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FSE 2003 épinglé par la Cour des Comptes pour 560 000 euros

Publie le vendredi 13 août 2004 par Open-Publishing
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Lors de son audit sur le FSE 2003, il y a peu de temps, la Cour des comptes est tombée sur une réserve de 560 000 euros (plus de 4 millions de francs) mis de coté (à gauche ?) sur le compte bancaire du Forum Social Européen (novembre 2003.)

La Cour des comptes a mis en demeure les organisateurs d’utiliser cet argent - public - en restant dans le cadre du Forum social 2003 ou de le rembourser aux collectivités locales.

Tempête sous les crânes, Le FSE a mis quelques semaines avant de savoir quoi faire de cette cagnote qui dormait (fructifiait ? ? ?) dans une banque privée et absolument pas éthique.

Mais rappelez-vous, à la fin du Forum Social, les organisateurs du FSE avaient lancé un poignant cris d’alerte à l’ensemble du mouvement social et des militants/sympathisants pour leur demander de participer financièrement à couvrir un déficit probable.

Rappelez-vous, il n’y avait pas eu de centre de média à l’intérieur du FSE sous prétexte du manque de budget. Le FSE français est aujourd’hui la seule manifestation anti globalisation ayant exclusivement fait confiance et en quelque sorte sous-traité sa communication presse aux médias dominants (qui appartiennent dans l’ensemble à Lagardère, Dassault, TF1, Bouygues - c’est à dire à des multinationales ultralibérales ou à des marchands d’armes de destructions massives et de répressions sociales).

Rappelez-vous, toutes les conférences étaient payantes. Le FSE sert à lutter contre la marchandisation du monde, mais il convient de « marchander » l’opposition à la marchandisation. C’est compliqué, mais c’est comme cela.

Rappelez-vous, le FSE français avait refusé d’ouvrir un budget pour que les militants et associations des régions puissent venir à Paris. Le budget ne le permettait pas.

Rappelez-vous, les comptes du FSE n’ont pas été publiés. Donc on ne sait rien du budget réel, de la répartition des dépenses... Les discours sur la démocratie participative ont des limites, que le confort de certains ne connaît pas...

Rappelez-vous que personne n’a mandaté quiconque pour préparer le FSE 2003. Des organisations sociales et syndicales se sont auto-proclamées Comité d’Initiative Français (CIF).

Et enfin rappelez-vous que les mêmes se sont auto-reconduites pour organiser le Comité d’Initiative Français (CIF) du FSE 2004 qui se tiendra à Londres en Novembre 2004.

Devant l’ultimatum de la Cour des Comptes, le CIF a du chercher un moyen pour dépenser cette somme.

Le Comité a sorti, il y a quelques semaines, une pochette surprise qui reprend ce que font beaucoup d’associations en ce moment en mal de subvention : créer, gérer et animer un centre de ressources. Un machin qui permettrait de garder une mémoire du FSE 2003. Une sorte de bibliothèque.

Mais le CIF n’a pas sérieusement organisé, lors du Forum de 2003 à St denis, de quoi récupérer des documents, des interventions des enregistrements des conférences et autres débats.

Du coup le CIF se doit de racler les fonds de tiroirs pour trouver des comptes rendus. Voir le site (vide) : www.fse-esf.org/.

Dans l’urgence de pouvoir présenter à la Cour des Comptes un début de réalisation de quelque chose, le FSE vient de lancer, dans la plus grande opacité, un appel d’offre fermé pour rassembler des documents. 4 projets sont actuellement commandés et financés : 2 livres, un documentaire, et un audit de documentation (en moyenne 10 000 euros par projet).

Plutôt que de construire pour l’avenir et de développer les luttes contre la régression sociale, le FSE est aujourd’hui obligé de financer un mausolée, une sorte de diaporama à sa propre gloire.

Cela aurait été moins grave si nous n’étions pas dans une période de casse sociale. Le mouvement manque d’expertises, de réflexions, de polémiques sur des projets, de constructions d’alternatives.

Il plie sur le silence et l’incapacité de mobilisation et de production d’idées, des syndicats, des organisations sociales, des partis, essoufflés, épuisés, vieillissants, encore construits sous le modèle post dix-neuvième siècle, hiérarchisé, paternaliste et archaïque !

On en voit le résultat, la sécu trépasse, la retraite, les privatisations des biens publics et des ressources naturelles, la précarisation du travail, les licenciements spéculatifs, sur tous ces terrains, la justice sociale recule.

Même ATTAC a disparu de la scène politique depuis que Chirac est au pouvoir ! ! ! Où sont passés les comités scientifiques ? ? ? Quelqu’un a un réveil !

Bref, si vous avez fait des photos de vacances de vous et de vos amis pendant le FSE, contactez les organisateurs, il y a des fortes chances qu’ils vous les rachètent à prix d’or. Pensez donc ! 560 000 euros à dépenser rapidement, il ne va pas falloir mégoter...

Source :
enquête, interview et le compte-rendu - CIF

FSE 2003 : compte-rendu – CIF / Forum social européen 30 juin 2004 : http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=7964

 dont voici un extrait :

4) gestion des archives du FSE 2003

5) mémoire vivante du FSE 2003 répartition des fonds :

 10% pour la solidarité / « sans », Sud et Est : 55 600 euros 
 5 000 euros pour le travail d’archivage avec l’université de Bourgogne 
 15 000 euros pour le film des lycéens de suger (St Denis)

projet résonnance livre photo :

 20 000 euros 
 CD-Rom (2 000 ex) : 10 000 euros

Messages

  • Incroyable !
    J’ai quand même un furieux doute...
    Quels sont les sources de cet article ? Où l’auteur de cet article a-t’il trouvé l’info ?

    • Les sources sont là (entre autres) : bellaciao.org/fr/article.php3 ?id_article=7964. elle est tirée de la iiste de diffusion du CIF qui est interdite au quidam et dont les archives sont aussi interdites à la lecture des non abonnés (qui parlent de transparence ?).

      Cela est corborés par des témoignages de gens qui ont assistés à cette réunion (notamment pour la confirmation du rôle de la cour des comptes) et qui préfèrent rester discret pour le moment. Et des vérifications auprés de responsables du FSE. Pas franchement aimable d’ailleur. Mais citer des noms serait personnaliser ces faits alors qu’il s’agit d’une responsabilité collective.

      D’autant, qu’il ne s’agit pas d’un scoop. Simplement de l’analyse d’un enième disfonctionnement de l’organisation du FSE 2003 - 2004.

      L’argent en question a été mis en réserve (en provision) et, évidement, NON détourné à des fins personnel, la dessus il n’y a pas de doute.

      Pour autant, était-ce le rôle du FSE de garder une telle somme en réserve ? D’avoir dit que le FSE était en déficit ? Et d’être obligé aujourd’hui à créer dans l’urgence ce mausolée à sa gloire avec des documents politiquement ininterressants (livre photo, vidéo d’une école réalisant un journal pendant le FSE) ? A quoi a servi le fse ? En tout cas pas à faire progresser la résistance à l’ultra libéralisme du gouvernent actuel. Aucun outil de réflexion n’en est sorti, pas de documents, pas de sons. Rien que quelques pages de journaux dominants et commerciaux valorisant certains organisateurs/trices. Des pages oubliées aussi vite qu’elles ont été écrites.

      Concernant le rapport de la cour des comptes, il n’existe pas de copie publiée. Le FSE a un site (ridicule) pour cela. Peut-être que si après la prochaine réunion du CIF ce n’est toujours pas fait, il faudra y penser.

      Logiquement, en toute transparence, l’organisation du FSE devrait (aurait du) le faire, comme elle devrait publier les comptes du FSE 2003 et les comptes prévisionnelles du FSE 2004 pour la partie française. Et qui finance ? L’Etat, les partis politiques, les syndicats, des entreprises ?

      Concernant la véracité des ces faits, vous n’êtes pas obliger de croire cette contribution. L’information alternative, ce n’est pas le mac do du journalisme. "Don’t hate the media, become a media". Contactez directement le FSE, on est jamais mieux servi que par soi-meme ou allez à la prochaine réunion du CIF le 30 aout quelque part à Paris (mais où ???) pour poser la question.

      Chacun sa part de boulot :)

  • FSE 2003 épinglé par la Cour des Comptes pour 560 000 euros

    AUX MEMBRES FONDATEURS ET CA D’ATTAC
    COPIE AUX MEMBRES DU CIFS

    Chères amies, chers amis,

    En tant que représentant d’Attac à l’association de financement pour le FSE 2003, je réagis sans attendre à la grossière opération de désinformation dont Indymedia s’est fait le vecteur et dont il serait intéressant de connaître la source.

    Ce ne peut être une organisation membre du CIFS, qui regroupe les quelque 250 associations, syndicats, etc., ayant préparé le FSE 2003, dans la mesure où ledit CIFS est mis en cause et où toute les informations sur les finances du FSE ont été rendues publiques en son sein. Faut-il, sous le camouflage d’un verbiage "antilibéral", chercher du côté des éléments de l’UMP et de l’UDF qui ont fait capoter le financement promis par le précédent conseil régional d’Ile-de-France ? Ou des députés de l’UMP qui ont interpellé le gouvernement sur cette affaire l’an dernier ? Ou bien faut-il chercher dans une tout autre direction ? Toute information à ce sujet serait la bienvenue et ne manquerait pas d’intérêt politique.

    1.- REMARQUES PRÉALABLES

    Avant de donner des éléments de réponse aux allégations contenues dans ce libelle, je voudrais rappeler les structures françaises de décision du FSE 2003, elles-mêmes dans le domaine public.
    A la base, le CIF 2003 qui regroupait les quelque 250 organisations évoquées plus haut et qui était la structure de décision finale pour la France. Le CIF se réunissait environ une fois par mois. Il s’est prorogé dans le CIFS 2004 qui prépare le FSE 2004 de Londres.

    Emanant du CIF et responsable devant lui, le secrétariat d’organisation (SO) qui se réunissait au moins chaque semaine. Ouvert à toute organisation membre du CIF, il comprenait une trentaine de membres et il a eu la lourde tâche d’organiser le Forum.

    Enfin une association, dite de financement du FSE 2003, dont la création était légalement nécessaire pour recevoir et gérer tous les financements publics. Cette association composée d’une douzaine de "personnes morales", c’est-à-dire d’organisations qui avaient chacune désigné un de leurs membres pour la représenter, avait un rôle exclusivement technique et rendait compte au CIF. Les organisations membres de cette association : le CRID, la CGT, la FSU, l’Union syndicale G-10 solidaires, Démocratiser radicalement la démocratie (DRD), la Fondation Copernic, Espaces Marx, le DAL, les Marches européennes contre le chômage, la Ligue des droits de l’homme et Attac (dont j’étais le représentant).

    Le Bureau de cette association était composé de Bernard Cassen, président ; Bernard Pinaud (CRID), secrétaire général ; et Roger Ferrari (FSU), trésorier. La tâche du Bureau, comme celle du CA, a été de veiller à la régularité des écritures comptables, à exiger un justificatif pour tout euro dépensé et à rendre des comptes détaillés à tous les bailleurs de fonds. Il va sans dire que ces comptes ont été effectués par un expert comptable et certifiés par un commissaire aux comptes.
    Tout ce qui précède est du domaine public et a été largement diffusé au sein du CIF.

    2.- LES RÉSULTATS FINANCIERS : RENFORCER LA MISSION D’AECHIVAGE ET DE VALORISATION DE LA MEMOIRE DES FORUMS.

    Compte tenu des risques (sérieux) de non paiement de certaines subventions promises, la commission finances du SO, le SO, et donc l’association de financement, ont décidé de n’engager que les sommes effectivement reçues à la date du FSE et donc de supprimer certaines activités initialement prévues. Le trésorier a été particulièrement vigilant pour faire respecter cette règle de bonne gestion. Aucune organisation n’avait en effet les moyens de payer un éventuel déficit qui aurait pu se chiffer en dizaines, voire en centaines de milliers d’euros. Certaines subventions ont seulement été encaissées plusieurs semaines APRES la tenue du FSE.

    Par ailleurs le montant des inscriptions de dernière minute a été plus important que prévu. Après avoir établi les comptes définitifs, ce qui a pris plusieurs mois en raison de l’arrivée tardive de facrures, le CA de l’association a informé le CIFS du solde positif qui a ainsi été dégagé. Sur sa proposition, le CIFS a décidé de l’affecter à la constitution d’archives et d’une mémoire des FSE (dans une logique, notamment, de prise en compte solidaire des apports du Sud, de l’Est et des "sans"). Cette activité fait intégralement partie des missions que le CIF (et l’association) s’étaient données, mais pour lesquelles il n’avait été prévu que des financements moindres.

    La question des archives et de la mémoire des FSE, comme d’ailleurs des autres Forums, est devenue cruciale pour le développement du mouvement altermondialiste. Il y a là un acquis immense d’expériences et de propositions qui n’est pas, ou pas assez, valorisé. On ne peut pas en permanence, d’un forum à un autre, faire table rase de ce qui a été dit et fait précédemment. Cette préoccupation a été consignée comme une priorité dans une déclaration du CA d’Attac, et elle est partagée par beaucoup d’autres organisations qui ont déjà commencé à la concrétiser.

    3.- CE QUI A ÉTÉ FAIT ET CE QUI EST ENVISAGÉ

    La commission fiancière du FSE 2003, le CIFS et le CA de l’association ont fait des propositions discutés à nouveau dans une réunion ouverte tenue le 6 juillet. Il a été décidé :
     de passer une convention avec l’université de Bourgogne pour la mission d’archivage des documents du FSE 2004.
     de tenir, les 10 et 11 septembre, une réunion à laquelle sont conviés toutes celles et ceux qui ont déjà entrepris des actions d’archivage et de constitution et valorisation de la mémoire des Forums sociaux. Cette réunion doit permettre de disposer d’une vision globale, au niveau mondial, des actions entreprises, d’échanger des expériences, de repérer les "trous" et d’envisager la manière de les combler
     de recenser les projets existants en matière de valorisation de la mémoire du FSE 2003. A CA STADE, MÊME SI CERTAINS FINANCEMENTS ONT ÉTÉ ENVISAGÉS, AUCUN N’A ÉTÉ ACCORDÉ POUR QUELQUE PROJET QUE CE SOIT. De toute manière, d’éventuels financements devront obéir à une série de critères rigoureux et rendus publics.

    Je compte faire des propositions très précises sur ce sujet, que je soumettrai au CA d’Attac dans les jours qui viennent, afin de disposer d’un mandat lors des réunions du CIFS et de l’association de financement. En tant que président de cette association(et donc responsable ultime de sa gestion vis à vis de l’extérieur, notamment des bailleurs de fonds et des instances de contrôle administratif et judiciaire), et d’ailleurs comme tous les autres membres de son CA, je veillerai à la plus complète transparence des critères et à une utilisation des fonds disponibles en pleine conformité avec la loi, et sous le contrôle du comptable et du commissaire aux comptes.

    CONTRAIREMENT AUX ALLÉGATIONS D’INDYMEDIA, LA COUR DES COMPTES N’A AUCUNEMENT PROCÉDÉ À UN AUDIT DE L’ASSOCIATION DE FINANCEMENT DU FSE 2003 ET NE L’A, ET POUR CAUSE, MISE EN DEMEURE DE FAIRE QUOI QUE CE SOIT.

    LE PRÉRENDU "SCOOP" EST DONC UN FAUX PUR ET SIMPLE.TOUS LES ÉLÉMENTS QU’IL AVANCE COMME AUTANT DE "RÉVÉLATIONS" SONT DANS LE DOMAINE PUBLIC DEPUIS PLUS D’UN MOIS.

    Cela dit, la Cour sera parfaitement fondée, le moment venu, et si elle le souhaite, à examiner les comptes de l’association dans la mesure où de l’argent public a été utilisé. Toutes les pièces seront mises à sa disposition.

    Actuellement absent de Paris, je n’ai pas sous la main les comptes rendus des réunions du CIFS et de l’association de financement. Donc excusez-moi de ne pas pouvoir entrer dans le détail des chiffres et des projets. Après les réunions prévues en septembre, un document de synthèse sur l’ensemble des questions de financement et sur les missions d’archivage et de mémoire sera élaboré et largement diffusé.

    4.- LES GRANDS MEDIAS N’ONT PAS LE MONOPOLE DE LA MANIPULATION

    L’affaire montée de toutes pièces (par qui ?) et relayée par Indymedia doit nous alerter, une fois de plus, sur les dangers des manipulations médiatiques. Et, de ce point de vue, certains médias dits "alternatifs" s’adonnennent aux mêmes bidonnages et sont aussi réfractaires à la vérification des faits que les médias dominants dont nous faisons à juste titre la critique. Avec cette circonstance aggravante que nous avons tendance à leur faire confiance car "alternatifs".

    Bien amicalement.

    Bernard Cassen

  • lundi 16 août 2004 (12h15) :
    FSE vs Cour des Comptes. Confirmation des infos

    Le 30 juin, à l’espace Marx, l’association de financement du FSE a fait un compte rendu au Comité d’initiative Francais sur les comptes du FSE 2003. A cette occasion, le rapporteur, MR Ferrari, a indiqué que l’association avait eu une réunion avec la Cour des Comptes.

    Cette institution avait relevé que le compte de l’association a un solde positif de 560 000 euros (4 millions de francs environ).

    La Cour des Comptes a prévenu l’association qu’il fallait que l’association utilise cet argent dans le cadre du FSE 2003 faute de quoi il lui faudrait le rendre aux collectivités. Cette partie est d’ailleurs dans le compte rendu de la réunion du CIFS du 30 juin (où la mention du rôle de la Cour des Comptes n’est pas précisée par écrit mais avait été évoqué plusieurs oralement pendant la réunion).

    L’association s’est défendue auprès de la cour des comptes en argumentant qu’il n’était pas possible de déterminer si cette somme provenait d’une subvention publique ou d’une dotation privée.

    Mais la Cour des Comptes n’a pas accepté cet argument. Elle est restée sur ces positions. L’association de financement du FSE dont Mr Cassen est le président est donc dans l’obligation d’utiliser cette somme rapidement.

    La Cour des Comptes a prévenu qu’une autre réunion aura lieu pour vérifier de l’utilisation de cet argent.

    De là est né l’idée de créer une "mémoire" du FSE. De même il a été décidé de donner une subvention au réseau no vox pour monter une expo sur le FSE 2003 pendant le FSE 2004 et lui permettre de constituer un fond documentaire dans le cadre du centre de ressource qui sera créer.

    Il y a eu un échange un peu ferme sur le montant de cette subvention.

    Tout ceci est dans le compte rendu de la réunion du CIF édulcorée de quelques détais importants qui avait été évoqué oralement lors de le réunion. Par exemple du fait que la cour des comptes oblige l’association de financement à utiliser cet argent public dans le cadre du FSE 2003. Alors que l’association a essayer de se défendre en jouant sur l’origine de cette somme (privée/publique).

    Car si l’argument avait été retenue par la Cour des Comptes, à savoir l’origine privée de de montant. La somme sortait du domaine juridique de la CC.

    Dans la réponse de Mr Cassens, au delà de la tentative de polémique, il faut retenir que le montant de 560 000 euros de bénéfice sur le FSE 2003 est confirmé. Que cette somme sera utilisée à la constitution d’un centre de mémoire du FSE 2003 que l’initiative de ce centre de mémoire est née de cette réunion du CIF. Le premier groupe du travail a eu lieu le 6 juillet. Donc bien après le FSE 2003. Et quelque peu dans l’urgence.

    Enfin, Mr Cassen était absent à la réunion du CIFS du 30 juin. Lors de cette réunion le rapporteur de l’association de financement, MR Ferrari a insisté plusieurs fois sur les réunions avec la Cour des Comptes et l’oblligation d’utiliser le bénéfice tiré de l’organisation du FSE 2003 exclusivement pour le FSE 2003.

    Soit Mr Ferrari a menti en public sur la réunion avec la cour des comptes, soit Mr Cassen n’est pas au courant de la comptabilité de l’association de financement du FSE dont il est le président.

    Le groupe de travail tout nouvellement créé appel à une réunion internationale les 10, 11 et 12 septembre, à Paris tous frais payés pour les représentants étrangers. Ci dessous le compte rendu de la première réunion de travail du groupe mémoire.

    Mail de : roger.ferrari@snes.edu Objet : FSE Groupe de travail Réunion inter septembre

    FSE 2003

    Compte rendu de la réunion du groupe de travail chargé la préparation de la journée internationale de septembre sur la Mémoire du FSE 2003

    Paris le 6 juillet 2004

    Présents : ATTAC , LDH, Union Syndicale G Solidaires, MSH Dijon, FPH, Cedel/Cédidelp, RITIMO, NOMAD, Babels, CRID, FSU, Espaces Marx.

    Un tour de table a permis d’avoir un premier échange sur la problématique générale relative à la mémoire. C’est tout d’abord la pérennité du dispositif autour de la « Mémoire » qui est en discussion. Quel objet ? Quel mode de fonctionnement ? Quels financements ?

    Dans l’immédiat, il a été décidé de retenir et de lancer les projets sur les archives. La discussion au CIFS avait conclu dans le même sens. Les deux journées de travail de septembre permettront de construire un projet cohérent sur la « Mémoire FSE ».

    Tous les projets doivent être présentés avec des cofinancements sous les formes qui sont requises habituellement.

    Archives

    Quatre projets sont retenus. Les auteurs de ces projets devront faire parvenir un projet en bonne et due forme à l’association de financement.

    Sous réserve d’un examen des documents qui parviendront, les foncements attribués sont les suivants :
    Université de Bourgogne 5 000 Euros
    Film « Résonances » 15 000 Euros
    Album photos 20 000 Euros
    CD-rom 10 000 Euros
    Projets « Sans », « Est » et « Sud »

    Pour ne pas perturber la programmation du FSE 2004, il est proposé d’ organiser trois soirées sur le thème de la mémoire du FSE 2003 par ces trois groupes.

    Chacun de ces trois projets recevra un financement de 30 000 Euros. Le projet « Sans » sera piloté par les intéressés, l’Est par Espaces Marx et celui du Sud par le CRID.

    Les trois projets seront transmis à l’Association de financement du FSE 2003.

    Journées internationales sur la mémoire des FSE en septembre

    Ces journées se dérouleront les 10 après-midi, 11 et 12 au matin à Espaces Marx.

    Ces deux jours doivent permettre de rassembler toutes celles et ceux qui ont pris des initiatives en matière d’archivage et de mémoire des Forums sociaux, qu’ils soient mondiaux, thématiques ou continentaux, avec les objectifs suivants :
    Echanger nos expériences sur les méthodes de mise en œuvre d’une mémoire d’un Forum social, dégager ce qui marche, ce qui ne marche pas
    Définir les besoins pour aller plus loin pour une mémoire de la dynamique des Forums sociaux.

    Une liste d’invités a été élaborée :

    IBASE, ALAI, CETRI (Houtard), Secrétariat du FS Africain : contactés par Bernard Cassen

    1 ou 2 indiens du Comité d’organisation du FSM 2004, 2 ou 3 italiens du groupe collecta du FSE 2002, 2 ou 3 britanniques du Comité d’organisation du FSE 2004, 1 grec du Comité de préparation du FSE en Grèce, Greenet, RAS, Netactiv : contactés par Laurent Jésover

    1 représentant du Comité pour le FS Allemand, et le FS Autrichien : contactés par Elisabeth Gauthier

    Les français du groupe de préparation du Week-end et les français qui ont travaillé concrètement la Mémoire du FSE 2003.

    L’invitation est faite par l’Association pour le FSE 2003, au nom du CIFS.

    Les réponses doivent être transmises à Marie Stutz marie.stutz@laposte.net Roger Ferrari roger.ferrari@snes.edu .

    Les invités étrangers seront pris en charge sur la base de trois nuits d’ hôtel et d’un voyage au tarif économique.

    La traduction sera assurée en espagnol, anglais et français. Une proposition sera remise par Babels.

    La prochaine réunion est prévue le 31 août à 18 h 30 à Espaces Marx Roger Ferrari

    De : gilles
    lundi 16 août 2004

    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=8849

    • j’ai participé à la réunion du 30 juin, avec de nombreux autres Attac :
      Pierre Khalfa, Sophie Zafari, etc... mais B. Cassen y était absent.
      Je n’y ai pas entendu (mais j’ai été peut-etre distrait à cet instant ???),
      que Roger Ferrari y ait parlé d’une réunion avec la Cour des Comptes
      ... et encore moins qu’il y ait DEJA eu un audit épinglant le CIF
      (ce que dit le texte d’Indymedia) ... cet audit aurait été impossible
      pour la bonne raison que les comptes n’étaient pas encore arrétés :
      c’était précisément l’objet du débat du 30/06 !

      Par contre il y a été plusieurs fois déclaré par plusieurs intervenants
      qu’il fallait établir des comptes en conformité avec le droit, que l’on
      nous a rappelé ... sinon, en effet, on risquait un controle de la Cour
      des Comptes, ce qui est parfaitement normal.

      Je viens de relire le CR officiel de la réunion du 30/06 par Bernard
      Pinaud (CRID) : il n’y est fait aucune mention de la Cour des Comptes.
      Je ne sais donc qui est l’auteur du "CR du 30/06" cité ci-dessus,
      mais ce n’est certainement pas un CR officiel.
      Au fait, qui te l’a envoyé ? Car lorsqu’on avance des faits, meme sur
      le mode interrogatif, on doit citer ses sources.

      Je maintiens donc que l’auteur du "libelle" d’Indymedia a donc bien
      déformé les faits VOLONTAIREMENT dans un but qui m’échappe,
      mais qui n’est certainement pas lié à une réelle volonté de clarté.

      Aymard, un CEL d’% Paris Centre
      (qui assiste aux réunions du CIF à titre perso et non officiel)