Un sommet où l’on reste sur sa faim

de Martine Lozano

Sommet de la FAO : un sommet où l’on reste sur sa faim
on constate que le G8 est absent et que les objectifs sont fixés à la baisse. Le Sommet du Fond alimentaire mondial (FAO) organisé du 16 au 18 novembre à Rome, n’aura, donner que des miettes au milliard d’affamés qui peuplent la planète.

Un sommet qui laisse encore une fois sur sa faim alors qu’un enfant meurt de malnutrition toutes les six secondes, le directeur du Fond alimentaire mondial (FAO) s’était lancé dans un jeûne symbolique samedi 14 novembre, rejoint par le secrétaire général des Nations-Unies, Ban-Ki Moon.

Malgré cette opération de sensibilisation et après la crise alimentaire mondiale, les gouvernants du G8, à l’exception de Silvio Berlusconi, ont brillé par leur absence. Les chefs d’Etat présents, pour la plupart des leaders des pays du Sud, s’en sont donc tenu aux intentions.

Il n’est désormais plus question de diminuer le nombre d’affamés du monde.

Un objectif a cependant a cependant été fixé celui de venir en ’aide aux petits paysans des zones rurales pauvres soit environ deux milliards d’êtres humains.
Espérons qu’on pourra satisfaire cet objectif

Rappelons que selon un rapport récent d’UNICEF sur le milliard d’être humains qui souffrent de la faim, beaucoup sont des enfants de moins de 5 ans.
200 millions d’enfants souffrent de malnutrition
Un tiers des décès d’enfants de cette tranche d’âge sont dus à cette dénutrition.
Rappelons qu’il s’agit d’un manque de force pour lutter contre les maladies.

200 millions d’enfants (30 % des enfants d’Asie et 34 % des enfants d’Afrique) souffrent d’un retard de croissance par un manque de nourriture.
La distribution de sel iodé, des suppléments de vitamine A pourraient faire baisser ces chiffres ;

La situation demeure donc dramatique : dans des pays comme l’Afghanistan, le Yémen, le Guatemala, le Timor Oriental, la République démocratique du Congo ou la Corée du Nord, la proportion d’enfants de moins de cinq ans présentant des retards de croissance dus à la malnutrition dépasse ou frôle les 50 %.
En Inde, puissante économique émergente, 60 millions d’enfants ne mangent pas suffisamment.

Martine Lozano militante associative

P.c. En savoir plus :
www.unicef.org