Accueil > Elections régionales et présidentielles, faut-il s’abstenir ?

Elections régionales et présidentielles, faut-il s’abstenir ?

Publie le mardi 25 août 2009 par Open-Publishing
9 commentaires

Elections régionales et présidentielles, faut-il s’abstenir ?

Les grandes manœuvres ont commencé, d’abord dans le camp sarkosyste (il paraît qu’il en aurait pris, seu,l l’initiative ; on se demande à quoi peu bien lui servir de grands conseillers tels Guaino, Soubie, Guéant, Giacometti, Goudard, Buisson, Marleix (le fils du père), etc. ?) (1) avec le ralliement du chouan, vicomte de Villiers de Saintignon, (mpf), et du viandard Nihous, (chasse, pêche, nature et tradition) et dans l’autre camp (le camp aubriste ?), le ps (dont la seule préoccupation du moment se résumerait à l’organisation en son sein, de primaires qui départageraient le troupeau des ambitieux, prétendants au trône et au titre suprême de "roi républicain"), les Verts (qu’on ne présente plus tellement Cohn-bendit en rajoute) et le Modem (dont seule, madame Sarnez, pense qu’il s’agit d’un grand parti et que son leader, Bayrou, sera un jour sacré "roi républicain").

Pour être honnête, il faut rappeler qu’en Bolivie, Juan Evo Morales Ayma, a pris le taureau par les cornes et c’est attelé à la tâche de (re)prendre pacifiquement le pouvoir par les urnes, (mais pas sans heurtes, les morts et les blessés sont malheureusement là pour l’attester), pour le redistribuer au MAS et à des mouvements indigènes, paysans et syndicaux, (en espérant qu’il changera définitivement l’ancien système électoral, trop favorable aux blancs…)

Mais la révolution et le contexte historique bolivien ne sont pas exportables ! (2)

Rien n’a changé depuis la dernière consultation électorale (l’élection des parlementaires européens), le système reste favorable aux partis institutionnels (et soit-disant majoritaires), et les médias (y compris Bellaciao) mettent en exergues de piètres manœuvres et autres intrigues minables (dont Guy-Ernest Debord a rendu compte on ne peut plus clairement dans son livre : « La Société du Spectacle » et suite à la profusion de textes "nèo-pro-anti, etc." I.S. « Commentaires sur La Société du Spectacle ») ; les commentaires du Barbier de sévices et de tous les larbins médiatiques, conchiant en un cœur d’hypocrites encartés, nous autres les abstentionnistes (très largement majoritaires, et qui devraient être très logiquement à la tête du pays !)

Ils ne vous restent qu’à choisir votre camp !

Notes

(1) Giacometti, l’un des plus gourmand (dans ce cas on ne que peut relativiser car Guéant, Guaino et Soubie sont aussi largement rémunérés), coûte au bon peuple la bagatelle de quelques 358 000 euros par an, mais Buisson (l’ancien directeur de l’hebdo facho "minute" et nouveau fondateur de Publifact, une pompe à fric…) n’est pas en reste il toucherait grâce à un contrat annuel avec Sarkozy (les journalistes politiquement correct écrivent « auprès de la Présidence ») 1,5 millions d’euros et cerise sur la gâteau bénéficierait d’une aide de 270 000 euros du gouvernement pour la chaîne thématique qu’il dirige en 2008 et 2009.

(2) Evo Morales est proche de Hugo Chávez et aussi de Fidel Castro dans sa vision socialiste de l’Amérique latine ; il faut toutefois y mettre un bémol, sa conception est plutôt indigéniste que bolivarienne (ses adversaires lui reprochent, entre-autre, sa grande proximité avec Felipe Quispe, un leader indigéniste particulièrement virulent envers les « Blancs », qui ont détenu le pouvoir depuis la colonisation bien que ne représentant que 15% de la population du pays... Alors qu’il est lui même le représentant des indiens Aymara) Affaire à suivre, donc !

Messages

  • les commentaires du Barbier de sévices et de tous les larbins médiatiques, conchiant en un cœur d’hypocrites encartés, nous autres les abstentionnistes

    A vrai dire être vilipendé par le “Barbier de servile” et autres tartuffes serait plutôt encourageant pour nous et même carrément jouissif.

  • Pour être honnête, il faut rappeler qu’en Bolivie, Juan Evo Morales Ayma, a pris le taureau par les cornes et c’est attelé à la tâche de (re)prendre pacifiquement le pouvoir par les urnes, (mais pas sans heurtes, les morts et les blessés sont malheureusement là pour l’attester), pour le redistribuer au MAS et à des mouvements indigènes, paysans et syndicaux, (en espérant qu’il changera définitivement l’ancien système électoral, trop favorable aux blancs…)

    Mais la révolution et le contexte historique bolivien ne sont pas exportables ! (2)

    Et pour cause, la bolivie ne doit rien à personne, elle gère son destin toute seule, mais la France est prise dans un contexte différent, l’Europe à 27 Etats !

    Alors, s’abstenir comme aux Européennes, ça sera, je crois, une très grave erreur, car là les conseilleurs sont au plus près de nos vies, de nos communes, et si certains ont de gros porte-monnaie ils ne craindront peut-être pas beaucoup l’augmentation des divers impôts, ils continueront de vivre sans soucis, mais la classe ouvrière risque vite de morfler.

    L’abstention aux Européennes a largement profité à la droite et... à Cohn Bendit qui fanfaronne allègrement. Je me demande ce que ça aurait donné si les 60 % avaient fait confiance à la Gauche (NPA-LO-PCF-PG-FDG). Comment se comporterait la brochette actuelle (DCB-Sarneiz-Taubira-Peillon-Hue) ???Est-ce que Cohn Bendit dirait encore qu’il "faut changer la gauche" ? Et de quelle gauche il parle ?

  • Si au lieu de s’abstenir, les gens écoeurés par les politiques de droite ou de gauche votaient NPA, ça ne leur couterait pas grand chose et ça redonnerait espoir à tout le monde. S’abstenir, c’est laisser la droite et la fausse gauche continuer à entuber la population....

  • vous en avez pas marre de parler d’élections, d’alliances, et pendant ce temps là patrons et gouvernement agissent pour leurs biens et non pour le notre. Et pourquoi attendre toujours "la rentrée" pour organiser la riposte ?
    Gisèle Escot

    • Sergio,la lutte, dans les entreprises, dans la rue, violente s’il le faut. Les élections ne sont que des pièges pour nous faire oublier l’essentiel :" se rebeller est juste, désobeir est un devoir, agir est nécessaire"
      Et quand même un rappel historique : ce ne sont pas les gouvernement socialistes avec ou non les communistes , mais par les luttes, les grèves (dures), les manifestations (violentes souvent), les morts, que nous avons gagné. et c’est parce qu’ à l’heure actuelle nous avons abandonné tout ça que nos ennemis de classe en profite. Gisèle

    • vous écrivez :

      Sergio, la lutte, dans les entreprises, dans la rue, violente s’il le faut. Les élections ne sont que des pièges pour nous faire oublier l’essentiel :" se rebeller est juste, désobéir est un devoir, agir est nécessaire" Et quand même un rappel historique : ce ne sont pas les gouvernement socialistes avec ou non les communistes , mais par les luttes, les grèves (dures), les manifestations (violentes souvent), les morts, que nous avons gagné. et c’est parce qu’ à l’heure actuelle nous avons abandonné tout ça que nos ennemis de classe en profite. Gisèle

      réponse :

      Ce que vous écrivez est très explicite, on ne peut être plus clair. Dans un article précédent il était question de désobéissance civile (quelqu’en soit la forme !) ; les actions coordonnées sont on ne peut plus nécessaires ; se rebeller va de soi ; une précision tout de même, les "bobos" et les "ultra-libéraux" prônent l’arnaque sous toutes ces formes (y compris par le biais d’assassinat ou de meurtre) (1), nous sommes dans une période de guerre économique totale (la guerre de tous contre tous), d’une violence extrême et très sanglante (voir les ratonnades en Irak et en Afghanistan etc.), il est inutile de préciser que nous ne nous laisserons pas massacrer sans réagir ; la réaction ne serait être autre que conséquente ; il s’agira à ce moment là d’une lutte sans merci ! Ceux qui pensent résoudre pacifiquement cette guerre totale en seront malheureusement pour leurs frais. (2)

      NOTES

      (1) il s’agit de la forme la plus violente du libéralisme économique, que l’on peut comparer aux méthodes mafieuses.
      (2) Il ne s’agit pas là d’un choix personnel, mais des conséquences de la politique du fait accompli !

    • Gisèle dit ;

      mais par les luttes, les grèves (dures), les manifestations (violentes souvent), les morts, que nous avons gagné.

      Pour "les morts" je ne suis pas sûr que l’on puisse dire qu’ils ont gagné.