Sommes nous en première ligne ?

Sommes nous en première ligne ?

Avertissement :

Les quelques lignes que vous allez lire ne sont pas le fruit de l’imagination ou d’une fiction mais le banal quotidien de millions d’individus ; si vous avez un peu de temps vous pouvez (re)lire cet article paru sur le site BELLACIAO, intitulé : « Liberté de la presse ou encadrement de l’information ? Les médias, la pub, le conseil politique, la sondagite aiguë et la com’ politique. », qui vous dévoile par le menu ce qu’on pourrait appeler "l’envers du décor", ou tout aussi bien "la fabrique de la propagande et de la désinformation", et que décrivait avec brio Ernest-Guy Debord, dans son livre intitulé : « La Société du Spectacle » (à (re)lire toute affaire cessante, si ce n’est déjà fait !)

Les échéances électorales approchant à grands pas, les manœuvres que vous connaissez n’ont apparemment pas eues les effets escomptés (le clan Sarkozy et le score minable de 11% dont il a hérité aux dernières européennes, qu’il a tenté, mais en vain, de transformer en victoire), ses conseillers (dont le "politologue" autoproclamé, Giacometti, grassement payé avec les deniers publics, c-à-d nos sous) lui ont fait part du peu de manœuvre dont il ne disposait pas – une réserve de voies inexistantes – et pour suppléer cette flagrante carence, l’alliance circonstancielles de son groupe avec deux groupuscules (le m.p.f. de Villiers et c.p.n.t. de Nihous) ; et ce n’est pas ça qu’il compte changer la donne !

Alors que faire ?

Une vielle ficelle, qu’il ressort à chaque fois que les citoyennes et les citoyens, ne croient plus à ses bobards, la sécurité (ou du moins l’insécurité) ; il veut faire peur à son noyau dur de quatre à cinq millions de vieux, pour espérer (par mimétisme) s’en sortir !
Pour cela il peut compter sur la presse inféodée, et en particulier sur « Le Monde » qui comme par hasard, nous pond un article sur de soi-disant tensions entre policiers et jeunes des quartiers ( "jeunes de quartiers" ? les approximations de ce genre sont légions dans ce quotidien du soir )

Et que dis cet article ?

L’auteur de cet article (un courageux qui se fait nommer "L. Br."), fait le tour de France des "émeutes", nuits de violence et autres guet-apens, les classant même par ordre de désordre ; parsemant son article de quelques chiffres ou actions qu’il voudrait alarmistes au possible (certainement dans l’espoir de provoquer l’effet de peur tant espérer ?) Le plus minable de son "inventaire", c’est lorsqu’il rapporte qu’une centaine d’habitants de Villiers-sur-marne, se seraient violemment opposés à une arrestation (?), assurément il ne s’agit plus du tout de groupes de "jeunes" (cible privilégiée de ce genre de reportage), mais de la population dans son ensemble, qu’il désigne à la vindicte des "honnêtes gens ".

Comme à leur habitude, il réduisent à la portion congrue les "cibles" toutes désignées (les étiquettes sont bien commodes et totalement réductrices, pour évacuer les problèmes !), on peut rapporter ces évènements à une réflexion lue dans le livre de J.C. Michéa, intitulé : « La double pensée » p. 235, notes (F) : « … de même l’État libéral est régulièrement tenu de monter des « opérations coup de poing » spectaculaires – afin de donner l’illusion que la délinquance est incompatible avec la croissance du PIB etc. »
Il faut se référer à la dernière vraie-fausse nouvelle concernant trois mille fraudeurs français (la même type d’opération fut montée contre cinq mille fraudeurs Étasuniens) que les banques suisses auraient balancé aux fisc ; on se demande pourquoi seulement trois mille ? Tout le monde sait qu’ils sont des centaines de milliers (pour ne pas dire un ou deux millions) à frauder le fisc, et sans que cela ne fasse nécessairement la "Une" des médias (bien au contraire, pour vivre heureux, vivons caché) si prompte à ne colporter que les informations ciblées.

Et le gouvernement espère que le ministre de l’intérieur (qui a acquis une certaine "célébrité" en montant quelques opérations "coup de poing" contre des "sans-papiers" ; (qu’ils me pardonnent de les désigner ainsi, ils sont bien mieux que cette horrible étiquette), Hortefeux, Hirsh et Amara (tous deux connus pour le peu de résultat obtenu en faveur des déshérités), avec ça, le clan sarkozy ne risque pas grand chose.