Accueil > Ne demandez rien, prenez tout !

Ne demandez rien, prenez tout !

Publie le samedi 8 août 2009 par Open-Publishing
20 commentaires

Les actions que mènent les salariés, séquestration de dirigeants et cadres d’entreprise, le minage de leur outil de travail, occupation d’entreprises etc. sont unanimement désapprouvées par le personnel politique, et ignorées des médias (seuls quelques médias encore indépendants ont relaté les faits objectivement). Les désobéisseurs (enseignants) ont entrepris une action politique payante, ainsi que les chercheurs etc. etc.

La liste serait longue, et depuis que Sarkozy (avec la complicité de l’UMPS, de certains syndicats et de "petits" partis politiques, pas encore institutionnels) a définitivement confisqué la *démocratie (il s’est assis sur le résultat du référendum en défaveur du traité constitutionnel européen, la victoire du "NON", (1) ainsi que sur la victoire massive des "abstentionnistes" aux dernières élections européennes).(2)
*pas leur "démocratie" à deux balles, qui est en réalité une dictature économique et idéologique mondiale (quelques pays, notamment ceux d’Amérique du Sud, luttent contre cette dictature molle).

Le "jeu" électoral est tronqué, tout le monde sait que ce système faussé est favorable aux partis dominants, (les 11% (3) de vote en faveur de l’UMP, lui rapporteront la moitié des sièges de députés européens à pourvoir…)
Le peuple souverain (4), doit se ressaisir et (re)prendre en main les rennes du pouvoir. Partout où c’est possible, occupez le terrain politique et syndical… Désobéir !
La désobéissance et le refus de la politique du diktat et du fait accompli…

Ne demandez rien, prenez tout !

(1) version soit-disant édulcorée et portant le nom de "traité de Lisbonne".

(2) et comme le disait si bien un larbin médiatique (Barbier, patron de l’"Express") : « le vote des "abstentionnistes"… ça n’a pas d’importance ! »

(3) les analyseurs autoproclamés et spécialistes diront que ces 11% d’électeurs en faveur de l’UMP représentent majoritairement des vieux (ceux là même qui argumentent en vous disant : « Plus rien à foutre ! », « Après moi le déluge ! », « On y peut rien ! Faut-être réaliste, la société c’est comme-ça, on ne pourra pas la changer ! » etc., et que les 60% d’"abstentionnistes" sont des jeunes, qui ne se reconnaissent plus ni dans l’"autorité" qu’on leur impose, ni dans le système, passablement usé, politique ou économique des générations précédentes !

(4) il n’est pas inutile de rappeler qu’ils se proclament "représentants" du peuple souverain et qu’ils agissent en son nom !

Au peuple souverain de reprendre ses droits, d’agir et de se représenter lui-même !

Messages

  • On est d’accord.Tout est a nous ;rien est a eux !!!!momo11

    • Iran, Venezuela, Bolivie, Honduras...
      Les contestataires bourgeois ont-ils plus de couilles que les autres ?
      Non !
      Ils ont plus de fric sans rien foutre et ils s’en servent, donc ils s’en foutent !
      Ils savent qu’ils ont l’appui des multinationales et tout ce qui s’ensuit...(répression policière, militaire etc.)
      Alors "Ne demandez rien, prenez tout" , où alors NE LEUR DONNEZ PLUS RIEN ?

      STOP IMPOTS ! ! !

  • le seul truc qui me dérange c’est le mot sequestration pour une bande d’enculé et de leur complices retenu quelques heures et "relaché" au petit matin avec croissant et café, on a bien des leçon a prendre de nos frères du LKP et de l’USTKE de calédonie. la situation est excellente, ce n’est pas le moment de perdre courage (coupat).

  • Un, je ne vous tutoie pas ( 90.*.154.***, ainsi que 88.***.136.*** ; deux courageux qui assument pleinement leurs opinions, n’est-ce pas ? ) et vous pourriez, svp, en faire autant.

    Secondement, « Que tu te prénommes Sergio ou Tartampion n’a pas grande importance… », il y a comme un hic dans votre argutie, c’est que mon nom j’y tiens, et vous êtes priez môssieur l’anonyme de le respectez. Vous n’avez pas à imposer ce qui vous semble sans grande importance comme admis par tous !

    Sur le fond maintenant. Que vous ne soyez pas d’accord avec ce qui est écrit dans l’article intitulé : « Ne demandez rien, prenez tout ! », est somme toute assez naturel, sauf que dans votre cas, vous faites l’impasse sur l’essentiel (1) et vous employez une technique très en vogue chez les politiques professionnels, répondre à une question ou à un sujet jugé embarrassant, par une autre question ou sur un tout autre sujet ; ceci afin d’éviter d’aborder (ou de répondre) sur le sujet en question.

    Par exemple : le désintérêt très prononcé (c’est un euphémisme, car le dégoût serait mieux approprié) des jeunes pour le jeu de dupe électoral (et la non-réconnaissance, par eux, du personnel politique actuel et de son "autorité", toutes étiquettes confondues), (2) en le substituant par un résultat électoral (une élection qui n’a aucun rapport avec le sujet abordé),
    ou pire encore, faire l’impasse sur le rapport direct de cette mascarade électorale sur les victimes (les millions de chômeurs) de ce jeu de dupe, est assez consternant.

    Puisqu’il faut vous mettre les points sur les "i"… Tous considèrent (sauf les vieux et ceux qui en croquent bien sûr) que ce qui leur est proposé (aussi bien le vide des programmes électoraux, que les coquilles vides que sont devenus les partis politiques ) (2) ne fait plus aucun effet sur les jeunes et le peuple souverain dans son ensemble ; et pour finir, vous pouvez lire (pour ne pas mourir idiot et si vous voulez vous tenir informer d’un point de vue radical et expérimental de la politique actuelle, les trois articles suivants, (articles parus sur ce site, et encore une fois, merci au site Bellaciao de m’avoir accueilli aussi fraternellement ; vous pouvez Bellaciao, si tel est votre désir, me tutoyer comme bon vous semblera),
    et qui sont intitulés :
    a) « Axiome de base. "Le centre directeur est devenu maintenant occulte : on n’y place jamais plus un chef connu, ni une idéologie claire." »,
    b) « Liberté de la presse ou encadrement de l’information ? »,
    c) « Stratégie et tactique »,

    ainsi que d’autres parus dans la rubrique "art et culture", qui traitent (sur le fond) encore et toujours de politique. (en vrac, « Quand j’entends le mot culture, je sors mon transistor » (1), « L’art populaire et les "CoBrA" (2) », « L’art populaire et le CoBrA. (3) », « L’"art" selon l’I.L., l’I.S. et la bande à Debord : (4) » etc. etc.

    Notes

    1) vieux subterfuges et ficelles vielles comme le monde, qu’utilisent les professionnels du bobard, tels les bonimenteurs politiques et les coureurs de pouvoir (leur seule ambition est d’assouvir leur soif de domination, de s’exhiber et de s’accrocher coûte que coûte au pouvoir ; de grands malades en somme…)

    2) curieusement vous et votre comparse éluder ces questions : « Pourquoi les jeunes et le peuple souverain refusent-ils ces non-choix (qu’on ne leur propose d’ailleurs pas, puisqu’il s’agit de la société du spectacle, produisant des images et des *slogans publicitaires), et le "jeu" passablement tronqué des urnes ? *glissé dans leurs non-programmes, après l’obtention de résultats suite aux sondages de connivences (passé auprès des agences d’opinion par le personnel politique) sur de soit-disant préoccupations de citoyens virtuels.

    3) tout le monde sait, à par vous deux (90.*.154.***, et 88.***.136.***) semble-t-il (?), que les partis politiques ne servent qu’à pomper du fric et de machine à conquérir le pouvoir ; à par ces deux fonctions purement mercantile et tactique, il ne faut plus compter sur de telles organisations et structures pour régler les problèmes quotidiens des citoyens (c-à-d, au sens où les jeunes et le peuple l’entendent, faire réellement de la politique ; d’où la rupture inconciliable entre eux et le *personnel politique) *en général des dynasties professionnels (ils se passent les "charges" et privilèges de génération en génération) à multiples casquettes, des malfaisants insatiables (certains pensent qu’il s’agit là de l’École de l’arnaque et du mensonge).

  • ce qui me gêne dans cette discution

    c’est que l’on attribue à des purcentage de population des opinions que les suffrages ne permettent en fait jamais de révéler.

    qu’est-ce qui prouve que les 40% de votant ont voté par tel ou tel autre esprit ? si ce n’est qu’ils ont soutenu tel ou tel représentant culturel.

    mais pire encore est l’incertitude quant à l’esprit dans lequel les 60% de non votant ne sont pas allé voter !!!

    ce qui me frappe, c’est que parmi les représentants des courant abstensionnistes ou désillusionné du système de scrutain et de représentation pr le vote, tous, systématiquement, projettent leur propres opinions, options idéologiques sur les 60% en question.

    moi-même, j’ai voté à cette dernière élection sans grande croyance en la représentativité du système de vote et de construction des assemblée. Je l’ai fait pour soutenir les gens qui semblaient le mieux représenter mes opinions personnelles et j’ai donc oscilé entre lutte ouvrière et le npa.

    pendant très longtemps depuis ma majorité, je n’avais jamais voté. je n’ai voté pour la première fois qu’à l’âge de 40 ans.

    pourquoi ?

    parce que je me suis rendu compte que comme beaucoup d’intellectuels écoeurés des débats et des contenus de débats politiques, de la médiocrité démagogique des élus du peuple, écoeuré aussi de la médiocrité et de l’inculture du peuple s’abreuvant d’idolâtrie de vedette de sport et de variété, aveuglé par la fascination du désir du confort bourgesois venté par la publiscité et le consummérisme, je n’avais jusque là que le sentiment de ma totale étrangeté au monde dont je dépend économiquement. et qui est en totale décadence. alors je me suis conçu une culpabilité de n’avoir rien fait pour participer à l’entretien de certaines voix discordantes du système et je me suis mis à voter.

    je suis conscient de la corruption totale des élus de tous bords. Mélanchon porte une cravate et un costard.

    je suis conscient de l’ignorance fantastique dans laquelle le peuple TOUTES CLASSES SOCIALES CONFONDUES est entretenu afin d’adhérer consciemment et incosnciemment aux fondement du capitalisme et du consummérisme, à l’égoïsme individualiste, à l’esprit d’indépendance anticollective etc...

    mais c’est justement pour cela que je pense qu’il faut par tous les moyens exsitants encore, malgré leur imperfection voir leur corruption, soutenir les rares personnes fondant des projets de société sur d’autres valeurs que celles qui détruisent les société en les plongeant dans le cahos et la misère économique et culturelle généralisée.

    donc je vote

    mais loin de moi l’idée que d’autres font ce geste avec les mêmes intentions. je ne sais rien des intentions des autres, ni de ceux qui votent, ni de ceux qui ne votent pas.

    • "Mélanchon porte une cravate et un costard." !!???

      Et Cohn-Bendit porte jean et chemise ouverte sur la poitrine et ça ne l’empêche pas d’être libéral (tout comme BHL) !

    • en ce sens con ben dites est exceptionnel ce qui n’est pas le cas de mélanchon

    • no comment

      pendant très longtemps depuis ma majorité, je n’avais jamais voté. je n’ai voté pour la première fois qu’à l’âge de 40 ans.

      no comment non plus !

      tres bavard le p’tit nouveau sur Bellaciao, et prompt à donner des leçons !

    • vous êtes qui vous ?

      et je traîne sur ce site pratiquement depuis ses débuts...

      en signant toujours de mon prénom, en ayant été photographié lors de manif, en laissant toujours mon adresse’ mail...

      et je n’ai nullement eu l(’intention de donner autre chose que mon témoignage

      là encore il s’agit de projection de votre propre mentalité

    • Là, j’ai vraiment du mal à suivre votre argumentaire.
      Qu’est-ce qui est exceptionnel chez Cohn-Bendit, ses chaussettes ou son string ?
      Et si on élevait le débat Paul ?

    • parce que biensûr c’est sur cet élément que tout ce que je dis repose je suppose dans votre interprétation de ce que je dis ?

      tiens

      y’a un article sur l’anti cravate aussi a lire

      à part ça
      con ben dite est le type même de l’ordure bourgeoise récupératrice de tout mouvement au profit du système
      donc il récupère aussi le non port de cravate et le débraillé

      mais beaucoup plus sérieusement

      anthropologiquement, les gens se reconnaissent et s’attribuent des valeurs de respectabilité à travers un port corporel et un costume.

      lire le débraillé de con ben dite et l’élégance pseudo ouverte de bazard de l’hotel de ville, c’est démasquer aussi les subterfuge des tenants du système

      ce que je voulais noter avec humour en citant mélanchon c’est que je ne crois en rien à la sincérité du gars car il se présente avec tous les archétypes de respectabilité culturelle du modèle bourgeois auquel les gens, toutes classes confondues se réfèrent : rares sont ceux qui ne se marient pas en costard cravate et robe de pseudo princesse guindée.

      le costume code pour l’attrait, le désir mimétique, pour un modèle de hiérarchie de valeur.

      donc sous l’humour il y a aussi une réflexion sérieuse sur les messages inconscients véhiculés par les images.

      et ne me dite surtout pas qu’il ne faille pas juger sur l’image : car phénoménologiquement c’est d’abord par la lecture du corps costumé que les premiers pas d’interprétation de l’autre se font dans toutes les cultures.

    • Personnellement , je n’aime pas les costards-cravates, je préfère le style débraillé...

      Et pourtant, je préfère Mélanchon à Cohn-Bendit, allez comprendre.

      Ce doit être parce que le premier a rompu avec le libéralisme,
      alors que le second le défend bec et ongles...

    • je traîne sur ce site pratiquement depuis ses débuts...

      ce site a débuté en février 2002, pas en 2008 (ton 1er post avec cet email en tout cas) ...

      mais ces derniers jours, tu es tres bavard !

      tu permets que je te tutoies ? entre camarades ! et n’y vois pas d’inquisition, juste un constat...

      TM
      Bellaciao

    • laisse tomber, Paul a fait des études, nous les BAC moins, on peut pas comprendre...

      signé : le même que plus haut...

    • j’ai cherché phénoménologiquement dans google, pis j’ai suivi des liens, pis j’me suis dit que là, j’avais de quoi me la raconter...

      La paranoïa sensitive de Kretschmer est une forme dépressive de paranoïa. Cette paranoïa est marquée phénoménologiquement par quatre déterminations. En premier point, la suridentification aux identités de rôle de sorte qu’à chaque rôle investi, il en va de toute son existence. En deuxième point, la spatialité verticale est surdéterminée (le trop-haut, la présomption) ; il s’en suit un dévalement inéluctable de cette hauteur prenant le thème de la honte. En troisième point, comme délire de relation à l’espace intersubjectif, c’est aussi une expérience de surdétermination de cet espace intersubjectif qui aboutit inéluctablement au problème de l’inclusion (en être) et à la menace d’exclusion. Enfin, c’est une pathologie de l’intercorporéité dans laquelle l’autonomie ontologique (la séparation soi-autrui) n’est plus assumée, ce qui produit une sorte de gène prédélirante s’exprimant dans tous les contacts avec autrui. Cette gêne fait l’objet d’une auto-observation clinique (le cas Edgar Charles). Nous proposons une compréhension phénoménologique de ce cas.

      bon, ok je sors...

      Signé, 82.26, Le même que plus haut

    • la vache, en fait je viens de lire, ben j’ai rien compris :)

      tjs 82.26 - cf plus haut... depuis 2001 (bellaciao avant le "web 2.0"...)