Appel/ El ghalia Djimi lance un appel pour les libertés du peuple Sahraoui

Transmis ce jour par M° fr. WEYL pour l’Association Droit Solidarité

El aaiun, Sahara Occidental
Le 03/11/2009

El ghalia Djimi, vice président de l’ASVDH

"Vers 21:10, mes deux amies observatrices internationales, avocates, Ines Miranda et Nieves sont venues chez moi pour dîner.

Apres quelques minutes vers 21:30 un groupe de 06 agents de la police en tenue civile venant frapper sur la porte, accompagnés de 04 voitures.

Ils ont demandé à ma fille de m’appeler.

Effectivement je me suis présentée, et il m’a dit

Mr Rabii :" tu nous connais bien sure, nous sommes la police. Est ce qu’il y a chez toi des étrangers" ? J’ai répondu oui.

Mr Rabii m’a dis :"tu sais bien que c’est interdit d’après la loi marocaine de recevoir les étrangers sans autorisation".

Je lui a répondu que je n’étais pas au courant de cette loi, mais c’est à vous de les empêcher dés leur arrivée à l’aéroport.

Moi depuis si longtemps je reçoit chez moi la plus part des observateurs internationaux, les ONGs et ceux qui s’occupent de la situation des droits humains, et vous venez toujours les suivre jusqu’à notre maison sans les empêcher de rentrer chez moi.

Un autre responsable Mr …m’a dis "oui c’est vrai, mais maintenant, tout est changé, les autorités à hautes niveaux pensent sérieusement à faire fin à ces contacts."

Ils m’ont demandé d’appeler Mme Ines Miranda, quand elle est sortie chez eux ils l’ont demandé, est ce qu’elle a une autorisation pour me rendre visite ? Elle a répondu : oui, et elle leur ont montré son accrédité.

Quand Rabii a pris le papier et le lis, il lui a dit il faut premièrement savoir que ici ce n’ai pas le Sahara Occidental (comme écris sur le papier), mais c’est le Sahara Marocain, en plus ceci est un papier espagnol et tu dois prendre l’autorisation du bureau chargé du ministère de la communication, mais il faut avant tout ça quitter cette maison et aller rejoindre votre hôtel tout de suite.

Quand à moi ils m’ont dis c’est la dernière fois que vous receviez des étrangers chez vous, et il faut prévenir les responsables sécuritaires quand il y a un étranger chez vous, je me suis excusée que ce n’est pas mon boulot, mais c’est le leur.

Finalement je dénonce ces pratiques qui visent à entraver nos libertés, et toute la compagne répressive qui touche tous les défenseurs de droits humains au Sahara Occidental.

Je lance aussi un appel urgent à tous les ONGs afin d’intervenir au pré des autorités marocaines pour que les défenseurs des droits humains au Sahara Occidental puissent accomplir leurs taches sans avoir peur. "