétarien.

    Le NPA a été fort d’une bonne analyse qui a fondé une grande partie du cours nouveau de ce parti, c’est à dire se rendre compte que la question centrale du mouvement vers le socialisme n’est plus seulement la question de remplacer de mauvaises directions du mouvement social par de "bonnes directions" (si pour autant que cette conception ait marché un jour et soit désirable) mais une crise profonde d’organisation jamais vue de l’ensemble de l’organisation du mouvement populaire, en retard même sur les capacités et désirs de mobilisation, aussi évanescentes et instables soient-elles.

    Mais il n’a pas trouvé comment aider à cette reconstruction inédite depuis une centaine d’années (et qui aura des traits forcement très spécifiques par rapport à la construction qui datait du début des années 1900). A noter quand même que ce débat est très peu visible (même si existant à titres de traces) dans d’autres courants politiques.

    Il a manqué d’organisations de base unitaires syndicales (OBUS ?), déterminées et centralisées en coordinations pour porter les coups nécessaires pour faire reculer le capitalisme en crise.

    Il a manqué du lien entre ilots de résistance comme entre ces ilots et d’autres catégories de populations exploitées encore plus isolées (voir leçons du processus LKP où les assoces ont pris pied dedans par la prise en main des revendications unificatrices comme la baisse du prix de l’eau, des produits de première nécessité, les questions d’aides à la formation de la jeunesse, la prise en main de questions écologistes, etc)

    le NPA a coincé sur ces limites du mouvement populaire. Sans trouver

     Dernier élément central critique , la difficulté à se positionner sur le couple participation-abstention. Le NPA a été assis entre deux chaises, perdant d’un côté et de l’autre par rapport à ce qui lui était potentiellement possible.

    Les abstentionnistes se sont concentrés dans les milieux populaires et la jeunesse jusqu’à près de 70% dans certaines tranches. Ces élections ont été ressenti comme un soutien à une UE largement exécrée par une fraction notable des abstentionnistes. Et c’est bien les couches populaires et jeunes qui ont donnée dans leur abstention le plus de défiance (contre le gouvernement, pour l’inutilité globale de cette élection et contre l’UE, en tout plus de 60% des abstentionnistes).

    La participation du NPA et de LO ont été en partie en contradiction avec la hargne de ceux qui leur sont proches et qui se sont réfugiés dans l’abstention.

    L’alliance sur la droite et aux conditions du Front de gauche aurait été une catastrophe pour le NPA, l’abandon d’une espérance qu’il aurait fallu reconstruire sur d’autres briques.

    Pour l’avenir, il va y avoir d’autres vagues de résistance qui se lèveront sous les coups de la crise. Les questions en suspens d’organisation déterminée des travailleurs et des classes populaires, leur capacité à coordination, vont à nouveau se poser.

    Ces questions impacterons puissamment sur l’espérance politique d’une société autogestionnaire et sur la bataille pour le pouvoir des travailleurs.

    La capacité du NPA a accentuer son caractère populaire et proposer, aider à cette reconstruction de l’organisation du mouvement populaire afin d’imposer des reculs au patronat détermineront beaucoup de son avenir.

    Ses tâches sont bien celles de l’ensemble des autres courants qui sont pour que les travailleurs aient pouvoir sur leur destin.

    Maintenant que la trêve des confiseurs est passée les révoltes ouvrières vont revenir sur le devant de la scène, par vagues dures et de plus en plus violentes. De l’autre côté les agressions policières et judiciaires vont se multiplier.

    Les nouvelles vagues arrivent.

    • Merci pour cette analyse, Copas.

      En complément, quelque chose qui s’est fait jour dans ma section : l’importance de la place de l’écologie dans nos principes fondateurs, donc dans les fondements du NPA, n’est pas assez apparue dans la campagne.

      D’autre part, certains camarades pensent que nous aurions dû plus répliquer aux attaques sur le thème de l’unité, d’autres au contraire pensent que nous avons bien fait de ne pas trop nous en occuper...

      Chico

    • Je demeure persuadé que l’écologie et la lutte des classes ne sont pas sur les mêmes champs.

      L’une traite de questions de survie de l’humanité, l’autre de l’organisation de celle-ci.

      Ca ne signifie pas une hiérarchie mais des champs différents.

      Il me semble que c’est un des débats centraux au NPA. Qu’il va falloir gérer, à défaut de trancher. Moi je me sens un peu au milieu, sans certitudes...

      Il y a au NPA des militants qui sont sur ta conception, en particulier pas mal d’ex-LCR, ex-LO ou ex-PCF, mais aussi d’autres, en particulier chez les jeunes (il y en a pas mal, dans notre section), qui pensent que l’écologie ne doit pas être un thème à part, périphérique (comme l’antiracisme, le féminisme...) mais imbriqué dans notre projet, fusionné avec le social. Exprimé autrement, pour eux on ne doit pas parler spécifiquement d’écologie, mais quand on parle de social (ou de culture, ou d’international, ou....) une vision écologique doit être présente partout.

      Un des défis pour l’avenir du NPA, à mon avis, est d’arriver à fédérer ces deux tendances. Il va falloir débattre, s’écouter, se respecter... On a besoin des deux sensibilités pour avancer vers le socialisme du 21ème siècle.

      Chico

  • Effectivement un effort gigantesque a été fait sur le terrain de l’écologie qui impose respect.

    Le NPA a maintenant parmi les meilleurs et les plus cohérents programmes au niveau écologique.

    Un autre terrain, paradoxale et inédit pour le courant qui enfanté ce parti , c’est une vue cohérente sur la question de l’agriculture ... Inédit et surprenant.

    Je me suis contenté du cœur des rapports de production et de la lutte de classe pour en dégager les avancées et reculs, leurs impacts sur les partis et leurs influences.

    Je demeure persuadé que l’écologie et la lutte des classes ne sont pas sur les mêmes champs.

    L’une traite de questions de survie de l’humanité, l’autre de l’organisation de celle-ci.

    Ca ne signifie pas une hiérarchie mais des champs différents.

    Par contre c’est sur le terrain du pouvoir (donc de la lutte des classes), que peuvent s’arranger au mieux les questions écologistes, grâce au pouvoir réel des humains sur leur destin , le pouvoir aux travailleurs.

    Rien lâcher sur les orientations en faveur du respect de l’environnement , les luttes nécessaires en ce sens, maintenant, sans attendre les lendemains qui chantent.